Monsieur Jean-Luc Delommez s’est éteint, après avoir mené, avec beaucoup de courage, un combat exemplaire contre la maladie.
Au moment où la vie s’en va, si vite, bien trop tôt, brutalement, je veux dire ma tristesse. Comme premier magistrat de Wattrelos, je salue avec émotion la mémoire de l’élu, un temps wattrelosien, qu’il fût.
Conseiller municipal d’opposition de 2001 à 2008, il fut certes un opposant, attaché à ses idées, à ses valeurs ; mais il fut toujours loyal, respectueux et très républicain. Au-delà de nos convictions respectives, nous avions l’un pour l’autre respect et estime, nous partagions le goût de l’intérêt des concitoyens, nous espérions en la fraternité.
Jamais il n’avait franchi de ligne jaune, jamais de coup bas : c’était une question de principe pour lui, une éthique ! Il croyait en la République, en la démocratie : les respecter était pour lui un devoir ! A mes yeux, dans les relations que nous avons entretenues, il a toujours été un homme d’honneur : il peut en être fier ! Son départ me peine, sincèrement.
Les barrières de la joute démocratique s’estompent devant l’humain. Et ce que je ressens au cœur aujourd’hui, c’est d’abord l’injuste départ d’un homme chaleureux, souriant, qui aimait l’humour, passionnément lié à sa famille. Il m’avait d’ailleurs demandé, il y a quelques années, de procéder à son mariage et je l’avais fait avec plaisir.
A son épouse Isabelle, et à ses enfants, au nom de tout le Conseil municipal, de tous les wattrelosiens, et en mon nom propre, je veux dire toutes mes condoléances attristées.