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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 13:36

La Caisse nationale d’allocations familiales a décidé, avec l’aval du Gouvernement, de restructurer le réseau des CAF en l’organisant sur la base d’une CAF par département. Ainsi, dans le Nord, où il y en a 8 actuellement, il n’y en aura plus qu’une au 1er janvier 2012.

 

Cela pose d’évidents problèmes, pour que les préoccupations de chacun des territoires (des allocataires comme des personnels des CAF) soient prises en compte, et surtout pour le financement de ces interlocuteurs de premier plan pour l’action sociale que sont les centres sociaux.

 

Si cette réforme n’est pas bordée, si le Gouvernement ne prend pas de précautions – et il est le seul à pouvoir le faire – elle peut être profondément destructrice et mettre en cause l’existence de bon nombre de centres sociaux dans tout le département. 

  

Voilà pourquoi j’ai posé à Eric WOERTH, ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique, une question écrite (qui sera publiée bientôt au Journal Officiel). Pour lire la question, QE à M. le Ministre du Travail - CAFcliquez ici.

 

 

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 16:10

Araignee-blog-2.jpgAraignee-blog-1.jpgCe dimanche, en fin de matinée, j'enrage.

 

Je suis sur la route pour aller à la fête du Plouys quand mon adjoint à la sécurité m'informe que le jeu d'enfants connu sous le nom de l'Araignée, au parc urbain, a été dégradé cette nuit. Je me fais expliquer les dégâts ; je suis consterné, atterré, furieux !

 

Il y a quelques jours à peine, presque quelques heures, lors de la visite de nos accueils de loisirs d’été, avec plusieurs élus, nous avions accompagné des enfants dans leurs jeux d'extérieur, au mini-golf voisin. L'Araignée est un jeu parmi les plus ludiques, les plus sympathiques, emblématique de ce que sont les jeux du parc depuis 20 ans. Je dois maintenant dire : était un jeu…

 

Ce qui a été commis est un acte odieux, indigne, irresponsable.

 

Odieux parce que d'évidence, on n'est pas là dans un acte mineur d'incivilité. Ceux qui se sont introduits au parc cette nuit savaient ce qu'ils venaient faire. Ils venaient détruire, casser, saboter ! C'est un acte prémédité. Il y a eu volonté spécifique de nuire et de dégrader un bien public. Les câbles qui ont été coupés ne l'ont pas été avec des ciseaux ou des couteaux, ni même au sécateur ! C'est avec un matériel électro-portatif performant que les malfrats ont commis leur lamentable coup ! Ils sont venus pour détruire le bien public ; mais qu'est ce que le bien public sinon le bien de tous ? La conséquence, c'est que ce jeu est maintenant hors d'accès, dans l'impossibilité de servir, que son remplacement prendra du temps et coûtera, d'après les informations qui m'ont été communiquées, pas loin de 80 000 euros !

 

Indigne parce que qui va être puni, qui est affecté par cette destruction, sinon les enfants qui l'utilisent ? Des enfants ! Mais bon sang, quels idiots peuvent avoir envie de priver des enfants du plaisir de jouer, a fortiori pendant l'été ? C'est maintenant qu'ils peuvent s'en servir, c'est maintenant qu'on leur détruit ! Après l'incendie de la crèche du Sapin Vert en 2007, et celui il y a un mois des locaux d'Acti’Jeunes, c'est une nouvelle agression contre l'enfance et la jeunesse. C'est minable et dégoûtant.

 

Enfin, et plus que tout, et j'essaie de contenir ma colère mais il n'y a pas d'autre mot : c'est irresponsable ! Car cet acte aurait pu tuer ! Je n'ose penser qu'il ait été commis à cette fin. Mais j'en ai froid dans le dos. En sectionnant un côté à la base les quatre câbles, et deux câbles sur quatre sur un autre côté, ces malfrats n'ont pas mis à bas la structure, mais ils l'ont considérablement fragilisée. Tellement que si un ou des enfants, ne s'en rendant pas compte, s'étaient mis à escalader l'Araignée, le risque d'effondrement ou de chute était réel, avec les conséquences dramatiques que cela aurait pu avoir ! C'est au sens propre du sabotage !

