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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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12 mars 2009 4 12 /03 /mars /2009 09:40

Le mois dernier se tenait la fête des associations wattrelosiennes qui a connu le succès que l’on sait (cf. article du 7 février).

 

Ce soir, je reçois à l’Hôtel de ville toutes celles et ceux qui ont contribué à cette belle réussite collective : en premier lieu les bénévoles, bien sûr. Ils sont l’âme de la vie associative wattrelosienne et ils sont nombreux, très nombreux dans notre ville. Ce sont des passionnés, des acharnés de la cause commune, celle qui fait que l’association dont ils sont membres fonctionne toute l’année, avec ses moments de détente, de plaisir mais aussi ses contraintes : une asso, c’est du boulot ! Les dirigeants et toutes celles et ceux qui s’investissent le savent parfaitement !

 

Il faut savoir prendre sur la vie de famille, la vie professionnelle parfois, pour donner de son temps, donner de soi pour tout dire, sans autre contrepartie que d’avoir la conscience du travail bien fait, de l’organisation réussie.

 

Les bénévoles ont de nouveau sacrifié un peu de leur précieux temps libre pour répondre à l’invitation de la Municipalité ce soir et je les en remercie.

 

Parmi ceux-ci, nos représentants des clubs du Nouvel Age : ils ont tenu bon la barre… pardon, le bar – la buvette quoi –, endroit stratégique de toute fête qui se respecte, durant tout un week-end pour me remettre aujourd’hui, ainsi qu’à mon adjointe et vice-présidente du CCAS Marie José Dens, un chèque de 1 881 euros, précisément à l’attention de notre centre communal d’action sociale. Ce sont les bénéfices récoltés ; ils seront utilisés pour les plus démunis de notre ville et c’est un geste de solidarité que je trouve superbe.

Enfin, il y a les représentants des établissements scolaires qui ont participé, avec leurs élèves, à cette fête des associations en fournissant dessins et maquettes qui ont égayé la salle Salengro, ainsi que les gagnants du tirage au sort ayant rempli le formulaire d’évaluation, à qui je remets des paniers gourmands.

Il y a de la joie, de la bonne humeur, on plaisante et on se dit : vivement la prochaine !

 

 

 

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7 mars 2009 6 07 /03 /mars /2009 17:03

J’ai connu des prises de parole plus faciles.

 

Rendre hommage publiquement à un ami de Wattrelos décédé quelques jours auparavant, comme il en fut question lors du vernissage du Salon des Artistes cet après-midi, est un exercice particulièrement éprouvant.

 

Il le fut aussi pour Claude Sauvage, nouveau président de l’Atelier des Arts, qui fut le premier à évoquer, avec émotion et courage, la mémoire de Michel Couillet (voir article du 4 mars). J’y ai associé, pour ma part, celle du sculpteur Raymond Droulez, qui était à nos côtés l’an dernier à l’occasion de ce même Salon des Artistes et qui nous a quittés brutalement au mois de mai.

 

C’est donc le salon de l’émotion et cet après-midi, nous sommes tous inconsolables, même si l’on sait qu’un artiste ne meurt pas… parce que ses œuvres lui survivent. Je dédie donc ce salon à Michel Couillet : il restera à jamais le sien… même si le mauvais sort a voulu qu’il nous quitte à quelques heures de cette 39e édition. Peut-être, depuis, a-t-il déjà rejoint ses copains en tablier blanc au panthéon des artistes.

 

De l’émotion, on en trouve et on en ressent aussi, toute différente bien sûr, en parcourant les travées de cette superbe exposition où se côtoient 274 œuvres – dont 43 sculptures – dans la galerie et la grande salle du CSE. J’ai remarqué beaucoup de couleurs vives, j’y ai croisé des visages, saisi des tranches de vie, voyagé dans des paysages…

 

Qu’il doit être difficile d’être membre du jury, comme le sont Thérèse Seynhaeve, Alain Delsalle et Patrick Duprez, et de devoir attribuer des médailles d’or, d’argent et de bronze à 3 des 141 artistes présents, comme le veut la tradition !

