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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 13:24

Bulgarie.jpgCela ne s’invente pas : pour le café-débat organisé par la Mission locale Wattrelos-Leers dans le cadre de l’opération Le joli mois de l’Europe, Annick Bar, Robert Bedart et Dominique Baert sont réunis pour parler de la… Bulgarie. C’est l’après-midi des 4 B !

 

Un détail que je m’amuse à souligner en saluant donc le consul honoraire de Bulgarie, Annick Bar, dont la juridiction consulaire couvre le grand nord de la France, venue à Wattrelos, à l’invitation de Robert Bédart (président de la Mission locale) et Laurent Santolini (directeur), parler de ce pays d’Europe centrale en compagnie de 5 jeunes Bulgares venus étudier en France.

 

Bulgarie_2.jpgAprès que le consul s’est exprimé, expliquant ses missions qui visent à favoriser les échanges culturels et économiques entre nos deux pays, ces jeunes prennent la parole pour raconter leur parcours, leur perception de la France, du Nord, leur vision de l’avenir… L’échange est passionnant, convivial, enrichissant, et je passe un excellent moment !

 

Voilà qui conforte notre vision wattrelosienne de l’Europe : une Europe des peuples, des citoyens qui se vit et se pratique au gré des échanges, des rencontres. Nous le savons bien, nous qui sommes jumelés avec des villes d’Allemagne, de Hongrie, du Portugal et de Pologne ! C’est ce que je dis en substance : l’Europe, ce n’est pas qu’une monnaie, des règlements technocratiques ; c’est surtout la capacité de nouer des relations, de se fréquenter pour mieux se comprendre, dépasser les a priori, apprendre à s’apprécier et ainsi bâtir une paix durable.

 

Et ce sillon sera d’autant mieux tracé qu’il pourra s’appuyer sur les citoyens de demain, c’est-à-dire les jeunes. Une jeunesse à laquelle la ministre des Français de l’étranger, Hélène Conway-Mouret, est précisément venue parler, hier à l’IUT C de Roubaix… au rond-point de l’Europe : ça non plus, ça ne s’invente pas (cf. mon article d’hier sur le sujet) !

 

Alors, même si je ne connais pas la Bulgarie (à Wattrelos, on connaît plutôt un autre pays pas très éloigné où passe également le Danube : la Hongrie, par notre jumelage avec Mohàcs), il est certain que les pays d’Europe centrale ont un lien historiquement fort avec la France. Leurs peuples sont porteurs d’une histoire et d’une culture riches.

 

Cela renforce notre bien collectif le plus précieux en Europe : la paix.

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 17:56

hopital.jpgC’est vrai que depuis plusieurs années maintenant, dans un contexte de crise financière et économique qui dure, le secteur public connaît des insuffisances de recettes, et cela provoque des situations financières difficiles, voire des déficits. C’est vrai bien sûr au niveau de la France dont les déficits publics sont tellement lourds qu’ils sont un défi !

 

Ça a été vrai pour la Ville en 2009, et avec mon équipe, nous avons bien travaillé à redresser les comptes et l’assise financière de la commune : d’ailleurs, comme je l’annoncerai au prochain conseil municipal, la gestion 2012 se solde par un  résultat (fonctionnement et investissement) global de 3,6 M€ pour Wattrelos, et c’est un très bon résultat, surtout dans le contexte de crise.

 

Pour les hôpitaux en France, l’IGF (inspection générale des finances) vient de publier un rapport alarmiste sur la santé financière des hôpitaux qui fait la Une des journaux (cf. Les Echos du 28 mai). De fait, beaucoup d’hôpitaux sont dans le rouge, et même le très rouge, avec d’importants déficits !

 

A Wattrelos, avec les équipes de direction, je ne cesse de travailler à équilibrer les comptes du centre hospitalier, à veiller que les dépenses soient adaptées aux recettes présentes et possibles, et donc à conforter l’assise financière du centre hospitalier. Pourquoi ? Parce qu’un établissement bien équilibré financièrement est évidemment moins fragile, ce qui conforte son existence à court terme, mais aussi à moyen terme car cela lui permet de financer ses nécessaires investissements pour améliorer l’offre de soins.

