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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 16:33

sandor.jpgCet après-midi, il y a de l'émotion dans le salon d'honneur de l'Hôtel de ville : la Municipalité reçoit Emma et Sandor Kutlik, les plus wattrelosiens des Hongrois... à moins qu'ils ne soient les plus hongrois des Wattrelosiens !

 

Nos amis ont décidé de repartir dans leur pays d'origine après avoir consacré une bonne partie de leur existence à Wattrelos et aux Wattrelosiens : Sandor, entré dans les services municipaux en 1991, fut en effet notre interprète, notre accompagnateur, notre ambassadeur auprès de notre ville jumelle hongroise, Mohàcs, mais aussi le fondateur de l'association d'amitié franco-hongroise wattrelosienne Kossuth.

 

Aujourd'hui, je dis au revoir à un ami de la Hongrie, un ami de Wattrelos, à un ami tout court.

 

Ami de la Hongrie, c'est incontestable : il la respire, la ressent, vous la fait aimer. Il vous parle comme personne de son pays, de ses villes et villages, de ses hommes et ses femmes, vous emmène rencontrer ses artistes, ses enseignants, ses militants... Il conçoit la relation humaine comme nous la vivons à Wattrelos et cela nous rapproche inévitablement.

 

Ami de Wattrelos et des Wattrelosiens, évidemment : les drapeaux disposés sur les murs de l'Hôtel de ville illustrent la volonté politique de la Municipalité, et de celles qui l'ont précédée, de construire l'Europe. Sandor fait partie de ceux qui y ont contribué. Notre jumelage avec la Hongrie n'aurait pas été ce qu'il a été sans lui, lui qui a su tenir la charrue pour tracer un sillon durable de l'amitié franco-hongroise. Alors, au nom du Conseil municipal, des enfants ayant bénéficié des échanges scolaires, des représentant(e)s de nos associations – notamment les pêcheurs : merci Sandor !

 

Ami, tout simplement : désolé, je n'aurai pas réussi à apprendre la langue hongroise durant toutes ces années, mais la langue de l'amitié est bien plus précieuse. C'est elle qui me lie à Sandor, à qui je dois de m'avoir un jour sorti d'un traquenard diplomatique (en déplacement à Mohàcs, j'avais été mis en demeure, selon une tradition locale hongroise, de réaliser une soupe de poissons... domaine dans lequel je n'ai aucune compétence, à la différence de Sandor qui l'avait confectionnée pour moi et ainsi tiré une belle arête du pied !). Je n'oublierai pas les nombreuses anecdotes communes durant toutes ces années, non plus que le jour où Sandor m'a invité en Hongrie à découvrir son chez-lui, son jardin secret loin de l'agitation de la ville. C'était un vrai moment de partage, sincère, intense et comme toujours très convivial.

 

Alors merci Sandor, merci Emma. Je suis fier d'avoir eu la chance de vous rencontrer et cette médaille d'or de la Ville avec laquelle vous repartez de Wattrelos – notre légion d'honneur à nous – est amplement méritée. Bon voyage, excellent retour chez vous... et à bientôt !

 

 

 

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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 13:45

En cette fin de matinée, l'agenda des manifestations est dense : en un peu moins de deux heures, il me faut être aux cimetières du Crétinier et du Centre pour la commémoration du cessez-le-feu en Algérie, puis passer par le musée où le journaliste Jean-Noël Cogghe présente son dernier livre consacré à la Résistance dans la région – et dans une large mesure à Wattrelos – durant la Seconde guerre mondiale, puis recevoir en mairie de jeunes élèves allemands venus de notre ville jumelle de Köthen, en résidence à Wattrelos dans le cadre d'un échange scolaire avec la cité scolaire Zola.

  cimetiere-mars2011.jpg

  • Elus et représentants des sociétés patriotiques – au premier rang desquelles figure bien entendu la Fédération nationale des anciens combattants d'Algérie, Maroc et Tunisie, et son responsable André Marchal – nous nous recueillons d'abord, donc, avec respect et dignité, devant les monuments aux morts de nos cimetières, aux pieds desquels je dépose solennellement une gerbe de fleurs. Le 19 mars 1962, à midi, prenait donc fin officiellement un conflit qui, longtemps, n'a pas voulu dire son nom – les fameux événements d'Algérie – mais qui était bel et bien une guerre, pour laquelle sont tombés bien des enfants de Wattrelos, et que seule la loi de 1999 (que je m'honore d'avoir votée) a appelée guerre.

