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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 15:54

Cet après-midi, l'Assemblée se prononce sur deux propositions de loi déposées par le groupe socialiste. Elles ont été discutées lors de la séance de jeudi dernier.

 

> La première proposition de loi vise à instaurer un mécanisme de prévention de la surpopulation pénitentiaire. De l'avis de tous, sur tous les bancs de l'hémicycle, la prison, l’exécution des peines, la chaîne pénale sont aujourd’hui en crise. Près de 10 000 détenus sont en surnombre et 82 000 peines d’emprisonnement ferme sont en attente d’exécution ! La République doit résoudre ce problème si elle veut redonner du sens à la sanction, aider à la réinsertion tout en luttant contre la récidive, et encadrer les sorties de prison.

 

> La deuxième proposition de loi veut renforcer l’indépendance des rédactions des organes de presse.

Il s'agit là de préserver l'une des exigences d'une démocratie moderne et mature ! En effet, aujourd’hui, avec le jeu des rachats et des fusions, les entreprises de presse passent sous le contrôle d’actionnaires, de groupes industriels ou financiers qui vivent de marchés publics et dont les intérêts économiques et politiques peuvent entrer en contradiction avec le souci d’informer librement et honnêtement.

Depuis 2007, qui peut vraiment contester que les atteintes à l’indépendance des rédactions se sont multipliées ? Pressions, censures, perquisitions contraires au droit européen deviennent dramatiquement fréquentes.

Ainsi, pour garantir l’indépendance des rédactions sans interférer sur le pouvoir légitime des éditeurs, les cinq articles de notre proposition de loi visent à :

  • actualiser les textes de loi régissant la presse et les médias afin de faire respecter le pluralisme de l’information, garantir l’indépendance des rédactions en les protégeant de la pression économique et politique ;

  • instaurer pour ces entreprises des obligations accrues de transparence, et cela afin que le public soit mieux informé sur les dirigeants réels des groupes de presse.

 

Lors des débats, les députés UMP ont estimé que cette loi n’aurait aucune utilité. Et pourtant, rappelons que la France est aujourd’hui au 44e rang mondial en matière de liberté de la presse. Elle était au 11e rang en 2002 !

 

Ce mardi après-midi, visiblement, l'actuel Gouvernement et sa majorité n'ont que faire de ces deux sujets majeurs pour notre démocratie ! Cela est si vrai que le Gouvernement jeudi dernier a autorisé, voire a facilité l'absentéisme des députés de sa majorité en déclarant, comme il en a pris l'habitude, la réserve du vote et son report au mardi suivant ! Tant est si bien que la discussion de ces deux textes s'est déroulée avec des bancs de la majorité quasi-vides ! Cet après-midi, les deux propositions de loi ont été rejetées, on s'en serait douté...

 

Mais qui peut dire que les conditions du débat de jeudi dernier sont respectueuses des droits de l'opposition, et donc un progrès de la démocratie ?

 

 

 

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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 13:37

blogstcecile2.jpgA Wattrelos, c’est certain, Sainte-Cécile, c’est une institution, et elle est toujours magnifiquement fêtée par notre Union musicale de Wattrelos ! Des centaines de mélomanes, de tous âges, avaient ainsi pris place salle Salengro, pour écouter la magnifique prestation de l’Union musicale, présidée par Laurence Ocmant, et menée ce matin – à la baguette - par son jeune chef (et directeur artistique !), Gwenaël Catteloin. Les professeurs du conservatoire à rayonnement communal (notre école de musique) sont nombreux ce matin au pupitre et concourent, par leur engagement, à la qualité de l’exécution des prestations.

