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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 13:18

Che-que-asso-Re-ves.jpgDe l’imagination et du cœur, ils en ont, nos élus du conseil municipal d’enfants, issus des écoles de Wattrelos. Parmi les réflexions qu’ils conduisent et les actions qu’ils mènent, celles qu’ils consacrent à la solidarité sont parmi les plus nombreuses et les plus émouvantes.

 

Ainsi, le 1er mai, ils sont à la porte du centre socio-éducatif où ils vendent des brins de muguet  en n’hésitant pas à interpeller tous les passants, soit en voiture, soit les médaillés du travail et leur famille. Le but de cette vente ? Dégager un bénéfice qui sera offert par nos jeunes à une association menant des actions de solidarité.

 

Cette année, c’est sur l’association lilloise Rêves que leur choix s’est porté car celle-ci permet de réaliser les rêves d’enfants malades ou hospitalisés. Ces rêves sont de coûts et de natures bien sûr très différents mais précisément, voilà pourquoi l’association a besoin de soutiens et de petits ruisseaux.

 

C’en est un que nos élus ont remis (sous forme d’un grand chèque de 461 euros) ce soir à l’Hôtel de ville à Loïc Pinchart et à Jean-Paul Ricard, président et vice-président              national de l’association Rêves. Sympathique entrée en matière pour notre traditionnelle réception annuelle des enseignants.

 

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:03

hopital.jpgHier après-midi, urgentistes de Roubaix et Agence régionale de santé se rencontraient pour un point d’étape, comme ils l’avaient prévu dans le protocole qu’ils avaient signé il y a quelques semaines, et le directeur général de l’ARS m’a longuement appelé ensuite - à la sortie de l’hémicycle - pour me dire qu’il « n’y a pas de consigne de l’Agence », mais que Roubaix propose la fin des urgences de nuit à partir d’octobre, voire leur arrêt complet début 2014. Mon sang ne fait qu’un tour ! 

  • Certes, il faut regarder les choses avec calme. Ce n’est qu’un point d’étape et non des décisions fermes ! Il est formellement faux de dire que les décisions de fermeture ont été prises : l’Agence me dit qu’elle ne valide pas mais qu’elle a renvoyé la Direction de Roubaix pour discuter de tout cela avec Wattrelos. Dont acte. De fait, ce que je redoutais ne s’est pas produit : les urgences de nuit sont maintenues tout l’été, tant mieux ! Il n’empêche : les informations qui me parviennent de l’intérieur de l’hôpital de Roubaix me disent avec insistance que l’on commence déjà là-bas à prévoir les aménagements d’équipe et de bâtiments pour réintégrer les urgences de Wattrelos ! Duplicité, manipulation…? 
  • Car enfin, dans cette affaire, la Direction de Roubaix avance masquée, fait sa tambouille dans son coin et veut nous mettre devant le fait accompli ! J’en ai marre de ces méthodes, ce n’est pas digne, ce n’est pas honnête ! Jamais, jamais, il n’y a eu aucun contact pris avec Wattrelos tous ces derniers mois. C’est inadmissible. La Direction (et la Présidence !) de Roubaix seraient mieux inspirée de trouver d’autres solutions pour gérer son problème que d’en créer à Wattrelos qui n’en a pas ! C’est ça la conception d’une communauté hospitalière ? Triste manière de faire. On prétend être des partenaires et dès qu’on a le dos tourné, on vous fait une entourloupe ! Ces mauvaises manières de certains Roubaisiens à essayer de régler ses problèmes sur le compte des Wattrelosiens, j’ai déjà connu et ces méthodes-là, ras-le-bol ! On va se battre ! 
  • Parce que remettre en cause les urgences à l’hôpital de Wattrelos, c’est une aberration humaine, une idiotie monumentale ! Et trois observations me viennent à l’esprit : 
  1. On prétexte qu’il n’y aurait pas assez de volume d’activité aux urgences de Wattrelos, en proclamant un chiffre de trois passages… une nuit, ce qui ne veut pas dire toutes les nuits ! Et quand bien même, ne serait-ce qu’une seule vie que l’urgentiste qui « s’ennuie » à Wattrelos (au point de twitter !) aurait sauvé, il aurait fait son job et largement justifié sa présence ! Et sur le fond, il y a un vrai problème : le SAMU, les ambulanciers et les pompiers, qu’ils soient de Tourcoing ou de Roubaix, quand vous les appelez chez vous pour une urgence à Wattrelos, ils vous emmènent à Roubaix, voire à Tourcoing ! Je sais, je l’ai vécu, et à deux reprises ! Et les médecins et habitants me le disent : même en insistant très fort en demandant à aller à Wattrelos (parce que les Wattrelosiens veulent et ont le droit d’être soignés près de chez eux à Wattrelos, si bien entendu leur pathologie le permet !), l’ambulance veut vous conduire à Roubaix,… même si - j’ai vérifié - il y a des places libres à Wattrelos (la plupart ne vérifie même pas !). La réalité, c’est celle-là ! Bien sûr, à Wattrelos, on n’est pas équipés pour des traumatologies importantes ou des interventions chirurgicales. Mais honnêtement, beaucoup des urgences de nuit sont liées à des malaises, notamment de personnes âgées (troubles cardio-vasculaires, insuffisances…) pour lesquels Wattrelos est équipé, et même très bien… Avec en sortie, un service de surveillance continue tout à fait remarquable ! Augmenter le nombre des passages aux urgences de Wattrelos, c’est possible, si on fait ce qu’il faut pour cela… Et les Wattrelosiens préféreront !

