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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 16:19

S’il est un sujet sur lequel, dès cet été, le jeune député nouvellement réélu que je suis a reçu courriers, mails, et messages Facebook, c’est bien la très délicate question de la suppression de la demi-part fiscale jusqu’alors accordée aux personnes vivant seules (célibataires, divorcées, ou veuves). Et cette question n’est pas que délicate, elle est un piège politique terrible pour la nouvelle majorité de gauche.


Quel est le problème ? Fin 2008, des députés de droite déposent un amendement pour supprimer la demi-part jusqu’alors accordée aux personnes seules, et cette disposition est votée par la majorité de droite. Dont acte. Sauf que :


  • votée en décembre 2008, dans la loi de finances pour 2009, cette disposition s’appliquera intégralement… en 2013 !


  • son application aura été progressive : l’avantage fiscal a été réduit progressivement, de 2009 à 2011, puis a été prolongé… jusqu’en 2012 (élection présidentielle oblige, sans doute !). Pour autant, dès cette année, bien des personnes seules (et notamment des veufs et veuves) auront connu une nette augmentation de leur impôt… mais cela sera pire encore l’année prochaine !


  • le gouvernement de François Hollande n’a donc rien à voir avec tout cela (au contraire, avec les députés socialistes, j’avais voté contre cette disposition à l’époque)… mais le risque est que le contribuable (comme je l’ai encore lu dans la presse cette semaine) croie que ce sont les mesures fiscales (sur les riches !) votées cet été qui lui valent de payer plus d’impôts ! Sauf que ce n’est pas vrai : ses impôts en plus, c’est à Sarkozy qu’il les doit !


  • 4 millions de personnes sont concernées ;


  • cette mesure a été adoptée à l’époque par la Droite parmi les contreparties de la baisse de la TVA sur la restauration !


Et aujourd’hui, ce n’est pas facile pour le gouvernement de gauche de revenir là-dessus, ne serait-ce que pour des raisons budgétaires. Remettre la demi-part coûterait au budget de l’Etat près d’1,3 milliard d’euros (y compris les dégrèvements de fiscalité locale)… alors que pour équilibrer le budget 2013, le Gouvernement doit trouver 33 milliards d’euros (en économies de dépenses et en hausses de recettes)… Pas simple à envisager, assurément !Sur ce point, c’est un sacré héritage que nous laisse l’équipe Sarkozy !

 

Pour analyser la genèse et l’incidence de cette grenade fiscale dégoupillée laissée dans les pieds de la Gauche, j’ai rédigé cet été, pendant mes vacances, une note pour répondre à toutes et tous les contribuables qui m’avaient écrit.

 

Pour la lire, NOTE sur demi-part fiscalecliquez ici.

 

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 16:15

On s'en souvient, dès le 18 mai, j'avais écrit à Manuel Valls, ministre de l'intérieur, pour demander qu'une zone de sécurité prioritaire, priorité du nouveau gouvernement en matière de sécurité, soit créée sur Roubaix-Wattrelos. Et le 31 août dernier, je suis allé voir le ministre dans son bureau pour plaider ce dossier, parmi d'autres questions locales.


Le ministre vient ce matin de m'adresser une réponse encourageante. Le préfet du Nord m'a déjà appelé pour que nous discutions prochainement du périmètre précis et des conséquences de cette zone de sécurité prioritaire.


Tout cela saura, je l'espère, aboutir dans les toutes prochaines semaines.


Pour lire la lettre de Manuel Valls, Lettre de Manuel Valls sept. 2012cliquer ici.

 

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25 septembre 2012 2 25 /09 /septembre /2012 11:07

Hotel-Lassay.jpg

C'est ma première ! Cela ne m'était jamais arrivé.


Ce matin à 10 heures, je participe à l'Hôtel de Lassay, siége de la présidence de l'Assemblée nationale, à la conférence des présidents, réunie autour du président de l'Assemblée, Claude Bartolone, en présence du ministre des relations avec le Parlement, Alain Vidalies.