 

Alors ce matin, Gwenaël, avec ses complices (car à l’Union musicale, tout est dans la convivialité), nous a concocté un programme parmi ceux qui pouvaient me faire le plus plaisir (même s’il l’ignorait !) : dans les deux parties du spectacle, il nous fait revisiter la musique russe et ses grands compositeurs. Ceux-ci sont trop peu connus en eux-mêmes, mais leur créativité fut extraordinaire ! A y bien écouter, dans leurs mélodies, on retrouve bien des thèmes de spots publicitaires ou des refrains de variétés…

  img0796.jpg

Car la Russie, ce ne sont pas que Pierre le Grand, Raspoutine ou Lénine. Et même s’il fait froid ce matin, ce n’est pas que le frimas sibérien. Ce sont aussi et surtout l’âme russe, le charme slave. En cette matinée d’un automne hivernal, ce charme opère…

 

Si, après une première promenade, Moussorgsky nous fait franchir la grande porte de Kiev, c’est juste avant que ne s’illustrent des compositions de Rimsky-Korsakov et Borodine.

 

Dans la deuxième partie, on voit valser des Fleurs par Tchaikowsky (extrait de Casse-Noisette) dans une superbe interprétation de harpe, avant que de l’Oiseau de Feu, ne s’engage une Ronde des Princesses toute en finesse romantique. Après Rachmaninov, du romantisme il y en aura encore, avec un extrait de Roméo et Juliette de Prokofiev, et une valse de Chostakovitch, si entraînante que l’envie a du tourmenter plus d’un auditeur de ce concert de se mettre à valser devant la scène…

 

Et si, au gré d’une mélodie nous avons pu fredonner Etranger au paradis, chanson bien connue, au terme de ce festival, c’est clair, le paradis ne nous est plus étranger !

 

Merci à tous les musiciens, à leur chef, et à tous les professeurs du conservatoire qui, en ces temps de crise, s’interrogent eux aussi sur leur avenir (dans bien des villes, des disciplines enseignées ont été réduites, quand l’école n’a pas été purement fermée), et à qui je le dis très clairement : il n’y a pas en France un maire qui soit plus attaché à son école de musique que je ne le suis !

 

Et ce qu’avec nombre d’élus j’ai entendu ce matin me conforte ô combien. Merci, amis musiciens. Vous faites honneur à notre ville.

 

 

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 09:23

blog-newhabitants1.jpg... et ils ont bien raison ! Moi-même, je fais le pari et je forme le voeu qu'ils s'y sentiront bien, ces nouveaux habitants de Wattrelos que je reçois ce soir dans la salle du conseil municipal de l'Hôtel de ville.

 

Une réception qui existe depuis 2006 et que j'ai voulue car notre ville, où la convivialité et la solidarité sont des vertus quasi-républicaines, ne pouvait se passer d'une telle manifestation (pilotée par l'Office de tourisme) destinée à présenter la ville, son histoire, son avenir, ses services publics et ses fêtes via un diaporama, mais aussi ses élus dans un pot de bienvenue qui se veut le plus détendu possible.

  blog-newhabitants2.jpg

Pour ma part, j'adresse à mes hôtes quelques mots d'introduction en ayant une pensée appuyée pour Edith Marchal, présidente de l'Office de tourisme actuellement hospitalisée et représentée par son vice-président Jean Destaerke.

 

Wattrelos, on y arrive par le hasard d'une mutation professionnelle ou d'une opportunité immobilière mais quoi qu'il arrive, on n'y reste pas par hasard. Parfois, c'est l'un des conjoints qui en est originaire et qui souhaite repositionner toute la famille dans sa bonne ville d'origine. Tant mieux ! Car cet attachement à un territoire est rare ; beaucoup nous l'envient du reste.

 

Je retrace rapidement le passé rural, puis industriel (chimie, textile) de notre commune, l'émergence rapide de nouveaux quartiers après-guerre... et donc la nécessité d'adapter l'offre de services publics qui est, en quelque sorte, notre marque de fabrique, notre manière de vivre ensemble.

 

J'explique aussi le travail de la Municipalité dans le domaine économique (ouverture des parcs d'entreprises, reconversion des friches industrielles), dans le domaine de la réhabilitation de l'habitat vieillissant et de la transformation de quartiers comme le Crétinier ou la Mousserie hier, Beaulieu aujourd'hui, et j'insiste bien sûr sur les nombreuses activités sportives, culturelles, de loisirs, sur la qualité des bâtiments scolaires ou celle des résidences pour personnes âgées que l'on trouve à Wattrelos, sans oublier ses crèches, son hôpital, son immense parc urbain, véritable joyau en centre-ville.

