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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 08:11
Réformateurs (2) : éviter la dislocation de l'Europe.

La première table ronde de l'Université d'été du Pôle des Réformateurs réunissait l'ancien ministre Hubert Védrine et l'eurodéputé britannique du Labour, Richard Corbett, et avait pour thème "comment éviter la dislocation de l'Europe" ? Quelques semaines après le référendum britannique sur le Brexit, ce sujet est d'actualité.

 

Hubert Védrine aura mis en avant trois arguments majeurs :

- l'Europe n'est pas prête pour un traité plus fédéraliste. En l'état actuel de l'Europe, il n'y a pas de choix démocratique vers le fédéralisme. "Si un projet de traité devait être plus fédéraliste, l'Allemagne l'empêchera". "Si dans l'état de l'Europe, on n'arrive pas à calmer les peuples furieux, il n'y aura pas de chemin fédéral".

 

- "l'Europe ne peut pas être une France en plus grand. Cela ne sera jamais le cas !" Il faut savoir quels sont les intérêts vitaux que l'on veut défendre. "L'Europe est victime de trop de promesses : les Français aiment demander une Europe sociale, mais ce n'est pas la conception des autres pays".

 

- évoquant la question du "périmètre", il rappelle qu'il y a 15, 20 ans tous les pays d'Europe voulaient élargir très largement ; sur "l'intégration", s'agissant du "noyau dur" le problème, c'est qu'aucun pays ne veut être dans "l'écorce molle" ! "Les peuples ne demandent pas plus d'intégration, il n'y a pas consensus !  Même dans la zone euro, les allemands ne sont pas demandeurs". Il y a déjà plusieurs vitesses en Europe : zone euro, Schengen, coopérations renforcées qui existent (mais qui n'ont été mises en œuvre que pour les brevets).

 

Un débat s'étant engagé, mon collègue Gilles Savary souligne que "les Français ont le sentiment que l'élargissement a déstabilisé l'Europe. Mais n'oublions pas que les crises "les plus chaudes" ne sont pas venues des pays de l'Est, mais ont eu lieu dans les anciens Etats-membres". Et Hubert Védrine d'ajouter "la force de l'Allemagne, ce n'est pas Merkel, c'est Schroder" et les réformes qu'il a faites.

 

En écho au Brexit, Richard Corbett pour sa part a évoqué la campagne mensongère, et les suites du référendum : "beaucoup de gens pensent que ce n'est pas une question réglée". "Le moment-clé c'est quand le gouvernement va décider ce qu'il veut à la place de l'Union" : la Grande-Bretagne veut-elle rester dans le marché intérieur (il faut alors accepter les réglements européens et la libre circulation des personnes !), ou sortir complétement (mais alors il y aura un tarif douanier avec nos principaux partenaires commerciaux !) ? Et là, les anglais ne sont pas d'accord entre eux, même au sein du gouvernement. M. Corbett nous a aussi éclairés sur la situation du parti travailliste et de ses leaders.

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25 août 2016 4 25 /08 /août /2016 01:11
Université d'été du Pôle des Réformateurs (1)

Ca sent la rentrée ! Ce jeudi, je suis à Paris, en bord de Seine, pour participer à l'Université d'été du Pôle des Réformateurs, aux côtés de mon ami Jean-Marie Le Guen, Secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, et Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon et une quarantaine de parlementaires, plusieurs anciens ministres, et nombre de sympathisants (dont plusieurs camarades du Nord). Au programme, quatre tables rondes consacrées d'abord au risque de dislocation de l'Europe, ensuite à l'émergence d'un nouveau pacte social, à la reconstruction de la démocratie, et enfin à la défense de la République.

 

A la fin de la matinée, Jean-Marie Le Guen, dans une brève prise de parole, a mis en perspective les enjeux.

 

D'abord pour la Gauche, où Le Guen distingue "une gauche dans sa diversité, qui veut assumer les responsabilités du pouvoir", et "une autre gauche avec laquelle il y a peu de synthèses possibles, et qui se complait dans l'indignation, la revendication, la protestation". "Nous avons rejeté la gauche collectiviste comme nous rejetons le conservatisme qu'il soit de droite ou de gauche".

 

Ensuite le Pôle des Réformateurs. "Réformistes, nous sommes responsables, réalistes, nous ne sommes pas dans le déni" ; "nous ne sommes pas la gauche kitsch, qui se cache la vérité".