Je dois cet honneur à l'indisponibilité (temporaire) du président de la commission des finances et du rapporteur général du budget, d'où la sollicitation du vice-président de la commission…

 

Cette conférence a pour objet d'arrêter définitivement le calendrier de l'examen parlementaire du projet de loi de finances, en précisant notamment les dates de passage des différentes missions selon qu'elles seront examinées selon la procédure de la commission élargie ou selon la procédure traditionnelle.

 

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24 septembre 2012 1 24 /09 /septembre /2012 08:35

Pendant la dernière législature, j'avais déjà été désigné par le président du groupe socialiste (alors Jean-Marc Ayrault) pour faire partie de la délégation française de l'Assemblée nationale à l'assemblée parlementaire de la coopération économique de la Mer Noire.


Cette délégation française était alors présidée par Thierry Mariani, qui fut ensuite secrétaire d'Etat aux transports.


Pour la 14e législature, sur proposition de Bruno Le Roux, président du groupe socialiste, j'ai été reconduit dans la délégation et je viens d'apprendre que Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, m'avait désigné pour présider cette délégation française, et ainsi représenter la majorité parlementaire.


Les deux autres membres de cette délégation sont, pour l'Assemblée, mes collègues Jean-Luc  Drapeau, député des Deux-Sèvres (SRC), et Philippe Meunier, député du Rhône (UMP).


La prochaine session plénière de l'Assemblée parlementaire se tiendra en novembre prochain en Azerbaïdjan, avec pour ordre du jour des thèmes comme les problèmes urbains en matière de développement économique, environnemental, culturel et social, les partenariats public-privé et la cyber-sécurité.

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 10:22

2012_Avec-le-ministre-Lamy.JPGCe soir en effet, je rencontre François Lamy, ministre de la Ville, dans son bureau au ministère. Je le vois en qualité de rapporteur de la commission des finances des crédits budgétaires de la politique de la ville mais aussi, bien sûr, comme député de Roubaix-Wattrelos.


L'occasion d'évoquer le projet ministériel de lancer à Roubaix, le 11 octobre prochain, la concertation nationale sur l'évolution de la politique de la Ville. Trois groupes de travail, présidés par des élus locaux engagés sur ces questions, travailleront sur la nouvelle géographie prioritaire, le regroupement des politiques contractuelles en un contrat de territoire unique et global, et l'imbrication avec les politiques transversales (urbanisme, logement…).


Mais c'est aussi l'occasion de faire le point sur le financement de l'ANRU et son avenir, l'évolution des crédits budgétaires du ministère et la préparation de la loi de finances pour 2013.


Pendant cette heure et demie d'entretien personnel, j'ai surtout voulu mettre l'accent sur deux sujets sur lesquels je me suis engagé dans la récente campagne législative car ces sujets concernent fortement nos villes de Roubaix et de Wattrelos.


D'abord l'évolution de la péréquation financière dans les dotations budgétaires aux communes, en particulier l'enveloppe et les clés de répartition de la DSU (dotation de solidarité urbaine), et du FPIC (fonds de péréquation intercommunal), si essentiels aux recettes des budgets communaux de Roubaix et de Wattrelos.

 

Ensuite, notre jeunesse avec le développement de la politique des emplois francs ! Si l'on veut aider les jeunes de nos quartiers à trouver du travail, le mécanisme de la zone franche, s'il est utile comme instrument de reconversion et d'urbanisme à une époque, ne suffit pas. Le principe ne doit pas être (seulement) de détaxer les entreprises qui s'installent dans certaines zones géographiques, mais plutôt de détaxer – pour les inciter - les entreprises (où qu'elles soient) pour inciter nos jeunes (et plus largement les habitants) de ces quartiers, et donc de nos villes.

 

J'ai porté cette proposition dans le programme qu'avec Richard, mon suppléant, j'ai diffusé dans la campagne législative.

