
Dimanche, pour la France et pour Wattrelos : votez Royal !
Dimanche, pour la France et pour Wattrelos : votez Royal !
Voici le communiqué de presse que j’ai envoyé aux journaux régionaux et que cosigne Alain Faugaret, Maire honoraire de Wattrelos et Conseiller général du Nord :
Le 22 avril et le 6 mai, le vote pour l'élection présidentielle doit provoquer le changement politique que notre pays attend, et dont Wattrelos et ses habitants ont besoin !
Depuis 5 ans, la France est en crise, marquée par une explosion de la précarité, des inégalités, des tensions et de la violence. Il faut un nouveau projet de société. Ségolène Royal a entendu les besoins exprimés par les Français.
L'emploi, l'éducation, la formation, le logement, la vie chère, la santé, la protection de l'environnement et la lutte contre toutes les violences sont les piliers de son projet pour construire une France entreprenante et solidaire, forte de la diversité de ses talents.
Elle porte un projet crédible, ancré à gauche dont la France, mais aussi Wattrelos, a besoin pour se remettre debout.Tout se jouera au premier tour, le 22 avril !
C'est pourquoi nous appelons chacun à se mobiliser en faveur de Ségolène Royal, seule candidate possible du vrai changement.
C'est l'un de mes grands plaisirs de maire, cette réception des jubilaires de Pâques.
Une tradition très, très ancienne à Wattrelos qui veut que, chaque lundi de Pâques, la Ville reçoit les ménages fêtant leurs noces d'or, de diamant, de saphir et leur rend un hommage bien mérité.
J'adore ce moment.
J'ai eu l'idée, il y a quelques années, de faire revivre le passé de ces couples jubilaires par les chansons d'époque, les films aussi, quelques événements marquant des années concernées. C'est autour de tout cela que je construis mon discours et je crois que cela plaît bien. Je vous propose d'écouter ce que cela donne :
L'élection a-t-elle déjà eu lieu ? Non, bien sûr. Mais cet après-midi, je me rends à l'Assemblée, pour la faire visiter, pour expliquer son fonctionnement, comment se font les lois, préciser les différentes commissions de l'Assemblée, les amendements, les compte-rendus des débats… et tout cela, je l'explique à plus d'une trentaine de jeunes élèves du lycée Lavoisier de Roubaix.
Fruit du hasard, il y a deux semaines, je vais déjeuner, pour le tester et faire un clin d'œil d'encouragement à l'équipe pédagogique, au restaurant d'application des formations hôtelières du lycée Lavoisier (entre parenthèses, une excellente adresse : allez-y, cela fera plaisir aux jeunes ! Ils font ça tellement bien, cela les encouragera. Mais attention : faut réserver !). Et des enseignants m'abordent, en m'expliquant que, dans le cadre d'un voyage d'application à Paris, des jeunes vont aller visiter l'Assemblée nationale, mais que ni le député de la circonscription ni son assistante ne seront là pour les accueillir et leur faire la visite… Est-ce que je connais quelqu'un qui le pourrait ? Je n'hésite pas une seconde : moi, bien sûr !
Pourquoi ? Parce que le refus du parlementaire en place, et cette impossibilité qu'il met en avant, de lui-même comme de sa collaboratrice, me consternent ! C'est une priorité d'aider nos jeunes à devenir des citoyens, de leur expliquer la République. Pour un élu, c'est un devoir de savoir répondre à l'attente de ses concitoyens, et de répondre présent à ce type de sollicitation !
Ensuite, parce que, pendant les cinq ans où j'ai moi-même siégé à l'Assemblée, jamais je n'ai laissé en plan aucune classe, aucun établissement scolaire, aucun groupe qui ait voulu se rendre à l'Assemblée ; jamais je n'ai été absent non plus du Parlement des Enfants, toujours j'étais aux côtés du ou de la Député(e) junior de la circonscription quand il devait aller siéger à Paris.
Ce type de visite de nos jeunes est utile, très utile. On n'est plus à la télévision, là, on est au cœur du fonctionnement du pouvoir législatif… D'ailleurs, en les accueillant, c'est le "cours" que je leur ai fait sur les trois pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire.
Ensuite, ils ont tout vu : l'Hôtel de Lassay (Présidence de l'Assemblée), la salle des quatre colonnes, les salons des députés, la cour d'honneur, le Bureau de Poste (merci au chef d'établissement de les avoir si bien accueillis)… et grâce à moi, ils ont pu entrer dans le Saint des Saints : la buvette de l'Assemblée, où les serveurs, gentiment, ont pu leur offrir un coca ou un jus d'orange. Il faisait chaud, et cela fut agréable !
Puis direction la Bibliothèque et ses superbes livres, plus que centenaires, avant de terminer dans l'hémicycle ; et là tout y passe : comment vote-t-on ? Où est la gauche, où est la droite, comment note-t-on tout ce qui se dit ?