      jeannoelC.jpg

  • Voyage dans le temps, voyage dans notre Histoire pas si lointaine, comme l'est la Seconde guerre mondiale évoquée au même moment, à quelques centaines de mètres à peine du cimetière du Centre, par Jean-Noël Cogghe, auteur d'un livre qu'il présente au musée des arts et traditions populaires, livre intitulé : Justes, un réseau. Je passe le saluer et écouter une partie de son exposé – une partie seulement car l'homme est intarissable ! Il s'agit d'un livre « de vulgarisation » comme le dit son auteur, un livre de témoignages et de références pour donner envie d'approfondir le sujet : la Résistance à Wattrelos et dans l'agglomération. Jean-Noël ose le parallèle : ces résistants à l'occupant allemand, ces justes, étaient un peu comme de jeunes membres d'un groupe de rock (ce milieu qu'il connaît bien), idéalistes, cherchant à abattre les difficultés pour pouvoir atteindre la lumière. « Les résistants sont des gens révoltés... comme le sont les artistes ! » De la part d'un historien du rock et d'un homme d'audaces comme l'est Jean-Noël, puis-je vraiment être surpris ? D'anecdotes en anecdotes, de digressions en digressions, le propos englobe d'étonnants acteurs : Picasso, Prévert, Montand... Non, ceux-là ne furent pas Wattrelosiens mais des connaissances de connaissances qui, en déroulant le fil de la bobine, nous ramènent à notre passionnant sujet.

      kothen2.jpg

  • Mais déjà il me faut partir car en mairie m'attend une autre visite, celle d'élèves du Ludwigsgymnasium de Köthen, notre jumelle allemande, venus passer quelques jours avec des lycéens de Zola. Avec Köthen, nous entretenons des relations fécondes (nos deux villes se ressemblent : industrielles, elles ont souffert et veulent s'en sortir ; elles développent en outre le même goût pour l'art, la musique... et la jeunesse !). Je le dis à mes jeunes hôtes : cette réception n'est sans doute pas l'étape la plus amusante de leur séjour mais elle est importante car elle marque l'attachement de notre Municipalité à ce jumelage et à la jeunesse, jeunesse européenne, jeunesse universelle car elle n'a pas de frontière. Du reste, qui peut distinguer les jeunes Allemands des jeunes Français dans la salle ? Ce jumelage est aussi important car nous voulons continuer à faire vivre l'enseignement de la langue allemande dans nos établissements scolaires wattrelosiens. La construction européenne repose en effet sur l'axe franco-allemand, la maîtrise de la langue est essentielle pour nos deux pays et, si depuis 20 ans, le nombre d'élèves qui étudient l'allemand est en baisse, je trouve ça bien dommage. En faisant vivre des échanges scolaires de qualité, nous voulons redonner foi à la pratique de cette langue dans nos collèges et lycées. En attendant, willkomen, amis de Köthen et bon séjour dans notre bonne ville de Wattrelos !

 

 

 

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 08:37

100ansmadelaine.jpgCet après-midi, je me sens jeunot...

 

C'est que je me trouve à la résidence Saphir de la maison de retraite de Wattrelos entre Yvonne Klein, qui a fêté ses 100 ans en septembre dernier, et Madeleine André, 100 ans aujourd'hui ! C'est évidemment Madeleine que je suis venu saluer plus particulièrement, lui apportant au nom de la Municipalité un bouquet de fleurs et une boîte de chocolats.

 

Madeleine est d'un tempérament calme, selon ses camarades de la résidence qu'elle a intégrée il y a quelques années ; c'est donc studieusement qu'elle m'écoute lui lire son acte de naissance : il s'en est passé du temps, depuis sa venue au monde à Pont-sur-Seine (Aube), le 18 mars 1911 (à 1 heure du matin ; on me pardonnera mon manque de ponctualité pour cette fois, j'espère...) !