 

Le ministre a lancé une expérimentation du dispositif à Amiens. Je lui dis que Roubaix aussi est candidate !

 

 

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18 septembre 2012 2 18 /09 /septembre /2012 08:08

Bien sûr, je n'en hérite pas à proprement parler ; ma situation patrimoniale personnelle ne change en rien !


Mais ce matin, par lettre en date du 11 septembre, Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale, m'informe qu'il m'a désigné pour représenter l'Assemblée, et donc la majorité parlementaire, au conseil d'administration de l'établissement public de financement et de restructuration (EPFR) et de l'établissement public de réalisation et de défaisance (EPRD).


Rappelons que l'EPFR est l'établissement public administratif qui, aux termes de la loi du 28 novembre 1995 qui l'a créé, a pour mission, de « gérer le soutien financier apporté par l'Etat au Crédit Lyonnais dans le cadre du cantonnement de certains de ses actifs » au sein du CDR : le consortium de réalisation est, n'oublions pas, la structure (d'abord SAS, puis société anonyme) mise en place pour gérer la bad bank, c'est-à-dire les actifs pourris du Crédit Lyonnais. Le CDR est ce que, techniquement, on appelle la structure de cantonnement et de défaisance chargée de la gestion du passif du Crédit Lyonnais.


L'EPFR a donc pour objectif de veiller au respect des intérêts financiers de l'Etat en la matière.


Créé par la même loi, l'EPRD a reçu la même mission, mais pour les plans de redressement du comptoir des entrepreneurs.


Une sacrée mission qu'on m'a confié là…

 

 

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 20:27

A-RTL-avec-Pierre-Moscovici.jpgAprès avoir donné le départ du rallye Eschweiler-Wattrelos dès potron-minet et déambulé en fin de matinée dans les étals de la braderie du Sapin Vert, organisée cette année de main de maître par nos amis de la section pétanque de Jean-Zay, ce soir je fais un rapide aller-retour à Paris pour être à RTL aux côtés du ministre de l’économie et des finances, Pierre Moscovici, qui m’a invité à son Grand Jury RTL–Le Figaro–LCI.


Membre important d’un « gouvernement qui est au travail », Pierre a d’abord rappelé ce qu’a souligné François Hollande : une stratégie, celle du sérieux budgétaire ; un rythme, à savoir deux ans ; une responsabilité assumée. Avec une économie française en stagnation, avec 600 Mds € de dette de plus en 5 ans, avec 10 % de taux de chômage, tout cela exige des efforts ! Pourquoi ?


D’abord parce qu’une économie endettée est une économie très malade : « Je n’ai pas envie que la France soit malade de sa dette » dit Pierre, rappelant que 0,1 % de taux d’intérêt en plus, ce sont 200 millions € d’intérêt en plus pour la France !


Ensuite, parce que notre pays a pris des engagements et il en va de sa crédibilité.


La hauteur de l’effort, ce sont 37 Mds €. 7 Mds en conséquence, en année pleine, de la LFR de cet été. 30 Mds qui seront répartis en trois tiers : 10 Mds d’économies, 10 sur la fiscalité des entreprises, 10 sur celle des ménages.


Engagé sur la fiscalité des ménages, le débat a évoqué : les retraités (« La justice, elle est pour tous les âges ») ; les premières tranches de l’IR (où contrairement à la Droite qui avait fait payer, en ne revalorisant pas le barème, l’IR à 400 000 personnes supplémentaires, la prochaine LF assurera une décote pour les contribuables des deux premières tranches du barème) ; la progressivité de l’IR (avec la tranche à 45 %, et l’imposition des revenus du capital comme ceux du travail) ; l’épargne, pour financer le logement et les PME : le ministre a annoncé le relèvement de 25 % du plafond du livret A à partir du 1er octobre (19 125 euros).


