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  • : Blog de dominique Baert
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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 09:29

Journée de contrastes à nouveau que ce premier dimanche de la nouvelle année, puisque si elle commence par l’inauguration de la 17e bourse militaria organisée par les combattants volontaires de Croix, avant de se conclure en fin d’après-midi par la remise des prix du championnat départemental des écoles de tir équipe (pistolets) à la section tir de l’amicale du Centre, elle aura permis de goûter la solidarité du repas de nouvel an de l’assemblée des adhérents de Roubaix de l’association des paralysés de France à Lys-lez-Lannoy, et d’apprécier l’harmonie du concert du nouvel an à Roubaix.

C’est même de la Grande harmonie de Roubaix qu’il s’agit, sous la baguette émérite (en fait, il n’en utilise pas) de Jean-Noël Oldman, qui se produit pour ce 8e concert du nouvel an (une idée dont j’avais parlé à l’origine à mon ami Henri Planckaert, adjoint aux fêtes roubaisien) dans la salle Pierre de Roubaix, comble, de l’Hôtel de ville.

Après une PromenGde-harmonie-Rx-2012.jpgade en traîneau fort sympathique, séquence émotion de suite pour Isabelle Leupe, directrice du conservatoire de Roubaix (elle y fera en septembre prochain sa 12e rentrée scolaire), roubaisienne du plus profond d’elle-même, passionnée et possédée par son métier, qui reçoit de la part du maire la médaille d’or de la Ville de Roubaix ! Emotion décuplée lorsque (cf. photo 1) pour saluer cette distinction, Ludivine, de sa haute voix chaude entame, sur musique de l’orchestre, une mélodie poignante d’Ennio Morricone.

S’enchaînent ensuite un quatuor de cor (cf. photo) puis, à l’image des orchestres de kiosque d’antan, une polka pour deux cornets (Merle et pinson), avant Un bon petit diable au saxo (par Louise, élève du conservatoire).

Gde-harmonie-Rx-2012_2.jpgLa salle redouble d’enthousiasme dans le medley de Carmen, où l’on distingue, sous les roulements de percussions, le son clair des xylophones, avant que ne surgisse le célèbre Toréador… On reste ensuite dans l’ibérique, avec les Children of Sanchez, joués au buggle et au saxo par Jeffrey et Pedro.

Le public s’enflamme ensuite sans retenue lorsqu’avec la participation à l’accordéon de Sylvia et, toute de talent, d’humour et de séduction, de l’atelier lyrique, l’harmonie revisite le Paris-Montmartre ! Chansonnettes d’antan et mélodies de toujours s’enchaînent pour le plaisir de tous, rappelant que Sous le ciel de Paris s’envole une chanson ou qu’à Paris, il y a le Moulin des amours. Et puis La vie en rose ? « C’est une chanson qui nous ressemble, toi qui m’aimais, moi qui t’aimais »… Car « c’est si bon, de se dire des mots doux »… De bien belles ritournelles !

Bien sûr, impossible de ne pas frapper chaleureusement des mains lorsque suit le French cancan, juste avant un premier final avec une Marche de Radetsky, elle aussi rythmée par un public qui finit… debout.

Avec, pour second final, un French cancan bissé ! Un bien beau concert, avec des refrains que chaque Français a quelque part au fond de son cœur ou au creux de son oreille, et qu’à travers le monde on fredonne ! Ah, la France éternelle…

 

 

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