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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 09:58

Ce matin, je reçois, avec le Conseil municipal, les travailleuses et les travailleurs wattrelosiens qui fêtent leurs 20 ans, 30, 35 ou même 40 ans de vie professionnelle. En un mot : les médaillés du travail.

 

Comme de coutume, la grande salle du centre socio-éducatif est bien remplie. Il faut dire qu’ils et elles sont 204 à avoir mérité une médaille d’argent, de vermeil, d’or ou grand or que je leur remettrai, avec beaucoup de respect et d’affection (ainsi qu’un brin de muguet porte-bonheur, 1er Mai oblige !) après mon discours dans lequel je leur rends hommage.

 

Un hommage appuyé car derrière ces… 6 310 années de travail cumulées (!) se trouvent bien des efforts, bien des heures épuisantes, physiquement et / ou moralement, bien des sacrifices effectués. Derrière cette cérémonie se cachent de nombreuses tranches de vie, des histoires très différentes, des réussites, des échecs, bref, tout ce qui fait la vie et qui ne peut se résumer à ces quelques minutes de félicitations sincères, à ce bref instant de récompense que représente la réception d’une médaille.

 

Je sais tout cela, comme je sais que le 1er Mai à Wattrelos, ville de tradition socialiste et ouvrière, de luttes pour davantage de justice et d’égalité des chances, de progrès social aussi, a toujours une dimension particulière. Mes prédécesseurs ont connu des 1er Mai très revendicatifs, certains porteurs d’espoirs, d’autres de colère, et je ne peux m’empêcher de penser à eux, à leur héritage, à la façon dont ils ont toujours protégé leur population et ses intérêts.

 

Moi aussi, ce matin, je suis en colère. En colère contre ce qui est le moins supportable en ce monde : l’injustice. Le 1er Mai 2009 aussi est un 1er Mai de combat.

 

Car comment comprendre les décisions du Gouvernement actuel qui méprise ouvertement la détresse sociale, qui dépouille méthodiquement le code du travail, qui rend les riches encore plus riches grâce à son bouclier fiscal, qui ferme des tribunaux, des casernes, des salles de classes, qui supprime des postes de policiers (et ferme quasiment des bureaux, comme celui du Sapin Vert !), qui affaiblit nos hôpitaux publics pourtant gravement déficitaires ?

 

Comment justifier cet étranglement financier de nos collectivités locales qui représentent le premier échelon de l’aide au citoyen via leurs services publics – le vrai patrimoine des plus démunis – et leurs CCAS ?

 

Comment cautionner cette privatisation rampante et destructrice de notre société qui aggrave la fracture sociale dont le prédécesseur de Nicolas Sarkozy avait fait un slogan électoral, et qui torpille la justice sociale et l’égalité des chances ?

 

Ce 1er Mai 2009 a aussi une dimension politique, une portée symbolique forte et je le dis dans mon discours que je vous propose de découvrir 1er-Mai-2009.pdfen cliquant ici.

 

 

 

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13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 09:04

Ce matin, avec le Conseil municipal, je reçois 42 ménages qui ont 50, 60 ou 65 années de mariage. C'est la manifestation que je préfère et dont je veux qu'elle soit parfaite !

 

On leur doit bien cela, à ces mariés de 1944, 1949 ou 1959. A eux qui, comme je leur dis, ont si souvent dans les yeux la lumière brillante de la plus belle des pépites : celle de la tendresse ; eux qui ont au fond du cœur la pierre la plus pure et la plus précieuse : celle de l'amour.

 

De l'amour, j'en ai parlé, c'est sûr. Du leur. De celui qui les unit l'un et l'autre depuis si longtemps.

 

C'est pour moi un bonheur, un plaisir, un honneur de recevoir à l'Hôtel de ville ces femmes et ces hommes qui revivent ainsi, quelques instants, le oui décisif qu'ils ont échangé le jour de leurs noces. Pourquoi ?

 

Car moi, je ne connais rien de mieux, rien de plus beau, pas d’horizon plus noble à conquérir, pas de projet plus ambitieux à avoir que celui d’aimer et, mieux encore, d’être aimé.

 

Alors ce matin, dans un rendez-vous bien sûr solennel (toutes les adjointes et adjoints ont ceint leur écharpe pour l'occasion), mais aussi teinté d'émotion, et aussi personnalisé que possible, je redessine le passé. Celui de la rencontre, du mariage, des premières années d'une vie conjugale dont on devine qu'elle fut loin d'être facile, surtout pour les mariés de 1944 et 1949.