Rappelant le « rendez-vous » dans un an avec l’inversion de la courbe du chômage, le ministre a souligné qu’on est passé d’une situation où on avait « austérité et incertitudes » à « stabilité et croissance ». Et qu’en matière d’emplois, le gouvernement porte trois chantiers : les emplois d’avenir ; les contrats de génération ; la négociation sur le marché du travail. Et d’annoncer la BPI pour le 17 octobre, une réforme de la protection sociale pour que celle-ci ne repose pas que sur le facteur travail, et un « paquet compétitivité » fin 2012.


Pierre Moscovici a par ailleurs dit « non à la hausse de gaz de 7 % » ; il veut agir durablement sur le prix de l’essence, a confirmé la fermeture de la centrale de Fessenheïm. Sur l’Europe (une « Europe qui n’a pas de temps à perdre »), il souligne avec force que « la France veut que la Grèce reste dans la zone euro », et se fait l’avocat de la réorientation de l’Europe réussie par François Hollande. De fait, « ce n’est pas un traité qu’on va voter, mais un paquet », insistant sur le volet croissance et rappelant qu’avec ce traité, il n’y a pas de règle d’or inscrite dans la Constitution ni de transfert de souveraineté !


La fin du débat économique s’est faite sur le rapprochement EADS-BAE, les plans sociaux à Peugeot (« 8 000 suppressions d’emploi, c’est trop ! ») et le Crédit immobilier de France. 2012_Mosco-au-Grand-Jury.JPG

 

Impossible de ne pas évoquer au final le PS où, après le changement de direction, Pierre Moscovici rappelle la loi du parti : « Ce sont les militants qui vont décider »… (note de l’auteur : ah, si c’était partout pareil !).

 

Déjà, le clip final s’installe, et solide et détendu, Pierre nous rejoint autour d’un verre, et le ministre laissant alors la place à l’ami, je peux l’embrasser pour lui souhaiter… un bon anniversaire !

 

 

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 20:12

L’équipement sportif est superbe, et la foule d’élus, de sportifs et de curieux qui se presse à ses portes ne s’y trompe pas : le vélodrome couvert régional Jean-Stablinski est une pierre majeure des équipements sportifs régionaux… et c’est à Roubaix !


Je suis volontiers à son inauguration, avec mon suppléant Richard Olszewski et quelques élus, d’autant plus que, comme nous en parlons avec mon ami Jean-Marie Leblanc, ancien patron du Tour de France, je suis à l’Assemblée membre de l’amicale cycliste parlementaire (et cet été, dans mes balades à vélo girondines, je n’ai pas hésité à en porter le maillot !).


L’événement de ce soir n’est pas anodin : le dernier vélodrome couvert construit en France a été ouvert à Bordeaux il y a 25 ans ! Et ce 15 septembre se situe 103 ans après l’ouverture du vélodrome du Laboureur à Wattrelos, et 77 ans après celui de Roubaix, bien connu de tous.


Comme le dit (cf. photo) Pierre Dubois, le maire de Roubaix, « cet équipement a été attendu, espéré » et s’est fait grâce à « un partenariat intelligent » (Conseil régional, Conseil général, Etat, CNDS, LMCU, Ville de Roubaix…). Et de saluer le « résultat heureux » de ce jour qui confirme avec éclat que Roubaix est bien « la reine de la petite reine ».


Dans sa roue - si j’ose dire - avec enthousiasme, lyrisme et un art oratoire qui le caractérise tant, Daniel Percheron, président du Conseil régional (cf. photo) a ensuite déclamé que « ce vélodrome achève la classique la plus regardée au monde, Paris-Roubaix ».


