Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
  • Contact

Recherche

Articles Récents

1 mars 2010 1 01 /03 /mars /2010 11:58

Mon collègue, Jean-Jacques URVOAS, député du Finistère, vient de publier un ouvrage intitulé « De la sécurité de l'État à la protection des citoyens », dans lequel Jean-Jacques, universitaire de droit connu et talentueux, s'efforce de poser les questions en matière de sécurité qu'une « Gauche au pouvoir » devrait se poser et résoudre. Sa réflexion se fonde sur l'idée qu'un politique de sécurité de Gauche se fonderait sur une « continuité d'action » axée sur la précocité de la prévention et de la sanction.

Bien sûr, il analyse d'abord les échecs des politiques gouvernementales de la Droite à cet égard. Et de souligner que c'est la lecture de la société de N. Sarkozy qui est erronée. « Les forces de sécurité ne gagneront pas seules. C'est d'ailleurs là l'essentiel de ce qui différencie la Droite de la Gauche. Nous ne pensons pas que le problème puisse être appréhendé sous le seul angle de la sanction. Nous ne sommes pas adeptes de l'idéologie du « tout répressif ». […] La sécurité est un tout, une chaîne passant par l'école, la justice, la police, la gendarmerie, la prison, et dont il faut en permanence travailler la cohérence. De fait, nous ne parviendrons à ériger un monde plus sûr que si, parallèlement au nécessaire combat contre les comportements violents, nous nous donnons les moyens d'en mener un autre, avec tout autant d'énergie, contre les causes de cette violence, qui constituent le terreau favorable à l'entrée dans la délinquance. Bref, pour les socialistes, une lutte efficace contre l'insécurité ne se conçoit pas sans être adossée à un projet ambitieux de transformation sociale ».

Sur la démarche spécifique de sécurisation des biens et des personnes, Jean-Jacques aborde le sujet en répondant à 3 questions :

- Faut-il aller vers l'adoption d'un modèle « proactif » de sécurité publique ?

« Chacun comprend qu’il est nécessaire de tourner le dos à une ‘pratique du tout-répressif’, avec une police qui intervient après coup et interpelle beaucoup, toujours plus ; une police qui privilégie la réponse instantanée, si possible médiatique, au détriment du règlement à long terme ».

Déjà en octobre 2006, un rapport sénatorial soulignait que « le changement des modes d’intervention de la police s’est traduit par une dégradation des relations entre celle-ci et la population »… le renoncement à l’approche d’une « police de proximité » qui a éloigné le policier du quartier, est ainsi largement critiquée dans les rangs même des députés UMP. Et la résurrection de cette politique, avec la création d’ « unités territoriales de quartier » ne change pas radicalement la donne.

Demain, il faudra ne plus opposer police chargée de la sécurité publique et police judiciaire. Dans la politique actuelle, la droite a cherché à les opposer ; en les rendant complémentaire, l’efficacité peut être renforcée. Y compris, pourquoi pas, en s'adossant à des "méthodes dites proactives" d'investigations. "Naturellement favorisées par les progrès de la technologie, [elles] consistent en la recherche, la collecte, l'enregistrement et le traitement de données et d'informations sur la base d'une suspicion raisonable que des faits punissables vont être commis ou ont déjà été commis mais ne sont pas encore connus [...] son développement implique aussi quasi mécaniquement, en rupture avec le modèle pyramidal français, une autonomie croissante des services sur le terrain par rapport à toute espèce de contrôle, qu'il soiut hiérarchique ou judiciaire[...]"

- Faut-il envisager une décentralisation du service public de la sécurité ?

« […] Chacun s’accorde à considérer que les services publics sont mieux défendus et promus par les élus locaux que par le pouvoir central. Il ne devrait donc pas être excessivement iconoclaste de poser la question de la décentralisation de la compétence locale en matière de lutte contre la délinquance.

Sur le terrain, l’influence réelle, par exemple, des maires dans les politiques de sécurité, dépend pour une bonne part de la cordialité de leurs rapports à la fois avec le préfet et avec les cadres locaux de la police nationale ou de la gendarmerie. Si ceux-ci, pour une raison ou pour une autre se laissent aller à pratiquer la rétention d’informations, nulle autorité hiérarchique ne viendra leur reprocher, et le premier magistrat de la commune s’en trouvera du même coup durablement marginalisé.

