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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 16:41
Ecole sur 4 jours : Wattrelos y est favorable, dès septembre 2017 !

Le nouveau Ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer l’a affirmé : un décret sera publié très prochainement afin de permettre aux communes de se prononcer sur l’organisation de la semaine d’école sur leur territoire.

 

A Wattrelos, la réponse est claire : c’est le retour à la semaine de quatre jours (comme avant 2014) qui a la faveur des élus de la majorité municipale, à l’unanimité, et je le pense, des conseils d'école. Nous le mettrons en œuvre dès la rentrée de septembre ! C'est ce que je viens de demander, par courrier, au Directeur Académique.

 

Mais attention : nous ne sommes pas décisionnaires. L’Education nationale doit réunir un conseil d’école exceptionnel qui rendra son avis lui aussi, puis le Directeur Académique des services de l’Education nationale tranchera.

 

Côté services municipaux, en tout cas, nous sommes prêts à nous réorganiser dans l’urgence cet été : offres périscolaires, emplois du temps des personnels, entretien des écoles, réappropriation du samedi par le monde associatif, enseignement sportif et artistique… De nombreuses cartes doivent être rebattues car on ne démonte pas du jour au lendemain une organisation aussi complexe que celle que nous avions mise en place. Est-ce à dire pour autant que cette réforme des rythmes scolaires était une erreur ? Certainement pas !

 

Sur le fond : lorsque le gouvernement précédent l’a initiée, en 2013, l’ambition était fort louable puisqu’il s’agissait d’améliorer les qualités d’apprentissage de nos enfants – c’est une nécessité au vu de nos résultats comparés aux autres pays européens – en raccourcissant leurs journées de classe, mais en étalant le temps d’enseignement sur une matinée supplémentaire, c’est-à-dire au moment où la concentration des enfants est la meilleure. D’ailleurs, si l’Education nationale n’a pas apporté d'évaluation réelle de cette réforme, de nombreux enseignants constatent que le bilan, en terme d'apprentissage des élèves, est positif.

 

Sur la forme et l’application de cette réforme, laissée à l’appréciation des communes (et surtout à leur charge !), en revanche, il y a beaucoup à dire…A Wattrelos, j’ai tenu à ce qu’on puisse coller au plus près de l’esprit de la réforme : des repères stables en terme d’horaires pour les enfants (fin de la classe tous les jours à 15 h 30) et une matinée supplémentaire le samedi afin qu’ils puissent se reposer en milieu de semaine. Cerise sur le gâteau : j’ai tenu à ce que les temps d’activités périscolaires (TAP) soient les plus qualitatifs possibles (le taux de fréquentation de 70 % le prouve), et de surcroît gratuits, ce qui ne fut pas le cas dans toutes les communes, loin s’en faut !

 

Ces TAP, nous avions initialement souhaité pouvoir les regrouper sur deux après-midi, ce que nous a alors malheureusement refusé l’Education nationale : dommage, l’organisation en aurait été grandement facilitée ! Cela nous a obligés à déployer des TAP sur les quatre après-midi de la semaine, et à mobiliser 170 personnes (pour encadrer 2 700 enfants), soit des moyens financiers et logistiques importants pour… une petite heure quotidienne ! Bref, les contraintes se sont alourdies pour les enfants participant aux TAP puisque la journée n’était pas plus courte qu’avant, pour les parents au boulot et donc dans l’incapacité de récupérer leur enfant à 15 h 30 (alors qu’il s’agissait de l’objectif premier !), et pour les enseignants tenus d’enseigner une matinée de plus dans la semaine. Bref, dans les conseils d’école sont apparues, au cours de ce premier trimestre, des demandes de scenarii à la carte selon les établissements, évidemment impossibles à mettre en œuvre. En revanche, la même remarque revenait constamment : il serait plus simple de revenir à la semaine de quatre jours, comme avant. Dont acte.

 

Politiquement, je me veux pragmatique et réaliste, comme le Président de la République Emmanuel Macron aime aussi à le dire de lui-même. J'avais discuté avec lui d'ailleurs, alors candidat, de laisser aux communes la possibilité de retour à la semaine de 4 jours : il l'a mise dans son programme. Tant mieux. Wattrelos va user de ce droit nouveau !

 

Attendons cependant la publication du décret, peut-être à la fin de la semaine prochaine, qui définira les modalités du retour de la semaine à quatre jours, puis la décision finale de l’Académie du Nord. Mais nous sommes prêts…

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11 juin 2017 7 11 /06 /juin /2017 13:45
Elections : C. Osson en tête, à Wattrelos et à Roubaix !

Longue journée que ce dimanche électoral. Longue parce que, ça y est, ce 1er tour amorce concrètement le processus de ma succession comme Député de la 8e circonscription : dans dix jours, après cette vie intense le jour, la nuit, ces week-ends inexistants, ces votes solennels aux présences indispensables, ces réunions de Commission interminables, ces sessions extraordinaires qui se prolongent et qui commencent de plus en plus tôt, pour moi ce sera fini.

