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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 07:31

Cela fait maintenant un moment que je participe, au sein du groupe socialiste de l’Assemblée nationale, à des réflexions sur l’évolution nécessaire de la politique de la ville.

Pourquoi ? D’abord, parce que si, depuis 1990, et le premier ministère de la ville, des choses se sont faites en France, force est de reconnaître que depuis, la politique de la ville n’a pas vraiment su enrayer les dynamiques de ségrégation et de paupérisation à l’œuvre dans les quartiers de la géographie prioritaire, ni s’attaquer durablement aux inégalités qui marginalisent chaque jour un peu plus nombre de ces quartiers.

Ensuite parce qu'avec les gouvernements qui se sont succédé depuis 2007, la politique de la ville – hors ANRU – est vide : le plan Espoirs banlieue a fait long feu, faute de volonté politique. 

Alors précisément, les socialistes veulent affirmer leur volonté politique de « prendre des mesures d’urgence en faveur des villes et des quartiers en difficulté ».

C’est le sens de la proposition de loi que notre groupe de travail a élaborée et que je viens de signer. Elle comporte quatre chapitres :

 

Chapitre 1er : nouvelle gouvernance et zonage rénové.

La politique de la ville, véritable priorité nationale, doit être rattachée au Premier ministre, pour une véritable démarche interministérielle qui réintroduit, à côté des crédits spécifiques, un véritable « droit commun renforcé » dans ces territoires. Et de prôner une géographie prioritaire de la ville revisitée, de transformer les CUCS en « contrats de promotion sociale et territoriale », où les cofinancements se font autant en fonctionnement qu’en investissement. Les établissements aussi sont regroupés, et ANRU, ACSé et EPARECA sont fusionnés en une « Agence nationale pour la rénovation urbaine et la cohésion sociale ».

Chapitre 2 : pour une véritable solidarité financière et la réduction des inégalités territoriales

En définissant un objectif chiffré annuel de réduction des inégalités de ressources entre collectivités, la PPL augmente considérablement les ressources consacrées à la péréquation (qu’il s’agisse du nouveau fonds national de péréquation, ou des dotations de péréquation de l’Etat).

Chapitre 3 : emplois des habitants de ces quartiers

D’abord, il s’agit de prolonger le dispositif zones franches urbaines jusqu’à fin 2013 (alors que le dispositif actuel doit se terminer fin 2011), pour lesquelles ne bénéficieraient d’exonérations de charges que les entreprises déjà implantées et les créations d’entreprises. Mais il s’agit aussi de lutter contre les discriminations par l’adresse, ou de développer les clauses d’insertion généralisées.

Chapitre 4 : pour la poursuite du renouvellement urbain et social des villes et des quartiers

L’objectif est de structurer et de pérenniser les moyens financiers et administratifs d’actions pour la politique de rénovation urbaine. Cette proposition de loi n’est pas exhaustive mais elle a le mérite d’exister, en soulignant l’importance des enjeux que constituent, pour la cohésion nationale et sociale, l’action dans nos quartiers et nos cités.

 

Pour lire la PPL, PPL+quartiers+en+difficulté+version+finale+V1cliquez ici.

 

 

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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 18:12
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3 avril 2011 7 03 /04 /avril /2011 11:14

carnaval-geants.jpg« Mamma mia ! » est en effet l'exclamation qui s'impose en voyant débarquer dans le salon d'honneur de l'Hôtel de ville le groupe Abba, reconstitué pour l'occasion, costumé comme les vrais, en pleine réception du carnaval !

carnaval--guitare.jpgcarnaval2011-6.jpgcarnaval2011-3.jpg 

Tous les grands tubes y passent : et les deux premiers chanteurs (les hommes... mais en fait des femmes !) sont rapidement rejoints par leurs deux chanteuses (la blonde et la brune... mais qui en fait, ne sont pas « celles que l'on croit »), pour égrener ces mélodies qui ont fait le tour du monde ! carnaval-cure.jpgSi ce n'est que leur tour de chant (avec guitare, bottes rétro et paillettes !) aura été perturbé par l'intrusion d'une « bonne du curé » (qui me rappelle étrangement quelqu'un !), bientôt remplacée par le curé lui-même qui vient interdire de faire le boogie-woogie au nom du pape ! Vous suivez ?

