Cet après-midi, j'inaugure en compagnie de mon collègue, maire de Roncq, Vincent Ledoux, vice-président de LMCU chargé des relations internationales, mais aussi de nombre de mes élus, la version wattrelosienne de la journée de la solidarité internationale, précisément initiée par LMCU.
Au CSE, les bénévoles tiennent les stands de toutes ces associations wattrelosiennes dont le point commun est d'être humanitaires au sens propre du terme, c'est-à-dire destinées à échanger et / ou aider les hommes de différents pays dans le monde. Pour le coup, quasiment tous les continents sont représentés, de l'extrême-orient (Laos) à l'Afrique (Sénégal, Mali, Algérie) en passant par l'Amérique du Sud (Nicaragua) et bien sûr l'Europe avec nos villes jumelées d'Allemagne, du Portugal, de Hongrie et de Pologne.
Deux jours après la commémoration du 11 novembre, où nous nous sommes rappelé d'effroyables moments de l'histoire de l'Humanité, cette journée de la solidarité est à mes yeux symbolique car elle représente l'autre côté du miroir, ce qu'il faut construire pour éradiquer le risque même de guerre : des solidarités ! Réduire les fractures, les injustices, les inégalités entre régions, entre ethnies, c'est le combat existentiel de la solidarité !
Voilà précisément pourquoi la solidarité reste une idée moderne, adaptée au monde dans lequel on vit. Elle ne se décrète pas mais elle se construit, elle se fabrique. Aussi ai-je spontanément accepté l'idée que Wattrelos puisse participer à la semaine de la solidarité internationale proposée par LMCU. L'objectif de cet après-midi de présentation et d'animations (cf. les magnifiques danses du ballet berbère auxquelles nous avons assisté) est donc de porter témoignage des actions de solidarité qui ont cours toute l'année grâce à des Wattrelosiennes et des Wattrelosiens. Ils sont les maillons d'une gigantesque chaîne dont le but est de tendre la main, d'aider des peuples frères en proie à des difficultés d'ordre divers (l'association Kossuth est venue en aide, par exemple, une association hongroise pour handicapés ). En résumé : de faire vivre la solidarité avec des personnes de conditions de vie différentes.
Cela, nous le faisons avec nos moyens, nos atouts, nos qualités de coeur qui permettent de mettre en oeuvre des actions et fédérer des énergies. De mon côté, je fais tout ce qui est possible pour faciliter la vie des associations (jusqu'à appeler l'ambassadeur de France au Nicaragua pour régler un problème de visas auquel a été confrontée l'association Touscan !) ; du côté des services de la Ville, on déploie aussi des trésors d'imagination et de persuasion pour débloquer des situations compliquées. C'est vrai : les relations internationales, comme l'emploi, le logement, l'économie ne sont pas des compétences municipales à proprement parler. Mais à Wattrelos, on sait aller au-delà de nos strictes prérogatives administratives. La Ville se veut un accompagnateur, un moteur, un catalyseur. Et en matière de solidarités, veut s'inscrire dans l'élan que compte donner la Communauté urbaine à la promotion de ses relations internationales.
Je le dis en clin d'oeil à Vincent Ledoux : les élus du conseil municipal junior qui sont présents lors de cet après-midi de la solidarité (et dont la vente de ballons, sur place, aura permis de recueillir 294 euros au profit de l'association pour le rayonnement de l'école publique : bravo à eux !) sauront certainement se souvenir de mes paroles et continuer, dans les années à venir, de porter l'idée que l'on se fait, ici à Wattrelos, de la solidarité !