 

On n'est pas dans l'incivilité et les petites dégradations certes qui nous lassent, nous exaspèrent, mais qui restent dans une certaine limite. Là, les limites ont été franchies ! Comme elles l'ont été avec l'incendie des bureaux d'Acti’Jeunes il y a un mois (où le feu aurait pu se propager aux habitations voisines !) ou avec l'incendie du podium de l’opération Nos Quartiers d'Eté à la Mousserie dans la nuit de vendredi à samedi, où le nom d'un conseiller municipal est jeté en pâture. Tout cela est inacceptable ! Ma conviction est claire : je ne crois pas au hasard, tout cela est intentionnel et veut nuire ! Il n'est pas possible d'accepter qu'une équipe de margoulins ait des humeurs, s'en prennent à des bâtiments et des biens publics et, pire que tout, risque de mettre en péril la vie d'autrui.

 

Je demande aux forces de police et de renseignements de tout mettre en œuvre pour que les coupables soient identifiés et poursuivis. Je veux la plus grande sévérité car prendre le risque de tuer, non, en démocratie, on ne peut pas tolérer cela !

 

 

 

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 15:34

Contador.jpgComment ne pas laisser échapper, joyeusement, ce soir cette phrase ? Moi dont le grand-père (et la famille maternelle donc) a ses origines en Ariège, à quelques kilomètres de la frontière, je partage la joie du peuple espagnol.

 

Pour trois raisons. D’abord parce que ça fait plaisir de voir tout un peuple en liesse après que l’un des siens ait triomphé en maillot jaune sur les Champs-Elysées, alors qu’il y a quelques semaines à peine, l’Espagne faisait l’objet de violentes et rudes attaques sur les marchés financiers.

 

Ensuite parce que, socialiste, je devine la satisfaction du Premier ministre espagnol, José Luis Zapatero, à un moment où, dans les rudes attaques qu’il a connues, cette belle victoire apporte un souffle salvateur et de la lumière appréciée.

 

Enfin et surtout parce que l’Espagne, en matière sportive, affiche sa force et a le vent en poupe !

 

Le sport espagnol est, décidément, à l’honneur en cette année 2010 : victoires de Nadal à Roland-Garros et Wimbledon ; victoire de l’équipe nationale de foot à la coupe du monde ; et, ce dimanche, victoires du pilote de F1 Fernando Alonso au Grand Prix d’Allemagne et du cycliste Alberto Contador au Tour de France… E viva España !

 

La victoire de Contador retient de surcroît l’attention du député roubaisien que je suis, au-delà du fait qu’elle soit on ne peut plus récente ! D’abord parce que, je l’avoue, j’ai une préférence pour le sport cycliste, et comment ne pas l’être quand on est, par plaisir personnel autant que par bonne pratique protocolaire, un fidèle de l’arrivée de Paris-Roubaix au vélodrome, et de surcroît membre de l’amicale cycliste parlementaire (où je retrouve régulièrement avec plaisir Bernard Hinault et Christian Prudhomme, patron du Tour de France). Ensuite, parce que  le Tour de France fut particulièrement agréable cette année, dans un climat apaisé, noble dirais-je même, ce qui contraste avec des turpitudes encore trop récentes : ce Tour fut celui du sport, avec du suspense et un beau duel entre Contador et le Luxembourgeois Andy Schleck.

 

Finalement, le plus fort aura triomphé (même sans le gain d’une étape, mais c’est bien le classement général qui compte au final). C’est un beau champion, à la fois excellent grimpeur et très bon rouleur, qui s’est vaillamment battu et s’adjuge ainsi son troisième Tour de France.

 

Rien à redire. Nickel, disent les jeunes. Bravo dirais-je, tout simplement ! C’est une belle victoire. Propre et nette…

 

 

 

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 15:41

Jean-Claude-se-marie_2.jpgQuand Jean-Claude, mon chauffeur, se marie, forcément… ça chauffe !