 

Bref, tout en voulant clairement rompre avec toute fatalité de déclin, Wattrelos tient à continuer à offrir de bonnes conditions de vie à ses habitants et de travail à ses enfants.

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:41

blog-commissaire-Sirjacobs.jpgEn effet, Elise Sirjacobs, commissaire au commissariat central de Roubaix (et de fait le n° 2), a changé d’affectation ; pour des raisons familiales, elle a saisi l’opportunité de rejoindre, à Lille, le service départemental de nuit. C’est toujours la circonscription, comme on dit dans la police, mais ce n’est plus Roubaix ! Dommage.

 

Dommage pour Roubaix qui perd ainsi une jeune commissaire (elle avait choisi Roubaix en sortant de l’école !) qui, aux côtés du commissaire divisionnaire Torrano, n’aura laissé que des bons souvenirs. Pour être femme, elle n’en était pas moins ferme et respectée. Méthodique, rigoureuse, attentive, elle participait ainsi, avec fidélité et grande qualité d’écoute et d’analyse, aux instances de sécurité wattrelosiennes (comités de suivi du CLSPD, cellules de veille), et sa présence sur le terrain faisait merveille. Encadrer le dispositif de sécurité de Paris-Roubaix, intervenir dans les débordements roubaisiens des coupes de football ou les évènements de l’Epeule, c’était elle ! Si le visage est serein, le regard est déterminé.

 

Pas étonnant que, s’exprimant, Jean-Claude Menault, directeur départemental de la sécurité publique (son nouveau patron direct, qui dit combien, avec elle en charge du service départemental de nuit, il pourra, lui, profiter avec quiétude de son propre sommeil !), Jean-Pierre Torrano, son ancien patron, et la vice-procureur de la République, René Vandierendonck, maire de Roubaix, ont tous loué – à juste titre – « son intelligence et son dévouement », sa « rigueur », ses qualités de « bosseuse », qui a su être « sur le terrain aux côtés des fonctionnaires chaque fois qu’il y a eu un problème ».

 

Bref, une jeune femme volontaire, sachant allier la retenue de la réflexion à l’engagement dans l’action. Pour ma part, je n’ai eu vraiment qu’à me féliciter de notre partenariat.

 

Voilà pourquoi, je tenais à être à ses côtés ce soir comme député de Roubaix, tout autant que comme maire de Wattrelos, lors de cette manifestation de sympathie organisée en mairie de Roubaix. Et même si je cours un peu car, ce soir, c’est moi qui fait la nuit… mais à l’Assemblée (séance à 21 h 30).

 

 

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 09:24

J'étais l'invité, ce midi, de Nathalie Cuman pour l'émission Le député du jour sur La Chaîne Parlementaire. Comme le dit son intitulé, cette courte émission est « une séquence intimiste (…). On découvre, derrière le personnage politique, l’homme, son histoire, ses aspirations, son engagement et ses convictions profondes ».

 

 

 

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17 novembre 2010 3 17 /11 /novembre /2010 17:10

Ce mercredi a été, comme annoncé, le dernier épisode de la réforme territoriale voulue, ou plus exactement imposée par le Président de la République à sa majorité et aux Français. Et comme pour d'autres réformes emblématiques, la méthode aura été brutale. Même si l'actuel gouvernement et les leaders de la majorité au parlement tentent de préserver les apparences.


En effet, sur le fond :

 

> le projet de loi voulait clarifier.... et le texte adopté cet après-midi crée la confusion: avec un nouvel élu qui siègera au département et à la région, on ne sait plus qui fera quoi ! Les exécutifs nouveaux risquent ainsi d'être partagés entre préoccupations départementales et régionales. De même, les dispositions du texte n'entreront pas toutes en vigueur la même année, certaines en 2012, d'autres en 2013, en 2014, voire en 2015.

> le projet voulait simplifier le mille-feuilles administratif... et le texte adopté brouille la décentralisation en supprimant la clause générale de compétence pour le département et la région. Et il alourdit encore le mille-feuilles en créant des métropoles et des pôles métropolitains, des communes nouvelles.
> le projet devait vouloir dynamiser la démocratie locale.... et le texte adopté est un reniement de démocratie : parité remise en cause, services publics locaux fragilisés, recentralisation...