 

Enfin, "nous ne sommes pas seulement que le noyau des soutiens à l'action du Président de la République", nous voulons exprimer des exigences :

 

- "nous croyons qu'il faut que la gauche s'empare du combat républicain : c'est "Eh oh la République qu'il faut faire", pour "anticiper le danger du 1er tour et du 2ème tour de l'élection présidentielle" ;

- "réaffirmer la priorité de la compétitivité, car elle est incontournable. Il n'y aura pas de modèle social à l'avenir s'il n'y a pas une économie de valeur" ;

- "nous voulons la maîtrise des comptes publics, non pas à cause d'exigences européennes, mais parce que la culture des déficits conduit notre peuple à perdre sa souveraineté".

 

Stigmatisant la division de la gauche de la gauche, le flou de ses projets, Jean-Marie Le Guen a martelé que "nous ne demandons pas la victoire d'une gauche sur les autres, mais qu'elle se rassemble autour du Président de la République" tant les enjeux de l'élection présidentielle sont importants.

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24 août 2016 3 24 /08 /août /2016 16:31

En plein mois d’août 2016, de bonnes nouvelles en matière d’emploi et de recul du chômage s'affichent, et cela fait du bien ! Plusieurs indicateurs soulignent clairement, à la fois, la reprise du marché de l’emploi et la tendance structurelle à la baisse du taux de chômage enregistré mois après mois.

 

Pour le 5ème trimestre consécutif, l’économie française continue à créer des emplois salariés dans le secteur marchand : 24 100 nouveaux postes ont été créés au second  trimestre 2016 selon les chiffres de l’INSEE publiés le 12 août dernier; sur un an, le secteur marchand a créé 143 300 emplois salariés, un niveau inédit depuis début 2012 !

 

Cette progression, supérieure à celle de la population active, se situe dans le droit fil de la baisse du chômage constatée depuis plusieurs mois : en juin 2016, à la fin du second trimestre, le taux de chômage en France est repassé sous la barre symbolique des 10%. Avec un taux de chômage qui s’établit désormais à 9,6% de la population active en métropole, en baisse de 5 dixièmes sur un an, le chômage en France est à son plus bas niveau depuis 2012.

 

Cette tendance favorable rejoint celle du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A inscrits à Pôle emploi en baisse de 1,3% sur le dernier  trimestre enregistré, et de 4,6% sur un an. Elle profite aux emplois stables et durables : le taux d’emploi en CDI augment plus fortement que celui des CDD ou de l’intérim ; l’emploi à temps partiel diminue au profit de l’emploi à temps partiel.

 

Aujourd'hui même, la publication des statistiques de Pôle Emploi valide cette tendance puisqu'en juillet 2016, le nombre de demandeurs d'emploi a reculé de - 19 100 personnes sur un mois ; la baisse, depuis janvier 2016 est de - 74 000, une diminution qui efface toute la hausse de l'année 2015.

 

Ces résultats positifs, qui doivent être en permanence poursuivis pour répondre à la détresse humaine de trop de nos compatriotes, sont à l'actif de la politique volontariste du gouvernement : CICE, Pacte de responsabilité et de solidarité et Plan d’urgence pour l’emploi portent leurs fruits.

 

D’autres dispositifs, voulus par François Hollande et mis en œuvre par le gouvernement de Manuel Valls, depuis le début de l’année 2016, affichent, en à peine quelques mois également, des résultats positifs incontestables.

 

Il en est ainsi de l’aide « embauche PME », aide forfaitaire de 2 000€ par an versée trimestriellement sur deux années en faveur des PME de moins de 250 salariés embauchant des demandeurs d’emploi en CDI ou en CDD de plus de 6 mois. Depuis le début de l’année 2016, l’effet dynamisant de ce dispositif ciblé sur les PME est patent : près de 600 000 aides synonymes d’embauches - dont 65% en CDI- ont été comptabilisées. Dans notre Région des Hauts de France, 38 972 bénéficiaires ont retrouvé un emploi grâce à l’aide « embauche PME » dont 17 177 pour le seul département du Nord.

 

Avec l’accélération du plan gouvernemental « 500 000 formations en faveur des chômeurs de longue durée » et l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions de la loi relative au Travail publiée le 9 août 2016, la Gauche maintient le cap du renforcement de la compétitivité de notre économie et du développement de l’emploi durable. Avec un taux de croissance estimé début août à 0,3% par la Banque de France pour le 3ème trimestre 2016, les prévisions du gouvernement d’un taux de croissance de 1,5% pour l’année 2016 seront tenues avec à la clef une incidence favorable sur l'emploi.

 

C’est cette politique de Gauche à laquelle je crois, que je soutiens depuis juin 2012. Car freiner la perte de souveraineté financière, restaurer une compétitivité économique, réaffirmer des atouts concurrentiels, sans dégrader le modèle social français est loin d'être une tâche aisée, mais c'est exactement ce que réussit à faire, avec succès, la politique économique et sociale gouvernementale.