  2. Fermer les portes des urgences à Wattrelos est grave ! Ce n’est pas anodin. Car cela va couper le parcours médical… et vider les lits en aval. Tout l’hôpital en sera fragilisé. Car les patients arrivent aux urgences ; si c’est sérieux, ils passent en surveillance continue puis en médecine au fur et à mesure de leur rétablissement ! Que deviendront la surveillance continue et la médecine sans les arrivées des urgences ?

  3. Enfin, quand je lis que des appels à candidatures pour les deux postes promis par l’ARS à Roubaix n’ont pas attiré de candidats, j’ai envie de dire avec amertume ce soir : « Proposez leur, aux deux candidats, d’être affectés à Wattrelos… ». Chiche ? 

Je sais bien que Wattrelos n’a pas de service d’urgence propre et que l’autorisation, c’est Roubaix qui l’a ; nous en sommes une annexe en quelque sorte. Mais cela fonctionne et cela rend des services incommensurables. Et pour certaines urgences - j’ai des exemples en tête -  la proximité aura été décisive ! Le maire de Leers lui-même me le dit aussi avec insistance. Nos urgences fonctionnent, elles sont là, il faut qu’elles y restent !

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 11:43

jubilaire-1963-2.jpgC’était samedi 29 juin 1963 : Jean-Gabriel Devos, 24 ans, et Micheline Cambreleng, 27 ans, se disaient « oui » en mairie de Croix, devant Désiré Wanaverbecque, adjoint au maire. Et cela dure depuis cinquante ans !

 

Le calendrier fait d’ailleurs bien les choses, puisque 50 ans plus tard, le 29 juin tombe également un samedi ! On refait donc l’histoire au domicile des époux ! Immanquablement, entouré de plusieurs de mes adjoints et de nombreux membres de la famille, je relis l’acte de mariage aux jeunes mariés (à l’époque, ils ne l’ont certainement pas écouté) ; je leur remets une médaille, après un bouquet à madame et… par goût du risque, je leur (re)demande leur consentement à chacun : ce sont deux formidables « oui ! » que l’une et l’autre me répondent sans hésitation.

 

En 1963, la France connaissait un record de froid pour un mois de juin (13° à Paris le 28 juin !). Ce midi, on se rassure, en 2013, on aura fait pire ! Mais où est donc le réchauffement climatique ?

