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  • : Blog de dominique Baert
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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 17:03

J’ai connu des prises de parole plus faciles.

 

Rendre hommage publiquement à un ami de Wattrelos décédé quelques jours auparavant, comme il en fut question lors du vernissage du Salon des Artistes cet après-midi, est un exercice particulièrement éprouvant.

 

Il le fut aussi pour Claude Sauvage, nouveau président de l’Atelier des Arts, qui fut le premier à évoquer, avec émotion et courage, la mémoire de Michel Couillet (voir article du 4 mars). J’y ai associé, pour ma part, celle du sculpteur Raymond Droulez, qui était à nos côtés l’an dernier à l’occasion de ce même Salon des Artistes et qui nous a quittés brutalement au mois de mai.

 

C’est donc le salon de l’émotion et cet après-midi, nous sommes tous inconsolables, même si l’on sait qu’un artiste ne meurt pas… parce que ses œuvres lui survivent. Je dédie donc ce salon à Michel Couillet : il restera à jamais le sien… même si le mauvais sort a voulu qu’il nous quitte à quelques heures de cette 39e édition. Peut-être, depuis, a-t-il déjà rejoint ses copains en tablier blanc au panthéon des artistes.

 

De l’émotion, on en trouve et on en ressent aussi, toute différente bien sûr, en parcourant les travées de cette superbe exposition où se côtoient 274 œuvres – dont 43 sculptures – dans la galerie et la grande salle du CSE. J’ai remarqué beaucoup de couleurs vives, j’y ai croisé des visages, saisi des tranches de vie, voyagé dans des paysages…

 

Qu’il doit être difficile d’être membre du jury, comme le sont Thérèse Seynhaeve, Alain Delsalle et Patrick Duprez, et de devoir attribuer des médailles d’or, d’argent et de bronze à 3 des 141 artistes présents, comme le veut la tradition !

 

Je salue aussi l’Atelier des Arts qui trace le superbe sillon de l’amour des arts avec obstination et succès : la nouvelle équipe qui l’anime assure la continuité salvatrice et féconde de l’ancienne. C’est ce que Michel Couillet aurait voulu.

 

 

 

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