Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
  • Contact

Recherche

Articles Récents

28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 17:22

Marwan-Lahoud.jpgCe midi, en tant que vice-président de la commission des finances, je rencontre Marwan Lahoud (ph. ci-contre), directeur général délégué d’EADS et président du GIFAS (groupement des industries aéronautiques). Alors que le groupe conduit une importante restructuration, notre entretien vise à faire le point sur la situation.

 

En matière d’aviation civile, 2013 aura été une très bonne année. La demande continue d’être soutenue, avec une année record en nombre d’avions commandés, ce qui gonfle le carnet d’Airbus et de l’aviation civile. La demande est asiatique, moyen-orientale avec un marché européen plus atone que jamais, comme le marché nord-américain.

 

Mais la compétition est croissante : elle est américaine (avec Boeing et un 777 avec un soutien public qui n’est même plus déguisé) mais aussi venu des pays émergents.

 

Côté hélicoptères, 2013 aura été difficile : le marché civil n’est pas reparti comme celui de l’aviation civile.

 

Pour le transport aérien de masse, la demande est très forte ; mais l’autre segment (aviation d’affaires et hélicoptères) c’est du luxe ou transport à haute valeur, et là ça ne reprend pas, même si Eurocopter a livré 497 hélicoptères sur l’année : mais pas de dynamique !

 

Sur la défense / espace, les budgets sont contraints avec une loi de programmation militaire dont les impacts sont gérables, à condition d’aller à l’export, ce qui impose d’être compétitif.

 

Voilà pourquoi nous avons ensuite évoqué les incidences sociales (le groupe visant à ce qu’il n’y ait « pas de départs forcés », et souligne que malgré les suppressions d’emplois prévues dans les trois ans à venir, il sera créateur net d’emplois !), les dispositifs fiscaux et financiers de compétitivité (crédit impôt-recherche, CICE, pacte de responsabilité), le poids de la parité euro/dollar, les contraintes des couvertures de change.

 

Evidemment, nous avons également traité le départ des deux actionnaires historiques (Daimler et Lagardère), l’évolution de la part des Etats au capital, la nouvelle structure de gouvernance… et le nouveau nom, plus lisible, du groupe EADS qui, au 1er janvier, change de nom pour devenir Airbus Group.

 

Partager cet article
Repost0

commentaires