 

De fait, cet après-midi, présidant le conseil de surveillance de l’établissement, je ne peux qu’être satisfait. Les produits (recettes) de l’hôpital sont passés de 2011 à 2012 de 14,20 M€ à 14,88 M€ (+ 4,8 %) ; les charges ont, elles, diminué, passant de 14,70 M€ à 14,57 M€

(- 0,9 %).

 

La conséquence est que l’exercice 2012 se solde par un résultat positif de 314 000 euros (au lieu, en 2011, d’un déficit de 501 000 euros). La capacité d’autofinancement ressort nettement positive à + 1,16 M€ (à son meilleur niveau depuis quatre ans).

 

Ce sont de très bonnes nouvelles pour l’hôpital ! Car cela le conforte, et c’est très bien. Et cela permet d’avoir le levier financier nécessaire pour financer les investissements indispensables :

  • le mammographe numérique est déjà commandé (avec l’appui de ma réserve parlementaire) ;
  • le dossier de PPP pour la reconstruction du pavillon Saphir de la maison de retraite sera signé le 1er juillet ;
  • avec notre niveau de CAF, nous pouvons clairement envisager d’investir sur le projet de lits de soins de suite.

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29 mai 2013 3 29 /05 /mai /2013 18:36

Marche-blanche.jpgBien triste après-midi. Emouvante, poignante, mais digne. Respectueuse de  la douleur et de la détresse des familles, et surtout solidaire. Forte aussi par le nombre de tous ceux qui se sont rassemblés sur le parking des Basanos, se regroupant rue Delory, pour s’étirer, en une foule massive, ensuite tout le long du boulevard Cambray.

 

Dès dimanche dernier bien sur, l’idée s’est faite, en liaison avec les familles, avec leurs amis, d’organiser une marche d’hommage et de recueillement. Pour le souvenir de ces quatre jeunes du quartier disparus tragiquement par suite d’un incendie dans la friche Saint-Liévin. Savoir rassembler élèves, copains de classe, amis d’enfance ou de jeux, parents, voisins, mères et pères de famille, anonymes, de Wattrelos ou d’ailleurs, qui veulent tout simplement faire part de leur tristesse, de leur amertume devant des vies si jeunes et si vite interrompues, pour épauler, accompagner ces parents si durement touchés et pour qui la vie ne sera plus jamais pareille dorénavant, et pour tout simplement dire adieu à Mounir, Yacine, Azzedine et Ludovic, trop tôt emportés par cet accident, caprice terrible d’un destin si cruel.

 

Marche-blanche_2.jpgDiscrètement, avec Henri Gadaut, mon premier adjoint, avec des jeunes volontaires, toutes les dispositions de sécurité publique auront été prises. Nous les aurons adaptées en cours de trajet, car évidemment, rien ne se passe toujours comme anticipé (puisqu’arrivés au rond-point de retour, l’ampleur du cortège n’a pas rendu réaliste celui-ci, et la marche s’est poursuivie par une incursion en territoire belge).

 

Toutes et tous marchent silencieusement. Dans le respect, dans la réflexion. Toutes et tous sont marqués par ces faits incompréhensibles, en l’état de mes informations, qui marqueront à jamais Wattrelos. Comme bien d’autres élus, je suis au milieu de la foule. Au milieu de tous, anonyme. Je suis là comme maire, bien sûr, représentant de toute la population  wattrelosienne, mais aussi et surtout comme homme, comme citoyen. Blessé comme toutes et tous ici, solidaire de la jeunesse wattrelosienne qui, cet après-midi, porte chacun de ces quatre prénoms.

 

La pluie ne cessera pas de tout le parcours. Elle se fera même plus froide, plus forte, accompagnant l’émotion qui culminera lors de l’hommage des familles devant l’entrée de l’usine. Triste, très triste après-midi : c’est sûr, « même le Bon Dieu aura pleuré » se souviendra-t-on à Wattrelos dans les années qui viennent.

 

LYAM, reposez-en paix.


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28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 16:39

Une-Berlouffe-a--l-ENA.jpgIl a, je le sais, suffisamment d'humour pour que je puisse m'autoriser cette synthèse face à cette décision administrative d'Etat, qui fait qu'Eric Pélisson, directeur général des services de la Ville de Wattrelos, ait été nommé n°2 ou n°3 de l'Ecole nationale d'administration, plus connue par ses initiales : ENA.

