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19 avril 2007 4 19 /04 /avril /2007 10:24
desir.jpgJ’étais hier soir en compagnie de mon ami Harlem Désir (au centre sur cette photo), l’ancien président de S.O.S. Racisme et actuel député européen, à Roubaix pour une Réunion du Changement (c’est-à-dire une manifestation de soutien à Ségolène Royal, seule candidate du changement) en compagnie de mon « modeste » (comme il le dit avec tout l’humour qui est le sien) collègue roubaisien et complice René Vandierendonck, mais aussi Gilles Pargneaux, Premier secrétaire de la fédération du Nord du PS (à droite sur la photo), Fanny Bullaert, qui est comme moi candidate aux prochaines élections législatives, et nos fidèles suppléantes que sont Francine Langevin en ce qui me concerne et Nassera Hamdi en ce qui concerne Fanny.
Cette Réunion du Changement était consacrée aux jeunes qui sont au cœur du projet socialiste que défend Ségolène Royal : un thème bien choisi dans une ville qui est l’une des plus jeunes de France, avec un invité de marque, Harlem, qui fut un exemple pour la jeunesse dans les années 80 – on se souvient des petites mains Touche pas à mon pote qu’on portait dans les collèges, lycées, les facultés, qu’arboraient des artistes aimés des jeunes comme Coluche ou Renaud…
Bref, hier soir, on a causé jeunesse, notamment en compagnie d’épatants jeunes danseurs des Trois Ponts, D Street.
Lors de mon allocution, j’ai insisté sur les difficultés spécifiques des jeunes dans la société d’aujourd’hui : s’il est un sujet au cœur d’une campagne présidentielle, ce doit être les jeunes, car, comment parler d’avenir sans parler de la jeunesse ? C’est elle en effet qui a, pour demain, le plus besoin d’un changement.
Pourquoi ? Parce que notre société connaît un chômage de masse et une forte précarisation, que parmi les chômeurs et les personnes en précarité, les jeunes sont particulièrement touchés. Parce que donc les jeunes connaissent de graves difficultés d’accès à l’emploi, des conditions matérielles et financières pas faciles, des problèmes de santé et de logement.
De plus, les inégalités sociales en matière de réussite scolaire restent très fortes : sait-on que le taux de retard en sixième est de 35 % pour les enfants des familles les plus pauvres, contre 12 % pour les enfants des ménages les plus riches ? Sait-on qu’on en France, aujourd’hui, près de deux millions de jeunes de moins de 18 ans vivent en dessous du seuil européen de pauvreté monétaire de 670 euros ? Sait-on aussi que les enfants d’étrangers non européens sont les plus touchés ? Trop de jeunes sont actuellement pauvres, et ils sont plus souvent aussi dans une précarisation accrue. Ils ont de surcroît des difficultés croissantes d’insertion professionnelle. Sait-on aussi qu'à 30 ans, la génération née en 1954 n’a passé que 10 % de ses trimestres (de cotisation pour la retraite) sans emploi, alors qu'en revanche, pour la génération née en 1970, ce sont 38 % des trimestres qui auront été passés au chômage ? Sait-on enfin que les jeunes Français d’origine maghrébine sont deux fois et demie plus souvent au chômage que les jeunes Français d’origine française, quel que soit leur niveau d’études ?
Voilà pourquoi il est fondamental que cette campagne présidentielle porte des propositions pour les jeunes. Dans le pacte présidentiel de Ségolène Royal, elles ne manquent pas : Gilles Pargneaux, notre Premier Secrétaire Fédéral, les a rappelées. Contrat Première Chance pour ceux qui sortent du cursus scolaire sans qualification, 500 000 emplois-tremplins, allocation d’autonomie pour les moins de 25 ans contre une obligation de formation des plus jeunes, un cautionnement public pour aider l’accès au logement, un prêt de 10 000 euros pour pouvoir lancer son projet de vie, un investissement massif dans l’éducation et les universités, avec des suivis individualisés.
C’est de tout cela dont on a parlé hier soir avec Harlem, qui a très clairement mis en perspective le projet des socialistes.
La jeunesse, c’est l’avenir de notre pays : il faut s’investir pour elle, investir dans cette jeunesse comme la Gauche a toujours su le faire par le passé. Comme elle saura encore le faire si Ségolène est élue Présidente de la République.
J’ai conclu mon propos en rappelant cette phrase, slogan d’une précédente campagne présidentielle : un candidat avait dit : dans une campagne présidentielle « Il n’y a pas un fauteuil à occuper, il y a un travail à faire ! » J’en suis d’accord : pour les jeunes, pour nos jeunes, il y a en effet du travail à faire !!!
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