 

Pas tout à fait ? C'est vrai que... rien n'est tout à fait vrai. Et que tout ce « show » de bonne humeur, je le dois à Dany, Michèle, Georges, Guy-Noël, Francis et l'irremplaçable Jean-Luc, qui auront su faire rire, mais rire, l'assistance ! C'est bon de ne pas toujours se prendre au sérieux. Aujourd'hui, c'est carnaval et, comme je le dis dans mon discours, « tout est permis (ou presque) ».

 carnaval-2011-4.jpg

On l'aura compris, l'ambiance est carrément délirante. Voilà un beau lancement de ce 30e carnaval, avec nos amis d'Eschweiler et leur bourgmestre, mon ami Rudi Bertram, qui nous fait l'honneur d'être des nôtres ce matin, mais aussi de Köthen, sans oublier nos hôtes anglais tout aussi appréciés de Reigate ! 

Même la météo est de la partie, avec un retour inespéré du soleil alors qu'il a beaucoup plu cette nuit ! Quoi de plus normal pour un événement qui marque l'arrivée du printemps, des premiers beaux jours, l'envie de passer un dimanche après-midi dehors pour l'une des premières fois de l'année après un hiver froid et neigeux comme ce fut le cas cette année.

 

Je le dis dans ma prise de parole : « Aujourd'hui, la couleur est de retour ! Elle est présente sur les costumes, dans le ciel ; elle le sera tout à l'heure dans le défilé et sur les visages grimés. Cet après-midi, c'est encore un grand ruban multicolore qui s’étirera dans nos rues du centre-ville, de la Vieille-Place, du Laboureur, un ruban animé et articulé au sein duquel se succéderont nos invités bien sûr, mais aussi les joyeux groupes folkloriques wattrelosiens – les Gilles, les corsaires, les clowns, etc. – les clubs de sport, de loisirs, les représentants de différentes structures locales, nos miss, notre prince, le char du conseil municipal des enfants... C'est simple : nos associations wattrelosiennes n'ont jamais été aussi nombreuses que cette année ! »

 

Alors à présent, que vive encore longtemps le carnaval de Wattrelos et l’esprit de la fête dans notre bonne ville !

 

 

 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 15:27

Membre de la commission des finances, j’ai siégé lors des auditions que celle-ci a conduite pour faire la clarté sur les modalités de règlement qu’a choisies le Gouvernement du contentieux qui oppose le CDR (consortium de réalisation) à Bernard Tapie, et donc ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Tapie.

 

De nombreuses voix se sont élevées à l’époque pour s’interroger sur le recours à une procédure arbitrale qui a condamné le CDR à verser 285 millions d’euros à Bernard Tapie (dont 45 millions au titre du « préjudice moral » !). J’ai fait partie de ceux qui ont porté ce débat, car si déjà le recours à la notion de « préjudice moral » est choquante, le chiffre de la décision arbitrale est scandaleux. Surtout lorsqu’on sait qu’avant que le Gouvernement ne décide de recourir à cet arbitrage, la justice avait plutôt donné raison au CDR, c’est-à-dire à l’Etat !

 

Dès lors, recourir à un arbitrage qui, finalement, condamne l’Etat à verser 285 millions… cela ne donne-t-il pas la sensation d’un arrangement ? Surtout quand on sait comment les décisions ont été prises, avec des fonctionnaires qui n’ont jamais caché dans les auditions, avoir été aux ordres de leur ministre, Madame Lagarde ?

 

Certes, en décembre 2010, la Cour administrative d’appel a rejeté un recours demandant l’annulation de l’arbitrage. Mais, depuis, en février dernier, la Cour des comptes a, dans un référé : souligné que la procédure de recours à l’arbitrage n’était pas juridiquement juste, d’autant qu’elle s’est déroulée sans que le Parlement ne soit saisi préalablement ; pointé des irrégularités (rappelant ainsi que la version signée du compromis d’arbitrage limitait la demande d’indemnisation à 50 millions d’euros !) ; engagé la responsabilité de deux fonctionnaires en décision devant la cour de discipline budgétaire.

 

Et cela devrait s’arrêter là ? Cela n’est pas acceptable. Les décisions qui ont été prises sont politiques. La responsabilité est politique, donc gouvernementale.

 

Voilà pourquoi, cette semaine, avec huit autres députés socialistes (dont Jean-Marc Ayrault, président du groupe, Henri Emmanuelli, Michel Sapin) nous avons décidé d’écrire à Jean-Yves Nadal, procureur général, pour saisir la Haute cour de Justice sur les décisions prises par la ministre de l’économie et des finances. Car des questions lourdes se posent, et les conséquences financières que les réponses du Gouvernement y ont apportées le sont également.