 

C'est une très belle nouvelle pour lui car c'est une réelle promotion. Sous-Préfet, Eric était venu en 2010, à ma demande, à la tête des services municipaux pour marquer un nouveau temps dans le cycle administrativo-politique de la vie municipale wattrelosienne, et m'aider à préparer des dossiers d'importance ainsi qu'à dessiner une nouvelle gouvernance, organisation administrative plus adaptée aux nouveaux partenariats municipaux (Etat, Région, Département, CAF, ANRU…) et en phase avec les nouvelles contraintes réglementaires et financières. Cette mission, il l'a accomplie, et la feuille de route que je lui avais donnée, il l'a loyalement respectée et exécutée.

 

La vie administrative nationale depuis l'alternance politique, il y a un an, a vu se rebattre bien des cartes. Des affectations, des missions ont changé. Et la libération du poste de directeur de la formation de l'ENA où Eric enseignait depuis plusieurs années, a créé une belle opportunité. Celle d'une fonction éminente, pour laquelle il dispose, j'en suis convaincu, de toutes les qualités car la formation le passionne. Celle de la fonction d'Etat retrouvée, au service de l'Etat, ce qui est la logique de son école d'origine, l'ENA !

 

Je gage volontiers que son parcours de trois ans à Wattrelos aura su apprendre aussi beaucoup à Eric Pelisson : rien n'est plus formateur que la réalité locale, celle du quotidien d'une ville, de ses quartiers, de ses habitants et agents municipaux. Dans une commune comme Wattrelos, le DGS doit être polyvalent – comme le maire – traiter de tout, des grands projets jusqu'à la gestion administrative du personnel, des stratégies financières jusqu'au suivi budgétaire, des grandes comme des petites choses. Et tout cela, cela fait le service public à la wattrelosienne : un service public qui, je lui dis avec un clin d'œil complice, aura quand-même le privilège d'être une référence pour celui dont la tâche sera dorénavant de former les jeunes énarques de toute la France et au-delà !

 

Et après les allocutions d'usage, pour son départ, que croyez-vous que je lui ai offert ? Une poupée Berlouffe pour qu'il puisse l'emmener dans son bureau… à l'ENA !

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 13:54

Glory, glory, hallelujah ! C’est sur cette chanson de Jeane Manson (présente, comme elle me l’avait promis ce matin, dans son fauteuil, la rage au cœur de ne pouvoir être sur son cheval) que s’ouvre le show du théâtre équestre de l’équipe de Diego Cassaro et Christine Deroulers.

 

Le spectacle est particulièrement bien réglé, mêlant mises en scène sympathiques et adresse de la part des cavaliers avec une orientation far west et country assumée. Et ça démarre fort, avec un numéro de lasso ; puis avec l’élégance de Clémence, cavalière émérite (c’est la filleule de Jeane Manson), qui fera un numéro rênes à la ceinture sur Fais moi danser ; et Faustine, en équilibre sur deux chevaux !

Jeane-Manson-the-a-tre-e-questre_3.jpg Jeane-Manson-the-a-tre-e-questre_4.jpg

Jeane-Manson-the-a-tre-e-questre_2.jpgEn seconde partie, après un premier numéro sur L’amour avant de nous dire adieu, Faustine et Clémence, avec trois charmantes petites danseuses très motivées, se livrent à un remarquable French cancan équestre. Juste avant que ne fasse irruption un Zorro (Richard) plus vrai que nature (mais ce n’est pas le vrai : il n’a pas de moustache…) sur son Tornado !

 

Le final sera double. D’abord par une chorégraphie montée par Jeane Manson sur ses succès de musique country, en direct de Nashville-Tenessee… Puis après un passage humoristique au saloon (avec poneys), le show final se fait sur La chapelle de Harlem, porteuse du message universel : « Allelujah l’amour, et qu’ils s’aiment toujours, car l’amour n’a pas de couleur… ».