 

1963, c’est aussi l’année de la disparition de Jean XXIII, d’Edith Piaf et de Jean Cocteau, et de l’assassinat de J.-F. Kennedy. A la télé, c’est l’arrivée de Thierry la Fronde ou au cinéma des Tontons flingueurs, de L’homme de Rio ou de La cuisine au beurre… Celle de Micheline aura été, pour Jean-Gabriel, aux petits oignons…

 

jubilaire-ok19638 enfants, 20 petits-enfants et 9 arrières petits-enfants pour l’instant, tel est le bilan familial d’une vie qui, depuis 46 ans, s’est déroulée dans la petite maison de la Mousserie que le couple habite toujours… Une belle histoire, d’amour incontestablement. 

 

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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 10:26

Avec ceux de Beaulieu, du centre, de la Mousserie et du Laboureur, Wattrelos compte quatre marchés hebdomadaires ; celui que j’inaugure ce matin en compagnie de mon adjointe à l’économie sociale et solidaire, Annie Chantrie, et d’autres élues, est d’un genre nouveau dans notre ville : baptisé Fil Nature, il est le premier marché éco-solidaire que nous accueillons en partenariat avec les entreprises Com’Ethik (représentée par Céline Ricci) et François Environnement (François Larivière).

Marche--solidaire-copie-1.JPG _IMG2895.JPG

_IMG2917.JPGUne vingtaine de stands regroupent objets artisanaux (conçus avec des matériaux de récupération), produits alimentaires bio et jus de fruits (smoothies), produits cosmétiques naturels, ainsi que des associations (la Maison de l’eau, de la pêche et de la nature, le SEL de l’Union, Greenpeace et sa mascotte : un ours polaire fort sympathique !) et des entrepreneurs en bâtiment… sans oublier notre office de tourisme sont installés à l’entrée du parc du Lion située rue Dornier prolongée : ils présentent leurs activités jusqu’à 19 h, tandis que François Larivière donnera deux conférences orientées développement durable, et qu’une collecte solidaire sera également organisée.

 

_IMG2926.JPGLors de cette visite inaugurale, je découvre que des bouteilles d’eau en plastique ont été reconverties en cendriers (des mégolitres), que des poubelles de tri sélectif (compost, recyclable, non-recyclable) sont disponibles, ainsi que des toilettes sèches : bref, on trouve un condensé de produits, d’astuces et de conseils de pros pour limiter notre impact sur l’environnement, comme on dit maintenant.

 

Voilà qui abonde dans le sens de l’action que la Ville mène en matière d’économie sociale et solidaire : aide au micro-crédit solidaire, soutien à l’épicerie solidaire Horonia, signature d’une charte pour l’accueil d’un agent chargé de promouvoir la création d’entreprise à Beaulieu… Bien sûr, la Ville ne peut pas tout à elle seule, et en la matière, la porte de l’imagination reste grande ouverte. Mais c’est une question importante pour l’avenir de Wattrelos et de ses habitants.

 

Ce marché éco-solidaire est donc une pierre de plus à l’édifice, une idée novatrice qu’il me semble important de pouvoir permettre, promouvoir et accompagner.

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 15:57

fr-lamyC’est une excellente nouvelle, et même plus que cela ! C’était un de mes engagements de campagne lors des législatives, et c’est maintenant fait !

 

En effet, le ministre de la ville, François Lamy (ph. ci-contre, lors de sa venue à Wattrelos en décembre dernier), vient de me faire connaître par courrier en date du 25 juin (reçu ce jour) que le Gouvernement a décidé d’élargir l’expérimentation du dispositif des emplois francs en 2013 sur dix nouveaux sites expérimentaux en France.

 

Et comme je l’avais demandé au ministre dans le courrier que je lui avais adressé, et lors de mon entretien dans son bureau le mardi 18 septembre 2012 : bonne nouvelle, Wattrelos fait partie de ces sites expérimentaux !

 

De quoi s’agit-il ?

