L’information n’a fait que l’objet de brèves dans les journaux mais elle est pourtant malheureusement d’importance. Car elle confirme la dégradation des conditions de vie quotidienne et la dureté des temps pour bon nombre de Français.
Pour moi, malheureusement, ce n’est pas une surprise car, dans mes permanences, nombreux, très nombreux sont mes concitoyens qui me parlent de leurs problèmes financiers et m’interrogent sur la meilleure manière de faire face à leurs engagements financiers.
Alors, coups de téléphones et courriers aux huissiers, aux avocats, aux sociétés de recouvrement, aux banquiers, à la Banque de France et maintenant au médiateur du crédit, j’en fais beaucoup. Sans doute bien davantage qu’un autre maire ou qu’un autre député. Je passe beaucoup de temps à conseiller ou à monter des dossiers de surendettement, ou à aider à des procédures de rétablissement personnel.
Et cela ne faiblit pas. Bien au contraire. Pas besoin de statistiques nationales pour m’en rendre compte ! C’est une réalité quasi quotidienne dans ma vie d’élu.
Mais, cela se confirme dans les chiffres que la Banque de France a publiés hier, lundi 4 mai : en mars, la Banque – qui gère les commissions de surendettement – a reçu 21 747 dossiers de surendettement déposés par des ménages. C’est le chiffre le plus important depuis 1990, date de la création des commissions !
Triste record…