On est loin du souffle d'un Acte III de la décentralisation !

> On en est d'ailleurs si loin que la réforme a été adoptée la semaine dernière à une voix de la majorité absolue exigée (167 pour, 163 contre.... et 9 abstentions) par le Sénat, cette assemblée que l'on dit volontiers sage et qui est, en vertu de la Constitution, représentante des territoires.

> On en est si loin que cette réforme a été votée avec peine par la majorité elle même : à l 'Assemblée nationale aussi, de nombreuses voix de droite ont manqué : 242 députés UMP sur les 313 seulement ont voté pour, certains votant même contre le texte. Et les alliés de l'UMP, les centristes, ont été eux aussi très partagés, 16 votant pour et 8 s'abstenant... Le message lancé au Président par sa majorité est clair.... comme il l'a été durant l'ensemble des débats : la réforme territoriale ne convient pas à la majorité... mais comme chaque fois le président sait finalement obtenir son soutien.

 

Cette réforme est, de fait, une régression territoriale ! C'est pourquoi, cet après-midi, avec mes collègues du groupe socialiste radical et citoyen j'ai voté contre, et que j'ai signé le texte de saisine du Conseil constitutionnel !

 

C'est pourquoi également le Parti Socialiste s’engage à abroger, dès son retour aux responsabilités, les dispositions de cette contre-réforme et à proposer une réforme concertée et digne des enjeux de la décentralisation.

 

 

 

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 17:18

La revue L'Hémicycle revient cette semaine sur les dommages collatéraux liés à la suppression de la taxe professionnelle. Et en particulier sur le transfert de la part départementale de la taxe d’habitation vers les communes, objet – entre autres - de notre discussion en commission des Finances dans la nuit du mardi 9 novembre (pour lire l'article de l’Hémicycle en ligne, cliquez ici).

En effet, si un des aspects de la réforme de la TP consiste à transférer la part départementale de la taxe d’habitation au bloc communal, un tel transfert implique néanmoins que les abattements départementaux sur cette part soient remplacés par ceux décidés par le bloc communal. Or de tels remplacements ouvrent la possibilité de voir sa taxe d'habitation s'accroître si les abattements départementaux étaient plus favorables que ceux de sa commune...

Bref, "l'usine à gaz" posant problème dans bien plus de départements français que Bercy ne voulait l'admettre, cette mesure de la réforme de la TP a subi un rafistolage de dernière minute, visant à "neutraliser" par voie de dégrèvements les effets sur les contribuables en déposant un amendement, l’amendement II-CF 306, à l'article 59 du PLF 2011 – article intitulé "Ajustements consécutifs à la réforme de la suppression de la taxe professionnelle" .

    • L'extrait de mon intervention lors de la 2ème séance publique du lundi 15 novembre est disponible ici 
    • Le compte-rendu de la commission des finances du mardi 9 novembre (séance de 22h), est également téléchargeable ici (pages 3 et 5 pour l'amendement II-CF 306)
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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 16:46

img0474.JPGCet après-midi, j'inaugure en compagnie de mon collègue, maire de Roncq, Vincent Ledoux, vice-président de LMCU chargé des relations internationales, mais aussi de nombre de mes élus, la version wattrelosienne de la journée de la solidarité internationale, précisément initiée par LMCU.

 

Au CSE, les bénévoles tiennent les stands de toutes ces associations wattrelosiennes dont le point commun est d'être humanitaires au sens propre du terme, c'est-à-dire destinées à échanger et / ou aider les hommes de différents pays dans le monde. Pour le coup, quasiment tous les continents sont représentés, de l'extrême-orient (Laos) à l'Afrique (Sénégal, Mali, Algérie) en passant par l'Amérique du Sud (Nicaragua) et bien sûr l'Europe avec nos villes jumelées d'Allemagne, du Portugal, de Hongrie et de Pologne.

 img0513.JPG

Deux jours après la commémoration du 11 novembre, où nous nous sommes rappelé d'effroyables moments de l'histoire de l'Humanité, cette journée de la solidarité est à mes yeux symbolique car elle représente l'autre côté du miroir, ce qu'il faut construire pour éradiquer le risque même de guerre : des solidarités ! Réduire les fractures, les injustices, les inégalités entre régions, entre ethnies, c'est le combat existentiel de la solidarité !