 2012 inauguration vélodrome 012012 inauguration vélodrome 02

 

« Du passé, nous avons fait un présent et une promesse » et « nous sommes là au rendez-vous du cyclisme français » ! Il est vrai que la Région s’est magnifiquement mobilisée sur ce projet et Daniel, fan de vélo, sait déclarer sa flamme comme personne…


Il en est de même en amitié, lui qui m’embrasse en arrivant, en saluant « le rebelle » et glisse dans son discours public combien, à Roubaix, lors des dernières consultations électorales « la volonté et la passion auront pu bousculer les montagnes »… Ce serait (comme on me le fait malicieusement observer autour de moi dans les gradins) un gentil message pour moi que cela ne m’étonnerait pas ! Cela s’ajoutant aux congratulations et félicitations dont j’ai été gratifié par de très nombreux Roubaisiens depuis mon arrivée au vélodrome… ça fait plaisir, incontestablement !


Comme c’est un plaisir aussi de voir le petit-fils de Jean Stablinski, portant le maillot de son grand-père, faire le tout premier tour de piste. Ou encore d’assister à la première compétition de cadets (cf. photo), dont l’un des compétiteurs est épaulé au départ par notre champion wattrelosiano-roubaisien si merveilleusement titré, Arnaud Tournant (cf. photo) !


2012_inauguration-velodrome_04.JPG2012_inauguration-velodrome_05.JPG

 

Ça tourne en haut, en bas, ça va vite, celui qui est en tête nettement au début se noie ensuite dans le peloton d’où sort, peu avant l’arrivée, celui qui finalement l’emporte ! C’est ça la course sur piste, c’est ça Roubaix aussi…


2012_inauguration-velodrome_03.JPG

Un symbole qui, je crois, aura rempli d’aise mon ami Patrick Kanner, président du Conseil général, mais aussi le préfet Dominique Bur, présents tous deux à cette inauguration : dans la première course inter-clubs qui se déroule, qui gagne ? Je vous le donne en mille : un coureur… du Nord ! Cela ne s’invente pas…

 

 

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 09:29

La rentrée pour les députés, c'est maintenant.


Si formellement les travaux à l'Assemblée nationale reprennent le 12 septembre, je reprends, comme beaucoup de mes collègues, le chemin de l'Assemblée pour participer à la réunion du groupe socialiste, elle-même destinée à préparer la session parlementaire extraordinaire qui précédera la session ordinaire du 2 octobre.


Or cette session parlementaire aura un programme conséquent : emplois d'avenir pour nos jeunes qui sortent de l'école sans réelle qualification ; et logement afin notamment de développer la construction de logements sociaux.


Le projet de loi sur les emplois d'avenir (je reviendrai ultérieurement sur le projet de loi sur le logement) correspond à un engagement présidentiel : priorité à la jeunesse ! Normal et logique donc, que ce soit le premier texte examiné cette session.


Ce texte est le premier volet d'un ensemble de quatre qui forment la stratégie gouvernementale pour l'emploi : contrats aidés, emplois d'avenir, contrats de génération et sécurisation de l'emploi. Destiné à l'emploi des jeunes en très grandes difficultés, ce projet de loi présenté au conseil des ministres du mercredi 29 août 2012 comprend deux dispositifs :


  • un premier dispositif concerne les jeunes de 16 à 25 ans sans diplôme, et ceux titulaires d'un premier niveau de qualification (CAP-BEP) ou baccalauréat, issus tout particulièrement des zones où le chômage est plus élevé que la moyenne nationale. Son objectif est très clair : l'insertion professionnelle des jeunes « qui rencontrent des difficultés particulières d'accés à l'emploi », « par leur recrutement dans des activités présentant un caractère d'utilité sociale ou ayant un fort potentiel de création d'emplois ».


Les secteurs d'accueil sont principalement non marchands, « ayant une utilité sociale avérée et susceptibles d'offrir des perspectives de recrutement durable » comme l'a indiqué le ministre du travail, Michel Sapin. Sont ainsi ciblés le secteur environnemental, le numérique, le secteur social et médico-social, l'aide à la personne, l'animation et les loisirs, le tourisme… Ce seront essentiellement des emplois à temps plein, en CDI ou CDD de trois ans, l'Etat assurant le financement de 75 % de la rémunération brute mensuelle.


