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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 13:03

Avec-Ayrault-Mali.jpgCet après-midi se tient, après le séminaire du groupe socialiste, dans l’hémicycle un débat autour de la déclaration du Gouvernement sur l’autorisation de la prolongation de l’intervention des forces françaises au Mali. L’enjeu est important ; j’y suis.

 

Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault rappelle dans son intervention que le 11 janvier dernier, le Président de la République décidait de répondre à l’appel au secours des dirigeants au Mali. Fallait-il laisser les djihadistes progresser, au risque de voir le Mali devenir un sanctuaire pour le terrorisme ? Le Président a fermement répondu non !

 

Trois mois après, « je viens vous dire que Serval est une réussite, dont chaque Français peut être fier ». L’offensive terroriste a été arrêtée nette sur Bamako. La vie reprend progressivement son cours dans les villes libérées et l’Administration malienne est de retour. Serval est aussi une réussite militaire, opération remarquablement menée : les combats ont été difficiles. La dangerosité et le nombre des armes détruites attestent combien les risques étaient là. »

 

Cinq de nos soldats sont tombés : le Premier ministre leur rend hommage et tous, nous nous levons dans l’hémicycle pour saluer leur mémoire.

 

« La France, en intervenant au Mali, était à sa place », a dit Jean-Marc Ayrault. Je suis d’accord avec lui.

 

Aujourd’hui, les progrès accomplis sur le terrain nous permettent de passer au retrait de nos forces (moins de 4 000 hommes fin avril ; 2 000 en juillet ; moins d’un millier à la fin de l’année), même si nous conserverons des troupes pré-positionnées dans les pays voisins. Le Conseil de sécurité des Nations-Unies devrait donner le support de la nouvelle mission africaine des casques bleus dans les prochains jours. La France y participera pour la chaîne du commandement, les moyens d’appuis aériens et de renseignement, et les troupes pré-positionnées voisines.

 

Mais il est aussi essentiel que l’élection présidentielle malienne puisse se tenir en juillet prochain. Tout ce processus ne va se conduire dans la durée que si le Mali se réconcilie avec lui-même : il faudra que le MNLA renonce à ses armes.

 

Quant à l’enjeu du redéveloppement économique, la France se mobilise dans la coopération pour associer des acteurs non-étatiques.

 

Le succès de l’intervention au Mali n’aurait pas été possible sans l’unité de notre nation. Depuis le débat du 16 janvier, le dialogue a été constant.

 

Notre mission doit donc se poursuivre sous d’autres formes pour consolider le succès obtenu, et conjurer la menace terroriste. « La France doit maintenant aider le Mali à gagner la paix », a conclu Jean-Marc Ayrault.

 

Voilà pourquoi, parce que comme l’a dit Bruno Le Roux « l’espoir est revenu », j’ai voté ce lundi soir pour la poursuite des interventions (en application de l’article 35 de la Constitution). Cette déclaration gouvernementale aura obtenu 342 voix pour (0 voix contre).

 

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