 

Je salue aussi l’Atelier des Arts qui trace le superbe sillon de l’amour des arts avec obstination et succès : la nouvelle équipe qui l’anime assure la continuité salvatrice et féconde de l’ancienne. C’est ce que Michel Couillet aurait voulu.

 

 

 

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6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 20:46

 


Ce soir, j’inaugure la Cité des Sports en présence du plus célèbre des champions d’escrime français : Jean-François Lamour.

 

Il faut dire que cette Cité des Sports est devenue, depuis septembre, un haut lieu de l’escrime, avec sa grande salle de 12 pistes, dont 8 de compétition, qui pourraient servir de base arrière pour les entraînements des Jeux Olympiques de Londres – c’est en tout cas un souhait légitime au vu de la qualité de cet équipement et des besoins qui devront alors être satisfaits.

 

En attendant, cette salle est utilisée par les membres du club d’escrime de Wattrelos qui forme depuis de nombreuses années de fines lames (et qui ne disposait pas de locaux dignes de leur talent jusqu’à présent), par les enfants fréquentant l’école municipale de sport, et par les enfants des écoles et de collèges de Wattrelos : cela fait du monde !

 

Nous sommes d’ailleurs accueillis par le maître d’armes Sébastien Souris et par ses élèves… qui n’en reviennent pas de pouvoir rencontrer Jean-François Lamour, une idole pour les pratiquants français puisqu’il fut médaillé d’or au sabre aux Jeux de Los Angeles et de Séoul mais aussi 13 fois champion de France !

 

Mais nos jeunes tireurs ne sont pas les seuls à avoir l’honneur de lui serrer la main : les boxeurs de la Savate, les nombreux pratiquants des arts martiaux (deux dojos) et les joueurs de baseball du club des Indians, tous sont ravis de pouvoir présenter leur discipline et les superbes installations dont ils disposent enfin.

 

J’écris enfin car elle se sera fait désirer cette Cité des Sports : un projet de 3,9 millions d’euros subventionné à hauteur de 80 % HT qu’il nous aura fallu défendre, pour lequel il aura fallu convaincre, insister, re-convaincre nos partenaires afin que le tour de table financier soit bouclé.

 

C’est le cas grâce à l’Europe, aux Conseils régional et général et à l’Etat ; qu’ils en soient tous remerciés au nom des nombreux utilisateurs de la Cité des Sports.

Je l'ai dit avec reconnaissance et chaleur à mes hôtes de ce début de soirée : Bernard Derosier, Président du Conseil général ; René Vandierendonck, vice-président du Conseil régional ; Jean-Michel Bérard, préfet de région, représentant de l'Etat en présence du directeur régional de la Jeunesse et des Sports.

L’esprit sportif du site est ainsi préservé, un site d’où jadis montaient les clameurs des supporters du CORT et dont nous sommes aujourd’hui, je pense, les dignes héritiers.

 

Longue vie à la Cité des Sports !

 

 

 

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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 09:05

Ce matin, je suis passé, en compagnie de mon adjoint à l’état civil et aux cimetières Jean-Marc Bouchez, sur le chantier du nouveau crématorium que Lille métropole communauté urbaine construit à Wattrelos, pratiquement en face de l’ancien.

 

Ce chantier va bon train, ainsi que me l’a confirmé Gaël, le conducteur des travaux : démarrée en décembre, la construction devrait être achevée en… décembre ! Un an à peine, c’est spectaculaire pour un bâtiment d’une telle dimension.

 

Cela s’explique en partie par les méthodes modernes d’édification : 270 pré-murs seront amenés sur le chantier en vue d’être assemblés et de former la structure du bâtiment. Un équipement important pour notre communauté urbaine de Lille : Wattrelos et Herlies sont les deux seules communes à accueillir ce type de structure, sachant qu’à l’heure actuelle, la crémation concerne 30 % des décès dans la métropole lilloise, et qu’en 2010, le pourcentage sera de 40 %.

