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  • : Blog de dominique Baert
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18 juin 2016 6 18 /06 /juin /2016 09:48
Inondations, le Ministre de l'Intérieur me répond !

Alors que le quartier du Laboureur était inondé lors des fortes précipitations de ce vendredi, j’avais échangé avec le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, sur la nécessité de prendre rapidement les dispositions nécessaires pour que l’état de catastrophe naturelle soit déclaré.

 

Le Ministre m’a fait parvenir dans la journée de samedi un courrier assurant ma commune et ses habitants de « sa sympathie et de son soutien », et que s’étant rapproché des services préfectoraux il veillait à ce que le dossier de « déclaration au titre des catastrophes naturelles » soit présenté au plus vite « devant la commission interministérielle compétente ».

 

La déclaration vaudra aussi, comme il le confirme, pour Roubaix, qui a été durement touchée au Sartel sur l’autre rive du canal.

 

Pour lire la lettre du Ministre de l’Intérieur, cliquer ici.

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15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 16:26
Laurent Berger : changer le travail par les salariés !

Ce mercredi matin, le groupe socialiste reçoit Laurent Berger, Secrétaire national de la CFDT pour évoquer la place du syndicalisme aujourd’hui.

 

D’entrée, il insiste sur la période que l’on vient de vivre : chômage, croissance en berne, inégalités, sont de profondes mutations qu’on est en train de vivre, accentuées par la révolution numérique et la transition écologique : cela bouscule le modèle productif. A cela s’ajoute la rapidité de la circulation de l’information : avant même que les plus hautes autorités de l’Etat soient au courant, tout est sur les réseaux sociaux.

 

Ces mutations ne sont pas suffisamment expliquées. Elles bouleversent le travail, l’emploi et la protection sociale, cela se conjugue avec une mise en cause  des corps institués, une méfiance, dans un « brouhaha », qui illustre une attente assez forte à l’égard de l’Etat, alors que les acteurs ont du mal à donner du sens (diagnostic, et dire où l’on va).

 

On casse tout (pour reconstruire l’idéal) en mettant fin à toutes les protections, ou on ne touche à rien (et rien n’est possible !) : cela nourrit le sentiment chez les salariés qu’on n’y arrivera pas ! Cela crée beaucoup de dégâts, avec une perte de conscience collective, voire un sentiment de déclassement qui fait le jeu du Front National. En plus, le débat se fait en 140 signes, ce qui n’est pas satisfaisant, et cela crée des insultes, de la tension. Après le passage à l’acte verbal, le risque c’est le passage à l’acte physique !

 

Le rôle d’un syndicat est de convaincre que le progrès social est toujours possible, avec plus de délibérations, et plus de dialogue.

 

L’objectif de la CFDT reste l’émancipation individuelle et collective. Mieux vaut travailler pour du mieux pour tous dans le temps, plutôt que tout pour quelques-uns tout de suite. Par exemple, sur les retraites complémentaires, il faut sauvegarder par répartition, mais pour la préserver, il faut des efforts partagés : le progrès se mesure sur la durée.

 

Sur le dialogue, une démocratie c’est de faire émerger des intérêts divergents, et de leur donner un espace de confrontation encadré pour qu’émergent des compromis. Il y a là deux types de syndicalismes qui s’affrontent, qui ne se résument pas à l’opposition entre réformistes et contestataires, entre modérés ou non-modérés, mais à la capacité à regarder la réalité dans les entreprises telle qu’elle est dans les entreprises.

 

Le syndicalisme n’est pas que le cri du peuple, mais la capacité à obtenir des résultats concrets ! Dans un clin d’œil à l’actualité, L. Berger estime qu’on doit être capable de dire ce qui est mieux ou pas mieux.

 

Au Congrès de Marseille, nous avons insisté sur le développement de la compétence et le dialogue social. Le projet de construction de société, il ne doit pas se construire qu’avec les politiques mais aussi avec les citoyens. Et pour la CFDT, le terrain d’action privilégié, c’est l’entreprise et le lieu de travail.

 

C’est là qu’on attend de nous la capacité à agir pour les salariés. Car l’entreprise c’est quoi ? C’est d’abord des salariés, qui sont les plus ardents défenseurs de leur entreprise. Et nous, nous voulons que les salariés puissent peser sur les décisions qui les concernent.