 

Longue journée aussi parce que, même si celle de 2012 avait été riche en trahisons, croche-pieds et mauvais coups, la campagne électorale de 2017, même si elle ne me concernait pas personnellement comme candidat, n’en aura pas été moins tendue, et malheureusement trop inclusive d’erreurs d’analyses politiques pour certains, qui auront conduits à des prises de risques inconsidérées, des reniements, et des dégradations de relations personnelles qui jamais n’auraient dû être altérées s’il n’y avait eu ces mauvais jugements (sur les situations locales, les personnes, et le contexte politique).

 

Longue journée enfin, parce que la Présidentielle avait affiché des résultats, et donc des rapports de force électoraux potentiels, très tranchés, et qui, a priori, pouvait rendre difficile – surtout avec des candidatures parallèles issues du même potentiel électoral – la réussite de la candidate que je soutiens. Fort heureusement, à dire vrai, les résultats furent très proches de mes pronostics électoraux, tant à Roubaix qu’à Wattrelos. J’y songeais en descendant les marches de l’Hôtel de ville de Roubaix, aux côtés du maire qui allait proclamer les résultats (photo).

 

Au final, en tête sur Wattrelos et sur Roubaix, Catherine Osson à 28,9 % sur la circonscription devance nettement la candidate du Front National (22,0 %), et celui de la France Insoumise (19,6 %). Ce faisant :

> elle réalise le même résultat qu’au 1er tour des Départementales de mars 2015 sur Wattrelos (30,9 %, au lieu de 31,5 % en mars 2015), pour un nombre de voix très proche (3 295, au lieu de 3 406 en mars 2015). La différence, c’est qu’en mars 2015, les candidats FN avaient alors réussi 4 980 voix, mais ce dimanche 11 juin, 3 074 voix ;

> pour la 1ère fois depuis bien des élections, un candidat autre que le maire fait mieux que le score du Front National à Wattrelos ;

> compte-tenu de la participation en repli, Catherine Osson réalise des pourcentages supérieurs sur les deux villes à ceux d’Emmanuel Macron au 1er tour de la Présidentielle (alors 20,6 % à Roubaix, et 20,1 % à Wattrelos).

 

Catherine, par ces résultats, conforte la légitimité de sa candidature ; l’objectif d’un renouvellement, d’un rajeunissement et d’une féminisation a été compris par les électeurs ; j’en suis plutôt fier. Car, à ce que je lis dans les journaux sur bon nombre de mes collègues députés sortants, peu de députés auront réussi à assurer leur succession. Le 2e tour doit maintenant donner toute sa force à sa candidature, pour éviter que Roubaix et Wattrelos n’aient un Député FN, et qu’au contraire nos villes aient une représentante solide, aux qualités humaines et techniques reconnues, compétente, et qui saura, j’en suis sûr, faire honneur aux électeurs roubaisiens et wattrelosiens.

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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 15:06
Un député c'est un acteur local !

Je suis toujours surpris de voir que certains considèrent que la fonction d’un député n’est que de faire des lois : c’est loin d’être uniquement le cas !

 

Le député a aussi un rôle local, c’est un acteur de territoire important. C’est même à mes yeux sa fonction la plus importante : l’ancrage local. C’est d’ailleurs pour cela que je suis attaché au scrutin de circonscription.

 

Etre Député, cela facilite les relations avec l’Etat, les grands dirigeants de la Région, du Département, et de la Métropole Européenne de Lille, et plus généralement avec les grandes entreprises ou organismes publics. Notre pays reste très jacobin, et ce qui ouvre les portes c’est le mandat national.

 

Député, j’ai pu accéder directement au Préfet, et aux sous-Préfets, tant pour les questions d’ordre public, de dossiers de subventions, de décorations, de réglementations. Mais aussi, entre autres exemples, au Directeur Général de l’Agence Régionale de Santé (pour l’Hôpital), du Directeur Régional des Finances publiques (problèmes fiscaux), au Recteur et au Directeur des Services Académiques de l’Education Nationale (pour les écoles, collèges et lycées), au Préfet Délégué à la Sécurité (organisation du Carnaval, Berlouffes, sécurité des manifestations ou des lieux publics).

 

Les visites à Wattrelos, ces derniers mois du Président de la MEL, Damien Castelain, du Président de Région Xavier Bertrand, du Premier Ministre Manuel Valls, et en septembre, aux Berlouffes, d’Emmanuel Macron, Candidat à la Présidence de la République ne doivent rien au hasard.

 

Ú Député, j’ai pu assurer la pérennité de l’Hôpital de Wattrelos, éviter la rupture de ses urgences, faire aboutir la reconstruction de la maison de retraite Saphir, lever les financements nécessaires en sus de ceux de la maternité de Roubaix.

J’ai pu avoir 140 000 euros de crédits du Ministère de la Santé pour des équipements de l’Hôpital de Wattrelos (nouvelle ambulance, mammographe, matériels pour accompagnement des personnes dépendantes, équipements radiologiques) et 1 million pour la reconstruction de Saphir.

