5 juin 2007
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13:50


C’est un geste politique fort. C’est aussi un geste amical agréable. J’ai connu François Hollande lors de mes études à Sciences Po, puis au sein de la Commission des Experts du Parti. Son message aux militants était tout autant la marque de l’appui du « patron » des socialistes dans leur combat que le salut respectueux à une section « historique » de notre parti, celle de Jules Guesde, mais aussi de Jean Lebas ou de Victor Provo.
L’instant est comme François les aime : pas trop solennel, mais dynamique avant tout.
Parler avant lui impose d’être bref. Je concentre mon propos sur une idée : je ne suis pas candidat pour occuper un fauteuil, non plus que pour ajouter une ligne au chapitre politique de mon
CV ! Ma seule ambition, mon seul projet, est de défendre la circonscription et ses habitants, car cela fait 5 ans qu’à Paris, on les a oubliés.

François Hollande espère que la poignée de voix qui m’ont fait défaut en 2002 pour poursuivre le travail que j’avais commencé seront là le soir du 17 juin : son espoir est le mien, en effet. Mais pour cela, il faut mobiliser, convaincre, expliquer.
Je continue !