 

 

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19 juillet 2016 2 19 /07 /juillet /2016 07:59
Etat d'urgence, j'ai voté la prorogation !

Le vote, la nuit dernière, du Projet de loi prorogeant de 6 mois l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire national intervient cinq jours après l’attentat ignoble de Nice qui a causé la mort de 84 femmes et hommes, dont 10 enfants, rassemblées sur la promenade des Anglais à l’occasion de notre fête nationale.

 

Au lendemain de cette terrible attaque, c’est toute la France qui est touchée, ce sont tous les Français qui sont meurtris et en colère. Notre chagrin est immense. Mes pensées vont à toutes les victimes qui sont tombées, à leurs proches et à leurs familles comme à tous les blessés qui se battent encore contre la mort.

 

Notre douleur n’a d’égale que la détermination du Président de la République, du Gouvernement et de sa majorité parlementaire afin de tout faire pour gagner la guerre contre les terroristes de Daech. Gagner la guerre contre la haine et l’obscurantisme qui fauchent des innocents, qui fragilisent notre cohésion nationale. Cette guerre, et c’est l’objet du vote intervenu cette nuit, nous la menons dans le respect des valeurs de l’Etat de Droit, de la Constitution et des devoirs de responsabilité et de vérité que nous devons aux Français.

 

Parce que la menace terroriste est d’une extrême gravité, comme ne cesse de le répéter (malheureusement avec raison !) depuis des mois notre Premier ministre, Manuel Valls, le combat contre le terrorisme islamiste demandera du temps, des moyens financiers et humains, ceux que précisément François Hollande et le gouvernement ont mobilisé depuis janvier 2015.

 

L’irresponsabilité dont ont fait preuve depuis le 14 juillet différents élus de la Droite – certains, alors même que des corps sans vie gisaient encore sur la promenade des Anglais- et les mises en cause indécentes du gouvernement et de l’action des forces de police sont inacceptables ! Les Primaires de la Droite ne peuvent servir d'excuse : dans des moments où la France sauvagement agressée exige l'unité nationale, j'ai trouvé profondément indécent, et abject, l'abaissement de certains élus à la surenchère sécuritaire, à des fins politiciennes et ou pour chercher à dissimuler leurs propres carences.

 

A la calomnie, je considère qu’en toutes circonstances, il nous faut répondre point par point avec une seule exigence, celle de la vérité. La vérité, c’est qu’entre 2007 et 2012, sous la Droite, les effectifs de la Police Nationale et de la Gendarmerie ont baissé de 12 519 postes à temps plein ! Entre 2012 et 2017, sous François Hollande, la Gauche au pouvoir aura créé 9 000 postes supplémentaires dans la Police et la Gendarmerie dont 3 000 postes à temps plein déjà en service entre 2012 et 2015.

 

Des effectifs policiers en augmentation mais également 7 000 postes créés dans la Justice et 1000 dans les Douanes sans oublier la réforme en 2014 de la DGSI et du Service Central de Renseignement Intérieur.

 

Les faits sont là, précis, ils s’ajoutent aux deux lois antiterroristes votés en 2012 et 2014, aux deux lois sur le renseignement de juillet et novembre 2015 et à la loi de juillet 2016 visant à mieux lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée.

 

Toutes ces mesures, ces textes de loi, ces moyens budgétaires nouveaux (que j’ai votés !) ne poursuivent qu’un seul but : protéger les français, protéger notre République, vaincre l’idéologie criminelle de Daech.

 

J’ai voté la prorogation de l’état d’urgence parce que, contrairement à ce que beaucoup pensaient sans doute, dont moi, il n'est malheureusement pas encore l'heure de baisser la garde, car ce serait perçu comme un signe de faiblesse face à ces malades destructeurs qui nous agressent ; mais aussi parce qu'en Etat de droit, l'état d'urgence donne à nos institutions, à nos forces de sécurité, des moyens supplémentaires pour se défendre, pour faire face au péril qui menace la France.

 

Comme l’a dit hier soir, à la tribune de l’Assemblée Nationale, Manuel Valls : «  les terroristes nous ont déclaré la guerre. Mais cette guerre contre la haine et l’obscurantisme, je vous le promets, je le promets aux Français : nous la gagnerons ! »

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12 juillet 2016 2 12 /07 /juillet /2016 07:44

L’adoption, ce mardi 12 juillet, du Projet de Loi de Règlement du Budget 2015 est d’évidence un moment essentiel de cette XIVème législature : ces comptes 2015, certifiés par la Cour des Comptes, illustrent parfaitement, à la fois, la qualité, synonyme de rigueur, des politiques publiques poursuivies depuis 2012 sous la présidence de François Hollande, et le redressement par la Gauche des finances publiques dévastées avant 2012 par l’ampleur des déficits qui avaient explosé sous la Présidence 

Sarkozy !