 

Si on veut éviter que le patron décide de tout, il faut redonner du poids au syndicat dans l’entreprise. L. Berger se dit « persuadé que c’est cela qui se joue aujourd’hui », notamment avec la Loi Travail.

 

Et il conclut en faisant référence à ce que disait la CFDT dans les années 30 : « On commence à changer la société quand on commence à changer le travail ! »

 

Cette rencontre-débat de cette « voix de responsabilité » avec le groupe socialiste était plus qu’intéressante, mais une remarque quand même : aucun de nos « députés frondeurs » n’est venu participer à cette discussion !

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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 12:27
Le 1er tour de la Présidentielle sera la primaire du camp républicain !

Après le vote de la loi Sapin II, je suis au Ministère des Relations avec le Parlement, aux côtés de Jean-Marie Le Guen, qui présente le livre qu’il publie à la Fondation Jean Jaurès, « La Gauche qui vient ».

 

Le livre est un texte d’analyses et d’orientations politiques, un manifeste pour la gauche, et qui donne à voir des perspectives au-delà des convulsions actuelles. J M Le Guen pense qu’on est dans une période de décomposition politique. Les analyses, les mots d’ordre traditionnels sont bouleversés. Voilà pourquoi il faut donner à voir ce que peut être la gauche demain.

 

Le monde actuel est « la fin de l’innocence ». Sur notre continent, on avait oublié la guerre, on avait une vue binaire de l’économie, mais ce qui se passe à l’Est et au Sud ne peut que nous réinterroger, de même que le Brexit, les migrants, la révolution numérique, génétique… Des pays en voie de développement sont émergents ; on attend de la révolution numérique des bouleversements : l’inquiétude domine par rapport à l’optimisme.

 

J M Le Guen propose « un nouvel agenda pour la gauche ». Dans les années 70, la Gauche s’est refondée à travers le Congrès d’Epinay. Il nous faut reformuler nos idées, clarifier nos priorités, établir une nouvelle stratégie politique.

 

La priorité pour la Gauche est de promouvoir l’idée de République : le modèle républicain est attaqué par l’extrême droite (logique de xénophobie, de racisme, de mise au rebus de certains de nos concitoyens) voire par un bloc réactionnaire qui dépasse le FN lui-même ! Autour de ces valeurs républicaines, il y a 3 piliers : laïcité, sécurité ; renaissance de notre modèle économique (pour retrouver notre souveraineté et sauver notre modèle social), l’égalité des chances (les visions conservatrices des politiques publiques ont une responsabilité !).

 

Existent dans notre pays des tendances au communautarisme, une idéologie d’enfermement, réactionnaires, principalement autour du salafisme, avec des risques pour ceux qui subissent cette pression communautaire, et des peurs qui nourrissent le bloc réactionnaire.

 

S’agissant de la nouvelle donne politique, c’est celle du « camp républicain », ce qui impose une clarification à Gauche ! Il y a une Gauche qui est sensible au communautarisme, et une Gauche qui a toujours privilégié l’affrontement social, un communisme culturel qui se traduit par de la haine sociale, sentiment qui n’est pas à la hauteur démocratique de ce début du XXIème siècle.

 

La Gauche n’a pas le monopole du « républicanisme » ; elle devra se dépasser pour construire cette « maison commune » qui doit être le « camp républicain ». On peut penser que la tripolarité actuelle évoluera.

 

S’agissant des élections de 2017, il est sûr qu’elles ne ressembleront en rien aux précédentes. Ainsi, les élections législatives ne seront pas la projection pure et simple de l’élection présidentielle. Pour la Présidentielle, il est vraisemblable que l’extrême droite sera qualifiée au 2nd tour. L’autre candidat devra se qualifier au 1er tour mais aussi anticiper le 2nd tour, et  doit être en situation de tendre la main. L’alchimie va être beaucoup plus subtile, car une partie des électeurs de son propre camp va penser au 2nd tour dès le 1er tour !

 

Notre pays a plus que jamais besoin de la Gauche, de la Gauche républicaine, car la Gauche est sans doute mieux que d’autre pour assumer la gestion du pays au milieu de ses convulsions.

Le 1er tour de la Présidentielle sera la primaire du camp républicain !
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14 juin 2016 2 14 /06 /juin /2016 07:41

Ce matin, le Journal Officiel m'apporte la réponse à la question que j'avais posée au secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé des affaires européennes, sur la mobilisation européenne pour unifier les droits sociaux en Europe.

