blogcarnaval2010
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Quelques images de ce mémorable carnaval de Wattrelos 2010 :
Quelques images de ce mémorable carnaval de Wattrelos 2010 :
En fait, pas tout à fait.
Le Carnaval à Wattrelos, ce sont tout d'abord tous ces défilés carnavalesques que certaines écoles ont organisés dans la semaine qui précède (souvent ce vendredi) : je suis très attaché à ces moments festifs dans nos écoles ; c'est à mes yeux la vraie substance du carnaval à la wattrelosienne !
Il faut voir ces enfants déguisés, aux cheveux colorés, aux sourires enjoués, à la bonne humeur contagieuse... et leurs enseignantes qui, elles aussi, ont pris tant de plaisir – et de travail – à chercher les déguisements pour les enfants et les équipes éducatives. Même que certaines, se prenant au jeu, se déguisent tellement bien qu'on ne sait plus distinguer l'enseignant(e) de l'élève... Mais n'est-ce pas cela la tradition du carnaval ? Oublier les fonctions, les rôles, les classes... et que toutes et tous fassent la fête ensemble ! Ben à Wattrelos, les enfants jouent le jeu : la classe est abolie... et cela a donné de biens beaux moments de joie. Je l'ai constaté moi-même : il y a même un enfant qui s'était déguisé en Sarkozy (comme il m'a dit - ph. ci-contre)...
Mais ce dimanche, le carnaval, ce sont aussi des aubades musicales réveils que, sous la férule de Jean-Luc (Doyen), quelques dizaines de carnavaleux vont donner tôt le matin (à partir de 7 h 30 maintenant, c'est bien. Avant, ça commençait à 5 heures...), ça et là dans la ville devant quelques habitations dont les habitants n'ont pas été prévenus (c'est le jeu...) et apprécient plus ou moins... surtout de préparer, dans l'urgence, du café pour plus d'une vingtaine de personnes !
C'est dire si le carnaval a commencé bien avant la réception de 11 h 11 à l'Hôtel de ville de ce matin. Cela marque le début des festivités dominicales – ce que symbolise l'arrivée des Géants –, cela permet d'accueillir la grande famille du carnaval, nos amis allemands d'Eschweiler et de Köthen, de saluer les responsables associatifs qui vont contribuer au défilé... et se mettre dans l'ambiance.
Alors, comme d'habitude, de l'ambiance, il y en a ! Comme chaque année, j'ignore ce qui va se produire (c'est la surprise Doyen !) mais... je sais qu'il va se passer quelque chose. De ce point de vue, ni le public présent ni les élus ni moi ne seront déçus...
Car, quelle ne fut notre surprise de voir mon adjoint aux fêtes faire son entrée sur fond musical, grimé en Ray Charles-Doyen, soutenu par des Blues Brothers (Georges et Francis, plus vrais que nature) et des Sisters Seventeen méconnaissables (encore qu'un oeil averti – le mien – aura reconnu Dany et Michelle... à cause de leur sourire qui habille leur déguisement !), qui arborent des tenues rouges très branchées et des superbes lunettes en forme de cœur… histoire de rappeler que l'amour n'est jamais loin (ce que symbolise aussi la présence – amicale – de ce chanteur de charme des années 70 qu'est Christian Adam)... On l'aura compris, cette cérémonie est placée sous le signe du rétro, du disco... et de l'humour !
Les rires ne se font pas attendre... surtout quand Jean-Luc s'essaye (heureusement, c'était du play-back) à jouer sur le piano électronique (car lui qui est d'une famille de musiciens n'a d'évidence pas conservé les prédispositions familiales !).
La mécanique est lancée... Que les discours commencent. Celui de Jean-Luc, des représentants des villes jumelées, avant que je ne conclue en soulignant que notre carnaval est « une tradition communale identifiée qui a su trouver un nouveau souffle il y a quelques années », et saluant ces plus de 30 associations qui participent cette année au défilé.
Après, viennent le rituel échange de médailles entre délégations et le rythme des chansons allemandes.
Maintenant, que se poursuivent la convivialité et la bonne humeur, et place au défilé...
Après l'aller-retour à Eschweiler, et quelques heures en mairie ce soir sur mes dossiers, je pars vers vingt-deux heures à la salle Watremez à Roubaix pour l'élection de Miss Roubaix 2010.
