Cela ne s’invente pas : pour le café-débat organisé par la Mission locale Wattrelos-Leers dans le cadre de l’opération Le joli mois de l’Europe, Annick Bar, Robert Bedart et Dominique Baert sont réunis pour parler de la… Bulgarie. C’est l’après-midi des 4 B !
Un détail que je m’amuse à souligner en saluant donc le consul honoraire de Bulgarie, Annick Bar, dont la juridiction consulaire couvre le grand nord de la France, venue à Wattrelos, à l’invitation de Robert Bédart (président de la Mission locale) et Laurent Santolini (directeur), parler de ce pays d’Europe centrale en compagnie de 5 jeunes Bulgares venus étudier en France.
Après que le consul s’est exprimé, expliquant ses missions qui visent à favoriser les échanges culturels et économiques entre nos deux pays, ces jeunes prennent la parole pour raconter leur parcours, leur perception de la France, du Nord, leur vision de l’avenir… L’échange est passionnant, convivial, enrichissant, et je passe un excellent moment !
Voilà qui conforte notre vision wattrelosienne de l’Europe : une Europe des peuples, des citoyens qui se vit et se pratique au gré des échanges, des rencontres. Nous le savons bien, nous qui sommes jumelés avec des villes d’Allemagne, de Hongrie, du Portugal et de Pologne ! C’est ce que je dis en substance : l’Europe, ce n’est pas qu’une monnaie, des règlements technocratiques ; c’est surtout la capacité de nouer des relations, de se fréquenter pour mieux se comprendre, dépasser les a priori, apprendre à s’apprécier et ainsi bâtir une paix durable.
Et ce sillon sera d’autant mieux tracé qu’il pourra s’appuyer sur les citoyens de demain, c’est-à-dire les jeunes. Une jeunesse à laquelle la ministre des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret, est précisément venue parler, hier à l’IUT C de Roubaix… au rond-point de l’Europe : ça non plus, ça ne s’invente pas (cf. mon article d’hier sur le sujet) !
Alors, même si je ne connais pas la Bulgarie (à Wattrelos, on connaît plutôt un autre pays pas très éloigné où passe également le Danube : la Hongrie, par notre jumelage avec Mohàcs), il est certain que les pays d’Europe centrale ont un lien historiquement fort avec la France. Leurs peuples sont porteurs d’une histoire et d’une culture riches.
Cela renforce notre bien collectif le plus précieux en Europe : la paix.