 

Notre centenaire est née la même année que Fangio, Georges Pompidou ou Ronald Reagan, l'année où Marie Curie obtint le prix Nobel de chimie, où l'on instaura la journée internationale de la femme le 8 mars (actualité récente !), où l'on salua le premier départ du Titanic devant 100 000 personnes à Belfast – le plus grand paquebot du monde allait couler à peine un an plus tard dans les circonstances que l'on connaît.

 

1911 restera également l'année de l'invention de la moissonneuse-batteuse, du tube au néon, de l'air conditionné... Tout cela, je l'ai rappelé brièvement à Madeleine, avant de lui remettre affectueusement la médaille d'or de la Ville, comme je le fais pour chaque centenaire.

 

« On n'a pas tous les jours vingt ans » dit la chanson ; on n'a pas tous les jours cent ans ! » Aujourd'hui, c'est le jour de Madeleine : bon anniversaire !

 

 

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 16:49

logo anAujourd'hui paraissent au Journal Officiel :

 

  • Ma question au garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, car près de 8 millions de nos concitoyens sont copropriétaires. A plusieurs reprises, des associations ont souligné les abus dont nombre de copropriétaires sont victimes de la part de certains syndics.

 

Pour lire la question, accédez au site de l'Assemblée nationale ici.

 

  • Ma question à la ministre des sports sur les lourdes conséquences financières pour les collectivités territoriales qu'a la croissance inquiétante de la production des normes à respecter pour les équipements sportifs comme pour les pratiques sportives elles-mêmes.

 

Pour lire la question, accédez au site de l'Assemblée nationale ici.

 

  • La réponse à ma question posée le 8 février à la ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur la réglementation en vigueur concernant les techniques et les moyens de transmissions des réseaux radioamateurs. Le fossé entre les droits accordés aux radioamateurs français et ceux des autres pays de l'Union européenne ne cesse de se creuser.

 

Pour lire la question et la réponse, accédez au site de l'Assemblée nationale ici.

 

  • Et enfin la réponse à ma question posée le 31 août 2010 au ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur les conditions de transfert de la voirie et de l'assainissement à une intercommunalité d'un lotissement d'habitations. En effet, s'agissant d'une indivision, en matière de transfert de la propriété de ces biens collectifs, il est nécessaire d'obtenir l'unanimité des colotis pour réaliser l'acte notarié de cession à titre gratuit à l'intercommunalité, ce qui évidemment est parfois très difficile à obtenir ; il suffit qu'un coloti, pour des raisons de petits différends personnels, bloque la démarche, pour que l'intérêt collectif d'une reprise dans le domaine public communautaire de la voirie et des ouvrages d'assainissement passe au second plan, ce qui retarde ou empêche tout entretien de ces parties communes.

 

Pour lire la question et la réponse, accédez au site de l'Assemblée nationale ici.

 

 

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 15:32

En fin de semaine dernière, le Ministère du travail et de l’emploi a publié des chiffres qui confirment, dans leur dureté statistique, ce qu’à longueur de rencontres avec mes concitoyens, de permanences, je perçois chaque jour : la pauvreté s’accroît, se propage dans notre société. Ceux qui ont le minimum pour vivre sont de plus en plus nombreux ; c’est un cancer qui se propage.

 

Terribles, ces statistiques officielles de la Drees.

 

Elles mettent ainsi en avant que la crise économique a fait croître de plus de 200 000 personnes les bénéficiaires des minima sociaux, qui atteignaient le nombre de 3,5 millions fin 2009.