Pour relire l'intégralité de ma question et prendre connaissance de la réponse, cliquez ici.

 

Ce matin, le Journal Officiel m'apporte la réponse à la question que j'avais posée à Mme la Garde des Sceaux, ministre de la justice sur la simplification souhaitable de la procédure de préemption dans l'indivision.

Pour relire l'intégralité de ma question et prendre connaissance de la réponse, cliquez ici.

 

Ce matin, le Journal Officiel m'apporte la réponse à la question que j'avais posée à Mme la Garde des Sceaux, ministre de la justice sur la prise en charge financière de l'assistance des greffiers en chef par les huissiers de justice pour la vérification des comptes de la tutelle des personnes âgées vulnérables.

Pour relire l'intégralité de ma question et prendre connaissance de la réponse, cliquez ici.

Une réponse parue au J.O.
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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 18:47

Après l'intervention des ministres et du Premier Secrétaire du PS, c'est le Premier Ministre, Manuel Valls qui a conclu la rencontre.

Meeting pour la Loi Travail (3) : la "société du contrat" !

"Pourquoi cette réunion ? Parce que notre pays est à un moment déterminant, un tournant : il y a à la fois cette défiance, ces crispations, et le besoin d'oxygène, de débats, d'énergie positive.

 

Quel est le choix qui est devant nous ? C'est entre les méthodes régressives de la Droite, le statu quo, ou  bâtir ensemble des réformes faites de compromis et de progrès.

 

Si nous sommes engagés, c'est pour agir pour notre pays, pour être acteurs, et servir l'intérêt général et les Français.

 

La démocratie sociale ce n'est pas l'opposition par principe, ni les surenchères. Pour fonctionner, il faut prendre ses responsabilités.

 

Nous avons négocié, nous avons bâti un compromis réformiste, c'est un texte négocié. Cette loi agit dans l'intérêt supérieur des Français. La démocratie ce  n'est pas la rue, c'est le vote, c'est la démocratie sociale.

 

Sur l'article 2, assez de caricatures et de raccourcis ! Nous ne serons pas ceux qui reculent devant une réforme essentielle pour notre pays. Le monde de l'entreprise a évolué. L'entreprise est une aventure collective. Nous, nous construisons de nouveaux rapports dans l'entreprise, basés sur des acteurs de terrain. Bien sûr il faut un cadre clair, protégeant les plus faibles. Les salariés ont besoin de droits respectés et la loi en est garante.

 

La Gauche réformiste est à la croisée des chemins. Nous sommes en train de montrer que notre voie est juste, équilibrée, efficace.

La dispersion dans nos rangs nous a coupé des Français. Depuis 2012, la Gauche a investi massivement dans l'école, la recherche, la sécurité, nous avons renforcé notre Etat, la colonne vertébrale de notre nation, nous sommes allés vers plus de justice fiscale, en luttant contre la fraude fiscale, développé une politique pour la jeunesse, les retraites, … partout nous avons mis plus de moyens là où les difficultés étaient les plus grandes. Quant au pouvoir d'achat, nous avons décidé de baisser les impôts, créé la prime d'activité, revalorisé les prestations sociales, les petites retraites et le RSA, nous avons créé la garantie jeunes et nous la généralisons, nous avons réduit les frais de santé…

 

Je n'accepte donc pas les procès en trahison de la gauche ! Ils ne font que nous affaiblir collectivement alors que nous devons être forts pour mener le combat ! Avec courage nous nous sommes attaqués au déficit, nous avons réarmé nos entreprises, fait sauter des verrous, misé sur l'investissement dans les secteurs d'avenir. La réalité, c'est que les choses vont tourner. Notre politique, c'est le réformisme, le sérieux, il faut poursuivre ! Cela implique la ténacité. Réformer, c'est tenir la ligne, ce n'est pas zigzaguer.

 

Nous devons bâtir "la société du contrat". Soyons lucides, notre pays craint le délitement, et les Français se posent des questions. Qui est capable de retisser les liens, sinon la Gauche ? Seule la Gauche est capable de tenir face aux déchirures et aux divisions. L'extrême-droite porte en elle le feu et le désordre ! Seule la Gauche est capable de redonner à la France un destin à la hauteur de son histoire républicaine.