 

Avec eux, je revisite chacune des années, les grands événements, les changements à Wattrelos, et surtout les chansons du moment, ces airs de musique qui trottent dans la tête (et dont ils se souviennent encore, c'est certain) et sont autant de petites lanternes dans les couloirs de la mémoire. Avec tous mes jeunes remariés, nous retraversons le temps et les refrains.

 

De 1944 avec Luis Mariano (« Toi ma belle au bois dormant, je sais depuis toujours que tu m'attends, dans mon cœur j'ai pour toi toutes les fleurs du printemps »), en passant par 1949 et le petit bal de Francis Lemarque (« Bleus ou bien verts / Tes yeux lumineux sont si clairs / Ils m'ont mis la tête à l'envers »), jusqu'à 1959 où le grand Jacques Brel entonne une formidable complainte d'amour (« Je ferai un domaine / où l'amour sera roi / où l'amour sera loi / où tu seras reine »).

 

A tous ces jubilaires, du fond du cœur, je dis combien aujourd'hui ils peuvent avoir la satisfaction de la réussite ! La vraie réussite. Pas celle du strass, des paillettes, de l'éphémère, pas celle de la gloire d'un soir ou d'un instant. Non, la vraie! Celle qui est la raison même d’être et de vivre ;  celle qui fait respirer et donne la force de tous les combats ; celle qui permet de surmonter toutes les difficultés ; celle qui donne au jour la couleur de l’espérance ; celle dont chaque femme, chaque homme est en quête pour reprendre le titre de la chanson de Jacques Brel, celle que ce grand Jacques appelle « l’inaccessible étoile » ; celle qui est le but ultime de la vie et qu’écrivait tout simplement, si fortement et si bien Alfred de Musset : « Vous aurez vécu si vous avez aimé ».

 

Y-a-t-il en effet objectif plus noble à l'existence ? Je n'en connais pas.

 

Pour lire mon discours, Jubilaires-2009.pdfcliquez ici.

 

 

 

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 08:53

Que de monde, que de monde !

Notre carnaval de Wattrelos 2009 a été un grand succès, servi par un soleil superbe et une participation des associations wattrelosiennes encore plus forte que d’habitude.

Voici quelques images de ce grand rendez-vous festif où vous me reconnaîtrez derrière un déguisement de pirate. Pour moi qui porte le nom, à une lettre près, d’un fameux corsaire – Bart, Jean de son prénom – c’était tout trouvé. D’autant qu’il est le personnage emblématique d’une autre ville de carnaval : Dunkerque !

 

 


Carnaval2009
envoyé par dBaert

 

 

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 07:34

Non, je ne me prends pas pour le capitaine Haddock ; c’est juste une expression… ad hoc qui fait référence à la tenue dont on m’a affublé pour le carnaval de Wattrelos cette année.

 

En effet, lors de la traditionnelle réception à l’Hôtel de ville, ce dimanche matin à 11h11, je suis déguisé en pirate !


Pour tout dire, c'est à mon adjoint aux fêtes Jean-Luc Doyen que je dois d'avoir ce costume que je préfère dire être celui d'un corsaire : de Dominique à Jean… Bart, il n’y a qu’une lettre et un prénom d’écart et c'est sans doute qu'aujourd’hui on a voulu faire de moi le digne héritier du fameux corsaire du roi Louis XIV (dont le nom à l'origine s'écrivait... Baert ! cf. la biographie écrite par Jacques Duquesne), originaire de surcroît d’une autre grande ville de carnaval : Dunkerque !
 

Me voilà donc capitaine d’un équipage d’élus costumés selon le même thème, et je confie à l’assistance (qui approuve ?) que je dois sans doute ce costume à mon (évidente ?) ressemblance avec Errol Flynn, héros flamboyant de L’aigle des mers ou de A l’abordage, ou avec Johnny Depp incarnant Jack Sparrow, le fameux Pirate des Caraïbes !

 

Une chose est sûre : aujourd’hui, dans les rues de Wattrelos durant le défilé, les canons ne seront que des canons à confettis et notre trésor – que cherchent tous les pirates dignes de ce nom – sera de voir cet après-midi les Wattrelosiens nombreux et souriants au passage du défilé.