La décentralisation peut-elle dès lors se révéler une solution à tous les maux ? Sans doute pas, mais peut-être peut-on admettre l’idée qu’une autorité partagée sur l’emploi de la police de sécurité publique entre les élus locaux et les responsables étatiques pourrait contribuer à une efficacité accrue de la lutte contre la délinquance et à une amélioration de la qualité du service rendu à nos concitoyens ?. »

- Faut-il encourager la création des polices municipales ?

« Le discours officiel fait des polices municipales des forces complémentaires de la police nationale et de la gendarmerie. Ne serait-il pas plus opportun, conformément à leur vocation initiale, qu'elles s'emploient plutôt à miser sur leur véritable singularité, qui est leur ancrage au sein de la collectivité ? Qu'elles s'appliquent à se constituer en une authentique police de terrain, en phase avec les préoccupations du public, axée sur la restauration du lien avec nos concitoyens, bien dégradé aujourd'hui ? »

On sait que, faute de temps, de moyens humains, l'écoute, la quête de conciliation, l'action sociale sont de plus en plus délaissées par la police d'État, détournée de ces missions par la pression croissante que la hiérarchie policière fait peser sur elle.

Parmi d'autres, ces questions sont essentielles. En y répondant, les socialistes travailleront à bâtir un programme équilibré, ferme dans ses principes, pragmatique et réaliste, car la sécurité de nos concitoyens mérite une autre politique que celle du chiffre et des statistiques qui est aujourd'hui, caricaturalement menée.


Partager cet article
Repost0
26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 09:25

Droit-des-femmes.jpgCette semaine, les débats de l’Assemblée ont été particulièrement novateurs et progressistes à plus d’un titre.

 

D’abord parce qu’il a été plusieurs fois question des droits des femmes : mardi, vote solennel sur la « clause de l’Européenne la plus favorisée » et hier jeudi, proposition de loi relative à la lutte contre les violences faites aux femmes.

 

Ensuite, événement peu fréquent, opposition et majorité se sont retrouvées sur ces deux textes initiés par l’Opposition et soutenus par les associations, après un travail et un débat constructifs en commun entre tous les groupes parlementaires.

 

Enfin, ces deux textes ont été adoptés par un vote à l’unanimité pour la proposition de loi et quasi-unanimité pour la proposition de résolution européenne.

 

Ces deux textes poursuivent un même objectif : améliorer l’égalité femmes-hommes et les droits des femmes qui, malgré déjà un bel arsenal législatif français, ne sont pas encore pleinement assurés dans la loi et encore moins dans les faits.

 

La « clause de l’Européenne la plus favorisée » vise à faire un état des lieux des législations les plus favorables aux femmes en Europe, à en retenir les meilleures et à inviter le gouvernement à déposer des projets de lois en ce sens. Lors des débats, il s’y est engagé. Un rapide premier inventaire des législations des Etats européens montre que la Suède garantit le meilleur congé parental, que l’Espagne a mis en place un dispositif efficace de lutte contre les violences conjugales, que la Belgique applique la parité absolue à toutes les élections, ou que la France a adopté des dispositions fortes contre le viol.

 

Quant à la proposition de loi renforçant la protection des victimes, la prévention et la répression des violences faites aux femmes, adoptée hier à l’unanimité des groupes parlementaires de l’Assemblée, elle tend à créer des dispositifs nouveaux. Car rappelons-le, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon ! Parmi les dispositions les plus attendues de cette proposition de loi, il y a la création d’une « ordonnance de protection des victimes » qui permettra au juge de protéger les femmes menacées de coups, de mariage forcé ou de mutilations sexuelles. Cette ordonnance de protection s’appliquera aux couples mariés mais aussi aux concubins et aux pacsés : elle concernera aussi les femmes étrangères sans papier victimes de violences. La proposition de loi crée également un délit de violence psychologique au sein du couple et l’expérimentation du bracelet électronique pour garantir l’éloignement du conjoint violent.

 

Un regret cependant : malgré une demande insistante venant de député(e)s de tous les bancs de l’hémicycle, le Gouvernement n’a pas voulu de la création d’un observatoire national spécifique des violences faites aux femmes, seul à même d’établir des données chiffrées en la matière.