Dur de sortir ce soir après un réveil si tôt ce matin mais j'ai promis à la présidente de Miss Roubaix Métropole d'être présent... sauf que j'avais oublié qu'on changeait d'heure la nuit prochaine (juste avant le carnaval, ça ne va pas me faciliter la vie !). Y aller me paraît cependant normal comme député de Roubaix, car c'est important de savoir dire merci, par sa présence, aux bénévoles qui font vivre la vie associative. Il y a quelques années, cette manifestation avait risqué d'être mise en cause ; l'équipe de Nicole et Daniel Despae s'est mobilisée avec cœur et un enthousiasme qui ne peut que susciter la considération et le respect... et ce soir, c'est assurément une belle fête qui est organisée pour et autour des 14 candidates.
Toutes y mettent leur jeunesse, leur sourire, leur bonne humeur.
J'imagine leurs appréhensions, leurs espérances aussi. Il en faut du courage et de la volonté pour faire ce qu'elles font, défiler, danser, sourire, s'exposer au regard et garder, malgré la déception (car au final, on le sait, onze d'entre elles ne monteront pas sur le podium !), quand même un peu de joie au cœur.
L'an dernier avait sacré la jeune Emmanuelle Wheatley qui, outre son titre de Miss Roubaix, a été désignée ensuite 3e dauphine de Miss Flandres. Je l'ai rencontrée souvent dans les manifestations roubaisiennes ! Elle fut de fait une ambassadrice appréciée de Roubaix et elle a fait honneur à sa fonction.
A l’entracte, les miss descendent de scène rejoindre leur famille pour un instant de détente avant le stress final de la proclamation. Pour ma part, j’ai eu la bonne surprise d’être invité par mes amis du comité de quartier de l’Hommelet à manger le gâteau d’anniversaire de leur jeune stagiaire du Blog2Roubaix, Sophie (ph. ci-contre)…
Et le concours reprend : cette nuit, le jury roubaisien a été audacieux, il a choisi la toute jeune Cindy Philippe... Heureusement que je ne fais pas partie du jury car, en toute franchise, parmi toutes ces candidates, plusieurs auraient pu légitimement porter le titre de Miss Roubaix 2010. J'en connais plusieurs et je sais qu'elles auraient très bien rempli leur fonction.
Je pense à elles toutes quand il me faut ceindre de son diadème Cindy, l'heureuse élue, puisque c'est à moi qu'échoit l'honneur de lui placer sur le front (après qu'Henri Planckaert, l'infatigable adjoint roubaisien à l'animation, lui eut remis son écharpe !). Ses larmes et son bien joli sourire font plaisir et donnent l'image de sa joie : d'évidence, elle n'y croyait pas. Pourtant, c'est fait !
Bon règne, Cindy !
Eschweiler, notre ville jumelle allemande (depuis 35 ans !) et Reigate & Banstead, en Grande-Bretagne, sont jumelées depuis 25 ans, et ce matin, à l'Hôtel de ville d'Eschweiler, une cérémonie est organisée pour célébrer ce "quart de siècle d'amitié et d'échanges", comme je le dirai dans mon intervention, cérémonie qui s'ouvre sur l'hymne européen !
Moment d'amitié, en effet, que celui où je suis aux côtés de mon ami Rudi Bertram, bourgmestre d'Eschweiler, et de Richard Mantle (que je rencontre pour l'occasion), maire de Reigate. L'un et l'autre prennent successivement la parole, tandis que des intermèdes musicaux sont fort brillamment interprétés par la musique municipale d'Eschweiler.
Représentants de la confrérie du carnaval, du comité de jumelage, et mon adjoint aux relations extérieures, Juliette Keraudy, assurent à mes côtés la représentation de Wattrelos.
L'atmosphère est à la bonne humeur, à la convivialité et à l'amitié. Alors on rit bien volontiers, notamment de l'humour british (manié avec tellement d'enthousiasme par la pétulante Pénélope Horsfall, la présidente de l'association anglaise de jumelage) et j'y ajoute moi aussi un couplet... en anglais !
Cela ne m'empêche pas de rappeler :
Ø l'intérêt des relations nouées dans nos jumelages où "chacun a pu s'ouvrir à d'autres cultures, d'autres façons de vivre, chacun a pu s'ouvrir à l'esprit tout simplement, exercice fondamental pour qui souhaite promouvoir la tolérance, le respect de l'autre, la fraternité et la paix" ;
Ø que Wattrelos a noué aussi, et fait progresser, des relations avec Reigate. En 2009, c'est le groupe musical The Redhill Corps of Drums and Band qui a défilé lors de notre carnaval ; des rencontres ont eu lieu à plusieurs reprises et la semaine prochaine, l'école L'enfant Jésus rendra visite à l'école élémentaire Saint-John's de Redhill ;
Ø une citation du philosophe Jean Guitton : "L'amitié totale est universelle. Et seule l'amitié universelle peut être une amitié totale. Tout lien particulier manque de profondeur, s'il n'est ouvert à l'amitié universelle".