 

Ce nouveau crématorium sera beaucoup plus grand que l’ancien : 1500 m2 (sur une parcelle de 2000 m2), deux fois plus de salles d’accueil et de cérémonie, des salles de condoléances, des places de stationnement intégrées (capacité d’accueil d’une centaine de véhicules), des espaces verts et des plans d’eau aménagés, il offrira des conditions d’accueil dignes.

 

Lorsque l’on vient dire un dernier au revoir à un proche ou à un ami, c’est ce qu’on est en droit d’attendre. Cette dignité de l’adieu, j’y tiens !

 

 

 

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4 mars 2009 3 04 /03 /mars /2009 10:55

Même s’il avait passé la main à Claude Sauvage il y a deux mois, c’est le président historique de l’Atelier des Arts et président du Salon des Artistes qui vient de disparaître à l’âge de 76 ans : Michel Couillet est décédé.

 

De l’aventure de l’Atelier des Arts, qu’il avait créé avec Marcel Godelle et Edouard Gruszczinski (lui aussi décédé quelques jours avant le Salon des Artistes – c’était en 2001), Michel a tout connu : au départ, un petit groupe de passionnés qui se connaissaient par le biais des expositions et pratiquaient le dessin, le fusain, dans un local si petit que les nouveaux travaillaient dans le couloir du CSE !

 

Puis vint le temps d'un premier déménagement, en 1981, au dernier étage de la bibliothèque municipale, puis d'un deuxième en 1994, au centre Stalingrad : un vrai atelier. Cet atelier compte aujourd’hui une centaine de membres qui viennent de toute la métropole.

 

Le décès de Michel Couillet, moins d’un an après celui d’une autre figure marquante de l’Atelier, le sculpteur Raymond Droulez, m’éprouve, comme il éprouve ses compagnons d’art et ses nombreux amis.

 

C’était un homme exigeant, avec les autres comme avec lui-même, perfectionniste, sensible et non dénué d’humour. Je me souviens qu’il avait notamment déclaré, lors du vernissage du Salon des Artistes de 2001, quelques jours après le décès d’Edouard Gruszczinski : « Edouard, quand tes amis regardent le ciel et voient les nuages prendre tant de formes différentes, ils pensent que tu es heureux d’avoir trouvé une nouvelle matière à sculpter ».

 

Peut-être Michel, Edouard et Raymond prennent-ils aujourd’hui plaisir à se retrouver dans le même atelier pour continuer à partager leur superbe passion…

 

Adieu, amis des arts !

 

 

 

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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 09:25

J’évoque souvent dans ce blog le désengagement tous azimuts de l’Etat.

 

Ce discours peut sembler répétitif mais pour l’élu local, ce désengagement est entêtant. Cela tourne même au casse-tête car tous les ans, construire un budget municipal équilibré devient extrêmement compliqué.

 

La preuve : hier soir, lors du débat d’orientations budgétaires mené par le Conseil municipal de Wattrelos, aucun des élus (même d’opposition) ne l’a contesté. Comment pourrait-il en être autrement, effectivement, quand sur le manque de recettes à percevoir cette année (400 000 euros !), les trois quarts sont des dotations d’Etat dont notre ville sera privée !

 

Ce sont là les conséquences des dispositions de la loi de finances et d’une enveloppe globale nationale dont l’augmentation n’est que + 2 %, donc bien plus faible que l’inflation (qui aura été de + 3,2 % en 2008 !).

 

Ainsi, la dotation forfaitaire de la dotation globale de fonctionnement baisse pour la première fois : - 0,4 %, soit – 36 000 € ! Quand on sait que cette dotation est de 11,3 millions d’euros, et qu’à elle seule elle représente près de 25 % des recettes totales de la ville, on mesure combien cette diminution est pénalisante ! D’autant que ces dernières années, cette dotation augmentait. Peu, mais elle augmentait : + 1,2 % en 2006, + 0,8 % en 2007, et + 0,7 % en 2008. En 2009, elle baisse !

 

Ajoutons à cela :

 

Ø      - 205 000 euros dus à la baisse des compensations d’exonérations fiscales (un véritable hold-up : 1,6 million d’euros en moins chaque année par rapport à 2002 !) ;

Ø      - 45 000 euros de compensations d’exonération de taxe foncière ;

Ø      et - 100 000 euros de droits de mutation (taxe additionnelle sur les ventes de logements).

