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  • : Blog de dominique Baert
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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 09:34

Si, dès sept heures, je suis aux côtés de parents qui voient – avec émotion et quelques quarts d’heure d’attente fébrile (ils ne sont pas les seuls !) – revenir leurs enfants d’une semaine de classe transplantée en séjour dans les montagnes des Alpes, la journée si bien ensoleillée aura été celle où les manifestations auront jeté hors de chez eux des milliers de personnes.

 

D’abord, le vide-grenier du quartier Péri-Féérique (traduisez : rue Gabriel-Péri), où je visite les étals avec les élus qui m’accompagnent en déambulant sur les trottoirs, dans les rues de mon enfance et où je n’ai pas pu m’empêcher, justement, de passer au bout de ma rue, voir ma maison, celle de mes parents et des premiers pas… La bonne humeur est de mise et entre bises et plaisanteries, ce sont de bien sympathiques rencontres que celles de cette matinée… que je n’ai pas su conclure sans déguster de bonnes frites locales !

 

Après un passage au bureau et quelques dossiers, un regard rapide sur le parc urbain (que de monde, dans ce poumon wattrelosien que nous venons de doter de nouveaux jeux !), en route pour les chats ! Ne le dites pas à mon chien !

 chats-2.jpg

L’association Les Chats de France présente en effet, comme il y a deux ans, une de ses grandes expositions félines à Wattrelos : 300 chats s’y trouvent (220 en 2008) avec leurs éleveurs. Après avoir salué la présidente de l’association, Sonia Claudel, c’est toujours un plaisir et un émerveillement, il faut bien le dire (comme celui que je vois chez les parents et enfants, parmi les nombreux visiteurs), que je fais ensuite le tour des stands. Admiratif devant la beauté de tel animal ou impressionné devant sa taille (certains chats pèsent près de… trois fois le poids de mon chien !), toujours conquis par la qualité des soins apportés à l’animal présenté, séduit par l’amour qui lie maître (ou maîtresse souvent) et animal.

 

Les races présentées, à elles seules, valent la curiosité. Au très costaud et impressionnant, le doux géant, Maine Coon, répondent les majestueux Persan ou Siamois, ou l’énigmatique Sphynx et autre chat à peau d’ange, tandis qu’on est interpellé par le pelage bouclé, quasi laineux du Cornish ou du Devon Rex… même si pour ma part j’avoue une grande faiblesse pour le Chartreux bleu. Des aristocrates félins, je vous dis !

 

Des aristochats, même… si j’en juge par les noms de ces seigneuries. Si, quand le journaliste est arrivé, j’étais en train d’admirer Cognac, un superbe Maine Coon blanc, c’étaient après avoir vu les Chartreux bleus Amélie du Parc Royal et César des Coquelicots, qui côtoyaient Ebène du Domaine de la Licorne, un superbe Persan chocolat, à quelques mètres d’Elis de Naskshidil (Angora turc noir), à proximité de la plus belle de toutes, un Persan crème, la bien nommée… Emma Belle du Seigneur !

  copesindeux1.jpg

Après cette visite, c’est le morceau de bravoure de l’après-midi : dans un CSE plein à craquer, pas besoin de chauffer la salle pour nos célèbres Copés in Deux ! Il in faut peu pou ête heureux est le titre d’un spectacle désopilant, plein d’humour, qui flirte parfois avec l’émotion (comme avec le sketch SDF) et qui, sans jamais être grivois, manie avec habilité le patois pour semer partout le rire.  Très vite, dans la salle, ce n’est plus qu’un éclat de rire, franc, généreux… On rit de bon cœur, on rit de plaisir, de toutes ces garlouzettes de ces sacrés lascars.

  copesindeux2.jpg

Bien sûr, l’amour est au programme, celui de la rencontre avec Ch’est l’amoré (où le cœur de Valentin fait Tchi qui tchi qui boum… repris largement par le public), celui de l’absence le soir (dans un Are you lonesome tonight d’Elvis, devenu un savoureux Est c’que t’es tout seu c’soir ?),copesindeux.jpg ou celui de la brouille (où la Gaby de Bashung devient une Olga d’un Valentin braillou… qui fait rire à chacun de ses pleurs !). Mais il y a aussi beaucoup de connivence (entre père et fils) et d’amitié complice (entre Christian, Francis et Jacques) et cela donne des moments tendres, drôles et hilarants… même quand je suis la victime (consentante !) du fakir Nathanoj Eodal (comprenez Jonathan Ladoe) qui nous refait le coup de la Sérénité Pierre Dac jusqu’à s’intéresser à autre chose que le seul signe zodiacal… Mais bon, je ne leur en veux pas : c’est pour la bonne cause… le rire, et tout cela en patois, pardon in pato… ch’ti de Wattrelos !

  copesindeux3.jpg

Le pato de Wattrelos, c’est d’ailleurs l’hymne qui est entonné à la fin par la troupe, ce pato qui est nôtre, dont les carabistoulles ar’montent l’moral comme dit la chanson… Un hymne qu’ils auront été obligés de bisser sous une standing ovation du public… Quelle soirée !

 

Du vide-grenier, tradition de notre terroir, à notre pato d’Wattrelos, identité locale, cela aura été une belle journée populaire comme on les aime, où le monde afflue, une vraie belle journée culturelle au sens plein du terme… comme, à l’image de beaucoup de Wattrelosiens, je les aime !

 

 

 

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