 

Ú J’ai pu obtenir des crédits d’équipement pour le Commissariat de Roubaix, avec des moyens dévolus à Wattrelos (120 000 euros du Ministère de l’Intérieur, notamment pour matériels et véhicule).

 

Ú J’ai veillé à ce que dans l’évolution des Dotations de l’Etat, Wattrelos (comme Roubaix d’ailleurs) bénéficie de l’augmentation de la Dotation de Solidarité.

De même, j’ai mobilisé des financements pour la ville pour des équipements pour les personnes à mobilité réduite, l’octroi d’un défibrillateur pour les lieux publics, des équipements et mobiliers pour nos écoles, du matériel informatique, des équipements et un véhicule pour la police municipale, et un pour la police nationale, des matériels de nettoyage (tags, voirie), des éclairages publics économes en énergie.

 

Ú C’est le député aussi qui réussit à soutenir des associations qui n’arrivent pas toujours à être financées par des procédures usuelles. Ainsi, à Wattrelos, j’ai aidé : Acti’Jeunes, Ferme pédagogique, Union Sportive, Wattrelos Football Club, Wattrelos Basket Club, COW Handball, Syndicat des Pêcheurs, Ajir.Com, Galaxie FM, Association des Centres Sociaux, TTT Full Contact, les Dauphins Wattrelosiens, Epicerie solidaire Horonia, Association des Donneurs de Sang Bénévoles, Club d’Escrime, Association d’aide aux victimes.

 

Le député pour une ville moyenne, comme Wattrelos, est un interlocuteur-clé ! Car, dans la France de 2017, c’est encore à Paris que se prennent les décisions les plus importantes et que se jouent les financements et les politiques essentiels pour un territoire comme le nôtre.

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16 mai 2017 2 16 /05 /mai /2017 16:04

Je n’ignore pas, bien sûr, les aigreurs et les amertumes qui suivent les décisions qui tranchent un processus de désignation d’un candidat aux élections. Faire un choix, c’est nécessairement faire des mécontents, dont certains peuvent avoir, légitimement ou non, la prétention de penser être meilleur(e) candidat(e), que celui ou celle qui a été choisi(e).

La décision de l’investiture République en Marche sur la 8ème circonscription, bien sûr, n’y échappe pas. Au vu de ce que je lis, en responsabilité, trois observations me viennent à l’esprit :

 

1) Ce qui est important, c’est de donner une Majorité  au Président Macron : c’est cela qui se joue lors des élections législatives de juin, rien d’autre. S’il n’y a pas de majorité claire, ou pire, une situation de blocage, c’est la France qui en souffrira, car les réformes seront bloquées. Or, la France a besoin d’avancer : c’est pour cela que nous avons été nombreux à nous mobiliser dans cette élection présidentielle.

Au soir du 1er tour, j’ai très vite compris que, sur la 8ème circonscription, il fallait chercher à fédérer un ticket PS/EM, face aux risques Mélenchon et Le Pen. Deux approches, dès lors, existaient : titulaire PS/suppléant EM, ou l’inverse. Soyons clairs, les deux scénarii ont été transmis à la Commission, et j’ai informé le « national » de mon parti que je cherchais une solution.

L’arbitrage a été rendu par la Commission d’investiture EM, qui a porté son choix sur Catherine Osson en titulaire ; il n’y a plus lieu de le remettre en cause, sauf à affaiblir la candidate choisie, et donc par conséquence le Président Macron lui-même !

Cette circonscription ne peut, ne doit pas être perdue. Elle peut être dans la Majorité Présidentielle. Cela dépend de l’esprit de responsabilité de chacun.

Car, quant on sort des postures, des caricatures ou des rancœurs personnelles, on s’aperçoit rapidement que Catherine Osson, seule élue au suffrage universel actuellement sur les deux villes de Roubaix et Wattrelos (car Conseillère Départementale), seule élue à avoir récemment fait campagne sur son nom, socialiste et « macrono-compatible », est capable donc de s’inscrire positivement dans le rassemblement central que veut conduire le Président ; elle s’intègre clairement aux critères de compétence et territoriaux souhaités par E. Macron.

 

2) La candidature de Catherine correspond parfaitement à ce qu’on dit, depuis des années au PS à longueur de motions, comme plus récemment à En Marche, à savoir :

- le rajeunissement : il est évident. La candidate a 16 ans de moins que le Député sortant ;

- la féminisation : là aussi c’est évident ! On dit vouloir des femmes en politique, mais dès qu’une femme est choisie pour candidate, on dit qu’il y a un problème !

- le renouvellement : Conseillère Départementale depuis mars 2015, Catherine est d’évidence aussi un visage neuf en politique.

De surcroît, diplômée en géographie, soucieuse des questions d’éducation, d’action sociale et familiale, elle ne manque ni de compétences ni de talents, et a donc la capacité à la fonction.

 

3) Enfin, quand arrêtera-t-on de la résumer à mon « ex-compagne » ? Qui, la connaissant, peut croire un seul instant que ce soit son seul talent ?