C'est bien le sens que Wattrelos donne à sa politique de jumelage. Un témoignage de sympathie, et d'amitié, voilà ce que je porte ce matin.
Bon anniversaire, villes amies !
Il y a un mois se tenait à Wattrelos la 4e fête de la santé organisée par la Ville et le centre communal de santé, un bel événement déjà évoqué dans ce blog (article du 24 février dernier).
L’heure du bilan est arrivée : 1 200 visiteurs sont venus découvrir les différents villages thématiques (du sourire, du handicap, de la modération, etc.) installés salle Salengro et, parmi ces visiteurs, 451 ont eu la bonne idée de déposer un bulletin dans une urne afin de participer à un tirage au sort permettant de gagner des lots ; ce soir, je remets ces lots, en compagnie de mon adjointe à la santé, le docteur Anne Duquesnois, aux 31 gagnants réunis dans le foyer du centre socio-éducatif ( de 4 à 60 ans !).
Moment sympathique, convivial… et important car il s’agit de remercier ces nouveaux ambassadeurs de la santé à Wattrelos qui, pour certains, sont des fidèles de l’événement ; pour d’autres, de nouveaux visiteurs. Ils ont tous un point commun : ils s’intéressent à ce bien si précieux – il n’en est pas de plus précieux ! – qu’est la santé.
En ce qui me concerne, j’appartiens à une génération qui, quand elle avait l’âge des plus jeunes de nos vainqueurs ce soir (beaucoup d’enfants sont présents), entendait Henri Salvador chanter : « Le travail, c’est la santé / Rien faire, c’est la conserver ». C’était rigolo mais en vieillissant, on se rend compte que ce n’est pas aussi simple que cela, et que cette fameuse santé peut s’altérer par nos comportements, notre mode de vie, notre hygiène alimentaire ou corporelle…
Certes, il n’est pas dans les compétences d’une ville de prendre en charge la santé de ses concitoyens. Mais aucun élu ne pourrait se reprocher, bien longtemps après la fin de son mandat, d’avoir contribué à améliorer leur santé et à augmenter leur espérance de vie.
Alors nous essayons de faire passer des messages de prévention auprès des écoles, de nos partenaires associatifs, des centres sociaux, des professions médicales et paramédicales, des habitants tout simplement en organisant tous les deux ans ce type de manifestation qu’est la fête de la santé. On y tient et on souhaite qu’un maximum de personnes la fréquentent, se posent des questions, reçoivent de bonnes informations sur les bons réflexes à adopter, les transmettent à leurs proches, leurs amis.
Deux grands moments de cette fête de la santé me reviennent en mémoire ce soir : le stand de lecture en braille pour les déficients visuels et celui qui consistait à franchir des obstacles dans un fauteuil roulant. Franchement, se mettre à la place des personnes porteuses de handicap ou à mobilité réduite, cela rend humble et cela permet de comprendre que vivre sa ville au quotidien n’est pas toujours aussi facile que l’on peut le penser lorsque l’on est dit valide.
Ce soir, nous refermons donc le chapitre de la 4e fête de la santé de Wattrelos ; puisse la prochaine accueillir encore plus de visiteurs car une véritable prise de conscience collective est nécessaire : la santé, c’est l’affaire de chacun ou, pour dire les choses autrement et reprendre le thème de cette fête, « la santé, c’est moi, c’est nous ! ».
Cet après-midi, la Commission des finances poursuit ses auditions sur la crise financière et ses conséquences. Ainsi, nous recevons C. Noyer, gouverneur de la Banque de France, J.-P. Jouyet, président de l'autorité des marchés financiers, M. Aglietta, H. Bourguinat, et D. Thesmar, professeurs de sciences économiques, pour répondre à deux questions : "La crise est-elle finie ? Quelles nouvelles règles mettre en œuvre ?"