 

Cela veut dire que les entreprises du secteur marchand, quel que soit le lieu où elles sont implantées, dès lors qu’elles embaucheront un jeune de Wattrelos en CDI et à temps plein bénéficieront d’une aide forfaitaire de 5 000 euros. Cela concerne l’embauche des jeunes de moins de 30 ans, demandeurs d’emploi de plus de 12 mois au cours des 18 derniers mois.

 

Ce dispositif est l’inverse de celui des zones franches : on aidait des entreprises qui s’implantaient dans des quartiers ciblés à embaucher des jeunes de ces quartiers. Là, avec les emplois francs, on aide des entreprises à recruter des jeunes issus de nos quartiers (en l’occurrence de Wattrelos !) pour quelque métier et quelqu’entreprise que ce soit !

 

C’est un puissant moyen pour aider nos jeunes à trouver des emplois ! C’est vraiment une bonne information pour nos jeunes !

 

Je m’étais engagé à me battre pour obtenir cela : c’est fait !

 

Pour lire la lettre de François Lamy, ministre de la ville, cliquer ici.

 

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 15:12

Dicos-Jean-Jaure-s-juin-2013.jpgIls ne sont déjà plus nombreux, les élèves wattrelosiens scolarisés en CM2, à ne pas avoir reçu leur dictionnaire : depuis quinze jours, je procède en effet à mon traditionnel et très sympathique exercice de juin qui consiste à remettre aux enfants de nos 12 écoles élémentaires publiques et de nos 4 écoles élémentaires privées les centaines de dictionnaires (591 très exactement cette année) que la Ville leur offre à l’occasion de leur passage en 6e.

 

En ce début d’après-midi, je suis à l’école Jean-Jaurès où les enfants des deux classes de CM2 sont rassemblés dans le hall pour la distribution d’une cinquantaine d’exemplaires. Je leur dis ce que je dis à tous leurs autres camarades : je suis parmi eux pour trois raisons.

 

La première d’entre elles, c’est qu’une entrée au collège, c’est un moment important pour eux, et donc ça se fête ! Et qui dit fête dit cadeau. Ce dictionnaire que la Ville leur remet par mon intermédiaire, c’est donc un cadeau pour les féliciter d’avoir bien travaillé… et les encourager à continuer bien sûr !

 

La seconde bonne raison de posséder un dictionnaire, c’est qu’au collège, y aura encore du boulot ! Pas mal de devoirs à faire à la maison, avec des questions dont on pourra trouver les réponses dans les pages du dico, qu’il s’agisse de personnages célèbres, de pays, d’histoire, de littérature… C’est donc un outil indispensable, une aide précieuse… qui ne fait malheureusement pas encore les devoirs à la place des élèves mais qui saura leur être utile !

 

Enfin, j’insiste sur ce point : le dictionnaire est avant tout un livre, et un livre, ça se lit. On peut prendre du plaisir à le parcourir, découvrir les illustrations, qu’il s’agisse de planches recensant les animaux ou relatives à la mécanique, apprendre de nouveaux mots… Il ne faut pas hésiter à l’ouvrir lorsqu’on a un moment de libre.

 

Voilà donc pourquoi je tiens à remettre moi-même chaque dictionnaire à chaque élève, en sensibilisant également au nécessaire soin qu’il devra y apporter. La Ville a en effet consacré 12 000  € de son budget à cette opération. Cette somme, ce sont les sous des contribuables, donc des parents d’élèves : il serait vraiment dommage de négliger ou d’abîmer un cadeau financé par papa-maman !

Dicos-Jean-Jaure-s-juin-2013_2.jpg 

Bonne continuation à nos futurs collégiens ! Et bonne chance pour leurs études…

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 15:27

Me-dailles-J-Zay-gym-juin-2013.jpgL’une des richesses de Wattrelos, incontestablement, c’est sa vie associative.