En attendant, nous voilà tous embarqués dans le même navire – exception faite d’André Castagnier… pardon de Jean-Luc Doyen, qui, en petit baigneur, accompagné de mon adjoint aux sports Francis Poissonnier (ph. ci-contre), auront préféré un mode de locomotion maritime plus personnel en s'entourant d'un canoë bi-place (j’espère simplement qu’ils ne sont pas les concepteurs de notre navire !).

 

Bref, comme de coutume, cette réception est très décontractée et les rires fusent dans la salle.

 

Je n’oublie quand même pas de souhaiter la bienvenue à mon voisin bourgmestre de Mouscron, Alfred Gadenne, et à nos fidèles amis allemands d’Eschweiler venus nombreux, dont mon collègue bourgmestre Rudy Bertram, à ceux de Köthen et son fameux Ku Ka Kö, à ceux de Mohàcs, ainsi qu’à de nouveaux complices musiciens qui n’ont pas hésité à traverser la Manche pour être des nôtres : la Twining Association de Reigate et l’ensemble musical de Redhill (entité de Reigate, dans la banlieue de Londres), le Redhill Corps of Drums & Band. Une délégation de Reigate avait été reçue par notre confrérie du carnaval en septembre ; la présence de la Twining Association et des musiciens de Redhill est un pas de plus dans la progression de notre amitié récente mais sincère.

 

Ce matin, nous réunissons notre Europe à nous – la vraie, la concrète, celle de l’amitié, du partage et de la fraternité vécue par les échanges scolaires, culturels, sportifs… Beaucoup de contacts ont été pris et, il faut savoir le dire, le carnaval, notre carnaval aura été un formidable accélérateur.

 

Etre ensemble, rire et ne pas se prendre au sérieux le temps d’une journée, c’est aussi se serrer les coudes en ces temps difficiles de crise économique mondiale qui touche nos concitoyens, dans toutes les villes de tous nos pays.

 

Aujourd’hui, on s’efforce d’oublier le quotidien, les petits et les grands soucis, on peut même oublier, comme aux temps anciens, qui on est, et se prendre pour qui on n’est pas grâce à un costume magique. Tout cela pour s’offrir une tranche de bon temps. C’est l’esprit de la fête !

 

A Wattrelos, cet esprit est contagieux.

 

Alors que vive notre carnaval de Wattrelos, que vivent nos associations qui en sont le cœur et dont la participation n’a jamais été aussi nombreuse qu’en cette année 2009, que vive l’esprit de la fête dans notre bonne ville, où la convivialité et la bonne humeur mériteraient de figurer au fronton de notre Hôtel de ville aux côtés des trois autres mots de notre devise républicaine : liberté, égalité, fraternité.

 

 

 

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 07:33

Ce matin, je suis à Bordeaux, à l’Hôtel de ville, où le bureau de l’association des maires des grandes villes se réunit, autour d’Alain Juppé, maire de Bordeaux, et de Michel Destot, maire de Grenoble, président de l’AMGVF. En tant que 1er vice-président de LMCU, j’y représente Martine Aubry, présidente.

 

Autour de la table, il y a les maires de Perpignan, du Mans, d’Orléans, de Paris, de Clermont-Ferrand, de Nancy, de Villeurbanne, de Metz, de Cachan…

 

Au programme de nos discussions, trois grands sujets : la réforme de la taxe professionnelle et de la fiscalité locale ; l’analyse de la réforme de l’organisation territoriale de la France ; le projet de loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires.

 

S’agissant du rapport Balladur sur la réforme de l’organisation territoriale, certes je suis d’accord pour dire combien en effet on a besoin en France d’un réseau de métropoles qui ait une visibilité européenne ! Mais face à ce rapport, je partage les appréhensions et interrogations de ceux qui sont autour de la table (y compris Alain Juppé !) sur : la définition du concept de métropole ; le problème de son périmètre (notamment de son acceptabilité) ; les prises de compétences ; la vraie philosophie du rapport Balladur qui est d’aller progressivement vers deux niveaux, à savoir l’intercommunalité (au détriment des villes) et la région (au détriment des départements) ; les modalités indiquées de l’élection au suffrage universel.

 

Pour ma part, j’interviens pour pointer deux ambiguïtés majeures dans ce rapport :

 

-         les relations entre la métropole et le Département : le transfert des compétences, notamment de toute l’action sociale, du Département vers la Communauté pose de lourds problèmes politiques, d’équité (car qu’en sera-t-il de la cohésion sociale sur un territoire départemental quand il sera coupé en trois – Flandre, métropole, sud du département – et géré par deux collectivités : la Communauté et le Conseil général ?) et financiers.