 

Ça chauffe parce que marier un ami donne toujours l’occasion d’ajouter à la cérémonie officielle de l’humour à l’amour, et croyez bien que je ne m’en suis pas privé, entouré de nombreux élus venus témoigner leur affection à Jean-Claude et son épouse Francine.

 

Jean-Claude et moi sommes très complices dans la vie de tous les jours et, comme nous passons pas mal de temps ensemble, j’en sais beaucoup sur lui : je n’ai donc pas eu à demander à ses proches de me confier quelques tuyaux pour l’épingler très amicalement !

 

Avant de recueillir les consentements mutuels (qui auront été très particuliers !), j’ai donc demandé à Francine, notamment, si elle s’engageait à supporter que Jean-Claude continue d’encombrer la maison avec ses pièces de mécanique, à passer de longues heures dans le garage à démonter et remonter des voitures… Son métier, c’est aussi sa passion !

 Jean-Claude-se-marie.jpg

Lorsque nous nous sommes rencontrés, il était syndicaliste chez Terken, entreprise en proie à de lourdes difficultés. Ce jour-là, j’en ai pris pour mon grade ! A l’époque, les hommes politiques, il n’y croyait pas trop, et comme beaucoup (trop malheureusement !) de concitoyens, il les mettait tous dans le même sac. Il faut croire que j’ai su lui prouver le contraire car, si l’entreprise n’a pu être sauvée, je me suis battu de toutes mes forces aux côtés des salariés, gagnant leur respect et leur fraternité. Pour eux, j’ai même été attaqué en justice, et pour eux… j’ai fait condamner celui qui m’accusait à tort, à savoir leur patron ! Ce fut une belle bataille. Je m’en honore encore aujourd’hui.

 

Jean-Claude est donc l’un de ces frères d’arme qui a beaucoup bossé dans sa vie. L’occasion s’est présentée - je le savais homme d’engagements, disponible, travailleur, sincère - il l’a saisie et a accepté de poursuivre son parcours professionnel à mes côtés il y a maintenant deux ans : fidèle et débrouillard, il n’a pas son pareil pour remettre de l’eau (enfin, officiellement !) dans le radiateur de la voiture en surchauffe !

 

J’ai donc eu le plaisir et l’émotion sincère cet après-midi de l’unir à Francine dont il partage la vie depuis 21 ans, lui présentant le livret de famille (pour qu’il en fasse le meilleur usage possible !) sur un plateau… Terken, évidemment.

 

Soyez heureux, chère Francine, cher Jean-Claude…

 

 

 

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23 juillet 2010 5 23 /07 /juillet /2010 09:29

Centres2010blog1.jpgC’est vrai qu’il ne faut plus dire centres aérés mais accueils de loisirs d’été. Nuance. Si le nom change régulièrement, que l’on se rassure, le principe, lui, est le même : il s’agit bien, pour la Municipalité, de proposer aux familles wattrelosiennes d’animer l’été de leurs enfants dans de nombreux groupes scolaires de la ville transformés pour l’occasion en véritables centres de vacances.

 

L’effort à ce sujet est d’ailleurs épatant : les directeurs et animateurs des 7 centres maternels et 7 centres primaires en fonction ont magnifiquement décoré les lieux qu’ils occupent, recréant par exemple l’univers du far west américain dans… l’ouest wattrelosien (à Anatole-France, au Touquet, où le fond du poor lonesome cow boy de Lucky Luke a été très bien reconstitué), avec des décors que ne renierait pas un réalisateur de cinéma (le bureau du shérif pour le directeur, le saloon pour la salle de jeux de société, etc.) ; ou un univers disco-boîte de nuit-saturday night fever à l’école Lavoisier où l’on est accueilli par une hôtesse de l’air-animatrice pour mettre le cap sur les vacances !

 

Tout cela, c’est ce que je vois ce matin en visitant quelques uns de ces centres, comme je le fais traditionnellement avec mes élus (notamment Georges Prpic, mon adjoint aux activités périscolaires, très mobilisé) et responsables municipaux à mi-parcours de cette session 2010 des centres aérés.

