Si cette nuit j’ai quitté l’Assemblée à plus d’une heure pour cause d’examen de la loi de finances rectificative pour 2013, ce mercredi est ponctué d’évènements importants : en fin de matinée, la rencontre de Kipsta avec la presse ; puis visite des résidences du Nouvel Age et banquet traditionnel à Salengro (avant de refaire la nuit prochaine à l’Assemblée).
La présentation, à la Maison de l’Union, par Kipsta de son projet d’installation est un évènement d’importance. Voilà pourquoi, avec mes collègues maires de Roubaix et de Tourcoing, je suis aux côtés de Franck Demaret, directeur général de l’entreprise. Implantée dans 18 pays, marque des sports collectifs de Décathlon née en 1998, Kipsta installe son siège et un véritable campus (dont un magasin de 880 m², et un espace de restauration) en vitrine le long du canal de Roubaix, juste à l’intersection de nos trois villes. A proximité ainsi de sa maison-mère Oxylane (à Villeneuve d’Ascq) et de ses actionnaires familiaux (« centrés sur leurs racines »), Kipsta fait, avec ce site, « un choix raisonné et de cœur ».
L’entreprise, qui a grandi, cherche à avancer sur ses marchés, avec des produits de qualité mais à prix abordables : « Le prix ne doit jamais être un frein à l’achat » dit F. Demare
t. A l’image de ce maillot pour Mickael Landreau devant lequel nous posons, la marque ne cesse d’innover dans ses prototypes, d’où l’intérêt pour elle de localiser son centre de recherche et développement sur l’Union, près du CETI. « Kipsta veut faire rêver, mettre en confiance jeunes et moins jeunes : la philosophie et les valeurs de la marque seront incarnées par le nom et par le site ».
Sur ce site, qui sera ouvert au public, où il s’agira de « favoriser le plaisir et les bienfaits du sport, les talents s’associant, des hommes ordinaires peuvent réaliser des choses extraordinaires ». Les 7,8 ha comporteront 45 000 m² d’espaces pour des pratiques sportives collectives indoor et outdoor (basket, hand, volley, futsal, beach-volley, foot…). 150 arbres (jusqu’à 6 m de hauteur) y seront implantés. Et la tour Terken deviendra « le totem mondial » du site.
Lorsqu’elle a lancé l’idée, en 2009, Kipsta avait 38 salariés et en emploie 82 en 2013 ; elle aura encore besoin de nouveaux emplois (restauration, vendeur, entretien, éducateurs) qui privilégieront évidemment le recrutement local ; tant mieux !
Pour ma part, dans mon intervention, je rappelle le lien intime qu’a Wattrelos avec ce site d’implantation, d’abord avec Terken (ex-GBM) qui a livré en boissons tant de familles wattrelosiennes, et Transpole dont la relocalisation du dépôt sur Wattrelos (grâce à la bonne volonté de la Ville !) permet l’implantation que nous saluons aujourd’hui !
Mais je dis aussi que, puisque ce site se projette vers les jeunes et l’avenir, le projet ne sera réussi que le jour où notre jeunesse aura rendez-vous avec Kipsta ! Nos jeunes sportifs devront pouvoir accéder, encadrés bien sûr, aux pratiques de ce site… Kipsta l’a promis, il faudra que nos villes se mobilisent pour le rendre possible. C’est essentiel pour nos jeunes et pour l’ancrage de Kipsta sur nos territoires.