 

On le voit : tout cela fait un sacré manque dans notre budget municipal !

 

Et même si nous bénéficions de la revalorisation de la dotation de solidarité urbaine (encore qu’il n’y ait pas lieu de se réjouir que Wattrelos soit 56e ville de France des plus mauvais indicateurs sociaux…), d’une hausse de la dotation de solidarité communautaire de LMCU (+ 23 000 euros) et de la revalorisation de 2,5 % des valeurs locatives, le compte n’y est pas.

 

Alors comment faire quand, dans le même temps, les sollicitations au CCAS sont en forte progression, à l’image des inscriptions aux Restos du Cœur ? Pourtant, notre attachement aux Wattrelosiens les plus démunis ne se démentira pas cette année encore. Avec nos moyens et notre volonté, nos efforts de gestion, nous n’aurons de cesse de dégager des moyens pour l’action sociale, soutenir l’accès à des loisirs, aux sports, à une culture de qualité, aider la prime enfance, parier sur l’école et l’éducation…

 

A Wattrelos, malgré des ressources qui s’amenuisent, nous continuerons à miser sur l’humain. Par fidélité à nos valeurs et à notre histoire.

 

 

 

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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 08:30

Il est des réceptions wattrelosiennes que l’on pourrait qualifier d’historiques tant elles sont anciennes. Celle des sociétés de bourles l’est assurément.

 

Par le passé, elles arrivaient en procession à l’Hôtel de ville ; il s’agissait d’un événement majeur dans le calendrier des manifestations wattrelosiennes. Le temps a passé et aujourd’hui, celles et ceux qui font vivre notre jeu de bourles ne sont plus aussi nombreux, même s’ils sont toujours aussi acharnés et talentueux.

Ce matin, je reçois donc les représentants de ces sociétés pour la remise des récompenses de l’année écoulée : championnat et trophée de la Ville (ph. ci-dessus). Et comme tous les ans, la grande salle de l’Hôtel de ville est copieusement garnie. C’est que les bourleux sont des gens fidèles, tout comme notre Municipalité l’est au jeu de bourle. C’est notre patrimoine de camaraderie, d’amitié.

 

Bien entendu, point de solennité entre amis : cette réception se veut détendue, pleine d’humour, et pour ma part, je ne me prive pas de faire remarquer à la lecture du palmarès que la loi sur la parité est cette année parfaitement respectée ! 50-50 entre Saint-Louis Leers et les Amis de la Bourle de Wattrelos en ce qui concerne les premières places, voilà qui satisfait le maire que je suis tout autant que mon collègue leersois présent à mes côtés, Jean-Claude Vanbelle. Je ne boude pas mon bonheur, les deux équipes font un beau petit ménage… Et chacun en rit car, quels que fussent les résultats, c’est la bonne humeur qui prévaut en toute circonstance, dans une bourloire comme à l’Hôtel de ville !

 

J’adresse des mentions particulières à Emeline Scotte, symbole de ce que la jeunesse peut apporter au jeu de bourle (et j’en profite pour signifier à son papa, Fabrice, vice-président de la fédération, qu’on n’a plus vu son nom au palmarès depuis quelques années…), et à Christian Ladoë, commandant de la Saint-Liévin, dont je titille l’orgueil et le sens de l’humour en lui faisant remarquer qu’en bon Wattrelosien, il aurait quand même pu s’adjuger le trophée de la Ville !

 

Peut-être faudra-t-il attendre la relève pour cela ; en tout cas, la Ville ne ménage pas ses efforts pour la préparer : 21 classes des écoles et collèges de Wattrelos ont eu l’occasion de s’initier au jeu de bourles au cours de l’année écoulée, auxquels s’ajoutent les enfants des mercredis récréatifs, plus ceux qui participent aux classes Nature & Découverte, plus ceux qui bénéficient de la bourloire de salon itinérante, plus les conseillers municipaux juniors qui organisent leur propre tournoi…

 

C’est sûr : Wattrelos entend rester fidèle à ce jeu de tradition identitaire parce qu’il est une pièce essentielle de notre patrimoine et surtout, parce que nous en avons envie ! D’autant que l’interdiction de fumer dans les lieux publics, et donc dans les bourloires, peut et doit amener les jeunes à les fréquenter.