 

La loi de Myriam El Khomri, c'est donner plus de responsabilités aux salariés sur le terrain, c'est refuser le chômage de masse, c'est ouvrir le marché de l'emploi à ceux qui en sont exclus, et notamment aux jeunes. C'est mieux se former tout au long de sa vie professionnelle, c'est avoir une seconde chance…

 

La Gauche ne peut pas être dans le conservatisme, elle doit ouvrir de nouveaux chemins, donner la force d'agir, d'inventer, de réinventer. Rien n'est joué ! La Gauche est grande quand elle s'adresse à tous, quand elle assume pleinement la responsabilité de gouverner. Ne nous laissons pas abattre ni intimider par tous ceux qui rêvent d'être dans l'opposition ! Nous devons tenir, car nous devons, nous allons réussir !"

Meeting pour la Loi Travail (3) : la "société du contrat" !
Meeting pour la Loi Travail (3) : la "société du contrat" !
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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 15:38
Meeting pour la Loi Travail (2) : la Gauche constructive !

Prenant la parole après Myriam El Khomri, le Premier Secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, pointe : "La France se cherche. La France va mieux dans les chiffres mais elle ne va pas encore mieux dans les têtes".

 

"Le chômage, la confiance des ménages, l'investissement des entreprises, le retour du déficit du commerce extérieur en dessous de 50 Mds€, la croissance",… tout cela sont de bons chiffres !

 

"On voit la paille dans l'œil de la gauche, mais pas la poutre dans l'œil de la France. Le problème de la France, c'est la Droite ! L'extrême-gauche ferme les yeux sur l'hiver social que prépare la Droite ! La primaire de la Droite, c'est un concours Lépine des mesures libérales et un concours Le Pen des mesures identitaires !"

 

"Il faut parler de la Droite, et de ce qu'elle défait ! Là, c'est bas les masques ! Au secours la Droite revient, mais en plus aujourd'hui elle prévient" (cf. ce qu'elle fait de la Loi Travail au Sénat !).

 

"Laisser mélenchoniser la gauche, c'est la condamner à la marginalité ! Oui à la gauche constructive, qui veut l'égalité réelle, la gauche sociale, écologiste, qui veut le progrès social."

 

Il faut "refuser la violence des projets des uns, et la violence sans projet des autres".

 

"Devant les crises, certains ont des réflexes d'escargots, ils rentrent dans leur coquille ! Nous, socialistes, nous voulons affronter la crise pour la maîtriser !"

 

"Le chemin de la Gauche constructive diffère de celui de la Droite destructrice. Le temps de la contre-offensive est lancé ! La France va mieux, notre chemin est celui de l'équilibre praticable, le réalisme social et écologique".

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 15:36

Au moment où, au Sénat, en réécrivant la Loi El Khomri, la Droite affiche sans vergogne son projet de régression sociale, et où, dans la rue, dans ses écrits, une partie de la gauche se fourvoie à rejeter le Projet de Loi Travail du Gouvernement, nous socialistes nous devons savoir nous rassembler pour défendre et porter cette loi, qui est une loi de gauche et de progrès social ! Ceux qui, à gauche, veulent la faire tomber, ne feraient rien d’autre que de rejeter des avancés sociales, en même temps qu’ils font la courte échelle à la Droite réactionnaire qui elle, détruira les acquis sociaux des salariés.

 

C’est pour dire cela qu’élus, militants, le 1er Secrétaire du PS, plusieurs ministres, autour du Premier Ministre, Manuel Valls, nous nous sommes réunis ce soir, à Paris pour un meeting. Comme le dira Nicole Bricq en ouverture, pour l’ouverture des droits sociaux par la gauche, dans l’histoire on se souviendra de « 1982, 1998 et 2016 » !

 

Intervenant le premier, Stéphane Le Foll, Ministre de l’Agriculture et Porte-Parole du Gouvernement, souligne que nous devons « rappeler ce que nous sommes et être fiers de ce que nous faisons. Nous faisons le choix d’armer le dialogue dans l’entreprise, nous l’assumons ! La meilleure façon de renforcer la place des syndicats, c’est de les rapprocher des salariés dans l’entreprise ! Et ça, ce n’est pas reculer, au contraire, c’est un progrès ! ».

Meeting pour la Loi Travail (1) : une Loi de Gauche !

« Ceux qui nous font des procès en « traitrise » oublient que la Droite fait ses propositions. Les 100 Mds € d’économies de la Droite, elle ira les chercher dans le modèle social et dans les collectivités ! »

 

« Nous sommes ceux qui tenons le sérieux qui permet de redresser la France tout en préservant son modèle social et ses acquis sociaux ».