 

Centres2010blog2Nous le constatons tous : l’effort pédagogique est soutenu partout, en accord avec le projet éducatif global de la Ville qui vise à socialiser, rendre autonomes, responsables, curieux nos enfants. C’est une exigence forte de la Municipalité aux directeurs et animateurs wattrelosiens qui, franchement, rivalisent d’imagination cette année pour faire découvrir, éveiller, transmettre à leur manière des savoirs. C’est important.

  

D’autant que, si les parents le souhaitent, la possibilité est offerte d’effectuer une spécialisation d’une semaine dans tel ou tel domaine avec un animateur particulièrement qualifié pour l’activité choisie : c’est ce que l’on appelle les mini-stages, dispositif parallèle aux centres aérés qui permettent de s’améliorer dans tel ou tel sport, dans telle ou telle activité culturelle (nous découvrons ce matin l’école du cirque, la danse orientale, les arts plastiques) ou de découvrir des disciplines étonnantes comme le horse-ball, le pony games, le théâtre équestre / voltige, les rythmes et chants du monde…

 

Mais il ne faudrait pas pour autant perdre de vue l’objectif premier de ces animations d’été : que les enfants s’amusent ! Manifestement, c’est le cas. Depuis le 8 juillet, ils sont environ 890 (dès l’âge de 2 ans ½, pourvus qu’ils soient scolarisés, jusqu’à 13 ans) à être accueillis chaque jour pour des activités diverses, ludiques, culturelles, sportives, pour de nombreuses sorties également dans les fermes et les structures de divertissement de l’agglomération. Ils ont même l’occasion de partir quelques jours en camping dès l’âge de 8 ans – nous en reparlerons dans ce blog dans quelques jours.

   Centres2010blog4.jpg

Je suis moi-même mis à contribution ce matin. Le passage par le mini-golf du parc du Lion, ouvert cette année, m’amène à rencontrer des enfants en train de s’exercer. Bien entendu, sous la pression de mes accompagnateurs, je ne tarde pas à me retrouver avec un club de golf dans les mains et un défi à relever : envoyer la petite balle blanche dans un trou situé en plein milieu d’un plan incliné à l’autre bout de la piste. Pas facile de se concentrer dans cette ambiance bon enfant mais je m’applique et… bingo, la balle va se nicher dans le trou du premier coup ! Je ne suis pas peu fier de mon coup et j’en vois qui perdent instantanément leurs sourires gentiment moqueurs !

  

Centres2010blog5Second épisode à Lavoisier où Anthony, animateur spécialiste des arts martiaux (il a de qui tenir puisque son père n’est autre que Maître Phani…), me confie une patte d’ours à peine entré dans la pièce qui tient lieu de salle de taekwondo ! Et me voilà à amortir dans cette petite raquette matelassée les coups de pieds fouettés de gamins qui s’en donnent à cœur joie, pensez-vous ! C’est sûr : ça secoue le poignet et le bras. Mais c’est avant tout très sympa et j’apprécie de me sentir aussi proche de ces enfants et ces animateurs qui ne ménagent pas leur enthousiasme.

  

Sympathiques, ces centres aérés le sont donc sans contestation possible, et je remercie sincèrement toutes les équipes d’animation et d’organisation qui relayent cette volonté forte de la Ville d’offrir un peu de bonheur et de divertissement à ses enfants dans le contexte de difficultés sociales et économiques que l’on connaît. Centres2010blog6.jpgCe dispositif, c’est le fruit d’une imagination individuelle (j’ai vu des animateurs faire profiter de leurs compétences propres les enfants, comme cet atelier de sculptures sur ballons à la maternelle Lavoisier - ph. ci-contre), mais aussi collective, d’un investissement humain que je juge particulièrement important, même s’il n’est bien sûr pas obligatoire dans le champ des compétences d’une Commune. A Wattrelos, c’est un ancrage fort depuis des décennies, un héritage précieux, qui correspond de surcroît à une véritable attente du public (lequel nous demanderait presque d’accueillir les enfants dès la fin de l’année scolaire jusqu’au début de la suivante ! Mais l’été est aussi un moment de retrouvailles en famille et il ne faut pas que la Ville s’y substitue complètement).