Pour garantir la réussite de cette première expérience professionnelle pour les jeunes, les employeurs s'engageront pleinement par du tutorat ou des actions de formation, en lien avec les missions locales.


  • sont prévus également des emplois d'avenir professeurs : créés dans les établissements scolaires pour les étudiants boursiers en deuxième année de licence qui se destinent aux métiers de l'enseignement. Ces jeunes-là aussi devront en priorité résider en zone urbaine sensible, ou avoir passé tout ou partie de leurs études secondaires dans un établissement situé en ZUS ou relevant de l'éducation prioritaire. Ils bénéficieront en outre d'une bourse de service public spécifique.


Dans ce programme prioritaire, l'Etat engagera 2,3 milliards d'euros dès 2013, avec l'objectif de créer 100 000 emplois d'avenir en 2013, dont 6 000 emplois d'avenir professeurs, et 150 000 en 2014.


Voilà une pierre essentielle du changement voulu par les Français en mai et juin derniers !


Il s'agit de donner un avenir meilleur à notre jeunesse pour donner un avenir meilleur à notre pays !

 

 

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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 08:04

Paris-20120831-00834.jpgPour le député de Roubaix que je suis, l'amélioration des moyens de la sécurité sur la circonscription ne peut qu'être une priorité absolue ! Dès le 18 mai, jour de la formation du gouvernement, j'écrivais déjà au nouveau ministre de l'intérieur, Manuel Valls, pour lui demander une zone de sécurité prioritaire pour Roubaix-Wattrelos. Depuis, le ministre m'avait répondu et nous en avions parlé tous deux cet été pendant la session extraordinaire à l'Assemblée. Rendez-vous avait été pris pour la rentrée.

 

Voilà pourquoi, avec Richard Olszewski, mon suppléant, j'ai été reçu pendant près d'une heure cet après-midi, par Manuel Valls, dans son bureau, place Beauvau. Par-delà l'examen de problèmes d'actualité, mon objectif était de défendre notre zone de sécurité prioritaire.

 

L'occasion, pour moi, de plaider pour un périmètre qui prenne pleinement en considération l'insécurité non seulement inscrite dans les statistiques, mais aussi latente, celle ancrée, diffuse sur tel ou tel territoire, par-delà les frontières communales. La ZSP ne doit pas concerner que les seuls lieux où se sont produits des faits majeurs d'affrontements ou de dégradations, car l'insécurité, ce sont aussi les cambriolages en hausse, les outrages ou violences à dépositaires de l'autorité, ou les infractions liées aux stupéfiants : tout cela doit être passé en revue pour être pris en compte, à Roubaix comme à Wattrelos.

 

Mais la ZSP, ce ne sont pas, ce ne peut être (même s'ils sont plus qu'indispensables, vu l'état de dégradation de nos effectifs roubaisiens) que des renforts d'effectifs, avec de nouvelles affectations et des remplacements de mutations. Cela peut consister aussi en de nouvelles formes d'organisations entre administrations, de répartition des tâches générales d'intérêt public, des "sacralisations" de crédits budgétaires de fonctionnement qui peuvent permettre d'apporter plus de capacité de présence sur le terrain et d'interventions à nos policiers roubaisiens.

 

Au demeurant, je l'ai aussi dit au ministre : les affectations de policiers à Roubaix doivent être, administrativement, clairement à Roubaix ! Car ce qui m'importe, c'est que la police de Roubaix (qui a beaucoup – bien trop ! - perdu d'effectifs et de crédits ces dernières années) retrouve sa force nécessaire, pour qu'en liaison avec ses partenaires, elle ait vraiment les moyens d'accomplir sa mission dans de bonnes conditions, pour que vraiment s'améliore la tranquillité publique. On en a besoin !

 

Le Gouvernement annoncera la cinquantaine de ZSP supplémentaires globalement courant septembre. Je fais tout pour que Roubaix-Wattrelos y figure… J'ai bon espoir !

 

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