 

Très ovationnée -  notamment en solidarité avec les intimidations odieuses dont elle a été l’objet encore ce matin à son domicile - Myriam El Khomri a livré un très bon discours.

Meeting pour la Loi Travail (1) : une Loi de Gauche !

« La France a un goût pour l’autocritique : le French bashing n’a jamais autant prospéré ! Pourtant sait-on que la France est le pays d’Europe champion de la création d’entreprises, qu’au cours du dernier trimestre il y a eu + 70 000 créations d’emplois (c’était – 50 000 chaque mois sous Sarkozy !), que le chômage des jeunes a baissé (il a augmenté de + 25 % sous Sarkozy !). J’entends la colère et les manifestations, je sais que le chômage ne recule pas assez vite, je sais l’âge moyen du 1er CDI… mais je sais aussi que la société fordiste a vécu ».

 

« Le projet de Loi se veut au service de l’ambition de faire bouger les lignes. Nous savons que les primaires à Gauche et à Droite encouragent les postures. Mais ce texte n’a rien à voir avec les caricatures qui en sont faites ! »

 

« Ce texte est porteur de progrès sociaux et est bon pour les entreprises. Soutenir les entreprises ce n’est pas basculer du côté obscur de la force ! Ce texte vise à privilégier l’emploi durable. Il va renouveler le dialogue social dans notre pays, et construire la sociale-démocratie à la Française.

 

« La loi n’inverse pas la hiérarchie des normes, mais inverse la hiérarchie des priorités : priorité aux salariés ! La démocratie dans l’entreprise, cela n’est pas un Code du travail par entreprise comme le rêve la Droite, mais c’est en apportant toutes les garanties nécessaires aux salariés (avec le verrou de l’accord majoritaire, qui n’existe pas aujourd’hui). La loi doit protéger, mais la loi venue d’en haut ne sait plus traiter chaque situation. Nous décentralisons la démocratie sociale, une démocratie sociale qui préfère le compromis à l’affrontement ».

 

« Cette loi pose les bases de la protection sociale du 20ème siècle (Sécurité sociale professionnelle, avec le compte personnel d’activité, où nous, socialistes, nous passons des discours aux actes !) : avec le compte personnel d’activité chacun pourra bénéficier d’une protection, où  nous instaurons un droit universel à la formation : c’est une arme pour réduire les inégalités ! »

 

« La garantie jeunes généralisée, qui est la main tendue à tous ceux qui ont des difficultés à entrer sur le marché du travail, plus de droits pour les travailleurs saisonniers, plus de moyens contre le travail illégal, tout cela ce sont nos réformes pour répondre au monde du travail d’aujourd’hui ! »

 

« Je n’ai pas la réforme honteuse ! A quoi sert-il de se prétendre révolutionnaire si c’est pour défendre le statu quo ? A quoi sert-il de prétendre incarner la gauche incorruptible si c’est pour faire la courte échelle à la Droite ? Qui le jour venu en ferait les frais, si ce ne sont les citoyens les plus fragiles ? »

 

« Il est temps de faire réentendre la voix des socialistes, pour faire vivre une autre démocratie sociale, pour faire du dialogue social un moteur de progrès ».

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 10:18
Sécurité sociale : des comptes meilleurs et plus de justice sociale, la Gauche l'a fait !

La Commission des comptes de la Sécurité sociale vient de rendre un verdict incontestable et éminemment positif : le déficit du régime général de la Sécurité sociale aura baissé de 70% entre 2011 et fin 2016 !

 

Alors, qu’en 2011, sous la Droite, le déficit du régime général s’élevait à près de 17,4 milliards d’euros, il s’est établi fin 2015 à -6,8 milliards d’euros, le meilleur résultat depuis 2002 ! Le graphique de la Commission des Comptes de la Sécurité Sociale vaut plus que tous les longs commentaires. Il souligne d’ailleurs que la dernière fois que la Sécu n’était pas en déficit, c’était de 1999 à 2001… sous la Gauche, avec Lionel Jospin. Pour fin 2016, la Commission revoit même à la baisse la prévision de déficit du régime général à hauteur de -5,2 milliards d’euros.