 

Cette proposition de loi devrait être examinée au Sénat en avril avec, selon le Premier Ministre, une adoption définitive en juin. Espérons que la suite du travail parlementaire ne videra pas la proposition de loi des avancées majeures qu’elle contient aujourd’hui.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 12:10

C’est une curiosité, avouons-le, de la gestion de l’emploi du temps gouvernemental : en fait de ministre de la santé pour répondre à la question sur la maternité de Roubaix, le Gouvernement a désigné, pour remplacer Madame Bachelot qui n’était pas là… Marie-Luce Penchard, secrétaire d’Etat chargée de l’outre-mer !
 

Cela dit, sa réponse – au nom de Madame Bachelot – engage le Gouvernement et doit à ce titre être connue : 

«  Dès 2007, Monsieur le Député, l’agence régionale de l’hospitalisation de Nord - Pas-de-Calais a fait connaître son souhait de faire de la reconstruction de la maternité l’une de ses priorités régionales au titre du plan Hôpital 2012.

 

En raison du nombre annuel d’accouchements de la maternité, supérieur à 2 700, et de l’état du bâtiment actuel, cette opération représente maintenant une action prioritaire à engager.

Elle améliorera fortement la qualité de la prise en charge des parturientes du nord-est de la métropole lilloise, une partie importante d’entre elles étant malheureusement dans une situation sociale précaire. C’est donc à ce titre un projet essentiel pour la population de ce territoire.

 

Dans cette perspective, depuis décembre 2007, le Centre hospitalier de Roubaix a poursuivi la définition du projet et élaboré un dossier d’investissement complet qui a été validé par l’ARH.

De plus, à la demande de l’Agence régionale de l’hospitalisation, l’établissement a réalisé des efforts particuliers pour assainir sa situation financière en mettant en place un contrat de retour à l’équilibre.

 

Je peux donc me faire l’intermédiaire de Roselyne Bachelot et vous confirmer l’intérêt que le ministère de la santé porte à la demande d’aide sollicitée au titre du plan Hôpital 2012.

L’établissement devra donc déposer une demande de financement spécifique dès que la fenêtre d’instruction de la deuxième phase du plan Hôpital 2012 sera ouverte, afin d’avoir une réponse le plus rapidement possible. Il fera l’objet d’une instruction très attentive de la part des services du ministère de la santé et des sports.

 

En outre, l’engagement de l’hôpital en faveur d’un contrat de retour à l’équilibre met ce dossier dans une position favorable au regard du Comité national de validation qui instruit les dossiers au niveau national. »



Partager cet article
Repost0
25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 12:02

Ce matin, dans le cadre de la programmation des questions orales sans débat, j’interroge Roselyne Bachelot, ministre de la santé, sur la maternité Paul-Gellé de Roubaix. Si malheureusement, en raison de l’exécutif de LMCU, je ne peux être présent dans l’hémicycle, mon collègue et ami Christian Hutin, député du Nord (du dunkerquois), accepte de poser en mon nom cette question essentielle car, compte tenu de l’importance du dossier, il n’était pas question de la reporter.

 

«Je voudrais vous interroger sur la confirmation administrative et financière de l’engagement de l’État quant à la reconstruction de la maternité Paul-Gellé à Roubaix…Cette maternité, qui accueille pourtant un nombre croissant de naissances – 2 006 en 2007 et près de 3 000 en 2009 – connaît de lourds problèmes de vétusté et de sécurité, notamment en matière d’incendie.

Elle doit être repensée et reconstruite. Ainsi, le plan d’établissement 2006-2010 a programmé la construction d’un nouveau pavillon femme-mère-enfant, conçu en liaison étroite avec le ministère et l’agence régionale de l’hospitalisation, l’ARH. Ce nouvel établissement est une priorité du plan Hôpital 2012, et répondant récemment à une des mes questions d’actualité, Mme la ministre avait insisté sur le fait qu’elle soutenait ce dossier. Elle avait également expliqué que l’État accompagnerait cette nécessaire reconstruction.