 

Voilà précisément pourquoi la solidarité reste une idée moderne, adaptée au monde dans lequel on vit. Elle ne se décrète pas mais elle se construit, elle se fabrique. Aussi ai-je spontanément accepté l'idée que Wattrelos puisse participer à la semaine de la solidarité internationale proposée par LMCU. L'objectif de cet après-midi de présentation et d'animations (cf. les magnifiques danses du ballet berbère auxquelles nous avons assisté) est donc de porter témoignage des actions de solidarité qui ont cours toute l'année grâce à des Wattrelosiennes et des Wattrelosiens. Ils sont les maillons d'une gigantesque chaîne dont le but est de tendre la main, d'aider des peuples frères en proie à des difficultés d'ordre divers (l'association Kossuth est venue en aide, par exemple, une association hongroise pour handicapés ). En résumé : de faire vivre la solidarité avec des personnes de conditions de vie différentes.

 img0536.JPG

Cela, nous le faisons avec nos moyens, nos atouts, nos qualités de coeur qui permettent de mettre en oeuvre des actions et fédérer des énergies. De mon côté, je fais tout ce qui est possible pour faciliter la vie des associations (jusqu'à appeler l'ambassadeur de France au Nicaragua pour régler un problème de visas auquel a été confrontée l'association Touscan !) ; du côté des services de la Ville, on déploie aussi des trésors d'imagination et de persuasion pour débloquer des situations compliquées. C'est vrai : les relations internationales, comme l'emploi, le logement, l'économie ne sont pas des compétences municipales à proprement parler. Mais à Wattrelos, on sait aller au-delà de nos strictes prérogatives administratives. La Ville se veut un accompagnateur, un moteur, un catalyseur. Et en matière de solidarités, veut s'inscrire dans l'élan que compte donner la Communauté urbaine à la promotion de ses relations internationales.

 

Je le dis en clin d'oeil à Vincent Ledoux : les élus du conseil municipal junior qui sont présents lors de cet après-midi de la solidarité (et dont la vente de ballons, sur place, aura permis de recueillir 294 euros au profit de l'association pour le rayonnement de l'école publique : bravo à eux !) sauront certainement se souvenir de mes paroles et continuer, dans les années à venir, de porter l'idée que l'on se fait, ici à Wattrelos, de la solidarité !

 

 

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 13:42

11nov2010.jpgCe matin du 11 novembre est, du point de vue météo, particulièrement exécrable. Un froid glacial, porté par le vent, et une pluie intense. Jamais, de mémoire de maire, nous n’avons connu un temps comparable pour les cérémonies du 11 novembre ! Cela ne doit pas empêcher de se recueillir et de se souvenir dans une présence que je veux « profondément et solennellement respectueuse ».

 

C’est ce qu’avec nombre d’élus et représentants des sociétés patriotiques, je fais au cimetière du Crétinier, en déposant une gerbe et en passant en revue les tombes.

  11nov2010-2.jpg

Au cimetière du Centre, la cérémonie est plus longue, puisqu’après mon discours, j’aurais aussi à procéder à des remises de distinctions. Malheureusement, il faut se rendre à l’évidence : comme me le préconise Ferdinand Claies, président de la Fraternelle, mieux vaut renoncer à prononcer mon discours et aux décorations car il est impensable de maintenir vingt minutes de plus, dans le vent glacial et dans la pluie, les enfants des écoles Curie et Lacordaire qui nous ont si bien interprété La Marseillaise ; juste avant que l’Union musicale ne joue également notre hymne national et l’hymne européen.

 

Je suis très attaché à cette cérémonie, et très sensible aussi à la présence des enfants.

 

La guerre de 14-18 fut en effet « une tragédie de l’histoire de l’humanité, une balafre dans la mémoire collective, un drame sans commune mesure avec ce que les hommes et les femmes, depuis que le monde est monde, avaient pu vivre jusque là », comme je le dis dans mon propos, tenu donc salle Salengro en début d’après-midi.