 

Fin 2015, toutes les branches du régime général sont concernées : déficit de la branche famille divisé par deux en un an ; branche vieillesse très proche de l’équilibre ; déficit de la branche maladie en baisse pour la seconde année consécutive…

 

Dans le même temps, le solde consolidé du régime général de la Sécurité sociale et du fonds de Solidarité Vieillesse s’est réduit en 2015 à -10,8 milliards d’euros ( et -9,1Mds prévus en 2016 !), soit un déficit divisé par deux par rapport aux chiffres catastrophiques de 2011 où ce même déficit atteignait près de 21 milliards d’euros !

 

Cette amélioration des comptes de la Sécurité sociale, plus rapide qu’initialement envisagée, est la traduction des choix volontaristes de Gauche faits par le gouvernement pour, à la fois, redresser les comptes mais également renforcer les droits sociaux des Français, notamment ceux des plus fragiles.

 

Le respect de l’objectif des dépenses annuelles d’assurance maladie a été ainsi limité à 2% en 2015  (raccourcissement des durées d’hospitalisation, encadrement des dépassements d’honoraires, diffusion des médicaments génériques, baisse des dépenses de gestion administrative)sans transfert de charges vers les patients, sans renoncer à la démarche d’amélioration de la qualité des soins, sans déremboursement, sans franchise médicale !

 

Au contraire, depuis 2012, des soins sont mieux remboursés par l’assurance maladie, le reste à payer des patients a diminué ! 1,2 million de bénéficiaires de l’Aide à la complémentaire santé (ACS) ont vu leurs franchises médicales supprimées. Depuis 2012, la gratuité des soins a été étendue (contraception des mineures, pour l’IVG, pour le dépistage du cancer du sein…).

 

Les chiffres pour 2016 annoncés par la Commission des Comptes de la Sécurité sociale marquent une rupture essentielle : pour la première fois depuis 2004, les comptes de la branche vieillesse seront de nouveau excédentaires !

 

La détermination du gouvernement et les efforts accomplis par les Français donnent des résultats. Moins de déficits, une meilleure prise en charge des patients, des économies réelles au niveau des frais de gestion administrative, cette nouvelle embellie des comptes sociaux est essentielle pour la confiance des Français au moment où tous les indicateurs économiques et les chiffres du chômage s’améliorent.

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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 17:22
Lavoisier visite l'Assemblée (2) !

Après son passage au resto (voir article précédent), la classe de Christelle Meerseman de l’école Lavoisier de Roubaix a rejoint le quai de la Seine pour satisfaire aux formalités d’entrée à l’Assemblée Nationale. Plusieurs enfants avaient mis leur belle tenue ou beau costume pour l’occasion.

 

Au salon du public, où je les retrouve, leur premier émerveillement, c’est le lustre qu’ils admirent toutes et tous, avant que je ne les regroupe. Devant le trombinoscope des Présidents de l’Assemblée depuis la Révolution, traditionnelle question pour savoir qui est l’actuel Président : ouf, une bonne réponse fuse !

 

Passage ensuite à la salle de cinéma où est projeté un (court mais très intéressant) film sur : comment on fait la loi ? Les députés ; les commissions ; la navette parlementaire…

Lavoisier visite l'Assemblée (2) !

Autre moment d’émerveillement, comme à chaque fois, la galerie des fêtes de l’Hôtel de Lassay, la résidence du Président de l’Assemblée, où ont lieu les réceptions officielles. Notre guide, Florence, est particulièrement pédagogue, explique, répond aux questions en sachant garder l’intérêt des enfants.

Lavoisier visite l'Assemblée (2) !

Ainsi, la salle des pas perdus, ou la salle de la paix, décorée en 1830, en pleine révolution industrielle, censée apporter la paix et la richesse, elle montre aux enfants la locomotive ou le bateau à vapeur. Dans la salle des 4 colonnes, elle explique les journalistes, les micros et les télés, les interviews des députés et des ministres.

 

Puis c’est l’entrée dans le « périmètre sacré ». D’abord le salon des députés de gauche (le plus beau !), décoré par Delacroix où les peintures représentent les grands fleuves. Une encoche dans le mur rappelle que, sous Louis Philippe, siégeait là le trône du roi, là où maintenant se trouve une très belle marianne républicaine aux côtés de laquelle l’institutrice et moi nous nous offrons une photo souvenir.

Lavoisier visite l'Assemblée (2) !