 

De fait, l’évolution des compétences, des politiques menées et des finances locales, a pour conséquence une aggravation des frictions financières entre les intercommunalités et les Départements (politique de transports scolaires, sécurisation des transports, financement de l’insertion professionnelle, ainsi que des services de sécurité et d’incendie…). Le rapport Balladur ne met pas ça à plat et ne clarifie rien, au contraire : il va sévèrement compliquer tout cela !

 

-         les ressources des intercommunalités : les intercommunalités ont besoin de ressources évolutives. Pourquoi ? Le législateur a donné à l’intercommunalité la mission d’être la structure porteur du projet de développement sur le territoire métropolitain ; or, il n’y a pas de projet de développement sans vision pluriannuelle des financements. Et c’est ce que les maires de grandes villes et présidents des intercommunalités doivent à mes yeux revendiquer fortement, car :

 

o       face à la réforme de la taxe professionnelle, nous voulons une ressource économique locale attachée aux entreprises du territoire, mais aussi et surtout évolutive et haussière (susceptible d’augmenter) ;

o       face aux dotations de l’Etat, l’intercommunalité a été ces dernières années très mal traitée ! C’est sur son dos que la baisse des dotations globales de l’Etat s’est faite (je rappelle que LMCU a perdu 6 millions d’euros de dotations de l’Etat en 2008 et 10 millions en 2009 !).

 

Cet après-midi, je serai de retour à la commission des finances de l’Assemblée nationale pour examiner les amendements… sur le projet de loi pour le développement de l'outre-mer. Un autre sujet !

 

 

 

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 16:16

Ce dimanche matin, je reçois à l’Hôtel de ville László Nikicser, ambassadeur de Hongrie en France (ph. ci-contre), qui vient participer à la réception officielle puis au repas qu’organise l’association culturelle franco-hongroise Kossuth présidée par une figure wattrelosienne, Sandor Kutlik.


Ce n’est pas tous les jours que Wattrelos reçoit un ambassadeur ! C’est un honneur pour la commune et surtout une formidable reconnaissance pour ces bénévoles, pour toutes celles et tous ceux qui font vivre ici, à Wattrelos, l’amitié franco-hongroise à travers le jumelage Wattrelos-Mohàcs.


Cette jolie petite ville au bord du Danube qu’est Mohàcs sait recevoir avec beaucoup de convivialité les Wattrelosiens, déjà nombreux, qui ont pu la fréquenter : pêcheurs, randonneurs, musiciens, sportifs, artistes et surtout ces jeunes enfants d’une classe élémentaire wattrelosienne qui s’y succèdent chaque année . Oui, je le dis dans mon discours, le jumelage avec Mohàcs est incontestablement le plus actif et le plus diversifié de nos jumelages.


Et dans ces relations de jumelage, cette association pivot qu’est Kossuth aide à faire vivre ces échanges, est très présente dans la vie et les fêtes wattrelosiennes (des Buso au Carnaval, avec leurs masques terrifiants… au stand aux Berlouffes, où chacun peut déguster cette Eau du Danube – connue sous le nom de Palinka – qui, paraît-il, a de nombreuses vertus thérapeutiques... dès lors qu’on la consomme avec modération !)


C’est donc d’abord dans les salons de la mairie, puis sur la scène du CSE, que la fête bat son plein, et que le groupe de danse folklorique, venu de Mohàcs, montre son talent et nous amène au cœur de son beau pays.


Un bien beau moment.


Merci M. l’Ambassadeur d’avoir été là. Merci Kossuth d’exister. Vive l’amitié franco-hongroise et cette Europe là qu’on aime, celle du concret, celle des relations humaines !




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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 08:30

Jamais un budget wattrelosien n’aura été aussi largement voté par le Conseil municipal : 40 voix sur 43… Difficile de faire mieux !

 

Paradoxalement, c’est également le budget le plus difficile qu’il nous ait été donné de préparer. Difficile car extrêmement contraint en raison du désengagement de l’Etat, je me suis déjà exprimé sur ce point. Difficile car extrêmement contraignant : moins que jamais – et notre vigilance est déjà suffisamment aiguisée ! – il nous est interdit de déraper, de laisser filer la moindre ligne budgétaire.