Pour ma part, je concentre mes questions aux intervenants sur quatre sujets :
Ø La situation financière des banques. Le Gouvernement aurait tort de considérer que la crise est terminée. Les prévisions de taux de chômage sont préoccupantes et les analystes considèrent que le pic de défaut des entreprises n'a pas encore été atteint. La part des créances douteuses dans l'encours total des prêts augmente : pour les dix plus grandes banques européennes, celle-ci a doublé entre juin 2007 et juin 2009 (4,2 % du bilan). Qu'en est-il pour les banques françaises ? Ne peut-on redouter que cette dégradation pèse sur la distribution du crédit par les banques ?
Ø Que penser des risques dans le secteur des assurances ? Les assureurs sont évidemment exposés à la dégradation de leurs portefeuilles d'obligations d'entreprises mais aussi, puisqu'ils sont souvent très présents sur la dette d'Etat (risque souverain), à la remontée des taux longs (dévalorisante des actifs).
Ø Le marché des CDS. La crise a rendu urgente la sécurisation du marché des fameux CDS (crédit défault swaps) qui sont des dérivés de crédit échangés de gré à gré. Sur ce marché, les défaillances, depuis septembre 2008, n'ont pas manqué. Lors de G20 (Londres et Pittsburgh), ont été encouragées les mises en place de chambres de compensation par contrepartie centrale (central counterparty), ce qui permet de gérer les risques de contrepartie et de marché de ce segment des CDS (en garantissant la bonne fin de l'exécution des transactions). Or, quand on observe le volume de CDS libellés en euros (près de 40 %), il y a nécessité qu'il y ait au moins une chambre de compensation traitant des CDS libellés en euros, ayant accès à la liquidité de banque centrale en euro, localisée dans la zone euro. Sa mise en place est-elle prévue, et quand ?
Ø La régulation des agences de notation. Depuis la crise financière, bien des critiques ont été adressées aux agences de notation. Une meilleure régulation de celles-ci a été évoquée à travers l'enregistrement des agences, une plus grande transparence des méthodes de notation et du rôle des agences dans le processus de titrisation, ou même une différenciation des échelles de notation entre produits obligataires et produits structurés. Où en est-on ?
Après deux heures et demie de débat en commission, je pars au Quai d’Orsay, au ministère des affaires étrangères, où je participe aux côtés de Bernard Derosier (qui préside le groupe) à une rencontre du groupe d’amitié France-Algérie (dont je suis un des secrétaires) avec Bernard Kouchner (ph. ci-contre). Le ministre voulait s’entretenir avec le bureau du groupe de l’évolution des relations de la France avec l’Algérie, de nos projets de coopération parlementaire. Nous évoquons avec le ministre des affaires étrangères et européennes, entre autres sujets, les initiatives que nous souhaitons prendre sur les questions de mémoire, et surtout de partenariat entre PME françaises et algériennes.
Le 22 décembre dernier, j’interpellais par écrit le ministre de l'Education nationale sur la situation injuste faite aux professeurs d'enseignement général de collège (PEGC) en fin de carrière.
Bien que le directeur des personnels enseignants du ministère de l'Education nationale ait annoncé à chaque PEGC le 11 mars 1993 l'ouverture de perspectives de carrière identiques à celles des certifiés et des professeurs d'éducation physique et sportive (EPS), seize ans plus tard, en 2009, cet engagement est resté sans effet. Des propositions avaient été formulées en 2002 - accroissement significatif du nombre de promotion de grade PEGC, couplé à la diminution du nombre d'échelons de la classe exceptionnelle ainsi que la réduction à trois ans des durées de passage entre chaque échelon - et n'ont pas perdu leur acuité.
Je demandais donc, le 29 décembre dernier, que me soient indiquées les mesures que le Gouvernement entend prendre pour remédier à ces déséquilibres, et notamment sa position sur les propositions formulées par les organisations syndicales.
Voici la réponse que m’apporte ce jour le Journal Officiel :
"Les professeurs d'enseignement général de collège (PEGC) appartiennent à des corps académiques de catégorie A qui ont été placés en voie d'extinction par décret n° 2003-1262 du 23 décembre 2003 modifiant à cet effet le décret n° 86-492 du 14 mars 1986 portant statut particulier.
Cette mise en extinction conduit nécessairement à la réduction des effectifs des corps au fur et à mesure des départs en retraite non compensés par de nouveaux recrutements. Des mesures de revalorisation de la carrière des PEGC prises pour favoriser l'accès au corps des professeurs certifiés ou à celui des professeurs d'éducation physique et sportive (PEPS) ont également participé à la réduction de leurs effectifs [...]"