 

Pourquoi la ministre de l’économie et des finances Christine Lagarde a-t-elle choisi d’abandonner la procédure judiciaire normale et la défense qu’y observait le CDR ?

 

Pourquoi a-t-elle imposé la solution arbitrale et reconnu la responsabilité du CDR vis-à-vis de M. Tapie ?

 

Pourquoi a-t-elle accepté le montant des indemnités, exorbitant dans ce type de conflit entre l’Etat et un particulier ?

 

Pourquoi n’a-t-elle pas saisi le Parlement comme la loi le lui imposait ?

 

Parlementaire de la nation, en responsabilité, je pense que la nation doit obtenir la vérité. Voilà pourquoi j’ai signé !

 

Car vraiment, 285 millions € à B. Tapie, non, vraiment, ça ne passe pas !

 

Pour lire la lettre de la saisine de la Haute cour de Justice, CDR Tapie saisine-1cliquez ici. 

 

Pour lire mon interview à La Voix du Nord, Affaire Tapiecliquez ici.

 

 

 

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2 avril 2011 6 02 /04 /avril /2011 11:00

Voie-centre-pour-blog-DB.jpgVoie-centre-pour-blog-DB_2.jpg

 

On n'y roule pas encore... et on n'y roulera pas avant le début d'année prochaine ! Mais on y roulera !

  Stockage-a-partir-du-28-decembre-2010-3731.JPG

Ce matin, j'ai le plaisir d'annoncer à la presse, en compagnie de mon collègue de la Communauté urbaine Bernard Debreu, 1er vice-président chargé notamment de la voirie, le lancement des travaux de la Voie du Centre prévu ce lundi 4 avril. Un chantier très attendu, d'un montant de 5,4 millions d'euros, dont le tracé viendra couper perpendiculairement la future liaison Tourcoing-Beaulieu (dite Habitat-Travail).

 

Cette nouvelle route proposera, sur une longueur de 800 mètres, une liaison directe entre la rue Delory et la rue de Mouscron en longeant le parc du Lion. Un boulevard urbain soigné, bordé d'une allée piétons-vélos séparée de la chaussée par une bande de terre plantée, et côté Saint-Liévin / Basanos, d’un trottoir, d’une piste cyclable et d’un espace de stationnement (la percée de cette nouvelle voie va être l’occasion d’améliorer l’accès au parc urbain et au conservatoire de musique).

   Stockage-a-partir-du-28-decembre-2010-3745.JPG

Mais la Voie du Centre est d'abord et avant tout un moyen efficace de décongestionner le trafic en centre-ville et dans les rues alentour et de faciliter la liaison avec la Belgique. A ce sujet, je suis particulièrement fier d'être un maire qui fait sauter les verrous routiers :

 

  • ouverture en 2004 des liaisons transfrontalières avec la Belgique, bloquées depuis des années, à la Martinoire et à Beaulieu ;

  • ouverture en ce début de semaine du tunnel sous le giratoire des Couteaux, saturé aux heures de pointe, là encore après plusieurs années de travaux (cf. blog du 28 mars).

 

Parmi les dossiers sur lesquels je me suis engagé avec toute mon énergie et toute la force de ma conviction, celui des infrastructures routières se situe au tout premier plan. C'est important pour la vie quotidienne des Wattrelosiens qui circulent ; c'est important aussi pour notre développement économique car l'accès aux entreprises est un atout majeur lorsque l'on souhaite attirer des investisseurs ! C'est même le point-clé de l'attractivité de notre territoire, et ce qui fait avant toute considération qui fait qu'une entreprise s'y installe ou... s'en aille !

 

Oui, Wattrelos a cessé d'être le cul-de-sac de la métropole qu'elle a trop longtemps été ! Si elle est toujours la première ville de France... quand on vient de Belgique, elle est plus facilement accessible, reliée aux grands axes et se modernise à vue d'œil : au cours de la dernière décennie, 90 chantiers de reconstructions de rues, de squares, de cités, de carrières, de parkings, de ronds-points ont été menés à bien dans la ville, soit 12,25 km de voirie pour un budget total de 19,2 millions d’euros pour LMCU. Il faut ajouter à ces chiffres la réfection des tapis de chaussée (pose d’enrobés et d’enduits) pour lesquels la Communauté, durant la période 2005-2010, a investi à Wattrelos la somme de 906 300 euros (dont 187 700 euros pour la seule année 2010), soit 53 tapis refaits au total ces cinq dernières années.