 

« En 2009, le nombre d’allocataires des minima sociaux connaît une hausse exceptionnelle de 6,2 % qui efface pratiquement la décrue des trois années précédentes ». La hausse des bénéficiaires de minima sociaux a été nettement plus forte en France métropolitaine (+ 6,7 %) que dans les départements d’outre-mer (+ 1,1 %). La hausse des allocataires est imputable en premier lieu à ceux touchant le rSa socle, qui s’est substitué au RMI, et à l’allocation de parent isolé (API). Ces allocataires, qui représentent 42 % de l’ensemble, étaient au nombre de 1,48 million fin 2009, en hausse de 10,5 %. Egalement en forte progression, le nombre de bénéficiaires d’allocations versées par l’Etat à ceux qui ont épuisé leurs allocations chômage traditionnelles ou n’y ont pas droit, qui a augmenté de 6,3 % avec près de 443 000 personnes. Enfin le nombre de bénéficiaires d’allocations pour atteindre le minimum vieillesse est reparti à la hausse, progressant de 1,4 % pour atteindre plus de 583 000 personnes (soit 4 % des 60 ans et plus).

 

 

 

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 16:17

Cet après-midi, le Parti socialiste organise un forum sur la justice.

 

Ce forum, comme les précédents sur la sécurité, les retraites, l'agriculture ou les institutions, ou autres tables rondes sur l'école, l'industrie, etc., vient compléter les quatre conventions adoptées l'année dernière par les militants socialistes, nourrit les propositions qui depuis deux ans permettent de bâtir le programme que les socialistes proposeront aux Françaises et aux Français pour le grand rendez-vous national de l'année prochaine.

 

Le forum des idées de ce soir porte donc sur la justice. Après l'introduction d'Elisabeth Guigou, ancienne ministre de la justice, Martine Aubry, la première secrétaire, a ainsi présenté les grandes orientations et 17 propositions en faveur d'une justice respectée, indépendante, efficace et protectrice. Le Parti socialiste ayant longuement et au préalable beaucoup travaillé avec les professionnels de la chaîne judiciaire, ce forum réunissait également des représentants de toutes les professions de la justice ainsi des grands témoins et des élus.

 

Après avoir rappelé le grand malaise que connaît aujourd'hui la justice – paupérisation des moyens, difficultés grandissantes pour l'accès à ce service public par les justiciables, mise en cause de l'indépendance des juges par l'exécutif, etc. – Martine Aubry a ainsi indiqué les propositions que nous, socialistes, nous portons:

 

  • Premier objectif : réaffirmer l'indépendance de la justice. C'est une exigence pour que la justice fonctionne bien, pour qu'elle retrouve une autorité constitutionnelle et qu'elle soit un contre-pouvoir. Son indépendance garantit son impartialité. Nous proposons donc : la suppression des instructions individuelles, la garantie de l'indépendance du conseil supérieur de la magistrature vis-à-vis de la Présidence de la République. Cela passe par une modification des règles de nomination des membres du conseil supérieur de la magistrature.

 

  • Deuxième objectif : refaire de la justice un service public et ainsi assurer l'égalité de toutes et de tous devant celle-ci. Le manque de moyens pèse gravement sur le fonctionnement de la justice, sur la prévention des infractions, sur l'efficacité de l'enquête ou encore sur le bon déroulement des procès. Ainsi, nous proposons d'augmenter substantiellement le budget de la justice, et ainsi retrouver les premiers rangs européens. Il faudra également revaloriser l'aide juridictionnelle pour aider nos concitoyens à ne pas renoncer à la justice faute de moyens personnels.

 

  • Troisième objectif : protéger les droits et les libertés, et faire respecter les règles. Pour cela, cessons l'empilement des textes répressifs comme le fait l'actuelle Majorité depuis 2002 (notamment avec ses 16 lois déjà adoptées en matière de sécurité !).

 

Comme l'a dit Robert Badinter au cours de ce forum : « Le combat pour une autre justice est au cœur de la Gauche, c'est une question de valeur sans laquelle la Gauche ne peut pas être elle-même. C'est le devoir que les socialistes doivent accomplir pour une société plus juste. » Une société plus juste passe par une justice restaurée et accessible à toutes et à tous.

 

Pour consulter les propositions des socialistes, Forum justicecliquez ici.