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Le 26 janvier dernier, j’interpellais, par une question écrite au Gouvernement, le ministre chargé de l'industrie sur l'inefficacité et l'injustice des modes de déclaration par les radio-amateurs des caractéristiques techniques de puissance de leurs installations, et sur la nécessité urgente de les corriger.
Pour réaliser cette déclaration, il est demandé aux radioamateurs de se connecter sur le site web de l'Agence nationale des fréquences, ce que bon nombre de personnes concernées ne sont pas en situation de faire, soit parce qu'elles ne disposent pas d'un accès à Internet, soit parce qu'elles n'ont pas la maîtrise de cet instrument, ce qui est tout à fait compréhensible.
Nul ne peut, en effet, ignorer que si Internet est un formidable outil, il n'est pas encore ni d'accès universel, ni d'usage courant. Je demandais donc au Gouvernement, le 26 janvier dernier, de préciser les modes opératoires de déclaration possibles pour que les radioamateurs puissent s'acquitter aisément de leurs obligations déclaratives.
Voici la réponse qui paraît aujourd’hui au Journal Officiel :
« Conformément aux dispositions des articles L. 43 et R. 20-44-11 du code des postes et des communications électroniques, l'Agence nationale des fréquences (ANFR) a pour mission d'assurer la planification, la gestion et le contrôle du domaine public des fréquences radioélectriques.
Quatre mois après la date limite de mise en conformité prévue par cet arrêté, l'ANFR a constaté qu'un nombre important de radioamateurs n'avaient pas encore effectué la déclaration de leur installation fixe. La déclaration par Internet, mise en place, a pour objectif de simplifier la tâche des radioamateurs, ce moyen étant de plus en plus utilisé dans les relations entre le citoyen et l'administration.|...]"
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Le 2 février dernier, j’interrogeais par écrit le ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur l'utilisation des huiles végétales usagées (HVU) sous la forme de biocarburant.
Cet usage, qui a été longtemps totalement interdit en France (article 265 ter du code des douanes), a été quelque peu desserré à la faveur du « plan biocarburants » lancé par le Gouvernement en septembre 2005. Ainsi des dispositions ont été prises à destination des agriculteurs, des marins-pêcheurs, voire des collectivités locales pour leurs flottes captives.
Mais la règle fondamentale d'interdiction d'usage et de vente demeure pour les autres publics (particuliers, entreprises...). Pourtant, la directive européenne n° 2003/30/CE, relative à la promotion des biocarburants dans l'Union européenne, fait référence aux huiles végétales pures parmi les biocarburants autorisés, sans toutefois faire une référence explicite aux huiles végétales usagées. Au vu du cadre européen et des incontestables avantages de ce procédé énergétique, il n'est pas compréhensible que le Bulletin officiel des douanes du 11 août 2007 (n° 6728) maintienne explicitement que l'utilisation d'HVU comme carburant n'est pas autorisée.
Je demandais donc au ministre, le 2 février dernier, ce que sont les intentions du Gouvernement en la matière, et quand la France compte se mettre en conformité avec le droit communautaire et les politiques européennes ?
Voici la réponse qui me parvient ce jour par le Journal Officiel :
« En France, l'utilisation des huiles végétales pures (HVP) et des huiles alimentaires usagées (HAU) comme carburants n'est pas autorisée en règle générale.
En effet, l'arrêté du 22 décembre 1978 modifié, qui fixe la liste des carburants autorisés, ne reprend pas ces produits. La seule utilisation possible des huiles végétales (pures ou usagées) comme carburants est leur incorporation sous forme d'ester méthylique répondant à la norme NF EN 14214 dans le gazole jusqu'à un taux de 7 % en volume (arrêté du 23 décembre 1999 modifié) ou à un taux de 30 $ies% en volume dans le gazole B 30 (arrêté du 30 décembre 2006). La directive 2003/30/CE sur l'utilisation de biocarburants dans les transports liste l'HVP parmi les produits qui peuvent être considérés comme biocarburants (art. 2, paragraphe 2, point J). Cette directive promeut le développement d'une liste de biocarburants sans toutefois imposer aux États membres d'y recourir de manière exhaustive.
Les conditions posées pour leur utilisation imposent une compatibilité avec le type de moteur concerné, des exigences en matière d'émission et une conformité à des normes spécifiques de qualité pour une utilisation dans le transport routier. Le respect de ces conditions [...]"