 

Si les députés de l’opposition ont rivalisé de mauvaise foi  dans l’hémicycle, si les sénateurs n’ont pas souhaité aboutir à un accord en Commission mixte paritaire sur ce texte, c’est, bien sûr, parce que cette Loi de Règlement du  Budget 2015 atteste des résultats à mettre au seul crédit de la Gauche.

 

Le premier fait marquant concerne la réduction du déficit public qui s’est élevé en 2015 à 3,6% du Produit Intérieur Brut alors qu’il avait culminé à 7% en 2010 sous le quinquennat Sarkozy!

 

Ce chiffre en fin d’année 2015 est inférieur de 3,9 Mds d’€ à celui prévu en Loi de Finances Initiale. Avec 70,5 Mds d’€ de déficit en 2015 (une amélioration de 15 Mds par rapport à 2014), la Gauche au pouvoir atteint le plus bas niveau de déficit depuis 2008 ! Tout est mis en œuvre pour atteindre en fin d’année les 3,3% de déficit prévu dans la Loi de Finances 2016.

 

Le second résultat-sans précédent depuis 2000- est l’amélioration simultanée des finances publiques et la baisse des prélèvements obligatoires, c’est-à-dire des impôts, payés par les ménages et les entreprises. En 2015, pour la première fois depuis 2009, le taux des prélèvements obligatoires a diminué pour s’établir l’année dernière à 44,7% contre 44,8% en 2014 !

 

Troisième avancée essentielle et logique: lorsque les déficits publics et les impôts baissent conjointement comme cela a été le cas en 2015, c’est bien sûr que des économies volontaristes et rigoureuses ont été réalisées par le Gouvernement! Non seulement, le niveau des dépenses votées en Loi de Finances a été respecté mais il a encore été réduit de 700 millions d’euros en cours d’exercice.

 

En 2015, l’Etat a dépensé moins qu’en 2014 tout en dégageant les crédits nécessaires pour assurer la sécurité des Français et pour soutenir l’emploi. Voilà la réalité budgétaire que la Droite ne sait accepter !

 

Cet assainissement nécessaire des finances publiques, assuré par la Gauche au pouvoir depuis 2012, est en effet la conséquence inéluctable de la faillite des comptes publics laissés en 2012 par la Droite : alors, le déficit public filait allègrement vers les 5,5% !

 

Plutôt que de longs discours, un seul dossier – la dette publique de la France- illustre, à lui seul,  la faillite des donneurs de leçon de l’UMP qui n’ont rien appris de leurs erreurs passées.

Comme l’a très bien rappelé cet après- midi Christian  Eckert, le Secrétaire d’Etat chargé du budget, la dette de la France, entre 2007 et 2012, avait augmenté sous la Présidence Sarkozy  de 617 Mds d’€, passant de 1253 milliards en 2007 à 1870 milliards en 2012. En cinq ans, sous la Gauche, la dette n’a augmenté que de 227 Mds d’€ : 3 fois moins que sous la Droite ! Et en 2015, elle est désormais en voie de stabilisation à hauteur de 96,1% du PIB : Enfin! stopper la course folle de la dette, c’est la gauche qui a su le faire !

 

Le temps viendra bientôt du bilan et de la comparaison chiffrée des résultats économiques et budgétaires de la Gauche et de la Droite au pouvoir. D’ores et déjà, les chiffres s’affirment et nous n’avons décidément pas de leçons à recevoir d’une Droite amnésique et caricaturale.

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8 juillet 2016 5 08 /07 /juillet /2016 13:41

Depuis le début du mandat de François Hollande, les efforts menés année après année sur les dépenses publiques ont conduit à une nette diminution de la dépense de l'Etat (ce qui était la condition pour freiner la croissance exponentielle de la dette de l'Etat léguée par la Présidence Sarkozy). Ainsi, les dépenses totales de l'Etat sont passées de 395,2 M€ en Loi de Finances initiale 2013 à 385,9 Mds€ en LFI 2016, soit une diminution de -9,4 Mds€.

 

Tout en respectant l'objectif d'une diminution du déficit public à -2,7 % du PIB, la dépense de l'Etat augmentera de +2,7 Mds€ en 2017. Le Gouvernement propose de mobiliser des moyens supplémentaires pour 3 secteurs prioritaires :

 

- l'Education, avec +2,9 Mds€ et +11.662 postes, est la grande gagnante des priorités, conformément aux engagements électoraux de François Hollande. S'agissant de l'enseignement scolaire les bourses de lycée seront revalorisées dès la rentrée scolaire 2016, et y sera revalorisée l'indemnité de suivi et d'accompagnement des élèves des enseignants du premier degré. La Jeunesse, en sus, sera soutenue avec la montée en puissance du service civique (en 2017, 400 M€ permettront à 180 000 jeunes de bénéficier du dispositif, soit une hausse de 100 M€ par rapport à 2016).