 

Comme le dit Georges, c’est une belle machine que ces accueils de loisirs, une organisation huilée dont les maîtres-mots sont qualité et sécurité (j’y tiens personnellement et j’appelle tous les ans mes équipes à la vigilance la plus forte à ce sujet), qui nécessite des réunions dès le mois de… septembre pour dresser le bilan, émettre les premières idées pour la session d’été suivante et commencer à recruter ! Centres2010blog3.jpgLa Municipalité veille en effet à garantir un encadrement de qualité (elle rembourse 50 % du coût du BAFA aux animateurs qui s’engagent à travailler pour elle), des opérateurs et prestataires de service de qualité, car nous ne voulons pas de centres aérés au rabais, et insiste sur le développement de la relation avec les parents en les associant le plus possible au dispositif (photos des activités - comme ce diaporama qui nous est présenté à Anatole-France, ph. ci-contre - spectacles de fin de centres…) : ils ont une exigence croissante sur les prestations proposées, ils ont raison ; à nous de communiquer suffisamment pour expliquer tout ce qui se fait durant ces journées bien remplies.

 

Je suis donc fier de l’animation de cet été 2010 à Wattrelos, je le dis sans hésiter, mais ce matin, je ne peux malgré tout cacher une déception. En effet, j’ai reçu hier une lettre du Conseil général m’annonçant que, dans le contexte actuel de crise financière des collectivités, il se recentre dès à présent sur ses compétences obligatoires et ne participe donc plus au financement des centres aérés dès cette année. Un manque à percevoir à effet immédiat de 7 000 euros… alors que les centres aérés fonctionnent depuis déjà deux semaines ! Bref, à nouveau la Ville se trouve en première ligne pour amortir cette mauvaise nouvelle financière, une de plus ! Que la gestion publique devient difficile…

 

 

 

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20 juillet 2010 2 20 /07 /juillet /2010 09:21

logo anCe jour, paraissent au journal officiel deux de mes questions écrites :

- Au secrétaire d'État chargé des petites et moyennes entreprises  sur les conséquences de la mise aux normes environnementales des cuves et des canalisations de remplissage des stations-service;

Pour lire la question, cliquez ici

- A la Ministre de l’économie sur l’encadrement de la tarification des services bancaires;

Pour lire la question, cliquez ici

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 11:13

Julia-Salembier-blog.jpgQuand elle est née, le bon président (comme on disait à l’époque) Fallières était Président de la République et Aristide Briand président du Conseil. Depuis, 100 ans ont passé et Julia Salembier fête, entourée de ses proches, dans sa maison du Laboureur, cet événement ; bien entendu, je suis présent pour la féliciter, lui remettre un bouquet de fleurs et une boîte de chocolats (ne le dites pas à son médecin), mais aussi la plus prestigieuse des médailles communales : la médaille d’or de la Ville de Wattrelos.

 

Elle la mérite, cette distinction, Julia. Elle qui n’a pas connu une enfance facile en Normandie, au sein d’une famille nombreuse émigrée de Flandre en France en 1916. Mais, comme presque tous les centenaires, Julia aime la vie passionnément et, durant son existence, sut en surmonter les obstacles pour conserver ce sourire touchant qu’elle arbore aujourd’hui. C’est sa fête et elle rayonne élégamment dans son fauteuil : elle a mis sa belle robe, a soigné sa coiffure et son maquillage… C’est qu’elle est coquette, Julia !

 

Pour tout vous dire, c’est une artiste : excellente couturière, elle brode, tricote, crochète. C’est également une redoutable joueuse de scrabble, toujours avide de découvrir, de connaître : l’Histoire, les conférences, les sorties culturelles, elle adore… ainsi que les bon restaurants ; ses nombreux amis du club de l’Amitié, du club Ensemble et de Nord Madame peuvent l’attester !