 

Bref, Wattrelos change dans chacun de ses quartiers, et même transversalement à ces quartiers, comme le prouve cette Voie du Centre qui annonce un autre dossier d'importance : celui du réaménagement du Centre-ville sur lequel la Communauté urbaine a statué pas plus tard qu'hier ! Nous en reparlerons.

 

 

 

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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 16:24

dbExpansion2.jpgMieux vaut être en tête qu’en queue de peloton : tous les sportifs savent cela ! Ce matin, j’ai une surprise, puisque d’un coup de fil (de mon collègue maire de Tourcoing !), j’apprends que je fais la Une du mensuel économique national L’Expansion !

 

Pourquoi ? Parce que le magazine a voulu faire une enquête sur la manière qu’ont les députés de remplir le mandat pour lequel ils ont été élus. Et à partir des activités des uns et des autres, un classement a été établi en couplant interventions en séance, en commission, propositions de lois, amendements… bref, le travail normal et logique d’un député.

 

Ma surprise, c’est que, pour tout le Nord - Pas-de-Calais, c’est moi qui ressort en tête !

 

D’où la première de couverture de L’Expansion, assez flatteuse je dois dire : « Le député et maire de Wattrelos est le Nordiste le plus assidu de l’Assemblée nationale ».

 

Ben oui, c’est vrai, quand je m’engage, c’est à fond. Alors je bosse ! Un mandat public, c’est, à mes yeux, une éthique, un sacerdoce, une exigence d’un travail à chaque instant. Alors je fais le boulot ! Je le fais d’autant plus, avec d’autant plus de cœur, d’énergie, que plus je serai aux côtés de mes camarades dans les dossiers parlementaires, plus je combattrai la politique injuste du gouvernement si défavorable à mes concitoyens, mais aussi plus je pourrai obtenir de réserve parlementaire pour soutenir, par des subventions, pour des projets locaux ou pour des associations de ma circonscription ! Ainsi, en 2011, j’aide le commissariat de Roubaix, l’Hôpital de Wattrelos, les Centres sociaux, des clubs sportifs, la ville pour acheter du matériel pédagogique pour nos écoles publiques de Wattrelos, ou le CCAS pour acheter un véhicule de transport des personnes âgées, équipé pour emmener aussi des personnes à mobilité réduite… Bosser à l’Assemblée, ça sert aussi et surtout pour nos villes et nos associations…

 

Alors c’est vrai que cela fait plaisir de lire le titre de l’article : « Infatigable Dominique Baert », avec pour sous-titre : « Le maire PS de Wattrelos est, entre autres, l’un des piliers de la commission des Finances ». C’est vrai, de fait, que nous ne sommes pas nombreux pour débattre sur, et combattre souvent, les lois de finances de la France. Les militants socialistes m’ont choisi, les électeurs m’ont élu : je dois être digne de leur confiance et me bagarrer. Avec mes armes : ma présence, mes compétences, ma technicité. J’essaie de faire de mon mieux.

 

Alors, être le premier n’est pas un titre de gloire, je ne fais pas la course, je ne suis pas en compétition avec mes collègues parlementaires, je veux simplement faire honneur au mandat qui m’a été confié. Et dans ce mandat, servir ma ville, ma circonscription, mon parti.

 

Aussi, si la journaliste me juge notamment « travailleur et sourcilleux », j’y vois une reconnaissance sympa de mon engagement et de la passion qui m’anime sans faiblir.

 

Pour lire l’article de L’Expansion, rendez-vous sur www.lexpansion.lexpress.fr ou infatigable-dominiqueBaertcliquez ici.

 

 

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 16:32

Ce soir, le Conseil municipal se réunit pour voter le budget primitif pour 2011. Cette année, grâce aux efforts réalisés en 2010 par l’équipe municipale, la préparation budgétaire a été moins tendue que l’an dernier. Mais attention, ce n’est pas pour autant facile car le contexte ne manque pas de difficultés : décision de l’Etat de geler ses dotations aux collectivités locales pour 3 ans, ce qui pèse sur les recettes municipales ; inflation de l’énergie et des produits alimentaires, ce qui pousse les dépenses ; besoins sociaux de la population malheureusement en hausse.

 

A 50,9 M €, ce budget se boucle sans augmentation des impôts locaux, contrainte que s’est donnée l’équipe municipale.