 

- la Sécurité, avec +1,16 Mds€ (+863 M€ pour l'Intérieur, et +295 M€ pour la Justice), et  +3.846 postes (2100 pour l'Intérieur, pour la police et la gendarmerie, et 1746 pour la Justice).

 

Depuis  début 2015, le Gouvernement a considérablement renforcé les moyens de lutte contre le terrorisme, dès la gestion 2015 et en LFI 2016. Le PLF  pour 2017 intégrera ainsi les crédits nécessaires aux créations nettes de postes. S'y intègrent les créations au titre du plan de lutte antiterrorisme et du pacte de sécurité.

 

Les créations d'emplois à la Justice se  poursuivront en 2017, notamment pour consolider les moyens de lutte contre le terrorisme et renforcer les juridictions et les établissements pénitentiaires.

 

- l'Emploi, avec +1,83 Mds€ (après déjà +2Mds en 2016), où, dans la continuité du plan d'urgence en faveur de l'emploi, les crédits supplémentaires permettront : de prolonger sur 2017 la prime à l'embauche dans les Pme (créée en 2016) ; de renforcer l'effort pour la formation ; de mettre en place 280.000 emplois aidés (dont 35.000 emplois d'avenir pour les jeunes) ; de financer l'entrée de 150.000 nouveaux jeunes dans la garantie jeunes.

 

Pour 2017, ces dépenses prioritaires seront partiellement compensées : par des économies réalisées sur les ministères non prioritaires ; grâce à la baisse de 1,1 Md€ du prélèvement sur recettes pour l'Union européenne ; grâce à la diminution de la charge de la dette (intérêts) de 2 Mds €.

 

Car, ne l'oublions pas, le Gouvernement parvient à financer ces grandes priorités que sont l'Education, la Sécurité, l'Emploi, la Jeunesse et la Défense tout en réduisant (enfin !) le déficit des administrations publiques, passé de -4,8 % du PIB en 2012 à -3,6 % en 2015, et sera à - 2,7 % en 2017.

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6 juillet 2016 3 06 /07 /juillet /2016 16:04
Egalité et Citoyenneté : une loi de progrès social !

Cet après-midi, à l’Assemblée Nationale, j’ai voté en première lecture le projet de loi Egalité et Citoyenneté porté par mon ami, le Ministre de la Ville, Patrick Kanner, la Ministre du Logement, Emmanuelle Cosse et la Secrétaire d’Etat à l’égalité réelle, Ericka Bareigts.

 

3 chapitres structurent ce beau projet de loi qui réaffirme avec force les valeurs qui fondent  notre République : la citoyenneté et l’émancipation de tous les jeunes quelles que soient soit leur origine et leur condition ; la mixité sociale et l’égalité des chances dans l’habitat ; l’égalité réelle, afin de donner à chaque Français les moyens de s’insérer pleinement dans notre République.

 

Au travers des 66 articles de cette loi, le gouvernement de Manuel Valls et notre majorité de Gauche, qui a enrichi le texte en Commission (un millier d’amendements examinés) et lors des 43 heures de débat dans l’hémicycle, se donnent  les moyens de réaffirmer les valeurs fondamentales républicaines de gauche et de progrès.

 

Il n’est qu’à voir l’attitude réactionnaire des députés de l’opposition qui ont tout fait pour s’opposer à toutes les mesures en faveur de la mixité sociale et notamment d’une meilleure répartition sur le territoire national des logements locatifs sociaux.

 

La Gauche à l’Assemblée Nationale n’a pas reculé : dès le vote définitif du texte, 25% des attributions de logements sociaux hors des quartiers prioritaires de la politique de la ville seront réservées aux ménages les plus modestes et les bailleurs auront plus de liberté pour adapter le montant des loyers afin d’accueillir des publics plus fragiles. La loi plafonne également à  50% les attributions dans les quartiers en politique de la ville pour les demandeurs de logements aux plus faibles ressources afin de ne pas ajouter de la pauvreté à la pauvreté.  Surtout, la loi Egalité et Citoyenneté renforce la capacité de l’Etat et des préfets à faire appliquer la loi SRU dans les communes qui ne veulent pas construire de logements locatifs, notamment en supprimant le versement de la DSU aux communes récalcitrantes.