 

Pour ma part, je suis ému d’être à ses côtés ce matin. Nous discutons, parlons du temps passé et présent – je lui rappelle qu’en janvier 1910, année de sa naissance, la Seine s’était élevée à Paris, provoquant de graves inondations, notamment dans les arrondissements centraux, et que la Ville en garde encore les stigmates. Et puis je lui confie que, même si elle n’est pas née dans notre ville, c’est quand même une Wattrelosienne pure souche, tant elle y est appréciée. Au reste, quand on s’appelle Salembier et qu’on est née Six, deux noms bien portés à Wattrelos, on ne peut qu’être du crû !

 

Bon anniversaire Julia !

 

 

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 17:53

Charte-CRIT-blogCe qui m’est contemporain, presque quotidien, ce sont des entreprises qui me font part de leurs difficultés d’activités, de leurs réductions prévisionnelles de capacités, ce sont tant et tant de demandeurs d’emploi qui me sollicitent pour un emploi ou un appui dans leur recherche, ce sont des difficultés financières, c’est aussi l’annonce par le Gouvernement de la réduction du nombre de contrats aidés de 400 000 à 200 000 en trois ans ! Pourtant, ces contrats, ce sont souvent pour les collectivités locales, pour les associations, un levier, souvent le seul, pour aider les personnes en difficulté d’accéder à un travail.

 

Alors oui, tout ce qui contribue à la bataille pour l’emploi, tout ce qui permet d’offrir un emploi à quatre, cinq ou dix personnes un emploi, il faut le chercher. Les 2  000 C.V. que je détiens en stock dans mon bureau me rappellent chaque jour l’ampleur de la tâche.

 

Car l’emploi se construit au jour le jour, chaque embauche est précieuse ; la bataille pour l’emploi, c’est de la couture pour l’humain ! C’est une obsession de chaque instant de l’équipe municipale que je conduis.

 

Ce soir, une pierre de plus s’ajoute à notre chantier : la signature d’une charte de partenariat avec CRIT Intérim, qui fait écho à une autre charte, signée en novembre 2009 celle-là, avec les entreprises de travail temporaire d’insertion dans le cadre de l’ANRU à Beaulieu : 5 % du total des heures travaillées pour la modernisation du quartier sont réservées aux demandeurs d’emploi y habitant, et 10 % des embauches sont soumises au même principe. Outre le travail temporaire, le groupe CRIT est également capable de recruter en CDD, en CDI, d’accompagner les demandeurs d’emploi, d’insérer des travailleurs handicapés, de former aussi.

 

Cette convention, je la signe avec Benoît Debusschère, directeur régional CRIT, avec satisfaction.  Pour trois raisons.

 

D’abord parce que nous sommes dans la continuité d’une démarche de fond que la Ville a initiée, afin que les demandeurs d’emploi de Beaulieu soient professionnellement concernés par la reconstruction de leur quartier. Quoi de plus logique ? Dans le quartier, il y a des travaux ; y résident également des demandeurs d’emploi : et si ceux-ci aidaient à réaliser les premiers ? En même temps qu’ils auraient un emploi, ils amélioreraient leur cadre de vie ! C’est une belle idée ; à Wattrelos, c’est devenu une réalité ! Cette démarche, au demeurant, mérite d’être généralisée. Mon objectif est d’ associer des heures d’insertion aux chantiers que la Ville impulsera dans d’autres quartiers.

 

Ensuite, parce qu’avec CRIT Intérim, la ville se dote d’un partenaire de plus ! Tant mieux : plus nous serons nombreux, plus nous serons efficaces pour tenir les objectifs et lutter contre le chômage ! C’est de surcroît un nouveau partenaire sur le chemin de l’insertion car, comme le dit Alexis, ancien demandeur d’emploi qui a bénéficié de ce dispositif et qui témoigne ce soir, « l’insertion, il faut continuer, c’est très bien ».