Ce n’est quand même pas une marque d’indignité nationale d’avoir partagé ma vie plus de quatre ans ! Au contraire même, elle connaît les contraintes de la fonction, les abandons de vie personnelle et de loisirs que cela représente, les courtes nuits et les week-ends inexistants autrement que dans les manifestations officielles !

Va-t-on lui rappeler cela sans cesse, alors que cela fait plus d’un an que nous ne vivons plus ensemble, que j’ai ma vie et qu’elle a la sienne ? Et quand bien même, fût-elle politique, une femme a le droit à une vie privée préservée !

A aucun moment, je n’ai soutenu – et je n’étais pas seul dans la décision de la soutenir – sa candidature en vertu de notre ancien lien privé, mais je le fais pour une seule raison : elle est la meilleure sur cette fonction et à ce moment politique.

La meilleure pour exercer demain la fonction, pour aller vers les gens et les servir ensuite de tout son cœur, pour rassembler autant que ce sera possible celles et ceux qui veulent que la France réussisse.

Catherine est une femme politique pleine et entière. Elle sait faire, et elle saura faire. Si elle n’a pas à rougir d’avoir appris à mes côtés, c’est d’abord dans sa fonction d’élue qu’elle a appris la vie publique. Elle est une excellente Adjointe au Maire.

 

Aussi, je le dis à mes amis et camarades du Parti Socialiste et d’En Marche, il ne faut pas se tromper d’adversaire : à s’éparpiller les femmes et les hommes de progrès risquent de laisser élire un Député FN, voire Insoumis ! Lequel serait un Député opposant au Président Macron. Quel serait l’intérêt pour Roubaix et Wattrelos d’avoir un Député opposant ? Aucun ! Nous nous sommes tous mobilisés pour qu’Emmanuel Macron gagne l’élection présidentielle ; maintenant, il faut savoir faire preuve de responsabilité, dépasser les amertumes et les lignes de parti et se rassembler pour l’essentiel : la réussite de la France, et celle des Roubaisiens et des Wattrelosiens qui en ont bien besoin.

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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 14:00
Je choisis Wattrelos !

En 2012, on s’en souvient peut-être, c’est le 10 mai que j’avais annoncé ma candidature aux élections législatives.

 

La loi sur le cumul des mandats interdit à partir de 2017 le cumul d’un mandat parlementaire,

député ou sénateur, et d’un exécutif municipal, départemental ou régional.

 

Au moment où s’engage la campagne des élections législatives, il me faut choisir.

 

Je choisis Wattrelos !

 

Je choisis de rester maire de Wattrelos : ma ville de cœur, celle dont le quotidien et l’avenir me passionne. Avec l’équipe municipale, j’y conduis des enjeux lourds sur la poursuite de la mutation économique de la ville, le renouvellement urbain des quartiers, la modernisation des services publics, mais aussi le maintien de services publics et d’un environnement de qualité dans un contexte de ressources financières rares, ce qui n’est pas facile. Mais c’est ma ville et je l’aime ! Plus que tout.

 

Alors je le prouve.

 

En l’état actuel des choses, je ne serai donc pas candidat aux élections législatives des 11 et 18 juin prochains. L’envie ne m’en manque pourtant pas. D’abord parce que je voudrai soutenir les projets d’Emmanuel Macron et la nouvelle impulsion qu’il veut donner à la France. Ensuite parce qu’il reste à faire pour nos villes de Roubaix et de Wattrelos. Je le ferai dorénavant à ma place d’élu local, et en apportant mon appui à celui ou celle qui me succédera à l’Assemblée Nationale.

 

Je remercie tous les électeurs qui m’ont fait confiance, qui m’ont donné leur fidélité et pour beaucoup leur amitié. Jamais je n’oublierai leur mobilisation en 2012, pour cette élection particulière où déjà ils ont été fidèles à l’homme et non au parti. Je n’oublierai pas non plus les témoignages si nombreux, si touchants, qui m’ont donné la force de me battre pour ma vie lors de mon accident en juin 2015.

 

Je remercie très chaleureusement et amicalement mon suppléant Richard Olszewski, élu roubaisien, pour son travail et sa présence fidèle à mes côtés ces 5 années : jamais, jamais il n’a raté une seule permanence parlementaire où, ensemble, nous recevions les roubaisiens pour les épauler, les accompagner. C’est un homme de valeur et j’espère qu’il pourra encore apporter au service de Roubaix.

 

Je remercie mes formidables assistant et assistantes qui par leur travail ont rendu possible le mien. J’ai été un patron exigeant, mais je suis fier d’eux.

 

Pour servir mon pays, et notre territoire j’ai vécu des moments exaltants, j’ai beaucoup travaillé, essayé de faire honneur à mon mandat dans les responsabilités qui m’ont été confiées à l’Assemblée Nationale (où sur cette législature j’ai été vice-Président de la Commission des Finances), rédigé des milliers de lettres, posé des centaines de questions. J’ai aidé aussi et surtout bien des détresses, aidé à résoudre tant de difficultés. J’ai aimé ma fonction de Député, et j’ai servi mes concitoyens de tout mon cœur, de toute mon énergie, et aussi bien que je le pouvais.