 

Cette politique volontariste de mixité sociale par le logement ne doit pas occulter des avancées majeures en matière de citoyenneté, d’égalité réelle et d’encouragement de la diversité parmi lesquelles figurent :
. la création de la réserve civique pour tous les citoyens qui, sans condition d’âge, souhaitent s’engager au service de l’intérêt général et apporter leurs compétences à une mission de service public ;
. l’adoption du congé d’engagement associatif (6 jours de congés par an) au profit des salariés et fonctionnaires qui sont bénévoles dans une association ou  membres d’un  conseil citoyen afin de renforcer la culture d’engagement des actifs ;
. l’élargissement  des possibilités d’exercice du service civique ;
. l’assouplissement des conditions d’accès  des jeunes sans emploi à la fonction publique à partir de la prise en compte de leurs emplois et expériences antérieures ;
. une politique d’encouragement à la maîtrise de la langue française, passage obligé en faveur d’une intégration réussie.

 

Ce projet de loi Egalité et Citoyenneté, c’est également la garantie du droit d’accès à la restauration scolaire pour tous les élèves du primaire, un contrôle renforcé de l’Etat sur les conditions de création et le contenu pédagogique des écoles hors contrat, la multiplication par deux des sanctions pénales pour les délits racistes et la possibilité donnée aux tribunaux de retenir les faits de racisme, d’homophobie et de sexisme comme circonstances aggravantes pour tous les crimes et délits.

 

L’avenir d’un pays comme la France passe par la confiance et l’attention portée à notre jeunesse- à tous les jeunes sans exception !- mais également à l’amélioration permanente du « mieux vivre ensemble » au quotidien, grâce à plus de justice sociale, d’égalité, de lien et d’engagement citoyen et une lutte de chaque instant contre toutes les formes de discrimination.

 

C’est ce à quoi le gouvernement et la majorité de gauche se sont attachés avec au cœur de notre engagement les valeurs de la République. (305 voix pour ; 157 contre).

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5 juillet 2016 2 05 /07 /juillet /2016 10:16
Le 49/3, c'est le bon choix, pour une bonne loi !

Après la lecture au Sénat qui a servi à la Droite à faire « son » texte de loi (que les critiques de gauche du Gouvernement feraient bien de lire pour avoir une idée plus claire de ce qui attend la France s’ils continuent à savonner la planche de l’action gouvernementale !) qu’elle envisage de mettre en œuvre si elle gagne les élections 2017, le Projet de Loi Travail porté par Myriam El Khomri (photo) revient à l’Assemblée Nationale en deuxième lecture.

 

Et certains socialistes, députés pourtant élus pour soutenir François Hollande et l’action gouvernementale, recommencent leur cirque ! Amendements en rafale (près de 500 !) sur le texte gouvernemental, « amendement » de dernière minute et pressions téléphoniques du week-end (dans le dos du Rapporteur et de la Présidente de la Commission !), menaces de censurer le Gouvernement,… et surtout volonté, derrière tout cela, de dénaturer le texte gouvernemental, pourtant « dealé » avec les syndicats réformistes (notamment la CFDT !) et validé par la très grande majorité du groupe socialiste, et au final – pourquoi ne pas le dire clairement ? – d’affaiblir le Premier Ministre Manuel Valls et, derrière lui le Président !

 

Ces « frondeurs », que j’ai toujours appelé pour ma part « saboteurs » sont les premiers responsables de la difficulté de la lisibilité de l’action gouvernementale dans l’opinion publique. Ils n’ont pas arrêté depuis le début de la législature (et cela s’est amplifié avec l’arrivée de Manuel Valls à Matignon) de pilonner l’action gouvernementale, ce n’est jamais bien, ne va jamais assez loin, ce n’est pas conforme à ceci, à cela !!! Mais franchement, ce sont qui ces prétendus « gardiens du temple », et de quel temple d’ailleurs ? Ils roulent pour qui ? Croient-ils qu’il y a un avenir à gauche sans Hollande, ou sans Valls ? Car enfin, comment les Français peuvent-ils comprendre l’action et les réformes du Gouvernement si ce sont des socialistes eux-mêmes qui passent leur temps à critiquer les dites réformes ? Ils sont peu nombreux, ils sont minoritaires, ils ne représentent que quelques (petites) dizaines de députés… mais ce sont eux qui sont toujours dans la salle des 4 Colonnes devant les caméras et les micros, et derrière qui les médias courent !

 

Et pourtant (contexte de foot incite à l’image !) qui sont les champions, qui sont les députés réellement méritants ? Ceux qui, avec leur capitaine, vont de l’avant pour mettre des buts, pour moderniser et faire réussir la France, ou ceux qui s’ingénient à mettre des buts contre leur camp ?