 

A présent, que la compétition recommence ! Et que roulent les bourles…

 

 

 

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7 février 2009 6 07 /02 /février /2009 08:26

C’est notre way of life, notre manière d’être à nous autres, les Wattrelosiens.

 

La vie associative est notre ciment, notre raison d’être ensemble. Et ce week-end, c’était précisément la fête des associations wattrelosiennes, une biennale très attendue organisée par elles (avec le soutien et l’aide de la Ville bien sûr) et pour elles à la salle Salengro.

 

Partout, à chaque stand, superbement décoré, plus tropical que jamais, avec vue sur des paysages antillais, avec du rhum, des jus de fruits ou ce superbe étal de fruits (de l’association de recherches historiques), partout je n’ai vu que de la couleur, de la bonne humeur, du plaisir de présenter ce que fait l’association.

 

Pas facile, en un peu plus d’une heure, de visiter chacun, de s’essayer au javelot (sans rater la cible… et j’en suis plutôt fier !), de boire un Vinho Verde sur le stand portugais, une Eau du Danube (plus communément appelée palinka)… mais quel plaisir !

 

Une fête tropicale donc (tel en était le thème) qui m’a valu de porter, lors de l’inauguration, un superbe et coloré collier de fleurs polynésien, tout comme mon invité, le préfet de région Jean-Michel Bérard (ph. ci-dessus). Un invité auprès duquel j’ai relayé deux préoccupations majeures liées à notre actualité locale, en marge de la fête : le combat des salariés d’Intissel et celui de la Ville pour obtenir de l’Etat une revalorisation de ses dotations, en baisse constante.

 

S’agissant d’Intissel, j’ai demandé que la voix de l’Etat se fasse entendre et que le préfet puisse mettre tout son pouvoir, toute son influence au bénéfice des salariés afin que le groupe Chargeurs s’assoie à la table des négociations. Je l’ai dit à Jean-Michel Bérard : aidez-moi à faire pression sur le groupe car depuis deux semaines, des salariés wattrelosiens sont en souffrance !

 

S’agissant des dotations d’Etat, j’ai rappelé que nous subissons depuis 15 ans une crise industrielle sans précédent, que cela se traduit dans les comptes de la ville, que notre dotation forfaitaire sera en baisse en 2009 pour la première fois, que la baisse des compensations d’exonérations fiscales représentent, année après année, une perte d’1,6 million de nos ressources depuis 2002… Deuxième message adressé à Jean-Michel Bérard, donc : aidez-nous à obtenir un juste retour de l’Etat !

 

Ce serait également un signal fort adressé à ces associations qui bénéficient d’une subvention municipale et que Wattrelos aide toute l’année de différentes manières. Ce week-end en tout cas, elles m’ont à nouveau bluffé et je leur ai dit qu’elles pouvaient être fières de cette fête, de ce boulot fantastique effectué pour organiser tout cela.

 

Elles ont été 81 à avoir tenu un stand, à avoir fait vivre des animations avec une formidable mobilisation : des services municipaux pour l’organisation, des espaces verts pour la superbe entrée, des aînés du Nouvel Age qui ont tenu la buvette (important !), des enfants de plusieurs écoles qui ont pu exposer leurs dessins et maquettes…

 

Oui, décidément, grâce à nos associations, ce week-end à Wattrelos, c’était chaud !

 

 

 

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6 février 2009 5 06 /02 /février /2009 10:41

C’est un quartier sympathique, aux habitants attachants, qui se situe à la limite de Tourcoing, en bordure de la zone de l’Union.