Bref, une visite prévue pour durer une heure… et qui finalement en aura presque pris deux ! On était les seuls, et je crois qu'on a fait la fermeture.
Ils étaient fatigués et en avaient plein la tête ! Je crois qu'ils étaient satisfaits et heureux ! Moi aussi…
En politique, ceux qui me connaissent le savent : si je suis un homme de convictions, et elles sont solides en moi, je suis volontiers connu comme pragmatique et réaliste. On me reconnaît homme d'écoute et tolérant, et ne suis coutumier ni des invectives, ni des caricatures.
Mais là, trop c'est trop ! Nicolas Sarkozy est un danger pour la démocratie, et je veux porter cette idée et dénoncer avec force les excès de ce personnage.
Cela a peut-être échappé à bon nombre de nos concitoyens, mais deux événements récents me révulsent. Certains médias s'en sont faits l'écho (dont le Canard Enchaîné), et cela mérite en effet d'être rapporté largement.
D'abord, cet incident où, lors d'une émission le 18 mars sur France 3, devant enregistrer France Europe Express, l'encore ministre N. Sarkozy fait une colère homérique parce qu'une loge spéciale n'a pas été apprêtée pour son maquillage et que personne d'assez haut placé dans la direction n'est là pour l'accueillir comme il estime que cela devrait être !
Autre "drame", en direct sur France 3 Nord – Pas-de-Calais, où, interrogé au journal régional à Lille (quelques instants avant de tenir meeting), le candidat-ministre-président de l'UMP critique expressément le reportage qui vient de lui être présenté… tout simplement parce que ledit reportage évoque ce qui a bien été un dossier "chaud" de son ministère : celui de la confection des passeports biométriques à l'Imprimerie nationale de Douai. Et la journaliste d'être vertement rabrouée, et en pleine émission ! Pourquoi ? Parce que le reportage ne disait pas ce que le candidat-ministre aurait voulu qu'il dise !
Et dans les deux cas, le même Nicolas Sarkozy d'exploser, et de proclamer que ces journalistes ne perdent rien pour attendre, et qu'il réglera leur sort dès qu'il sera élu !
C'est grave. Très grave.
Les journalistes de France 3 ont raison de protester : voilà pourquoi je mets leur communiqué ci-après en copie.
N. Sarkozy rêve-t-il d'une presse aux ordres, de journalistes à la botte, d'articles de presse, de journaux directement écrits par le pouvoir, rêve-t-il du retour de l'ORTF de De Gaulle, veut-il pour notre pays du retour de la censure et de commissaires politiques à ses ordres ?
Attention, il y a danger !
Une fois, on peut (peut-être) se dire que c'est l'énervement de la campagne ! Deux fois, ce n'est plus possible. Ces crises d'autorité sont le signe d'une pensée plus profonde : « Si vous n'êtes pas idolâtre, vous êtes contre moi! » C'est "servez-moi ou disparaissez !"
Ce n'est plus de la démocratie cela. L'honneur d'une démocratie, c'est de savoir respecter sa presse et ses journalistes. Et s'il le faut, de les défendre !
"Sarko facho" ? C'est un slogan ! Et si c'était une réalité ?
Communiqué de la Société des Journalistes de France 3 :
Nicolas Sarkozy se verrait-il déjà à l'Elysée ?
Trépigne-t-il déjà en s'imaginant bientôt disposer des pleins pouvoirs ?
Sans doute grisé par les sondages qui le placent en tête du premier tour, le candidat UMP s'est récemment laissé aller à une petite crise d'autorité dans les locaux de France 3. Une sorte de caprice régalien que l'on croyait appartenir à d'autres temps, ceux de la vénérable ORTF.
M. Sarkozy a en effet menacé de « virer » notre direction. Comme ça, sur un coup de tête. Parce qu'elle n'a pas daigné lui dérouler le tapis rouge et accourir immédiatement à sa rencontre lorsqu'il est venu, le 18 mars dernier, participer à l'émission France Europe Express, présentée par Christine Ockrent.
A peine arrivé, Monsieur le Ministre-candidat se laisse d'abord aller à quelques grossièretés, estimant que cette émission « l'emmerde » et qu'il n'a pas envie de la faire !
Ensuite, le voici vexé de devoir attendre dans les couloirs de France 3 pour être maquillé, d'autres invités occupant déjà les lieux (et oui, France 3 ne dispose que d'une salle de maquillage). Coupable de ce « crime de lèse-Sarkozy », voici notre direction sur la sellette. «Toute cette direction, il faut la virer », a lâché le candidat UMP, comme le rapporte le Canard Enchaîné du 21 mars 2007. « Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ca ne va pas tarder».
Les Français sont désormais prévenus ! L'une des priorités de Nicolas Sarkozy s'il est élu président de la République sera de couper des têtes à France 3. A la trappe ces directeurs qui tardent à exécuter les courbettes.