Jeane Manson théâtre équestre

Un bien beau spectacle, très travaillé que le nombreux public aura apprécié (il y a du monde sur les tribunes et aux tables !) ; c’était un spectacle de passion, que dis-je : d’amour. Ceux de ces cavaliers expérimentés. Ceux surtout que porte Jeane Manson aux chevaux, car comme elle le dit avec foi à la fin de l’après-midi : « Les chevaux sont une part de nous tous ».

 

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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 08:35

Je n’avais évidemment pas l’intention d’en parler, secret médical oblige, mais l’intéressée elle-même en ayant fait état auprès de la presse, je ne peux que confirmer : oui, Jeane Manson aura été hospitalisée dans notre centre hospitalier de Wattrelos samedi, après son accident de cheval lors de son spectacle au théâtre équestre de Wattrelos.

 

Quelle ne fut ma surprise en effet quand, en arrivant à l’hôpital dimanche matin pour aller saluer les mamans hospitalisées, à la résidence à Saphir et à Emeraude, à qui j’offre une petite plante fleurie et eun’ gross’ baisse, comme je le fais chaque année… Deux médecins m’attendent à la porte pour me raconter l’accident de Jeane, et me confient qu’elle m’attend (avant un IRM) pour me saluer !

 

La star est plus qu’abordable, franchement chaleureuse et très agréable. Elle me narre son accident « très bête » qui lui a démoli le genou, et veut avec insistance me remercier et me féliciter pour la qualité de l’accueil et des soins qui lui ont été prodigués – fût-ce le week-end ! – depuis hier soir. J’en suis heureux car je sais les compétences et les qualités du personnel médical et soignant de notre Hôpital : ce sont donc de belles félicitations pour nos agents, que goûtent particulièrement médecins et direction de l’établissement, présents à mes côtés.

 

Avec-Jeane-Manson.jpgApprécions ce bon moment car ce n’est pas vraiment mon humeur du matin, compte tenu de la cruelle actualité. Jeane et moi, nous nous donnons rendez-vous pour le spectacle de cet après-midi : bien sûr, elle ne montera pas à cheval mais malgré la douleur, et dans un fauteuil roulant, elle y sera. Par respect de son public ! Bravo et chapeau l’artiste ! Cool et très pro, Jeane Manson…

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 14:10

Après avoir procédé aux mariages où j’officiais cet après-midi, je pars au domicile de trois mamans que, successivement, j’épinglerai de la médaille de la famille française.

 

Pendant longtemps, la cérémonie de remises de médailles aux mamans distinguées par la République s’est faite à l’Hôtel de ville. Mais, pour solennelle qu’était cette cérémonie, elle manquait parfois de convivialité, de chaleur humaine, ce qui est pourtant ce que les autorités veulent mettre à l’honneur : l’amour d’une mère. Il n’était même pas rare de compter davantage d’élus que de mamans et leur famille dans cette grande salle, pour peu qu’il n’y ait qu’une ou deux médaillées !

 

Or, où mieux mettre à l’honneur une maman méritante que chez elle, dans son foyer, là où elle élève ses enfants ? Là où elle les a éveillés, nourris, choyés, éduqués, où elle s’est occupé d’eux jusqu’à ce qu’ils se couchent (enfin !), parfois jusqu’à un âge avancé. Et de fait, chacune de ces visites, aux élu(e)s qui m’accompagnent comme à moi-même, nous offre cette opportunité d’évoquer la vie quotidienne de cette famille, de cette mère entourée de la plupart de ses enfants.

 

Catherine-Ben-Dahmane.jpg

Des femmes méritantes, j’en ai donc médaillées cet après-midi.

 

D’abord la plus jeune, Catherine, qui vit au centre-ville, et a eu 6 enfants (la dernière – qui gambade dans son parc à côté de nous – est née en 2012) : je lui décerne la médaille d’argent. Et lui rappelle cette phrase d’Henri Salvador : « Maman, tu es la plus belle du monde car tant d’amour inonde tes jolis yeux ».

 

Georgette-Pryzbyl.jpg

A la Mousserie, Georgette – qui a malheureusement perdu récemment son époux – figure éminente de nos clubs d’aînés, toujours en mouvement, est distinguée par une médaille de bronze. Elle a eu 6 enfants, 15 petits-enfants et est déjà à la tête de 15 arrière-petits enfants ! Comme aux autres mamans, je lui lis une (touchante) poésie d’enfant qui se conclut par : « Ma maman à moi, c’est tout simple : elle est magique ». Pas de doute, toute la famille concentrée (le mot n’est pas faible) dans cette salle à manger ne me contredira pas !