Et comme il n’y a pas de séance, les enfants ont pu entrer dans l’hémicycle (« c’est petit », diront beaucoup !) où, si notre guide leur présente les 4 statues censées être les 4 vertus du législateur (l’éloquence, la prudence, la justice et la force) ou le « perchoir », fauteuil du Président, je peux leur expliquer les prises de parole, les procédures de vote, la place des ministres, des commissions, vote électronique,… bref, le déroulement de la séance.

Lavoisier visite l'Assemblée (2) !
Lavoisier visite l'Assemblée (2) !
Lavoisier visite l'Assemblée (2) !
Lavoisier visite l'Assemblée (2) !
Lavoisier visite l'Assemblée (2) !

Sortie de l’hémicycle, salle des ministres, bronze du serment du jeu de paume, la cour d’honneur et la photo sur les marches, puis la salle des conférences, et la bibliothèque où s’écarquillent les enfants devant tous ces livres : il y a 700 000 ouvrages, soit 15 kms de rayonnages qui sont sur 4 sous-sols ! Et dire que cette bibliothèque, ce sont les anciennes écuries de la duchesse de Bourbon !

Lavoisier visite l'Assemblée (2) !
Lavoisier visite l'Assemblée (2) !

Un regard (rapide) sur le texte du procès de Jeanne d’Arc, un passage au salon des mariannes (où les caricatures des députés de la Monarchie de Juillet auront beaucoup plu !), un coucou au bureau de poste, et voilà la visite est terminée ! Et voilà que la petite Déborah, pour me dire au revoir, se blottit pour « un câlin » comme elle me dit ! Puis sa copine aussi. C’est donc qu’elles ont été contentes de leur visite et de leur journée. J’espère que les autres enfants aussi.

Lavoisier visite l'Assemblée (2) !
Lavoisier visite l'Assemblée (2) !

Moi j’ai beaucoup apprécié ce moment d’éducation citoyenne et à l’histoire : la classe avait vraiment beaucoup, et bien travaillé. Ce fut un plaisir. Merci à Christelle, l’enseignante et à Dominique, la directrice.

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2 juin 2016 4 02 /06 /juin /2016 14:44
Lavoisier au restaurant... à l'Assemblée (1) !

L’école de la 8ème circonscription qui participe au Parlement des Enfants cette année est l’école Lavoisier de Roubaix. Aujourd’hui, jeudi 2 juin, est une journée importante pour les enfants et pour moi, puisque la classe de Christelle Meerseman vient visiter l’Assemblée Nationale.

 

Partis vers 8 heures de Roubaix, c’est vers 11h30 que leur bus aura déposé les enfants place du Palais-Bourbon, où je les rejoins avec mes deux assistants parlementaires, Guillaume et Nawelle.

 

Car cette année, changement de programme : contrainte des plannings des visites de l’Assemblée oblige, c’est par le déjeuner que les enfants vont commencer. Cela tombe bien, ils ont faim ! Direction donc, à quelques mètres de l’entrée du Palais-Bourbon (après la photo souvenir bien sûr), le restaurant (au nom pré-destiné) « l’Assemblée », situé… rue St Dominique ! Un double clin d’œil…

Lavoisier au restaurant... à l'Assemblée (1) !

Les 21 enfants (et leurs accompagnateurs) s’installent à la mezzanine, comme j’en ai l’habitude, avec au menu, escalope de volaille/frites (pour certains il y a eu du rab !), mousse au chocolat, et coca ! Très vite, les assiettes arrivant, le calme s’installa, et tout à déguster leur plat, les jeunes de Lavoisier auront fait honneur à leur école dans ce restaurant où nombre de conseillers ministériels ou de dirigeants de l’administration d’Etat viennent déjeuner, et où, systématiquement depuis que je suis député, j’emmène manger les enfants de ma classe du Parlement des Enfants. Car aller au resto, d’évidence, cela leur plait, et c’est un bel exercice - aussi - de citoyenneté.

Lavoisier au restaurant... à l'Assemblée (1) !
Lavoisier au restaurant... à l'Assemblée (1) !
Lavoisier au restaurant... à l'Assemblée (1) !

Et comme, là aussi, j’en suis coutumier ; j’ai offert un petit cadeau à chacun : une pochette de stylos tous marqués « Assemblée nationale ». Pour qu’ils se souviennent de leur journée…

Lavoisier au restaurant... à l'Assemblée (1) !
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