 

La loi m’interdit de poursuivre cette tâche. Je le regrette, chacun le devine. Mais le choix que je fais aujourd’hui ne surprendra pas ceux qui me connaissent bien.

 

Mais ma décision aujourd’hui se veut vigilante. Roubaix et Wattrelos ont bien besoin encore de la solidarité nationale : c’est un député qui participera à la Majorité Présidentielle d’Emmanuel Macron qui doit être demain le Député de la 8ème circonscription.

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 09:04
Victoire 39-45 : soyons donc européens, en frères !

Au lendemain du 2ème tour d’une élection présidentielle où l’extrême-droite aura été présente, la commémoration de la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945 ne peut que se tenir avec gravité, en sus de la solennité et du respect de la cérémonie.

 

Au cimetière du Crétinier, avec les représentants des sociétés patriotiques et entouré de mes collègues élus, j’ai, comme à l’accoutumée, déposé une gerbe au monument aux morts ainsi que sur celle de Moïse Priez, Compagnon de la Libération wattrelosien, comme chaque année. J'en ai fait de même au cimetière du Centre.

Victoire 39-45 : soyons donc européens, en frères !
Victoire 39-45 : soyons donc européens, en frères !
Victoire 39-45 : soyons donc européens, en frères !

72 ans jour pour jour après le 8 mai 1945, j’ai rappelé le philosophe Schopenhauer : « L’histoire est au peuple ce que la Conscience est pour un homme. Un peuple qui oublie son histoire est un homme qui perd sa conscience ». C’est pour ne pas perdre cette conscience, ne pas oublier, qu’il faut savoir commémorer dans les cimetières, se souvenir, rappeler. Rappeler ce que furent les horreurs, les destructions, les privations de la guerre.

 

Car enfin, « la paix n’est-elle pas la destinée de l’homme » ? La citation d’Herodote à laquelle je me réfère est terrible : « En temps de paix, les fils ensevelissent leurs pères ; en temps de guerre, les pères ensevelissent leurs fils » ! Wattrelos a payé un lourd tribut humain à la Seconde Guerre Mondiale, et « beaucoup ont donné leur nom aux rues de notre ville ; ils sont notre histoire, ils font notre fierté ».

 

Pour sortir de cette Histoire toute de guerres, les européens ont su opposer l’Europe, ce « bien le plus précieux que nous auraient envié tous ceux qui ici gisent dans leur tombe pour l’éternité ».

 

Ce sont des nationalismes qui menacent aujourd’hui l’Europe ; ce sont les nationalismes qui hier ont fait les guerres ! Voilà pourquoi il faut les combattre sans relâche, ces « dangereuses idées qui ont fait pourtant tant de morts ». La leçon de ce 8 mai 2017 : face aux nationalismes, consolider la paix !

 

Pour lire mon discours au Cimetière du Centre, cliquer ci-dessous.

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7 mai 2017 7 07 /05 /mai /2017 09:00
Présidentielle (3) : faire réussir le Président pour faire réussir la France !

J’entends déjà ce dimanche soir des états d’âme, des atermoiements. Pour certains à gauche, des menaces même : Emmanuel Macron est à peine élu que certains lancent la charge pour le combattre ! Savent-ils ce qu’est la démocratie ? L’élection – surtout quand elle est aussi large – commande qu’elle soit respectée, et que l’élu ait ses chances d’agir, de mettre en œuvre son programme.

 

Tous ces propos, toutes ces intimidations sont irresponsables ! Il n’y a aujourd’hui qu’une exigence : soutenir le Président pour qu’il réussisse. Car sa réussite ce sera la réussite de la France !

 

La situation de la France, les millions de chômeurs, la pauvreté, les territoires fragilisés, les personnes en difficultés, cela impose d’agir, et d’agir vite. Les votes extrêmes aussi obligent ! Emmanuel Macron n’a pas le droit à l’erreur, nous n’avons collectivement pas le droit à l’erreur.

 

Voilà pourquoi je le dis ce soir à la presse avec force conviction : la gauche doit être intelligente et s’intégrer à la Majorité Présidentielle ! Celles et ceux qui veulent lutter contre les maux de la France doivent apporter leur soutien à cette Majorité, pour que le Président ait les moyens d’agir !

 

Faire un autre choix, ce serait se dérober. Ce serait saper les chances de réussite de la France. Qui ne peut comprendre qu’un chaos social et économique ne ferait que profiter à cette extrême-droite que nous avons été nombreux à combattre dans les urnes ?

 

Emmanuel Macron doit pouvoir agir : c’est vital pour la France, et notamment pour la France qui souffre et qui attend qu’on s’occupe d’elle.

 

C’est pourquoi, localement, c’est ma seule préoccupation : quelle représentation locale de la Majorité Présidentielle ? Comment traduire ici les impulsions du nouveau Président ?

