Ce matin, dès ma première manifestation, je savais que la journée serait haute en couleurs. En effet, dès l'assemblée générale au CSE d'Amigym et ses 175 adhérentes (ou presque, il y a un garçon… qui a bien du mérite !), avec Sylvie Gillon, la présidente, Isabelle la prof, fière d'annoncer son binôme avec Stéphanie, le sens de la bonne humeur était donné.
Au club des aînés du Laboureur-Sartel de Lili (Eliane), on avait le cassoulet gai, et avec la présence de Supermec et l'orchestre de Sébastien, cela ne pouvait donner qu'une piste pleine !
Et avec les Copés in deux au CSE dans l'après-midi, les rires de la salle parlaient d'eux-mêmes ! Avec les Ladoe, père et fils (au pluriel !), l'bieau Jacques et le séduisant Francis, avec le renfort de la très touchante Renée Lamblin, on savait que ce serait du bon ! In n'in rit incore...
A l'entrée, la salle entonne en rythme L'pato y n'est nin prêt d'êt' mort !, non plus malheureusement que Le ver solitaire de Renée. Clou de l'après-midi, un Valentin Obama à la tribune présidentielle américaine (entre parenthèses, chapeau pour l'anglais !), que doit traduire un interpréte ivrogne joué (c'est un rôle de composition dit-il !) par son père Christian : " You're drunk " dit le président ; " Non j'sus nin d'Roncq, ch'sus de Wattrelos ! " répond l'interprète… J'espère que vous avez compris !
Bien sûr, le romantique Francis entonnera une chanson pour son épouse, avant que Mado (Renée) la clocharde ne nous émeuve et que, sur l'air de Frou-frou, Jacques nous parle des Forçats de l'administration (les fonctionnaires !). Avec Les vacances en Turquie de la famille Ladoé, on a une valeur sûre où l'on sait tout (ou presque) du quotidien vacancier de ces sacrés Wattrelosiens en goguette !
Dans le spectacle, la troupe taquinera encore l'émotion en seconde partie, car après Ça gaze pour nous de Plastic Francis, Christian et Jonathan, côte à côte, ont fait un duo touchant Un père, un fils, deux fils unis.
Mais il y eut aussi du Musset (T’as le bonjour d’Alfred) car on a aussi caressé la poésie, le sketch du poivrot (Christian - encore lui ! Et après, il me dira qu’il n’a pas de prédispositions…) sermonné par Francis arrivé au ciel ; Valentin, à la fermeture-éclair récalcitrante (J’in peu pu, j’dos pichi) ; Christian et sa Mathilda (« chef d’œuvre in péril ») ; le douanier efféminé ; ou l’établissement (très) spécial de M. Touchmisa (ph. ci-dessus, à gauche)…
Bref, dans une salle comble, où si tous les spectateurs avaient en tête la dernière chanson de Francis (Mais din tche mond’ qu’in vit), ils avaient tous dans le cœur le même cri, celui du final : Viva les Ch’timis !