 

 

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 18:42

ps2011-4.jpgEn participant à cette fête de la Rose, je ressens de la fierté. Celle de faire partie d'une municipalité qui, certes n'a pas la tâche facile, mais qui sait faire des choix et de bons choix grâce au sens de l'engagement de ses membres. Militants, mais aussi élus, ils gèrent notre ville de tout leur cœur et avec la passion de leur engagement. Ils sont dans la salle bien sûr. Je salue en particulier mon copain et premier adjoint honoraire Jean Destaerke ; mais aussi Edith Marchal, de retour parmi nous après des ennuis de santé. Bien sûr, j'ai une pensée appuyée et émue pour mon adjoint à la proximité Bernard Van Marcke et, même si elle n'est pas socialiste, mon adjointe au Nouvel Age, Marie José Dens, qui luttent actuellement contre la maladie.

 

Lorsque l'on parle d'engagement, je me souviens de celui de nos grands anciens qui m'avaient accueilli au conseil municipal lorsque j'en étais devenu le benjamin en 1983 : 12 ans après l'entrée d'un autre élu bien connu dans cette même assemblée... C'était le 13 mars 1971 !

 

Nous sommes le 13 mars 2011. Aujourd'hui même, il y a donc 40 ans jour pour jour que Jean-Luc Doyen, mon adjoint à la ville festive, est devenu conseiller municipal ! 40 ans de mandat, cela ne peut passer inaperçu ! J'appelle donc bien volontiers Jean-Luc à venir me rejoindre à la tribune. Il est ému ; je le suis tout autant.

 

En 1971, son nom était connu car issu d'une famille célèbre, son prénom un peu moins. En 2011, il y a belle lurette qu'aucune fête ne se déroule sans lui à Wattrelos ; c'est même le plus international de mes élus puisqu'on le croise en Allemagne, en Belgique... Il m'arrive même de le croiser à Wattrelos !

 

Devenu adjoint aux fêtes dès 1977, Jean-Luc est également le fondateur du comité des fêtes de Beaulieu (1969) qu'il présida durant 30 ans. Avec lui, depuis 1978, Wattrelos est devenue la cité des Berlouffes ; grâce à lui, notre ville dispose de l'un des plus grands carnavals de la région (depuis 1979), une fête des allumoirs suivie par des centaines d'enfants chaque automne (depuis 1978) et des animations de Noël qui égayent les derniers jours de l'année (depuis 1989). Passionné par la fête et la vie associative, Jean-Luc, c'est bien connu, adore se déguiser. Moi, je trouve que c'est le costume d'élu qui lui va le mieux !

 

C'est celui-là qu'il a revêtu aujourd'hui pour recevoir nos félicitations et nos applaudissements : merci de tout ce que tu as fait et continue de faire pour notre bonne ville de Wattrelos ! Bon anniversaire mon cher Jean-Luc !

 

 

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 09:33

ps2011-1.jpgps-2011-3.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est ma famille. C’est dire si je suis toujours très heureux d’être au traditionnel rendez-vous des socialistes de Wattrelos à Salengro. Cette année, 400 convives s’y retrouvent, et à mes côtés, Christophe D’Hulst, 1er secrétaire de la section de Wattrelos, René Vandierendonck, maire de Roubaix, et Bernard Carton, conseiller général, Jacques Mutez, président départemental du parti radical de Gauche. Par-delà l’ambiance de bonne humeur et festive de ce banquet, ce banquet est un moment utile.

 

Utile, il l’est pour faire voir que dans la France d’aujourd’hui, l’alternative à la politique désastreuse de Nicolas Sarkozy, c‘est la Gauche. Et dans la Gauche, les socialistes sont là, et bien là.

  

Utile car même si ce n’est pas lié, ce moment de regroupement est dans la dernière ligne droite des élections cantonales. Celles-ci sont importantes car le Conseil Général, c’est important pour la santé, nos aînés, nos infrastructures… Mais aussi, parce que les cantonales sont aussi, ne le nions pas, une étape vers 2012 ! Et je souhaite donc le meilleur résultat possible à Renaud Tardy, à Roubaix-centre, et à Mehdi Massrour, à Roubaix-est, qui fait équipe dans cette élection avec mon adjointe Christine Ringotte.