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Le résultat de ces élections régionales 2010 à Wattrelos se dessinaient déjà nettement la semaine dernière ; le deuxième tour a permis de conforter la position de la Gauche dans notre ville.
Ø Avec 56,7 %, Wattrelos apporte un très beau pourcentage à la liste emmenée par Daniel Percheron, dans le droit fil de ce qui s’était déjà produit en 2004. Les forces de gauche conservent donc toutes leurs couleurs dans notre ville ! Dans ce cadre, il est évident que nous aurions souhaité, pour la première fois, pouvoir compter une conseillère régionale wattrelosienne ; las, Nassera Hamdi, en 54e position sur la liste, ne pourra y prétendre… du moins dans l’immédiat. Il y a ici une section socialiste et un pôle de gauche qui méritent d’être écoutés – ce n’est pas mon premier adjoint et secrétaire de section Christophe D’Hulst, à mes côtés ce soir, qui me contredira.
J’ai aussi une pensée ce soir pour l’autre candidat wattrelosien, Amed Zafrane qui, du fait de la fusion des listes au second tour, n’a pu se voir maintenu sur la liste d’union.
Ø S’agissant de la participation, j’ai évidemment la même insatisfaction que la semaine dernière : même si la participation est meilleure (39,3 % contre 33 %), six électeurs sur dix ne se sont pas déplacés pour cette élection de proximité, ce que je trouve particulièrement dommage et regrettable. La Région, je le répète, est un partenaire de la vie locale, de notre quotidien, et ce message n’a pas été suffisamment compris.
Ø Enfin, il se confirme que la majorité présidentielle est en net recul (16,3 %, elle perd un point par rapport à 2004) et que le Front national réussit à recueillir des voix dans les quartiers où des tensions sécuritaires existent, comme au Crétinier et au Laboureur (Sarkozy y perd sans doute des électeurs qui ont compris qu’il a détruit en trois exercices budgétaires 10 000 postes de policiers, et fait disparaître la police de proximité de nos rues !) ainsi qu’en centre-ville où le dossier de la sédentarisation des gens du voyage suscite des interrogations (mais où les explications données lors de la réunion publique la veille ont commencé à être entendues : le FN arrivait en tête à l’école Michelet au 1er tour ; il est cette fois devancé de 40 voix par la liste Percheron. Pour autant il me reste du travail pour continuer à rassurer, à calmer les peurs, à garantir la tranquillité). Ceci dit, le vote protestataire est aussi le signe d’un réel mal-vivre de nombre de nos habitants, avec des difficultés de pouvoir d’achat, des plans sociaux trop nombreux… C’est un vote d’interpellation, d’inquiétude ; il s’exprime dans toute la France ; beaucoup trop de Français souffrent et vont mal : le Gouvernement aurait tort de ne pas entendre ce message très vite !
Localement aussi, nous avons à nous saisir de ce vote extrême. Pour moi, c’est une interrogation forte, troublante : comment comprendre qu’un électeur sur quatre que j’ai salué depuis ce matin, que j’ai embrassé, que je connais, qui me tutoie, avec qui on échange quelques mots… vote pour le Front National ? Un parti qui n’a, ici, pas de vrai représentant (la preuve : pour une fois que Madame Langlois, son ancien leader local, appelle à voter pour la liste UMP… l’UMP fait à Wattrelos son plus bas niveau historique !), qui ne se soucie pas de la vie quotidienne de ses habitants, qui ne sait même pas qu’ils existent… et qui fait plus du quart des voix !
Alors que faire ? Tout faire pour agir sur les problèmes de vie quotidienne des habitants. La Municipalité a beaucoup fait, et a réorganisé les services municipaux et les processus de décisions pour cela.
Un grand chantier est symbolique à cet égard : celui de Beaulieu, pour lequel j’ai mouillé la chemise. C’est une véritable transformation du quartier – avec d’ailleurs les moyens de la Région – qui a eu lieu et, électoralement, cela se voit : la liste Percheron, que soutient la Municipalité, a obtenu 75 % à Curie, 71 % à Camus… Sur ces questions de vie quotidienne, les électeurs savent reconnaître la qualité du travail accompli et je les en remercie. C’est dans cet esprit que la majorité municipale va continuer son action : pour certains quartiers, nous avons, c’est vrai, à renforcer le message. On le fera !
Résumons donc ce dimanche : 33 bureaux wattrelosiens sur 36 ont accordé plus de 50 % de leurs suffrages à la liste Percheron (+ 2 bureaux à 49 %)… Un résultat plus que clair !