 

Nombreux sont les bénévoles qui s’investissent tout au long de l’année pour faire vivre leur club, leur société, qui donnent de leur temps, de leur énergie au profit de la collectivité. Cette attitude ô combien honorable mérite d’être saluée. Et quelle plus belle reconnaissance que l’attribution d’une médaille ?

 

Celle qui leur est dédiée est la médaille de la jeunesse, des sports et de la vie associative. J’en remets bien sûr régulièrement – notamment lors de la cérémonie des vœux aux associations en début d’année – tant notre vie associative est dense, et ce soir, c’est au tour de cinq membres de la sympathique société de gymnastique Jean-Zay d’être décorés.

 

La cérémonie a lieu en toute convivialité à l’issue de l’assemblée générale annuelle, dans leur gymnase, présidée par Christine Parisseaux. C’est ainsi qu’au nom du ministre de la jeunesse et des sports, j’ai l’honneur d’épingler cinq médailles de bronze à Marie-Claire Defaux, Michèle Dumez, Corinne Simon,  Olivier Vanwambere et Francis Dumez.

Me-dailles-J-Zay-gym-juin-2013_2.jpg 

Félicitations à toutes et à tous, et au nom de notre Ville et de nos amatrices et amateurs de gym, merci !

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27 juin 2013 4 27 /06 /juin /2013 14:57

Signature-convention-Point-Passerelle.jpgPour mettre en œuvre sa politique économique et sociale, notre Président de la République a sa boîte à outils. Nous aussi, à Wattrelos, nous avons la nôtre pour aider les personnes en difficulté.

 

La convention que le CCAS de Wattrelos signe ce soir avec le Crédit Agricole – représenté par son président Bernard Pacory et son directeur général François Massé – est en effet un instrument supplémentaire dans la lutte contre la précarité sociale. La Ville était déjà engagée depuis 2006 dans le micro-crédit social destiné à aider les familles accidentées de la vie… financièrement parlant s’entend. L’idée est de pouvoir dépanner les Wattrelosiens n’ayant pas, ou plus accès au prêt bancaire mais qui en auraient pourtant urgemment besoin : ce peut-être pour financer le remplacement d’un véhicule servant à se rendre au travail par exemple !

 

A l’époque, nous avions contractualisé avec le Crédit Mutuel Nord Europe, et à ce jour, 80 concours ont été accordés, pour une somme totale de 100 000 euros. Mais aujourd’hui, il me semble nécessaire d’aller plus loin pour deux raisons : la première, c’est que si deux tiers des dossiers traités aboutissent à l’octroi d’un prêt, un tiers restent sans solution ; la deuxième, c’est que dépanner temporairement est une chose, mais accompagner aussi pour consolider durablement un budget familial en est une autre.

 

C’est tout l’esprit de cette convention avec l’association Point passerelle, missionnée par le Crédit Agricole pour aider, expliquer, conseiller et accompagner les familles dans le besoin, en collaboration avec notre CCAS bien sûr. Dans l’imaginaire collectif, une passerelle peut servir à enjamber une difficulté : c’est un beau symbole que je me plais à souligner.

 

Même si nous ne devions aider qu’une famille wattrelosienne, cette convention serait nécessaire ! Mais je sais qu’avec ce nouvel instrument, nous pourrons en aider bien plus que cela…

 

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24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 16:11

Regards-croise-s-sur-l-obe-site.jpegWattrelos, ville frontière, terre d’industrie et de labeur, ville où l’humain est essentiel, s’intéresse à la santé, même si ce n’est pas a priori une compétence communale. Bien des actions ont été conduites depuis plus de dix ans maintenant, avec la création du conseil communal de santé et d’une délégation à la santé parmi mes élus.

 

C’est d’ailleurs à l’initiative de mon adjointe, Anne Duquesnois, et de mon ancien DGS, Eric Pelisson, que s’est tenu toute la journée, un très intéressant colloque au CSE sur le thème Regards croisés sur l’obésité.