 

Voilà pourquoi, je pense, la très grande majorité des conseillers municipaux, en responsabilité, a confiance dans les choix effectués, sur la méthode de travail, sincère, comme sur la nature des choix faits pour satisfaire les besoins sociaux de la population et préparer l’avenir de Wattrelos.

 

D’ailleurs, comme l’a dit mon adjoint aux finances Kamel Khiter, ce budget est « le meilleur possible », et ce pour trois raisons majeures que je rappelle synthétiquement :

 

-         dans nos recettes, nous subissons une dégradation sans précédent des ressources en provenance de l’Etat (principalement : dotation globale de fonctionnement qui baisse pour la première fois et étrangle littéralement la dynamique des recettes ; dotations de compensation de l’Etat en chute libre (- 23 % !) ; dotation de solidarité urbaine très inférieure à ce que nous prévoyions). C’est ce que j’appelle une claque, et même une sacrée claque : 1,23 millions d’euros de moins que ce que nous étions en droit d’escompter, soit environ l’équivalent de 7 % de fiscalité (il est bien sûr impensable pour notre majorité d’augmenter d’autant les impôts pour compenser) !

 

-         dans nos dépenses, la consigne, c’est une maîtrise absolue et très stricte des dépenses de fonctionnement : si l'on veut simplifier, on dira que 2009, ce sera zéro achat, zéro embauche. Voilà pourquoi un groupe de travail composé d'élus (notamment du premier adjoint et de l’adjoint aux finances), du directeur général des services municipaux, du directeur des finances et de la responsable des ressources humaines a été constitué pour suivre au mois le mois la réalisation effective des dépenses et des recettes. Nous voulons piloter au plus fin l'exécution de notre budget ;

 

-         dans nos investissements, pour tirer parti de l’effet d’aubaine des dispositions gouvernementales (remboursement anticipé du FCTVA) et soutenir l’économie locale, nous poursuivons l’effort d’équipement de Wattrelos !

 

1) à Beaulieu : 3,41 M€ (dont surtout le pôle enfance / famille, la crèche et la bibliothèque) ;

2) pour le patrimoine : 1,91 M€ (avec surtout 0,54 M€ pour les écoles et 0,81 M€ pour les équipements sportifs) ;

3) pour nos priorités inscrites dans notre programme : 1,95 M€ (dont la reconstruction de la crèche du Sapin Vert pour 1,20 M€) ;

4) pour la modernisation du service public : 1,01 M€ (salles de sport, colombarium, équipements culturels, cuisines des foyers pour personnes âgées…).

 

On comprendra donc que si la Majorité a déployé beaucoup d'efforts pour éviter un appel à l'impôt, elle n’a pas pu y parvenir : + 0,66 point de la taxe d'habitation et de +0,40 point de la taxe foncière pour les propriétés bâties. On a tout fait pour l’éviter mais on n’a pas pu faire moins – c’est moins quand même que dans bien d’autres communes ! Si on souhaite maintenir le niveau de nos services publics municipaux, nous n'avons pas d'autre choix.

 

D'ailleurs, j'ai rapidement fait le calcul : nous sommes parvenus, par nos efforts, à couvrir 85 % de la perte de nos recettes par des économies et des redéploiements. C'est dire l'effort que nous avons conduit !

 

Ce budget est fidèle à nos valeurs, préserve le service public aux habitants, et assume un équilibre financier aussi correct que possible par ces temps difficiles.

 

 

 

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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 11:52

C’est un ami de Wattrelos : Laurent Fabius y était venu en décembre 2001 acheter son kit euro – il était alors ministre de l’économie et des finances – et il ne l’a pas oublié, se souvenant même du sandwich que nous avions partagé au café-tabac du Centre.

 

Aujourd’hui, il y revient pour notre fête de la Rose, la première de notre secrétaire de section, Christophe D’Hulst : une sacrée entrée en matière pour Christophe !

 

L’accueil réservé à Laurent Fabius dans la salle Salengro où sont rassemblés les militants wattrelosiens, mais aussi ceux des sections des villes environnantes, est pour le moins chaleureux : applaudissements à son arrivée, poignées de mains enthousiastes, photos, autographes… Chacun est heureux de pouvoir rencontrer l’un des vrais hommes d’Etat de notre parti, un homme plus qu’utile : indispensable, à l’heure où notre pays a tant besoin de socialisme, à l’heure où les Français appellent nos gouvernants à renouer avec la justice sociale, la morale, l’humain avant le profit.