 

Myriam El Khomri et Manuel Valls ont bien du mérite à réformer la France dans un tel contexte ! Car je l’ai déjà dit, je l’ai écrit, la Loi Travail proposée par Myriam est un bon texte, un vrai texte de gauche et de progrès social, et qui est une réforme importante pour la démocratie sociale dans ce pays, en bâtissant de nouveaux rapports sociaux dans l’entreprise et en responsabilisant les partenaires syndicaux qui, au demeurant, y gagnent des moyens supplémentaires.

 

Et malgré le travail d’écoute du Rapporteur, Christophe Sirugue, et de concertation du Premier Ministre et de la Ministre (lesquels intégreront justement 50 amendements gouvernementaux au texte pour en tenir compte !), en ce début de semaine, avant que le débat parlementaire ne s’ouvre, déjà 1100 amendements ont été déposés (alors qu’on est en 2ème lecture !), dont 500 sur le seul article 2, et surtout en provenance de nos « frondeurs » ! Ce n’est pas raisonnable, ce n’est pas constructif, ce n’est pas démocratique, ce n’est pas comme ça que fonctionne un groupe surtout lorsqu’il est majoritaire ! Quand on est dans la majorité, on a une responsabilité particulière ! Et on a un chef, celui que la Constitution et les usages parlementaires institutionnalisent comme le « chef de la majorité », c’est le Premier Ministre !

 

Députés de la majorité, nous sommes là pour l’aider, pour l’appuyer, pas pour le faire choir (laissons-cela à l’opposition !). Ces frondeurs, et ceux qui cherchent des « tripatouillages » sont irresponsables !

 

Un texte de loi ce n’est pas un salmigondis de dispositions additionnées de-ci de-là : il faut une cohérence globale à un texte, surtout à une réforme aussi importante ! Cette cohérence, c’est celle du texte, équilibré, du Gouvernement en 1ère lecture, et validée par la CFDT : il n’y a aucune raison d’y toucher, ni de la remettre en cause.

 

La pantomime a assez duré !

 

Gouverner, ce n’est pas gérer des problèmes d’ego de quelques polytechniciens en mal de reconnaissance (et devenus députés par la grâce divine), c’est faire ce qui est nécessaire pour la France ! Il est temps de sortir de l’immobilisme. L’économie n’aime ni l’immobilisme, ni les grèves à répétition, surtout lorsque c’est la dynamique de la croissance, et donc de l’emploi, qui se joue en cette mi-2016 !

 

Aussi, Manuel Valls n’avait pas d’autre choix que de recourir au 49/3. Il n’a pas le choix par le comportement irresponsable de quelques-députés, par la faute desquels le Gouvernement n’a plus de majorité absolue ! Le 49/3 en est la conséquence logique, sauf à s’interdire de gouverner ! Or, la France a besoin d’avancer.

 

Alors, bravo à Manuel Valls pour sa cohérence, son courage et sa détermination ! Les « fauteurs de troubles » ce sont tous ces députés frondeurs socialistes qui lui font défaut. La faute ce n’est pas lui c’est eux qui la commettent !  Le problème ce n’est pas lui, ce sont eux ! Eux qui ont le culot d’oser réclamer la démission de Manuel Valls, alors que lui il fait sont boulot. Mais qu’ils démissionnent eux, qu’ils quittent le groupe dont ils ne respectent pas la majorité et dont ils bafouent les règles ! Camarades députés frondeurs, démissionnez ou laissez le Gouvernement gouverner ! La France et la Gauche n’ont que faire de vos chicayas politiciennes… et moi, j’en ai franchement marre !

 

Pour lire la réponse écrite du Premier Ministre aux "frondeurs", cliquer ici.

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 09:48

Vendredi 1er juillet et lundi 4 juillet, ce sont près de 50 jeunes de Wattrelos qui ont eu l’honneur de découvrir l’Assemblée Nationale.

 

C’est avec plaisir que j’ai, bien sûr, répondu favorablement aux demandes de l’OMEP et de l’association Acti Jeunes de pouvoir faire visiter l’assemblée aux jeunes qu’ils encadrent et accompagnent quotidiennement avec le soutien de la Mairie.

 

Visite évidemment mais, avant tout et surtout, initiation des jeunes à la citoyenneté, au fonctionnement des institutions au premier rang desquelles figure l’Assemblée Nationale.

 

Vendredi dernier, ce sont 16 jeunes du groupe FIJ (Formation Insertion Jeunes) de l’OMEP qui ont eu le privilège d’assister depuis la tribune de l’Assemblée, au débat qui était alors en cours dans l’hémicycle concernant le projet de loi Egalité et Citoyenneté. Je remercie M. Bernard Destailleurs de l’OMEP et ses collaborateurs pour l’attention et l’intérêt qu’ont manifesté nos jeunes à cette occasion.