 

Enfin, parce que – et ça compte particulièrement pour moi – en signant cette convention, CRIT ne s’engage pas que sur des recrutements, et donc des objectifs quantitatifs, mais aussi sur du qualitatif : CRIT s’engage en effet à accompagner et tutorer les salariés intérimaires et les former, mais également à négocier des missions d’au moins 151 heures pour une même personne. Il tient d’ailleurs des permanences deux mercredis matin par mois dans le quartier (60 personnes ont déjà consulté en à peine un mois et demi).

 

Depuis la charte locale d’insertion signée par la Ville avec Vilogia, LMCU et l’EPARECA, c’est-à-dire depuis trois ans, 139 personnes sont entrées dans le dispositif d’insertion à Beaulieu, dans le cadre de 223 contrats. C’est déjà ça.

 

Le combat continue…

 

 

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15 juillet 2010 4 15 /07 /juillet /2010 09:30

Comme rapporteur spécial de la commission des finances, je viens de recevoir du directeur général de l’Agence France Trésor le suivi trimestriel de la dette de l’Etat, et donc sa situation au 30 juin 2010. Les chiffres de cette note confirment évidemment les perspectives catastrophistes que j’énonçais dans les articles antérieurs (ainsi que dans les rapports que j’ai rendus à la commission des finances en 2008 et en 2009), et illustrent parfaitement – malheureusement – les propos alarmistes des observateurs économiques sur la situation budgétaire de la France. Ainsi :

 

            Ø A 1228,2 Mds € à fin 2010, la dette négociable de l’Etat est en hausse de 45 Mds € sur les trois derniers mois (1183,5 Mds € à fin mars 2010), et progresse de 107,2 Mds € en un an (1121,0 Mds € à fin juin 2009) ;

 

            Ø Trimestre après trimestre, cette hausse de la dette de l’Etat s’accélère, signe d’un dérapage non maîtrisé. Ainsi, l’augmentation du stock de dette devient de plus en plus importante, chaque trimestre :

 

 

4e trimestre 2009

1er trimestre 2010

2e trimestre 2010

 

(en Mds €)

+ 13,6

+ 35,6

+ 44,7

 

            Ø Sur ce stock de dette, la part à moyen et long terme s’accroît : 1020,8 Mds € (soit 83,1 % contre 81,3 % fin décembre 2009), ce qui rigidifie le montant global de la dette.

 

            Ø Une part croissante de cette dette est de surcroît indexée sur l’inflation. Ainsi, le montant des titres ainsi indexés est de 162,8 Mds € fin juin 2010, contre 147,8 Mds fin 2009 ; et les émissions de ces titres représentent 10 ,6 % des émissions brutes (contre 7,5 % en 2009). Certes, dira-t-on, c’est que cela correspond à la demande des investisseurs : logique, puisqu’avec la reprise économique (qui finira bien par se produire), ceux-ci anticipent une hausse des prix. Sauf que cela veut dire aussi que plus l’Etat français aura de titres de sa dette indexée sur l’inflation, plus il verra croître la charge des intérêts qu’il paie sur sa dette lorsque l’inflation augmentera.

 

            Ø Enfin, ce que ne dit pas la note mais ce que le graphique joint indique en revanche, c’est que sur les marchés, l’écart des conditions de taux d’intérêt (ce que les techniciens appellent le spread) entre les titres de la dette française et ceux de la dette allemande s’est creusé depuis début mai… au détriment de la dette française ! C’est une alerte et on aurait tort de ne pas la prendre au sérieux…

 

 

 

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14 juillet 2010 3 14 /07 /juillet /2010 08:24

A voir tomber la pluie en ce mercredi après-midi, on pensait bien que notre 14 juillet wattrelosien était tombé… à l’eau. Et puis miracle, à 17 h 30 précises, au moment précis où les artistes devaient se produire sur le podium, la pluie s’est arrêtée, les parapluies des quelques courageux qui attendaient (!) se sont refermés et le ciel bleu est arrivé, amenant avec lui son cortège de spectateurs qui, finalement, auront été plusieurs centaines à venir applaudir les vedettes ! Un vrai miracle à la wattrelosienne…

 

Mais avant tout, je veux rendre hommage aux bénévoles des associations qui avaient décidé de s’associer à cette fête champêtre et qui, sous leurs chapiteaux, sont restés stoïquement à leur poste l’après-midi – alors qu’il tombait des cordes ! – pour accueillir les quelques badauds présents malgré tout au rendez-vous de notre fête nationale.