 

Utile enfin pour tous ceux durement touchés par la politique actuelle, ces enseignants dont les postes sont supprimés, ces policiers et magistrats qui voient casser leur métier, pour tous ceux qui gagnent moins et qui paient plus. Nous voulons leur dire qu’il y a, il reste une espérance, elle est possible : c’est 2012 ! Le chiffon rouge entonné par les convives symbolise cet espoir.

  ps2011-2.jpg

Alors, dans mon discours, je veux formuler trois messages.

 

  • Le premier, c’est qu’en 2012, la Gauche doit gagner ! La France devient de plus en plus inégalitaire, inégalités qui, outre qu’elles sont socialement injustes, sont dangereuses sur le plan économique comme politique ; les angoisses et les frustrations qui en découlent font progresser démagogie et populisme : c’est là que se nourrit le vote Le Pen. De plus, ce Gouvernement n’a qu’une obsession en ce moment : supprimer l’impôt sur la fortune ! Alors même qu’il représente une ressource importante dans le budget de l’Etat qui ne peut se payer le luxe de s’en priver ! Franchement, n’y a-t-il pas plus urgent dans notre pays actuellement que de supprimer l’impôt sur la fortune.

 

  • Le second message, c’est que la Gauche doit s’unir. 2012 n’est pas encore gagné et le danger Le Pen est là. Nous sommes tous orphelins de Lionel Jospin ! Ce matin-même, un sondage place Dominique Strauss-Kahn très au-dessus de Le Pen, et donc devant Sarko. Mais il faut qu’on passe de l’espoir à la réalisation, et tout faire pour que le principal candidat de la Gauche soit en tête au 1er tour, et l’emporte au second !

     

  • Enfin, le troisième message est que pour que le prochain Président de la République soit socialiste, il faut que les socialistes soient unis. C’est vrai aussi à l’échelon local car ce sont les militants qui décident et qui font élire. Ce que nous faisons ici à Wattrelos fait honneur à la Gauche ! L’amélioration de notre cadre de vie, le haut niveau de service public rendu, l’aide aux associations, la maîtrise de la fiscalité… En politique, on est ce que l’on dit, mais on est tout autant ce que l’on fait ! Et on fera mieux encore pour la sécurité, la santé, le logement, nos écoles, l’emploi... si en 2012, on change de majorité présidentielle !

 

L’essentiel, c’est cela ! Et rien d’autre. Et pour moi, du point de vue du parti socialiste, la question-clé n’est pas de savoir s’il y a beaucoup de personnalités intéressantes dans le parti, mais bien de savoir qui peut gagner l’élection présidentielle !

  ps2011-5.jpg

 

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 14:47

Hier, le Conseil constitutionnel a rendu sa décision sur la loi dite loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure ou LOPPSI 2. Et décision inédite : il a censuré 13 dispositions ! Cela montre combien, avec mes collègues socialistes, nous avons eu raison de dénoncer l'incompatibilité de cette loi avec les valeurs et les principes de notre pacte républicain !

 

  • 16e loi sur la sécurité adoptée en 7 ans par cette même majorité, cette loi n'est ni d'orientation, ni de programmation, ni de performance ! En réalité, ce texte :

  • veut encore durcir l'arsenal juridique répressif... jusqu'à la violation des libertés publiques d'où la censure du Conseil constitutionnel sur ce texte !

  • traduit l'impuissance de cette majorité à résoudre les problèmes de sécurité : la délinquance n'a pas reculé !

  • cherche à amorcer une privatisation des fonctions régaliennes de l’Etat ;

  • est une réforme en trompe l'œil, cette Majorité organisant la pénurie des moyens dévolus à la sécurité, comme à l'ensemble des services publics : 9 000 postes ont ainsi été supprimés depuis 2002 dans la police nationale et la gendarmerie, et cela ne va pas s'arrêter. Est en effet programmée la suppression de 4 000 postes dans la première, et 3 000 dans la seconde.

 

Aussi, la censure du Conseil constitutionnel devrait, si le Gouvernement et sa majorité en prenaient la pleine mesure, être l'occasion de repenser la politique publique de sécurité en France. Et cela parce que les 13 articles censurés malmenaient des protections constitutionnelles essentielles relatives à la justice pénale des mineurs, déséquilibraient l'édifice entre sauvegarde de l'ordre public et droits et libertés, ou méconnaissaient le principe de nécessité des délits et des peines.