 

Les recettes n’augmentent que de 0,7 %, et les plus du budget municipal, ce sont :

 

  • en fonctionnement : une semaine supplémentaire de centres de loisirs d’été pour les jeunes Wattrelosiens, 100 000 € pour des peintures dans les écoles, et un soutien accru aux associations intervenant dans le secteur social ;

  • en investissement : l’engagement d’un programme pluriannuel de
    rénovation / agrandissement des écoles publiques de Beaulieu, la dotation de nos écoles de matériels pédagogiques, la fin des chantiers esplanade et espace Titran à Beaulieu, les aires de jeux à Beaulieu et à la Mousserie, et l’accessibilité aux personnes handicapées à la salle Salengro.

 

Pour lire :

  • la présentation par powerpoint du budget par Kamel Khiter, adjoint aux finances, BP 2011v2cliquez ici.

  • l’intervention au nom du groupe socialiste, démocrate et républicain par Michèle Coquelle : un budget de prudence, de raison et de cœur, CM du 30 mars 2011 intervention Michèle Coquellecliquez ici.

 

 

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 13:09

Ces derniers jours, une émotion collective s'est manifestée autour de la subvention municipale, et plus globalement, du soutien financier de la Ville à ses centres sociaux. J'ai même vu qu'on a fait signer des pétitions et fait imprimer des affiches...

 

Je l'ai écrit au président de l'association : l'inquiétude est infondée, car jamais la Municipalité de Wattrelos ne les a lâchés et jamais elle ne les lâchera ! Même quand en 2010 la Ville a dû faire d’importantes économies, elle les a préservés de cet effort d’économies. Depuis longtemps, nous faisons équipe, dans l’intérêt de nos habitants, et quoi qu’il advienne, nous continuerons de le faire.

 

Ce soir, je le dis à nouveau, publiquement cette fois, lors de la séance du conseil municipal en répondant à une question posée par mon adjoint Georges Prpic... d'ailleurs lui-même président du comité d'usagers du centre social du Laboureur : bénévoles et usagers des centres sociaux doivent savoir que leur maire, leurs élus et leur ville sont attachés à leur travail et à leur existence, et que nous les épaulerons pour qu’ils continuent d’exister !

 

Pour lire ma lettre adressée au président Chayani, Lettre à Messaoud Chayani mars 2011cliquez ici.

 

Pour lire mon intervention au conseil municipal, CONSEIL MUNICIPAL DU 30 MARS 2011 réponse sur les centres cliquez ici.

 

 

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 13:45
Ce mardi matin, dans le cadre des questions orales sans débat, comme je m’y étais engagé auprès des représentants syndicaux que j’avais rencontrés il y a près de deux semaines maintenant, j’ai interpellé le Gouvernement sur la politique salariale à Camaïeu. Ma question s’adressait à Xavier BERTRAND, ministre du travail, de l’emploi, et de la santé. Absent ce matin, c’est Nora BERRA, secrétaire d’Etat chargée de la santé, qui me répond.

 

« Madame la Ministre,

On peut être une grande entreprise, afficher 1 milliard d'€ de chiffre d’affaires, connaître un développement commercial, avoir près de 1 000 magasins sur notre territoire, bref, avoir des performances économiques, mais ne pas avoir pour ses salariés, une politique sociale à la hauteur.

 

Car quand une entreprise marche bien, fait des résultats, on peut légitiment s’attendre à ce que les salariés en profitent, qu’il aient leur juste part de la valeur ajoutée produite. Malheureusement ce n’est pas le cas à Camaïeu, à Roubaix, où les salariés crient leur colère et leur insatisfaction. Ils m’ont demandé de l’exprimer au Gouvernement.

 

C’est ce que je fais. Je veux ainsi vous parler de la politique salariale où nombreux sont les salariés à temps plein qui, en dépit de leur ancienneté, sont des « travailleurs pauvres », dont la rémunération ne dépasse que de peu 1 000 euros et qui est complétée – un comble ! – par le RSA, i-e par des subsides publics. Pourtant, l’ancien Président du groupe a été classé n° 1 des revenus des patrons français (cf. l’enquête du journal Capital en novembre 2009) avec 23,1 millions d’euros perçus, et les actionnaires auront bénéficié de 390 millions € de dividendes depuis 2007.

 

Le partage de la valeur ajoutée est d'évidence, outrageusement déséquilibré.