Pourtant, si ce dossier est aujourd’hui administrativement complet, et si son montage, y compris financier, a été validé par les autorités, les procédures d’appels d’offres et de consultation d’entreprises n’ont pas encore été lancées. Manque, en effet, le feu vert, l’accord du ministère. Pourriez-vous demander à Mme la ministre de la santé d’autoriser explicitement, et au plus vite, le lancement de toutes ces procédures de réalisation du projet – pourquoi pas dans le cadre du plan de relance ? – et confirmer le soutien financier de l’État à cette reconstruction, dont chacun sait l’urgence et la nécessité, technique comme sociale. »


Partager cet article
Repost0
19 février 2010 5 19 /02 /février /2010 14:57

Il y a trois semaines s’ouvrait la conférence sur les déficits publics à l’Elysée : en ma qualité de membre de la commission des finances à l’Assemblée nationale et, comme bon nombre d’observateurs, je ne peux m’empêcher de penser que cette conférence ressemblait à s’y méprendre à un « plan de rigueur déguisé ».

Que le Gouvernement se soit décidé, au nom des critères de Maastricht, à réduire son déficit d’environ 50 milliards d’euros, je ne peux que m’en féliciter. S’agissant de la manière d’y parvenir, je ne peux cependant que m’y opposer.


En effet, comme le souligne le très bon article de Libération paru dans l’édition papier du 28 janvier, disponible en ligne, il est intéressant de souligner que ces 50 milliards représentent, si on les additionne, les allégements fiscaux et sociaux consentis par le Gouvernement dès son arrivée au pouvoir... et auxquels il s’accroche désespérément, en dépit de l’opposition des députés socialistes et de nombreux députés de la majorité notamment lors du vote de la loi de finances pour 2010.


Si, comme mes collègues socialistes, j’insiste de manière récurrente sur l’injustice que ces niches fiscales représentent, c’est parce que la majeure partie d’entre elles grève l’impôt sur le revenu, impôt le plus redistributif et par conséquent le plus juste.

Je vous recommande donc la lecture de l’article de Libération qui recense les dix privilèges sociaux et fiscaux qui ont « creusé le trou ». L’analyse du premier privilège se trouve ici



Partager cet article
Repost0
16 février 2010 2 16 /02 /février /2010 17:01

Voici la lettre ouverte que j’envoie aujourd’hui à Hubert Falco, secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants : j’insiste pour que la fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie – dont la création a été annoncée par le Gouvernement – trouve son siège à Roubaix.

 

Ce serait une juste reconnaissance des sacrifices consentis par les anciens combattants de notre agglomération.

 

Pour lire cette lettre, cliquer ici.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 14:36
Partager cet article
Repost0
2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 11:27

Marianne.jpegCe soir, commence dans l'hémicycle (la semaine dernière, c'était en Commission) l'examen de la loi de finances rectificative pour 2010 qui porte les 35 milliards de dépenses liées au Grand Emprunt.

O
n n'est qu'à quelques semaines du début de l'année, que déjà le Gouvernement corrige la copie de sa loi de finances !

 

La dégradation de nos comptes publics est sans précédent et nos comptes sociaux sont à la limite de l'asphyxie. Les baisses d'impôts injustes et ciblées sur les plus aisés, décidées par la Majorité avant le début de la crise, ont contribué fortement à l'accroissement du déficit et de la dette sans aucun effet sur la croissance et l'emploi !

 

Alors, avec ce texte, le Gouvernement fait deux choses.

 

D'abord, pour pouvoir payer en 2010 les intérêts de cet emprunt supplémentaire, le Gouvernement annule 500 millions de crédits sur les budgets de plusieurs ministères. Lesquels ? Celui de l'écologie (- 113 millions), la justice (- 25 millions !), la sécurité (- 28,5 millions !), la solidarité (- 60 millions !), ou celui de la ville et du logement (- 23 millions !). Tout cela, ce sont des priorités décisives pour la vie quotidienne dans nos villes, dans nos quartiers... Eh bien, on réduit déjà leurs moyens.

 

Ensuite, il autorise le Gouvernement à augmenter le plafond des emprunts qu'il va lever en 2010 et inscrit des dépenses supplémentaires.

 

Pour lire mon intervention, cliquez ici.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 11:26

Le Parti socialiste propose la mise en place d’une Allocation Solidarité Crise (ASC) pour les chômeurs en fin de droits, pour ne pas ajouter l’exclusion à la crise.