 

  • Au contraire, pour notre part, avec mes collègues socialistes, nous ne souhaitons pas un texte de plus, le code pénal français étant aujourd'hui devenu l’un des plus sévères d’Europe. Et pour quels résultats ? Pour une sécurité efficace, on a plus besoin de moyens que de textes supplémentaires. Nous proposons ainsi :

  • une présence policière accrue auprès de la population ;

  • la réorganisation des forces de sécurité qui combine moyens humains, investigation et proximité ;

  • la restauration de la cohérence de toute la chaîne pénale (police, justice, administration pénitentiaire, maires) gravement affaiblie par les attaques répétées du président de la République contre les autorités régaliennes de l’Etat (juges, policiers, éducateurs…), et surtout par les purges sévères de moyens imposées à nos écoles, à nos commissariats et à nos tribunaux.

Cela se traduit par un pacte national de protection et de sécurité publique impliquant:

  • notamment une présence quotidienne sur le terrain en portant l'effectif des gendarmes à 100 000 et celui des gardiens de la paix à 105 000 ;

  • la protection en priorité des plus vulnérables, avec la création d'une police des quartiers déployée dans des zones de sécurité prioritaire ;

  • une meilleure efficacité sécurité-justice, avec des cycles communs de formation initiale ;

  • de nouveaux moyens d'agir contre la récidive avec le recours à des centres de discipline et de réinsertion ;

  • une plus grande proximité, avec de nouveaux pouvoirs d'action pour les élus locaux ;

  • une police au service du public, qui rende compte de son action.

 

 

Pour voir la liste des dispositions censurées par le Conseil constitutionnel, LOPPSI 2 - cliquer ici - mars 2011cliquez ici.

 

 

 

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 08:39

En tant que parlementaire, vice-président du groupe d'amitié France-Belgique de l'Assemblée nationale, j'ai eu l'opportunité d'être invité par Bernard Derosier, président du Conseil général, à participer à une conférence débat dans l'hémicycle du conseil, ayant pour thème : "La réforme des collectivités en Belgique et en France : quel avenir pour la coopération transfrontalière ?".

 

Parmi les participants, Paul Breyne, gouverneur de la province de Flandre occidentale, Jean de Béthune, président du Conseil provincial de Flandre occidentale, et Serge Hustache, député provincial du Hainaut.

 

Pour sa part, Bernard Derosier a évidemment évoqué l'état d'avancement de la réforme territoriale en France (loi du 16 décembre 2010, surtout). Il rappelle les modifications du paysage institutionnel français, avec l'achèvement de la carte de l'intercommunalité, et la création de deux structures intercommunales supplémentaires : la métropole et les pôles métropolitains. Cela ne sera pas sans incidences sur la répartition des compétences entre collectivités, et notamment sur la coopération transfrontalière. Il a aussi et surtout pointé les incertitudes que vont représenter la limitation des financements croisés, l'enchevêtrement des compétences ou les imprécisions de certaines politiques (à l'exemple de la jeunesse).

 

Le Gouvernement de Flandre occidentale a, lui, insisté sur le fait que "la politique étrangère flamande accorde une grande priorité à la coopération avec la France". Le représentant du Gouvernement du Hainaut, Guy Bracaval, a en revanche souligné l'actualité wallonne, à savoir le réaménagement des compétences des provinces wallonnes et, à terme, une "évolution" vers le concept de communautés de communes.

 

Car outre le fait que la Belgique soit fédérale, que le fonctionnement des institutions y diffère à l'intérieur même de chaque région, ce qui ressort clairement des débats ce sont deux choses : l'inexorable montée de l'intercommunalité, commune en France comme en Belgique ; la difficile clarification des compétences entre les différentes collectivités. Avec en sus, une affirmation rassurante : la volonté commune de faire vivre la coopération transfrontalière entre le département du Nord, la Flandre et le Hainaut... dans un climat consensuel ! Enfin des discussions sereines entre Belges, mais il est vrai, c'est... à Lille !

 

 

 

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