 

Après chaque dépôt de gerbes ou devant chaque tombe que nous saluons, je suis toujours secoué par une émotion poignante en fixant les lettres dans la pierre des noms de tous ceux qui, français ou anglais, souvent très jeunes, sont tombés dans les conflits de 14-18 mais aussi de 39-45. « Chacun de ces noms résonne comme un message d’appel à la paix, à la solidarité, à la fraternité entre les peuples, à l’espoir ! ».

 

Les inégalités, les fractures territoriales, économiques et sociales, sont au cœur, au vu du jugement de l’histoire, des causes déterminantes des conflits et des guerres. Les dénoncer, les combattre, les éradiquer, c’est objectivement œuvrer pour la paix, celle que nous devons à ces enfants qui sont là ce matin, et à tous les enfants de la planète.

 

« Tout ce qui peut faire tendre vers le progrès, l’amélioration des conditions de vie partout dans le monde sera une pierre supplémentaire, mais décisive, pour générer la paix, là où elle n’existe pas et consolider la paix là où, heureusement, elle existe ».

 

La guerre, c’était hier. La paix, espérons-là pour aujourd’hui et pour demain de toutes nos forces. Mais pour cela, sachons nous souvenir ensemble, « souvenons-nous du sacrifice de tous les soldats tombés durant la première guerre mondiale, de tous ceux qui, tout au long des conflits, quelle que soit leur région, leur couleur, leur religion, leur origine, ont donné leur vie pour que nous puissions, ici et maintenant, vivre la nôtre ».

 

Pour lire mon intervention, 11 nov 2010cliquez ici.

 

 

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 20:57

Ce mercredi après-midi, j'accueillais des élus pas comme les autres : ce sont les membres du conseil municipal des jeunes (CMJ) de la Ville de Roubaix, pour une découverte grandeur nature de la démocratie dans le lieu où elle se vit : l'Assemblée.

 

Récemment renouvelé, le CMJ roubaisien travaille à l'apprentissage de la démocratie et à l'implication de la jeunesse dans la vie citoyenne.

 

Pour l'élu local et national que je suis, c'est toujours un plaisir que de permettre cet apprentissage au concret, là où se discute et s'écrit la loi. C'est aussi une responsabilité ! Ces jeunes Roubaisiennes et Roubaisiens se sont montrés très curieux et très intéressés par le fonctionnement de l'Assemblée, comme par l'histoire du bâtiment lui-même. Sans doute est-ce aussi grâce aux premières explications apportées par leur accompagnateur qui les suivra ainsi plusieurs années le temps de leur mandat au sein du CMJ.

 

Cet après-midi, les choses se sont de surcroît bien organisées pour mes visiteurs : les débats du matin sur le budget des anciens combattants ont duré plus longtemps qu'initialement prévu. En effet, avec mes collègues socialistes et de gauche, et certains députés de la majorité, nous avons même, contre l'avis du Gouvernement, voté et ainsi fait adopter la revalorisation de la retraite des anciens combattants (de 2 points, soit de 43 à 45 points dès le 1er janvier 2011) et ainsi qu'une majoration de la pension des conjoints survivants (de 817 à... 887 euros !). Il a découlé de cette belle et longue bataille parlementaire du matin, un décalage dans l'ordre du jour de la séance, et voilà que je me suis trouvé à devoir présenter mon rapport spécial sur la dette de l'Etat non le matin mais l'après-midi, au moment même où mes visiteurs roubaisiens étaient eux aussi dans l'hémicycle, dans la tribune du public (lire l'article précédent).

 

Ils ont ainsi pu découvrir l'Assemblée en plein débat, sur le budget de la France, ou du moins d'une de ses parties (parmi les plus importantes malheureusement : la dette !) du budget.

 

Déjà, nous avons prévu de prolonger cette première rencontre par une seconde à Roubaix, pour aller au-delà de cette visite, pour des questions-réponses plus précises et pour rencontrer ceux qui malheureusement n'avaient pu se joindre à nous aujourd'hui.

 

 

 

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