Le Ministre-candidat avait déjà habitué notre rédaction à ses poses agacées, à ses humeurs dans nos locaux, face à une rédaction qui ne lui semble manifestement pas suffisamment docile.
Comme cette récente provocation gratuite à l'adresse d'un journaliste du service politique « ça ne doit pas être facile de me suivre quand on est journaliste de gauche ! ». Désormais c'est à la direction qu'il veut s'en prendre ?
La Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne peut qu'être scandalisée par une telle attitude de la part d'un candidat à la plus haute magistrature de France. Nous nous inquiétons que M. Sarkozy puisse afficher sans aucune gêne un tel mépris pour l'indépendance des chaînes de service public.
Non, monsieur Sarkozy, les journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 ne sont pas et ne seront jamais vos valets. Ils résisteront à toute menace pesant sur leur indépendance. Si nous devons des comptes, ce n'est pas à un ministre-candidat, mais aux millions de téléspectateurs, qui regardent chaque jour nos journaux d'information. Par respect pour eux, pour leur intelligence, nous n'accepterons jamais aucune forme de mise sous tutelle politique. Ni de votre part, ni de la part d'aucun autre candidat.
A bon entendeur.
La Société des Journalistes de France 3. Le 23 mars 2007.
Point d’orgue de ce week-end chaleureux : le carnaval bien sûr, et toutes les manifestations organisées dans ce cadre.
D’abord le carnaval des enfants dans la matinée du samedi.
Dans une dizaine d’écoles, les enfants ont été déguisés, ont défilé, et fait des danses et des jeux. Malheureusement toutes vers la même heure, et je n’ai pu en visiter que deux : à Léo-Lagrange, au Sapin Vert, et à Jean-Macé, au Laboureur. Bel effort de recherche de déguisements, et de couleurs. Et beaucoup de bonne humeur. Bravo les enseignants, et les parents, et surtout les enfants !
Le lendemain matin, ce n’est plus le même jeu ; là, c’est la réception officielle en mairie ! A 11h11 exactement. A mes côtés, Alfred Gadenne, Bourgmestre de Mouscron, et Rudy Bertram, Bourgmestre d’Eschweiler (ville jumelée d’Allemagne). Bien sûr, faire un carnaval un 1er avril, c’est prendre des risques : ce matin, dans Nord Eclair, je lis que pour cette réception officielle, Lionel Jospin et Ségolène Royal sont attendus ! Bigre ! Et ni l’un ni l’autre ne m’a prévenu. Comment diantre la journaliste a-t-elle su cela ? Ils ne sont pas là ; tant pis, on commence sans eux ! Mais à scoop, scoop et demi… J’annonce dans mon discours, en présence de la même jeune et charmante journaliste, que mon 1er Adjoint, Jean Destaerke, vient de démissionner, qu’il va être remplacé par Alfred Gadenne car, premier geste politique fort de l’Eurodistrict (cher à Pierre Mauroy !), Wattrelos absorbe Mouscron, laquelle devient commune-associée ! Vous avez suivi ?… Ces belles premières heures d’avril nous font penser à des tas de choses !
Même que mon Adjoint aux Fêtes, Jean-Luc Doyen, n’a pas eu peur de se déguiser en « Fou » ! Le principal, c’est que lui maintenant le sache, car à Wattrelos, tout le monde le savait déjà !
L’après-midi, superbe défilé. 27 associations qui se sont déguisées, qui ont organisé des chars, des danses, près de deux heures de défilé, au soleil superbe ! Des confettis, j’en ai mangé, et mes voisins aussi. Les gens ont l’air souriants et heureux, la fête est réussie. Moi aussi, j’ai pu m’évader un instant de l’ordinaire de la vie d’un maire, de ses difficultés, de ses problèmes à résoudre, des peines des autres qui, par transmission, deviennent les siennes. Oui, avec toutes ces couleurs, ces extravagances, je suis fier de ma ville et des ses habitants. Quelle énergie, toujours prêts à une folie ! Tenez, l’une d’elles m’a bien fait rire, même si elle a bousculé ma modestie : voilà que trois danseuses très élégamment vêtues, du groupe du « Nouvel Age », au terme de leur danse se retournent, et levant leurs frous-frous, laissent lire (sur les trois élégants caleçons noirs qu’elles montrent ainsi), de gauche à droite : « Dominique on t’aime » !
La surprise est complète, et donc réussie ! Jamais on ne m’a fait cela ! Et je ne pense pas que beaucoup d’élus aient eu un jour droit à un tel hommage !!!
Folle idée, qui a provoqué l’hilarité du public. Et la mienne, je n’en parle pas.
Heureusement, l’honneur est sauf : tout cela était inscrit en lettres rouges.
Voici un petit film retraçant quelques moments forts de ce week-end :