 

Député sortant, je ne peux pas, je ne serai pas absent de ce jeu-là ! J’ai cette chance d’être l’élu connu et identifié de la circonscription, et chacun sait ma mobilisation, dans l’exercice de mon mandat, par des milliers d’interventions, de lettres, les questions écrites ou orales, et les soutiens que j’ai pu apporter. Je n’ai plus rien à prouver ; je veux en revanche être utile.

 

Etre utile au Président, et à sa majorité. Etre utile à nos villes.

 

Mais, s’agissant des discussions des prochaines heures, sur les candidatures législatives, deux garde-fous politiques s’imposent à mes yeux :

> si ce n’est pas moi, il doit y avoir dans la recherche de la candidature une triple exigence : féminisation ; rajeunissement ; soutien au Président.

> des candidatures éparpillées iraient à l’échec de tous : il faut savoir se regrouper autour d’une candidature d’expérience, et qui saura trouver sa place à l’Assemblée pour être efficace. Les états-majors doivent entendre cela, et passer les accords nécessaires.

 

Car seule compte la double réussite du Président et donc de la France. Pour ma part, je suis évidemment dans la Majorité !

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7 mai 2017 7 07 /05 /mai /2017 08:45

Oui, ce dimanche soir, c’est à la salle Salengro, et dès les premiers sondages connus, une satisfaction en même temps qu’un soulagement : Marine Le Pen est battue. Elle ne dépasse pas les 40 % redoutés au niveau national : elle se tient à un peu plus de 33 % ; à Wattrelos, où je redoutais qu’elle soit majoritaire, elle ne s’inscrit qu’à 48,3 %, c’est-à-dire moins que les 48,5 % des Départementales de mars 2015. Pour autant, c’est trop, beaucoup trop, car ces idées et ce parti sont dangereux.

 

> Une poussée nationale incontestable dès le 1er tour

On l’a bien sentie à Wattrelos au 1er tour. Même si Le Pen avait déjà franchi la barre des 6 500 voix sur la ville (et les 6 000 voix à plusieurs reprises depuis 30 ans), les 6 800 du 23 avril sont incontestablement son point le plus élevé jamais atteint.

 

            L’impulsion nationale est évidente. A dire vrai, sur les résultats du 1er tour, les chiffres obtenus dans les villes du Nord, ou du Pas-de-Calais à sociologie comparables, villes à forte histoire ouvrière et industrielle, pour insupportables qu’ils soient, les 33 % du 1er tour de Wattrelos sont en deçà de beaucoup (trop) de ces communes du Sud du Nord ou du bassin minier.

 

            Mais bien sûr, ce « socle » national a aussi sa déclinaison locale, car sur le territoire de la ville, certains quartiers sont très inférieurs à la moyenne des 33 %, mais surtout quelques-uns sont très supérieurs, (bureaux 12, 16, 20 au Touquet et au Sapin Vert ; 8, 9, 10 au Crétinier) ; ces quartiers sont limitrophes de Tourcoing et de Roubaix.

 

> Au 2nd tour, c’est amplifié par des reports de voix qui questionnent

            Pour passer de 6939 au 1er tour à 8813 voix au 2nd, Marine Le Pen a bénéficié de reports de voix du 1er tour. Si on peut penser qu’une large partie des 900 voix de Dupont-Aignan se sont portées sur son nom (compte tenu de l’accord  électoral) et qu’on ne peut non plus exclure une partie (de l’ordre de 400 voix) des électeurs de Fillon, ce qui me peine – et me préoccupe – le plus, c’est qu’on ne peut exclure que 700 à 800 voix des électeurs de Mélenchon (même si une part importante, d’évidence, s’est portée légitimement sur E. Macron) aient renforcé Le Pen. Sur certains bureaux (Camus, Brossolette…) la question peut se poser, et elle est politiquement douloureuse, car le passage de l’extrême-gauche à l’extrême-droite est une question politique majeure pour les années qui viennent. Sans doute, la campagne melanchonienne  éhontée et démesurée sur « le banquier », « candidat de la finance », ou « du CAC 40 », a dilué les repères républicains, et c’est bien regrettable. Car ce que je considère le plus douloureux dans cette campagne c’est ce que ça et là j’ai pu entendre ou lire sur le choix du 2nd tour : « Macron ou Le Pen », c’était « la peste ou le choléra » !!! Quelle stupidité politique sans nom, quelle absurdité démocratique ! D’un côté l’extrême-droite, de l’autre un candidat qui respecte la République et sa valeurs, la justice, le droit, bref un vrai candidat républicain,… et on les confondrait ? Et on refuserait de choisir entre les deux ? Mais il ne peut pas, il ne pouvait pas y avoir de confusion, sauf à aussi être contaminé par les caricatures d’Emmanuel Macron faites par l’extrême-droite ou l’extrême-gauche !

 

> Il n’en reste pas moins que ces chiffres obligent, nationalement et localement. Ils obligent à agir, à expliquer et à convaincre. Les déterminants d’un vote d’extrême-droite sont divers, allant au refus de l’ouverture internationale et de l’Europe (un comble dans notre région frontalière !) à des considérations protestataires très personnelles.

