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  • : Blog de dominique Baert
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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 13:14

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Matinée dense que celle d'aujourd'hui, puisqu'après ma permanence parlementaire à Croix, une réunion de travail avec mes élus wattrelosiens sur la santé et un passage à l'assemblée générale du centre social du Laboureur (où je suis toujours très heureux de saluer les bénévoles et le comité d'usagers), me voilà à Lys-lez-Lannoy, en terre socialiste.

 

En effet, avec Christophe D'Hulst, mon 1er adjoint et secrétaire de la section de Wattrelos, Jérôme Dehaynin de Lannoy, Bernard Patin d'Hem, Jocya Vancoillie, maire de Willems, Bernard Siemieniecki, secrétaire de la section de Lys, et Josiane Willoqueaux, maire de Lys, nous sommes entre amis, entre camarades, autour d'un militant fidèle du PS, Serge Delforge.

 

Ça fait pas mal d'années que je connais Serge. Il a été conseiller municipal dans la majorité de 1971 à 1983, quand André Desmulliez était maire, puis dans l'opposition de 1986 à 2001. Comme je le dis dans mon propos, je suis aux côtés des deux successeurs d'André, puisque Josiane lui a succédé dans le fauteuil de maire, en gagnant la mairie en 2008, et que Serge l'a remplacé au conseil municipal quand André l'a quitté en 1986...

 

Mais surtout, Serge, c'est un militant qui est entré au parti en 1968... Fallait le faire à l'époque : la Droite venait de gagner les élections législatives dans un raz de marée ; en 1969 le candidat socialiste, Gaston Deferre, ne fait que 5 % ! Cet engagement, c'était vraiment la volonté de lutter, de combattre pour « changer la vie », slogan qu'adoptera d'ailleurs rapidement le parti socialiste dont François Mitterrand prend la tête en 1971.

 

Serge a tout connu : les déceptions de 1974 et 1978 ; l'ascension et la victoire de 1981 ; les belles conquêtes sociales, mais aussi la dure réalité du pouvoir ; et tout ce qui s'est passé ensuite, y compris dans le parti, les congrés animés et les ambitions heurtées... Bien sûr, il lui est arrivé d'être mécontent (il faut dire qu'il a un caractère, comment dirais-je, « trempé ») mais jamais il ne s'est éloigné du parti, de son parti !

Faut dire qu'il est né en 1936, et qu'à son baptême il était entouré d'un drapeau rouge. Grand-père et pére militaient, le gamin chantait l'Internationale...

 

Ça vous forge un homme, et un militant, aux convictions bien ancrées comme une vie toute tournée vers l'action politique.

 

Serge, je l'ai connu quand, autour de Dinah Derycke, après la défaite de 1983, un groupe de militants s'était rassemblé pour repartir à la conquête de la mairie. Pourquoi la mairie ? Parce que c'est le lieu même de l'action sociale de proximité, le lieu même où pour un socialiste, on peut donner une dimension réelle, active, à son engagement politique. Alors, oui, il était heureux, Serge, en mars 2008 quand, à nouveau, Lys a retrouvé un maire socialiste, avec Josiane !

 

Même que sa fille Marie-Hélène fait partie de l'équipe municipale du nouveau maire. Bon sang ne saurait mentir !

 

Cet homme-là, c'est un militant, un vrai, un de ces hommes fidèles que le parti socialiste peut être fier d'avoir en son sein. Je suis très honoré que ce soit à moi qu'il ait été demandé de lui remettre un diplôme pour ses 42 ans de militantisme !

 

Bravo Serge, bravo camarade !

 

Et comme, au moment où j'écris ces lignes, j'apprends avec tristesse la disparition d'une grande figure lyssoise, lui aussi ancien conseiller municipal, communiste, Jean-Claude Cauterman, que j'ai bien connu, avec qui j'avais forgé de vraies bonnes relations de respect et d'estime autour de sa bataille pour Stein, dans cet hommage à Serge, qui est aussi un hommage au militantisme, je veux associer Jean-Claude (qui fut lui aussi un militant hors pair, un homme droit, solide sur ses convictions et vigoureux combattant pour la justice sociale) à cet article, en lui disant, à lui aussi, bravo pour tes luttes et pour ton engagement... et au revoir camarade !

 

Serge, je suis fier de te connaître. Jean-Claude, je suis fier de t'avoir connu.

 

 

 

 

 

 

 

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