 

Et ceci alors même que cette rentabilité se nourrit des allègements d’Etat de cotisations sociales sur les bas salaires ! L’Etat a-t-il pour ambition, en réduisant le coût du travail, de contribuer à aider une entreprise à maintenir un bas niveau de salaires, pour faciliter des bénéfices prohibitifs ? Le Gouvernement ne devrait-il pas utiliser des moyens de contrôle, et de pression (car il y a eu, et il y a encore usage d’aides publiques) pour inciter l’entreprise à une plus juste rémunération du travail accompli par les salariés ?

 

Et, à cet égard, n’y aurait-il pas lieu, pour éviter ce type de dérives inacceptables, de réviser la convention collective des industries de l’habillement datant, semble-t-il de 1972 ? Dans quelques jours, le 7 avril vont s'ouvrir des négociations annuelles sur les salaires, l'Etat se devrait d'y être attentif. Telles sont les questions que, par votre relais, je pose au Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Santé ».

 

La ministre a choisi – je pouvais le craindre – d’élargir le sujet, mais a quand même noté que « dans la branche de l’habillement, le blocage » (des négociations) « persistait depuis plusieurs années (le dernier accord salarial remontait à 2000) », et que « les efforts doivent bien évidemment être poursuivis et déclinés au niveau des entreprises, dont Camaïeu. Si cette entreprise ne respecte pas son obligation annuelle de négocier sur les salaires, elle verra ses exonérations réduites de 10 % en application du mécanisme de conditionnalité ».

 

En réponse, j’ai précisé que «dans cette entreprise, il est clair que le dialogue social, dans son contenu comme sur la forme pourrait être meilleur. Je crois vraiment que l’Etat serait dans son rôle en l’accompagnant davantage. Quand une entreprise a les résultats qu’elle a, il n’est pas acceptable que direction et salariés connaissent régulièrement le niveau de tensions sociales qu’on y rencontre, à l’image d’un récent contentieux qui vient de s’ouvrir sur le calcul de la redevance pour travailleurs handicapés dont les syndicats viennent de dénoncer qu’il n’intègre pas le personnel des 900 boutiques de l’enseigne. Là aussi, l’Etat doit être vigilant ».

 

Pour lire la réponse du ministre, Question orale Camaïeucliquez ici.

 

Et pour lire la vidéo, cliquez ci-dessous :

 


Question au Gouvernement / salariés de Camaïeupar dBaert

 

 

 

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 13:13

Il y a quelques mois, La Chaîne Parlementaire m'avait reçu dans le cadre de l'émission Le député du jour.

 

Le titre de cette émission a inspiré un jeune observateur de la vie publique, Matthieu Seignez, 25 ans, qui me consacre à son tour, sous ce même qualificatif de Député du jour, un article assez sympathique. Face aux difficultés que j'ai à gérer et aux coups qu'il m'arrive de prendre, honnêtement, ça fait plutôt plaisir. Car quand on bosse beaucoup, dès tôt le matin et jusque tard le soir, quand d'aucuns le reconnaissent, ça fait plaisir.

 

Quelques extraits :

 

« 4e numéro du « Député du jour » et c’est au tour de Dominique Baert, député PS du Nord, de faire les frais de mon analyse de son mandat de parlementaire. Direction immédiate sur son blog : www.dominiquebaert.com/ Première impression : Dominique Baert est actif sur le net ; son blog est mis à jour très régulièrement (…).

Spécialiste des questions de finances de par son métier, Dominique Baert fait profiter l’Assemblée de son expertise en étant secrétaire de la Commission des Finances et ce n’est pas un maigre boulot. D’ailleurs, un petit tour sur nos députés.fr permet de confirmer cette impression de député bosseur qu’est visiblement Dominique Baert. Il intervient en séances, en commission, participe à des rapports et signe bon nombre d’amendements. Sur son blog, il rend compte minutieusement de chacune des questions qu’il pose et des réponses qu’il reçoit.

Par ailleurs, en dehors de retours sur ses moments de représentations, Dominique Baert se fend régulièrement de billets, certes assez courts mais qui ont le mérite d’exister, sur des sujets de sociétés et d’actualités de manière assez pédagogique, avec une tendance logique vers les questions financières (sur le livret A par exemple). Bref, je peux dire qu’il fait le job et qu’il en rend compte de manière acceptable.

Dominique Baert est le premier député de ma série à remplir de manière solide les critères qui font pour moi un bon parlementaire... »

Pour le lire sur le blog de Matthieu Seignez, cliquez ici.

  

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