 

Christiane-Gambier.jpgEnfin, à Beaulieu, Christiane a eu 9 enfants et 32 petits-enfants… ce qui donne un nombre d’arrière-petits-enfants qu’elle est bien en peine de donner ! Je lui rappelle le proverbe : « Dieu ne pouvant être partout, il a créé les mamans ». Pour elle, c’est la médaille d’or !

 

Tout cet après-midi, mon cœur est serré et ma voix nouée. Ces mamans sont touchantes et leur vie méritante. Mais aussi, chez chacune d’elles, en évoquant l’amour maternel, en voyant la ferveur de ces enfants pour leur maman, je ne cesse de penser qu’à Wattrelos deux mamans sont dans une peine incommensurable, et deux autres dans l’inquiétude, dans la peur du pire que moi aussi je redoute. Car si la vie peut être belle, elle sait aussi être cruelle. En cette fête des mères 2013, c’est le cas.

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 13:55

Mfleurs2013-3C’est une tradition à la fête des mères : le Cercle horticole organise sur la place Delvainquière un marché aux fleurs. Le regretté Dominique Dumoulin n’est plus, mais nous poursuivons le chemin en relookant la physionomie du marché.

 

Avec les élus, je procède en cette fin de matinée à la visite inaugurale, où je vais d’abord bien sûr à la rencontre de nos (fidèles) amis horticulteurs qui, comme à l’accoutumée, nous offrent (à la vente bien sûr) de superbes tapis multicolores. S’il y a bien sûr une dominante de géraniums (aux coloris divers, et de plus en plus subtils) - l’occasion pour moi de renouveler ceux que je ne suis pas parvenu à préserver de l’hiver - bien d’autres les épaulent, en individuelles ou en jardinières superbement agencées. A l’instar des trois fleuristes qui les entourent, ils proposent aussi de très belles compositions florales, fête des mamans oblige… Sans parler des bonzaïs de notre ami Michel !

 

Et les saveurs, me direz-vous ? Elles sont alentour, via des stands sympathiques où l’on trouve chez les uns saucissons secs, chez les autres bonbons, produits fermiers ou ch’tis. Avec une mention spéciale à l’herboristerie Cousin, qui présente des thés goûteux, porteurs de bien-être et d’apaisement (qui n’en a pas besoin ?).

 

Trois autres mentions aussi. D’abord aux serres municipales qui auront réalisé une très, très belle scène champêtre, avec fontaine ( !) dans un angle du marché, ainsi qu’une animation proposant aux enfants de rempoter une petite fleur pour l’offrir à leur maman (ils repartent avec la fleur !) : Bastien, un petit garçon, vient m’en offrir une, c’est touchant !

Mfleurs2013-2.jpgMfleurs2013-1.jpg 

Ensuite au service des animations, qui aura installé un jeu gonflable et proposé une petite tombola (gagnante !). Enfin et surtout à nos Amis du jardin qui tiennent une buvette et une petite restauration : à juste titre car – exemple supplémentaire du miracle météorologique wattrelosien cher à mon adjoint aux fêtes ! – le soleil est là ce matin. Pourvu que cela dure tout le week-end, on en a tous envie… et bien besoin !

 

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 03:48

signature-charte-sport-handicap.jpgDans le mandat municipal en cours, j’ai voulu que la cause de l’accompagnement des personnes handicapées progresse dans notre ville, et devienne une ligne de force de toutes les politiques municipales. D’où la présence d’une adjointe déléguée spécifique dans mon administration municipale.

 

Il en va ainsi en particulier en matière sportive : le handicap, les personnes concernées le subissent, mais il ne doit pas les exclure ! Mon équipe municipale s’attache à ce que Wattrelos soit terre d’égalité, ou plutôt terre de lutte contre les inégalités. Faciliter l’accès aux sports (et il en est de nombreux sur Wattrelos !) pour les personnes handicapées, ce doit être un projet partagé, le plus largement possible, de nos associations sportives.