 

La jeunesse de Wattrelos à l'Assemblée Nationale
La jeunesse de Wattrelos à l'Assemblée Nationale

Hier matin, c’était au tour de près de 30 jeunes de l’association Acti Jeunes de franchir les portes de l’Assemblée Nationale. Après avoir visionné le film présentant le fonctionnement de l’Assemblée, les conditions de vote de la loi, les jeunes ont pu découvrir les jardins du Palais Bourbon avant de pénétrer dans l’hémicycle compte tenu de l’absence de débat en cours.

 

La qualité de l’écoute des explications apportées par le guide de l’Assemblée Nationale a permis d’illustrer, à nouveau, l’importance du travail de proximité et d’éducation à la citoyenneté mis en œuvre au quotidien par l’équipe de Cédric Debaere et ses différents collaborateurs d’Acti Jeunes.

 

Je suis fier de nos jeunes, fier de leur avoir offert cette opportunité unique de visiter l’institution que représente l’Assemblée Nationale. Un moment dont beaucoup se souviendront longtemps.

La jeunesse de Wattrelos à l'Assemblée Nationale
La jeunesse de Wattrelos à l'Assemblée Nationale
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29 juin 2016 3 29 /06 /juin /2016 07:19

Représentant Claude Bartolone, Président de l’Assemblée nationale, et présidant à ce titre la délégation parlementaire à l’Assemblée générale des Parlements des pays de la Mer Noire, et aux côtés de mon collègue (LR), Sénateur de la Loire, Bernard Fournier (ph. ci-dessous), je participe en ce milieu de semaine aux deux jours de session plénière de l’Assemblée générale de PABSEC (Parlementary Assembly of Black Sea Economic Cooperation) à Moscou.

 

Pour la France et l'Europe, à Moscou (PABSEC)

Cette rencontre se déroule dans un contexte particulièrement tendu, lié à la fois au terrorisme bien sûr, mais aussi et surtout aux tensions – très fortes – dues à la crise ukrainienne, aux sanctions économiques (récemment prolongées pour six mois supplémentaires) à l’égard de la Russie, et plus globalement d’ailleurs (comme le souligne le récent voyage de Vladimir Poutine auprès du Président chinois) à la résurgence des crispations entre l’Est et l’Ouest.

 

En l’état actuel de nos relations bilatérales, le dialogue politique entre la France et la Russie est limité, à la suite de l’annexion de la Crimée, et depuis la suppression de la Russie du G8.

 

Ce mercredi 29 juin, l’assemblée plénière été ouverte par Sergey Naryshkin, Président de la Douma, l’assemblée nationale russe, qui a lu un message d’accueil de Vladimir Poutine ; je l’ai salué, avec mon collègue, au nom de ses homologues du Parlement français (cf. photo).

Pour la France et l'Europe, à Moscou (PABSEC)

Après avoir rendu hommage aux victimes de l’horrible attentat d’hier à Istanbul, le Président en rappelant son attachement à la PABSEC, a regretté l’absence de deux pays (Ukraine et Géorgie : les organisateurs russes ont laissé, ostensiblement, les fauteuils vides !). On a surtout plaidé avec force pour une « coopération fructueuse ».

 

Sous la présidence de Violeta Ivanov (vice-présidente, cf. photo ci-dessous), après la présentation par leurs responsables des activités de l’Organisation de Coopération économique de la Mer Noire (BSEC), dont cela va être le 25ème anniversaire, et de la Banque de Développement (BSTDB), comme les autres institutions partenaires, j’ai eu à intervenir au nom de l’Assemblée Nationale. Sans complaisance, à partir de la leçon que le « Brexit » donne, j’ai rappelé que toute pause dans l’intégration économique peut être risquée, et qu’il faut dans un contexte difficile, moins que jamais relâcher l’effort.

Pour la France et l'Europe, à Moscou (PABSEC)
Pour la France et l'Europe, à Moscou (PABSEC)

Mon collègue sénateur est, lui, intervenu dans le débat général de l’après-midi, juste après les délégations des dix pays membres présents (Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Bulgarie, Grèce, Moldavie, Roumanie, Russie, Serbie, Turquie).

 

Les débats, comme à l’accoutumée, ont été denses, mais ce qui m’a le plus interpellé, c’est le plaidoyer pour le renforcement des liens économiques, sous l’impulsion russe, avec la Chine. Après la rencontre politique Poutine/Xinping d’avant-hier, il est clair que dans la géopolitique mondiale, un rapprochement s’affirme entre Russie et Chine. Cela n’est pas à négliger, et peut être préoccupant. L’Union Européenne aurait tort de négliger cette évolution qui peut ne pas être sans risques pour l’avenir.

 

Pour lire mon intervention, cliquer ici.

Pour la France et l'Europe, à Moscou (PABSEC)
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