La presse n’était pas là, mais les enseignants eux oui, et pas qu’eux puisque le Conseil Municipal des Enfants était également présent. C’est que la réception a commencé par la remise des résultats de la vente de muguet le 1er Mai par les jeunes conseillers, avec un chèque (de 518,40 euros) à M. Guillaume Rotsaert, Président des Amis de la Ferme Pédagogique.
Ensuite la chorale du Groupement des Instituteurs de Wattrelos et Environs (GIWE) a interprété deux chansons. D’abord « le bal perdu » bien connu (« Ce dont je me souviens c’est de ces amoureux qui ne regardaient rien autour d’eux ! Ils étaient heureux les yeux au fond des yeux »), « et c’était bien ! » ; puis une invitation à « Danser ».
L’inspecteur de la circonscription Jean-Pierre Mollière a ensuite retracé la carrière des deux retraités du jour : Dominique Carlier Directeur de l’école maternelle Ferdinand Buisson, (à qui, au micro, j’ai réussi à faire chanter la chanson-phare de sa fête d’école, de Carmen Campagne : « As-tu vu maman la moustache à papa ? ») ; et Ghislain Vouters, Conseiller pédagogique, véritable pilier de l’Inspection académique, dont je dirais dans mon discours, avant de le saluer plus intensément ensuite, que « la bonhomie dissimule à peine sa rare efficacité, sa disponibilité et son dévouement à la cause éducative ».
Pour ma part, dans ma prise de parole, j’ai rappelé la gravité de la période que nous traversons, l’importance de l’éducation dans ce moment où « la mission de l’école n’a jamais été aussi décisive ». Un métier d’enseignant qui est « non seulement un métier » mais « une mission » ; une école qui a « un devoir dans la République », « rétablir l’égalité des possibles ».
J’ai rappelé que « pour accomplir sa mission, l’école n’a jamais eu autant de moyens ». C’est « vrai au niveau national », où j’ai souligné les considérables efforts du Gouvernement depuis 4 ans, et cela se traduit ici aussi ! Mais l’éducation est aussi le « premier budget d’investissement, premier budget de fonctionnement » municipal. Et en dépit de ressources en baisse, la ville maintient sa priorité à l’école. Pour autant « la mairie n’est pas un guichet ouvert », et là comme ailleurs, pour les enseignants il faut savoir raison garder car « aucune dépense ne peut augmenter ».
Enfin, j’ai souligné trois préoccupations municipales. La première est de « faire taire les rumeurs » : à Wattrelos, « l’école c’est le samedi », et cela le restera. En revanche, les parents qui ne mettent pas leurs enfants à l’école le samedi, ou qui anticipent leur départ en vacances doivent savoir qu’ils sont en défaut d’assiduité scolaire pour leurs enfants, et que c’est l’avenir de ceux-ci qui est en jeu. La seconde est de rappeler « qu’il soit primaire ou secondaire, qu’il soit public ou sous contrat, l’enseignement doit être celui de la République », et je suis favorable à l’autorisation d’ouverture que prône le Gouvernement. Comme je suis radicalement « opposé à l’école en dehors de l’école », et là aussi j’approuve le Gouvernement qui veut en durcir les conditions.
J’ai ensuite salué Amélie Paque, Proviseur Adjoint du Lycée Savary, qui mute, avant qu’avec J.P Mollière nous n’épinglions Joëlle Chih, dans les larmes et l’émotion, de l’insigne de Chevalier des Palmes Académiques. Comme je l’ai dit, «c’est un honneur, c’est un bonheur » pour la ville de voir une de ses « dames de service » décorée de cet ordre prestigieux qui salue le dévouement à la cause éducative. Dévouée, disponible, Joëlle l’est, et ô combien, et c’est une belle reconnaissance pour elle et pour tout le personnel municipal des écoles. Bravo, chère Joëlle !
Et voilà « l’école est finie ». Enfin, pas tout à fait…
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