 

Voilà pourquoi celles-ci et structures adaptées (dont les responsables des comités départementaux handisports et sport adapté) se réunissent ce matin à la Cité des sports. Plusieurs clubs de la ville ont déjà ouvert leurs activités à destination des personnes, jeunes ou moins jeunes, handicapées, à l’instar de la section tir de l’amicale du centre, de Jean-Zay gym ou du club d’escrime.

 

Le service des sports de la Ville, à l’initiative de mes adjoints Dany Cuchère et Francis Poissonnier, a mis en place un référent sport et handicaps en son sein (Séverine) pour accompagner les associations et leurs projets en la matière, et diffuse un handiguide des pratiques sportives qui recense les initiatives et contacts nécessaires déjà existants dans la ville ! Impressionnante, déjà, la mobilisation…

 

Comme l’est aussi celle des associations sportives, nombreuses ici en cette fin de matinée, pour signer avec moi une charte d’accueil sport et handicaps. Ça fait chaud au cœur…

 

Pour lire le handiguide, cliquez ici.


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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 00:08

st-lievin2.jpgDès le réveil ce matin, c’est l’effroi : mon adjoint, Henri Gadaut, me rend compte du drame de la nuit sur le site désaffecté de l’usine Saint-Liévin. Quatre jeunes gens, quatre fils de Wattrelos ont été gravement intoxiqués dans un incendie, aux alentours de deux heures du matin. L’un est déjà décédé, ses trois copains sont hospitalisés dans un état critique…

 

C’est l’horreur. Quatre enfants de ma ville, dont j’apprends rapidement qu’ils habitent à quelques centaines de mètres de là, quatre « copains sans histoires » comme je le dirai plus tard aux médias, ont été fauchés en pleine jeunesse.

 

Pourquoi ? Des tas de questions me viennent à l’esprit, auxquelles je ne parviendrai à avoir de réponses que progressivement et très partiellement. Je sais que ce site, propriété de l’EPF (Etablissement public foncier), a vu sa sécurisation renforcée il y a à peu près deux ans, me semble-t-il, par l’EPF à ma demande. De fait, je me rends sur le site dès que possible et je ne peux que constater les panneaux d’interdiction omniprésents, et caméras vidéo qu’on me dit volumétriques. C’est vrai mais une friche reste une friche, c’est à dire un bâtiment en fin de vie, et ce qui peut s’y trouver présente des risques.

 

Très vite, je suis en contact avec le procureur, la sûreté, des familles. Cela n’arrêtera pas de tout le week-end. Je n’arrêterai pas d’y penser. D’autant que ces jeunes hommes auront été les uns après les autres, dans un sinistre et invivable décompte, fauchés par la mort. A chaque fois, j’ai cru que le ou les survivants l’emporteraient, qu’ils seraient les plus forts, que la lueur de vie qui les habitait encore saurait leur permettre de remonter, de retrouver des forces, de reprendre le fil de leur vie. Mais ce fol espoir n’a pas survécu au week-end. Dimanche soir, j’étais effondré.

 

Difficile d’assumer dans ces moments - j’ai vécu samedi ma plus dure journée de maire - ses obligations. Pas facile de féliciter, d’embrasser des mamans lorsque je sais que quatre mamans de ma ville ont perdu ou sont en train de perdre ce qui est le plus cher de leur vie, leur fils. Je n’ai cessé d’y penser.

 

Ce n’est vraiment ni le jour ni le week-end pour trop réfléchir, chercher à comprendre pourquoi ils sont allés là, ce qu’ils ont fait et pourquoi ils se sont ainsi faits piéger. A dire vrai, je ne comprends pas. Mais une enquête est en cours, le procureur la conduit, il me le dira en son temps.

 

Non, l’heure est à l’émotion, à la compassion, au cœur. Ce samedi matin, la ville ne sait pas encore : radios et télé diffuseront bientôt l’info, et dimanche matin, ceux qui ne savent pas encore se réveilleront sonnés, blessés par une telle horreur.

 

Oui Wattrelos est en peine, Wattrelos souffre de cette injustice. Ces quatre jeunes devaient vivre encore longtemps. Cruel destin. LYAM, comme homme et comme maire, je pense à vous. Vos voisins, vos amis, votre famille, votre ville vous pleurent.


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