 

            Il faut savoir expliquer que les recettes du FN ne sont pas les bonnes mesures, et qu’elles sont dangereuses, réussir une politique économique créatrice d’emplois, améliorant le pouvoir d’achat et qui réduira les inégalités et la pauvreté. Il faut rendre confiance aux institutions. Tout cela, je sais qu’Emmanuel Macron le sait, et j’espère qu’il aura les moyens d’agir.

 

            Localement, nous mènerons aussi réflexions et analyses pour contenir les votes protestataires spécifiques autant qu’il est possible. J’ai lancé ce travail avec l’équipe municipale.

 

            Mais trois observations :

 

> le phénomène « extrême droite » n’est pas que lié au territoire wattrelosien : en Belgique, c’est à Mouscron que, chez les électeurs français, Le Pen fait son score le plus élevé (43,5 %), et de loin !

> bien des villes ouvrières, malheureusement, ont mis Le Pen en tête, là encore dans le Sud du Nord ou le bassin minier : 53, 6 % à Lens qui a souvent voté comme Wattrelos, et même 58,2 %  à Liévin. Avec 48,5 % pour Le Pen, Wattrelos – heureusement – est en deçà de ces résultats, et tant mieux !

> et pour ceux qui ont critiqué mon soutien à Emmanuel Macron, se sont-ils demandés ce qu’aurait été le score de Le Pen à Wattrelos si, avec mes amis et camarades, je n’avais pas fait une campagne active pour Emmanuel Macron ? Pour ma ville, j’ai eu raison de faire le choix que j’ai fait…

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7 mai 2017 7 07 /05 /mai /2017 08:35
Présidentielle (1) : Emmanuel Macron, élu, une énergie convaincante et enthousiasmante !

C’est fait ! Ce dimanche soir à la salle Salengro, cela faisait plusieurs heures qu’avec les informations via les réseaux sociaux des votes aux Etats-Unis, dans les Dom-Tom, ou des résultats des sondages « sortie des urnes », la peur d’un scrutin serré s’était dissipée, et que non seulement la promesse d’une victoire s’annonçait, et qu'en plus cette victoire serait nette ! Au final, ce sera 66,1 % ! Une victoire plus large bien sûr que celles de F. Mitterrand en 1981, ou en 1988, ou de F. Hollande en 2012, et qui plus est contre l’extrême-droite.

Présidentielle (1) : Emmanuel Macron, élu, une énergie convaincante et enthousiasmante !

De plus, un peu avant 20 heures, je vois que le bureau de vote que je préside (n°1), donne plus de 57 % à Macron, et je comprends vite que sur ma ville, il sera devant Marine Le Pen, et de surcroît avec un score un peu meilleur (51,5 %) que celui du 2nd tour des Départementales (51,2 %) de mars 2015 contre les candidats FN. Ouf, et tant mieux !

 

Car pas question de bouder ma joie devant l’élection d’Emmanuel Macron ! Par conviction, parce qu’il était le meilleur candidat de cette élection présidentielle, le plus sérieux, le plus responsable, celui dont le programme correspond le plus aux défis de la France actuelle. Par respect pour le chemin qu’il a parcouru depuis un an : peu y croyaient ; moi, oui ! Par amitié aussi, car l’homme n’est pas que brillant, il est attachant et humain. Oui, ce dimanche soir, c’est sa victoire, et il peut en être fier. Je le suis de lui, et pour lui.

 

Cette élection d’un président jeune, de 39 ans, a une forte portée politique : elle va rayonner en Europe et dans le monde. Elle surprend, elle intrigue, elle bouscule. La comparaison avec Kennedy se fera vite, je pense ! Le phénomène politique et médiatique est comparable, me semble-t-il. L’image de la France va s’en trouver changée. La vie politique française aussi, n’en doutons pas.

 

Je suis ce dimanche soir d’autant plus satisfait que, dès l’été dernier, j’avais dit à mes proches que c’était lui qui était la meilleure chance de gagner l’élection présidentielle, et même qu’il allait la gagner ! Que n’ai-je-entendu lorsqu’Emmanuel a été mon invité d’honneur aux Berlouffes en septembre 2016 ? Même certains de mes proches ont douté, parfois critiqué : pourtant, mon intuition était juste !

 

Car j’avais bien compris qu’Emmanuel Macron était la réponse aux défis du moment, loin des programmes économiques aventureux de Mélenchon ou de Le Pen.

 

D’abord parce que, sans doute comme lui, je sentais monter dans le pays une volonté de renouveau, de changement, une forme de défiance vis-à-vis des partis traditionnels, et notamment des deux grands partis du gouvernement, et de leurs responsables. Cette volonté s’est exprimée dans les primaires, à droite puis à gauche : les grandes figures connues ont été sèchement battues.