 

Colloque-obe-site--public.jpgIl aura réuni des professionnels de toute la France, mais aussi des Etats-Unis, du Canada, du Portugal et de Belgique : 230 participants !  Un beau succès. Echanges d’expériences, préconisations, recherches de critères ont rempli les ateliers de l’après-midi, après les séances plénières du matin.

 

J’intervenais en ouverture du colloque, juste avant Daniel Lenoir, directeur général de l’agence régionale de santé, soulignant la coproduction collectivité locale-Etat, tant des politiques à mener que de cette manifestation.

 

Colloque-obe-site--DB.jpgRappelant l’engagement municipal sur la santé de nos concitoyens (car les taux de mortalité sont excessifs !), notamment pour l’amélioration de l’hygiène alimentaire, je soulignais le rôle fondamental de l’école pour repérer les conduites déviantes de la norme. L’obésité est un enjeu de santé publique, d’autant plus qu’on ne sait pas toujours qu’on l’est ! Car être un peu enveloppé est aux obèses ce que la prose était à M. Jourdain : une évidence ! Agréable pour M. Jourdain, désagréable pour celui qui, par une prise de conscience cruelle (et souvent par un déni de réalité), apprend qu’il est a-normal, c’est-à-dire en surcharge pondérale excessive !

 

Sauf que l’obésité est un véritable problème de société et un marqueur d’inégalités sociales car les personnes les plus défavorisées sont les plus touchées. En France, un adulte sur deux est en surcharge pondérale ; un sur six est obèse, un sur cinq pour les enfants ! Dans une ville ouvrière comme Wattrelos, cela prend tout son sens de mener un travail en profondeur et durable sur cette question qui, non seulement affecte le système de protection sociale mais risque bien d’impacter négativement la mortalité. De surcroît, porteuse aussi de discriminations sociales du quotidien, l’obésité est un défi de plus pour une ville comme la nôtre dont les politiques et actions conduites veulent faire progresser « l’égalité réelle des chances ».

 

Cela justifiait pleinement que ce passionnant colloque se tienne ici, colloque au terme duquel Eric Pélisson présenta les conclusions, en insistant notamment sur le fait que la prévention est toujours plus efficace que le traitement et que les partenaires doivent s’engager pour des actions dans la durée.

 

Un grand merci à tous les partenaires qui l’ont rendu possible, aux services de la Ville et à l’hôpital de Wattrelos.

 

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22 juin 2013 6 22 /06 /juin /2013 10:14

Pourtant on s’y retrouve bien, et avec plaisir dans le Labyrinthe de Sandrine (Cartayrade), professeur de danse moderne au conservatoire de danse, qui présente son spectacle annuel ce soir au CSE. Dernier gala de ces quatre semaines de chacune des disciplines enseignées : hip-hop, classique et contemporaine.

 

Le spectacle, en deux parties, évolue à un rythme soutenu, mêlant couleurs de costumes et utilisation astucieuse des éclairages. Beaucoup de figures géométriques, dans les danses comme sur les costumes. Un moment fort que celui où les danseuses évoluent entre des rubans multicolores, tel des barres parallèles virtuelles où elles expriment leurs mouvements avec grâce.

      Gala-danse-moderne-2013-CSE.jpgGala-danse-moderne-2013-CSE_2.jpg

Gala-danse-moderne-2013-CSE_3.jpgUn clin d’œil à Mistinguett, avec danseuses à boas bleus (ci-contre). Des félicitations à l’un des garçons qui aura effectué son tableau avec vraiment beaucoup de talent. Et un coup de cœur pour les plus petit(e)s, qui jouent de manière touchante au chat et à la souris, avec des applaudissements nourris quand à la fin de la musique, la petite souris couche sa tête sur le chat (cf. photos ci-dessus). Comme disent les jeunes, c’est too much !

 

Un bien joli show, talentueusement organisé par Sandrine que, comme chaque année, j’aurai dégusté. Mais cette fois entre deux spectacles musicaux au conservatoire de musique, en présence des musiciens de nos villes jumelées.

 

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