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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 17:03

Jean-Marc-Ayrault-a--la-tribune_sept-2013.jpgCet après-midi, le Parlement est convoqué en session extraordinaire. Le Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault, y fait une déclaration au nom du Gouvernement sur la situation en Syrie.

 

Il dénonce d’entrée l’usage, le 21 août, « le plus massif et le plus terrifiant de l’arme chimique ».

Et de poursuivre : «  Ces faits, chacun d’entre nous a pu les découvrir sur des dizaines de vidéos pour informer le monde sur l’horreur de ce qui s’est passé. Sur ces cadavres, pas une goutte de sang mais la mort silencieuse des gazs utilisés. Le bilan pourrait atteindre 1 500 victimes !

 

Le gaz sarin a été utilisé. Nous sommes certains que le régime syrien a déjà utilisé l’arme chimique ces derniers mois. Le régime syrien porte l’entière responsabilité de l’attaque chimique du 21 août !

 

Face à ces faits, incontestables, que choisir ? L’action ou la résignation ?

 

Le Président de la République a apporté une réponse claire. Sans relâche nous avons multiplié les contacts pour chercher une solution. Ne pas réagir, ce serait tolérer que demeure impuni un recours massif à l’arme chimique ! Si nous ne mettons pas un coup d’arrêt à de tels agissements du régime, il n’y aura pas de solution politique. Pour toutes ces raisons, le Président de la République a fait le choix d’une action légitime et réfléchie. Légitime car en utilisant l’arme chimique, Al-Assad a bafoué sa signature de 1968 du protocole de 1925, a commis un crime contre l’humanité.

 

Bien sûr, une autorisation explicite du Conseil de sécurité serait souhaitable ! Mais regardons la réalité en face : la Chine et la Russie ont bloqué les avancées. L’action que nous envisageons devra être ferme et proportionnée, ponctuelle sur des objectifs ciblés mais il n’y aura pas de troupes au sol.

 

Bien entendu, nous souhaitons le départ de Bachar Al-Assad.

 

Notre message est clair : l’emploi des armes chimiques est inacceptable. Nous voulons dissuader et sanctionner. Et montrer à Bachar Al-Assad qu’il n’a pas d’autre solution que la négociation.

 

La France a une responsabilité particulière. La France n’agira pas seule, elle joindra ses efforts à d’autres. 100 ans après le début de la 1ère guerre mondiale, nous ne pouvons pas accepter un épouvantable retour en arrière  ! La décision ultime ne pourra être prise par le Président de la République qu’après la constitution d’une coalition.

 

Face à la barbarie, la passivité ne peut être une option ».

 

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