Alors que la météo a toujours été clémente à Wattrelos le jour du 14 juillet (souvent très belle et très chaude même), la scène de ce parc du Lion bien moins fréquenté qu’à l’accoutumée en plein après-midi semblait surréaliste ! Dans ces conditions, la performance des artistes de rue montés sur échasses, faisant leur numéro musical pour une poignée de spectateurs, est également à souligner… Merci à Ludoparc qui a apporté une contribution décisive à ce spectacle.

 

Hommage également à l’association de gestion de la ferme pédagogique qui avait tout fait pour que cette fête soit également un chouette rendez-vous familial. Il y avait la petite tente destinée à faire attendre les enfants souhaitant effectuer une balade à dos de poney à l’abri du soleil (loupé !), les animations qui étaient prêtes, les installations mises en valeur… Dommage. Les tous nouveaux responsables étaient incontestablement déçus mais je n’ai pas manqué de les réconforter : bravo quand même à toute l’équipe !

  14juillet5.jpg

Et puis, comme je le disais, le soleil a reparu en fin d’après-midi et le spectacle a pu commencer. Le Lillois Anthony Bellicourt, puis le Guadeloupéen Francky Vincent… qui s’est bien sûr attribué le mérite d’avoir fait revenir le beau temps : pas bête le Francky !14juillet7.jpg

 

 

 

 

Son sens du zouk a réussi à faire passer des textes osés et assumés comme tels – mais le personnage a construit son succès sur ce créneau – et la foule s’est laissée aller à entonner gaiement les refrains pleins de… fruits de la passion ! Ce soir, ils n’étaient pas défendus, alors le public présent ne s’est pas fait prier…

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Et voilà que la présentateur l’annonce, lui, la star : Patrick Juvet ! Je l’avoue sans complexe : si je ne suis pas un accro, je suis fan et il y a toujours un de ses CD dans ma voiture, et il y a souvent dans ma tête et sur mes lèvres une de ses mélodies. Alors, pas plus que des centaines de fans, je ne boude mon plaisir quand, annonçant un show très disco, raisonnent les premières notes d’I love America !

 

Les bras se lèvent, le rythme se crée et c’est parti ! Immédiatemen14-juillet2.jpgt après, mes préférés, à travers un medley des années 70 : La Musica – la première – Sonia, Rappelle-toi Minette, Je fais du cinéma… Qui n’a pas fredonné un jour ces refrains ? Et lui qui écrivit Le lundi au soleil de Claude François, voilà que Patrick Juvet fait monter des clodettes wattrelosiennes sur scène pour faire chanter au public (j’ai même vu quelques conseillères municipales très démonstratives sur cette chanson !) cette « chose qu’on n’aura jamais », alors qu’il serait si doux de ne rien faire « le lundi au soleil »…

  

Franche bonne humeur qui explose lorsqu’entouré encore de quelques danseuses du crû (et j’en ai identifiées !), il demande Où sont les femmes ? On est dans le disco à plein, juste avant l’incontournable Lady night

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Patrick doit partir mais il aura laissé un public conquis.

 

A l’image – et c’est ma plus belle de la journée – de cette petite fille handicapée qui voulait l’approcher et l’embrasser. J’attire l’attention de l’artiste et il la bise très gentiment. Elle est heureuse, comblée, et tourne les talons en chantant : « Où sont les femmes ? »… L’image d’un bonheur simple mais tout simplement réel. Elle est heureuse, je le suis qu’elle le soit.

 

La star aura été pro, très proche de son public qui l’adule, il a souri, dansé, complimenté, semé de la joie et du plaisir. Il aura surtout laissé l’image d’un gars vraiment sympa à qui le succès n’a pas tourné la tête.

Un bon souvenir, finalement, que ce 14 juillet wattrelosien 2010… sauvé des eaux !

 

 

 

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