 

Je redoutais que cette volonté de changement ne se traduise par un vote Le Pen massif, pour « renverser la table », pour « essayer autre chose, après avoir essayé la droite et la gauche ». Emmanuel Macron, par sa stratégie « ni droite, ni gauche », a su capter un changement à son profit électoral ! C’est ce qui a fait sa force : tant mieux, il aura réussi à faire éviter le pire à notre démocratie.

 

Par ailleurs, justement, ce que je sens depuis un moment, c’est que les Français sont las des alternances gauche/droite : ces victoires électorales « contre l’autre », où pendant 5 ans on détruit tout ce que les prédécesseurs ont fait ; depuis 30 ans, la vie politique de ce pays, c’est largement ça ! Alors qu’il y a des défis importants à affronter (économiques, financiers, climatiques, migratoires, de sécurité et de défense) et que, franchement, les Français attendent de leurs hommes politiques qu’ils affrontent les problèmes et qu’ils trouvent les solutions pour améliorer la situation ! C’est le discours, et je crois la pensée profonde, d’Emmanuel Macron. Je les partage.

 

Voilà pourquoi, moi socialiste et homme de gauche, j’ai voté pour Emmanuel Macron : tout simplement, parce que j’y crois !

Présidentielle (1) : Emmanuel Macron, élu, une énergie convaincante et enthousiasmante !
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5 mai 2017 5 05 /05 /mai /2017 14:56
Les factures délirantes de Le Pen seront pour les Français !

Beaucoup, je l’espère, qui auront regardé le débat du 2ème tour, auront compris que Marine Le Pen ment aux Français, que son programme n’est qu’approximatif, non finançable et dangereux par ses insuffisances. Qui n’a pas compris que sur une promesse telle que la sortie de l’euro (pourtant point dur de son programme !), cela ne serait peut-être pas si rapide que cela, non plus d’ailleurs que la retraite à 60 ans (qu’elle reporte « vers la fin du quinquennat ») car elle ne sait pas la financer (ça coûte près de 30 Mds € !) ?

 

Mais c’est tout son programme qui n’est qu’une accumulation de dépenses :

- prime de pouvoir d’achat de 80 € ? Coût : 17 Mds € !

- défiscalisation des heures supplémentaires ? Coût : 5 Mds €

- mesures sur l’Impôt sur le Revenu ? Coûts : 8 Mds €

- hausse du Minimum Vieillesse et l’AAH ? Coût : 2,2 Mds €

- baisse de la Taxe d’Habitation ? Coût : 1 Md €

- protection logement jeunes ? Coût : 1,2 Md €

- mesures pour les plus aisés : universalité des allocations familiales + baisse des droits de donation + hausse du plafond du quotient familial + baisse tranche IR ? Coût : 5 Mds €

- baisse de l’impôt des sociétés à 24 % ? Coût 5,5 Mds €

- montée à 3 % du Budget de la Défense ? Coût 24 Mds €…

 

Avec les places de prison (+ 1 Md € de fonctionnement par an !), les promesses de recrutements de policiers, ou les hausses budgétaires promises, notamment pour la Recherche, on rajoute encore + 5 Mds € au pot !

 

Effarant, consternant, irresponsable !

 

Sait-elle, Mme Le Pen, que la France a encore une dette de 2 200 Mds €, qu’elle paie déjà 43 Mds € d’intérêts par an, qu’elle est encore en déficit de près de 70 Mds €, et qu’elle doit déjà lever 180 Mds € d’emprunts sur les marchés internationaux pour financer sa dette, et donc le Budget de l’Etat, et ses fonctionnaires ?

 

Sait-elle, elle qui veut financer cela en créant une taxe de 3 % (que paieront donc les consommateurs, donc les Français ! Ouh la, c’est le pouvoir d’achat qui souffrirait) sur les importations (et c’est sa seule recette nouvelle dans son plan de financement !) qu’il ne suffit pas de prendre le chiffre des importations, de lui imposer un taux de 3 % pour engranger de l’argent ? C’est une illusion ! A tout le moins, il faudrait plusieurs années pour créer cette taxe, car il faudrait pour cela que la France quitte l’Europe ! Donc, même dans son raisonnement, elle n’aurait une recette qu’à la fin de son quinquennat…

 

Sauf qu’entre temps, les dépenses promises vont coûter, et cher !

 

Et cela, les Français qui s’apprêtent à voter dimanche doivent le savoir ! Les dépenses en plus, ce sera du déficit en plus, de la dette en plus, des intérêts payés en plus (et plus chers !) demain… et ce seront des coupes sombres, et surtout des impôts après-demain pour tous les Français pour faire face au désastre financier !

 

C’est facile de dire qu’on va dépenser tous azimuts. C’est facile de plaire aux électeurs en annonçant des cadeaux fiscaux… qu’on ne sait et ne saura pas financer ! C’est un miroir aux alouettes dangereux !

 

Aussi les Français doivent avoir conscience d’une chose : les promesses délirantes de dépenses de Marine Le Pen d’aujourd’hui sont les certitudes de factures à payer par tous les Français demain !

 

7 mai, attention danger !

 

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