 

Sympathique mais qui nécessite une modernisation, une transformation : les Villas doivent trouver une seconde jeunesse ; c’est un des engagements prioritaires de la Municipalité pour nos quartiers pour ce mandat. Je l’ai dit pendant la campagne des municipales, il y a bientôt un an ; je le redis cet après-midi aux habitants présents à l’inauguration de l’espace Dufy, cet appartement du square Dufy libéré par le PACT de Roubaix et le groupe CMH afin d’en faire un lieu d’information et de rencontre pour les locataires (ph. ci-dessus : avec Julie, l'assistante sociale qui y tiendra des permanences le mercredi après-midi, et la journaliste de Nord Eclair).

 

Cet espace Dufy, c’est l’acte premier de la reconquête du quartier. L’acte II, ce sera la disparition des immeubles semi-collectifs au sein du square, presqu’entièrement murés et pour lesquels des crédits d’Etat de déconstruction sont inscrits au titre de l’année 2009. L’objectif est d’améliorer la qualité des espaces collectifs, peut-être d’en faire une esplanade ou des terrains de jeux pour les enfants, ou encore un parc clos auquel les animaux n’auront pas accès.

 

Tout cela sera déterminé en concertation avec les habitants, mais ce qui est sûr, c’est que la dimension humaine sera au cœur du projet. C’est elle qui guidera les choix car je connais la diversité et la richesse des habitants des Villas : comme ceux de Beaulieu, ils méritent un quartier rénové.

 

Du reste, la Communauté urbaine a également inscrit à son programme de travaux la réfection des voiries et des chaussées de ce quartier aux portes de l’Union : il n’est pas imaginable que l’Union, qui nourrit tant d’ambitions, émerge avec son écoquartier et ses entreprises high-tech dans les années à venir et que les Villas attenantes restent en l’état !

 

D'ici l’été 2011, la situation du quartier aura déjà bien évolué !

 

 

 

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 15:26

Ce soir, j’accueille à l’Hôtel de ville une délégation de 9 lycéennes chinoises accompagnées de leur professeur (photo ci-contre) venus de Chengdu, dans la province du Sichuan. Vous vous en doutez : ils ne sont pas à Wattrelos par hasard.

 

En effet, notre cité scolaire Emile-Zola dispense depuis quelques années des cours de chinois – un enseignement rare dans notre région – et dans ce cadre, des échanges scolaires sont organisés de temps à autre avec nos amis chinois. Cette semaine, nous les accueillons ; en avril, des Wattrelosiens iront en Chine.

 

Nous qui habitons une grande ville, à l’échelle de la France, de 43 000 habitants, nous nous sentons petits face à ces représentants d’une ville de… 4 millions d’habitants !

 

Je vois ces jeunes lycéennes chinoises, assises dans la salle au milieu de leurs ami(e)s wattrelosien(ne)s – c’est d’ailleurs la première fois que je constate cela : d’ordinaire, les élèves d’une délégation se regroupent ; les voir disséminées dans la salle, c’est assurément le signe d’une intégration réussie – et je leur dis tout de suite notre affection et notre compassion en repensant au terrible tremblement de terre qui a secoué la province du Sichuan en mai de l’année dernière. Mais je leur dis également ma fierté que le lycée Zola – mon lycée ! – entretienne des liens d’amitié avec eux et permette à ses élèves de s’ouvrir au monde et à des cultures complètement différentes.

 

La civilisation chinoise est fascinante : elle est à la fois tellement ancienne et moderne, son histoire tellement riche, sa langue tellement belle à lire et à entendre, même sans la comprendre. C’est sûr : si j’étais élève à Zola en ce moment, je m’inscrirais au cours de chinois !

 

Je dis également à nos hôtes que notre pays, notre continent européen a connu des guerres terribles mais qu’aujourd’hui, les nations belligérantes d’hier sont unies et travaillent à bâtir un monde de paix. Oui, nous sommes amoureux de la paix. Mais cette paix doit désormais se dessiner à l’échelle du monde pour les générations à venir.

 

En ce sens, les échanges scolaires comme celui de ce soir sont essentiels car c’est en se connaissant qu’on se respecte et que l’on s’aime. Et entre gens qui s’aiment, s’il peut parfois exister des conflits, les guerres sont nettement plus rares…

 

 

 

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