 

Un million de demandeurs d'emploi vont perdre leurs droits à l'assurance-chômage en 2010. Seuls 38 % de ces fins de droits devraient bénéficier de la solidarité nationale au travers soit de l'allocation spécifique de solidarité (ASS), soit du revenu de solidarité active (RSA). Ce sont donc plus de 600 000 chômeurs qui se retrouveront sans rien. Leur sort dépendra du seul soutien familial, entraînant un accroissement inadmissible de la pauvreté en France.

 

Le Gouvernement et le Président de la République ne réalisent pas la gravité et l’urgence de la situation. Le Gouvernement n'a absolument pas pris la mesure de la crise, n’élaborant aucun plan d’action concret pour ces chômeurs en fin de droits et refusant même le prolongement de l’allocation équivalent retraite (AER). Le Président de la République s’est quant à lui récemment prononcé contre toute aide supplémentaire.

 

Et pourtant, depuis des mois, le Parti socialiste alerte en vain le Gouvernement de l’urgence sociale qui se profile en ne cessant de demander un  élargissement du droit d’ouverture à l’allocation de spécifique de solidarité (ASS), une prolongation de l’allocation équivalent retraite (AER) et de l’indemnisation du chômage sur la base de 80 % du salaire pour les demandeurs d’emploi en CDD ou en intérim.

 

Il est impératif de prendre des mesures spécifiques ciblées et tenant compte du caractère exceptionnel de la crise. C’est pourquoi le Bureau national du parti socialiste demande solennellement la création d’une Allocation Solidarité Crise (ASC) qui allonge de six mois les indemnités des chômeurs en fin de droits. Pour ne pas ajouter de l’exclusion à la crise, le Bureau national souhaite que cette mesure soit mise en place dans les plus brefs délais et, en ce sens, une proposition de loi sera déposée sur le bureau de l’Assemblée nationale prochainement.

 

La création de cette allocation aurait également un effet positif sur la consommation et participerait d’une vraie politique de la relance qui manque aujourd’hui en France.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2010 6 30 /01 /janvier /2010 09:17

Judo-copie-1.jpegCe n'est pas que l'après-midi fut chargé, en tout cas pas seulement. Bien sûr, c'est avec plaisir que, comme chaque année, je suis allé à la 57e assemblée générale de l'amicale pour le don de sang bénévole de Roubaix, avant de passer saluer les participants et les organisateurs du loto organisé par le comité des fêtes du Touquet Saint-Gérard (merci pour la crêpe... au chocolat, bien sûr !).

 

Mais je suis allé aussi au dojo de Waquehal où avait lieu le 2e eurométropole masters de judo, à l'initiative de Jimmy MOUZAY, président du comité du Nord de judo  et disciplines associées, et d'Anthony DANGRE, responsable de la commission masters de ce comité. Il y a quelques mois, j'avais eu l'occasion de leur accorder mon soutien parlementaire pour les aider à l'organisation de cette grande manifestation ; pour me remercier de ce soutien, ils m'ont demandé de procéder à des remises de décoration, ce que je fais avec plaisir.

 

Ainsi, avec les partenaires de la manifestation, il m'est agréable de remettre la médaille d'or de la fédération de judo à Christian PRENOM, président du judo-club du Parc (Saint-Amand), et de mettre à l'honneur (ph. ci-contre) Cécile NOWAK, championne olympique, et son enseignant formateur Pierre BEAURY qui, l'un et l'autre, reçoivent de nouveaux grades (7e dan pour la première ; 6e dan pour le second) !

 

Qui peut oublier le superbe palmarès de Cécile ? Elle qui fut médaille d'or aux championnats d'Europe de 1990, 1991, 1992, médaille d'or au championnat du monde 1991, avant d'être notre brillante médaille d'or aux jeux olympiques de Barcelone de 1992. Championne de France encore en 1993, elle entraîne le pôle espoir de Tourcoing. C'est une référence dans le monde du judo !

 

Un moment de reconnaissance donc, pour elle, un moment de fierté pour les organisateurs et les participants, un moment sportif pour tous... juste avant que je ne poursuive mon marathon toujours bien sympathique des manifestations associatives qui me fera rentrer ce soir chez moi peu avant 23 heures...

 

 

 

Partager cet article
Repost0