 

C’est en substance ce que j’ai dit dans mon discours dont je vous propose un extrait dans ce petit film :

 

Laurent-fabius
Vidéo envoyée par dBaert

Fête de la Rose à Wattrelos le 22 mars 2009 en présence de Laurent Fabius.

 

 

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 16:13

Ce matin, c’est un moment de plaisir car il est important pour le symbole du redémarrage économique de notre agglomération et pour nos villes de Roubaix-Tourcoing-Wattrelos.

 

En effet, je suis avec Martine Aubry, avec mes collègues maires de Roubaix et de Tourcoing, pour annoncer la décision du groupe Oxylane (Décathlon), premier distributeur d’articles de sport en France, d’implanter dans la gigantesque zone de l’Union, ce morceau de ville de 70 hectares, un centre multisports moderne de sa marque passion Kipsta créée il y a 11 ans (marque dédiée à 9 sports collectifs : football, foot américain, basket, rugby, volley, hand, cricket, baseball, hockey).

Yves Claude, président du directoire du groupe Oxylane (ph. ci-dessus, avec Martine), souligne d'entrée la taille et l’importance du projet. Le projet de Kipsta, sur un site de 8,5 hectares (l’équivalent de 14 terrains de football !) reconvertit l’entreprise Terken : 10 millions d’investissement dans un premier temps et localisation de 70 emplois, dont 20 créations nettes.

 

Oxylane veut créer là un centre de dimension mondiale. Plus exactement, comme le précise le directeur de Kipsta Franck Demaret (ph. ci-contre, à mes côtés), « un projet mondial local » car la marque formera ses collaborateurs venus du monde entier tout en offrant des accès extérieurs gratuits pour permettre aux sportifs de pratiquer tous les jours !

 

Bref, un magnifique projet qui regroupera, à partir de 2012, un magasin de 3 000 m2, des espaces de pratique sportive intérieure et extérieure, une zone de convivialité…

 

Martine Aubry évoque « la success story » d’Oxylane « qui anticipe les besoins de demain » et « qui sera peut-être à Lille ce qu’Airbus est à Toulouse » (Oxylane a en effet choisi la métropole lilloise pour implanter quatre autres de ses marques propres dédiées au fitness, au vélo, au running et au golf), tandis que Michel-François Delannoy voit dans cette implantation « une étape essentielle du développement de la zone de l’Union, avec cet élément de notoriété de niveau européen qui parle le langage de l’Union parce qu’axé sur le développement et la recherche tout en étant ouvert sur la ville ».

 

Et à ce journaliste qui demande dans quelle ville exactement sera implanté Kipsta, la réponse des trois maires de Wattrelos, Roubaix et Tourcoing est commune : dans l’Union !

 

 

 

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14 mars 2009 6 14 /03 /mars /2009 17:26

Je devais avoir à peu près l’âge des enfants qui se tiennent à mes côtés ce matin lorsqu’un de mes enseignants m’a expliqué ce que j’ai appris être une phrase de Confucius : « Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson ».

 

Les enfants dont je parle sont les représentants du conseil municipal junior de Wattrelos. Et la citation qui me vient spontanément à l’esprit ce matin fait suite au visionnage d’un petit film consacré à des villageois marocains. Quel rapport ? Suite à une vente de calendriers en fin d’année, nos enfants wattrelosiens ont récolté 1 100 euros qu’ils remettent aujourd’hui à l’association Elevages Sans Frontières, laquelle association fournira des chèvres laitières à des villages du Maroc dépourvus de tout.

 

Le film que nous venons de voir explique qu’une chèvre laitière est un inestimable cadeau : le lait permet de se nourrir mais également de vendre puisqu’une chèvre produit plus de deux litres par jour. Elle fera aussi des chevreaux qui pourront être vendus. C’est le début d’un processus économique permettant d’améliorer ses conditions de vie et celle de ses enfants (accès aux soins, vêtements, scolarité..).

 

Il peut sembler incroyable qu’une chèvre puisse transformer une vie ! C’est pourtant le cas, quelque part au sud de Ouarzazat, grâce à nos jeunes conseillers wattrelosiens. Encore un beau geste de solidarité de leur part… et on sait qu’ils en sont coutumiers !

 

 

 

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