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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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2 mars 2017 4 02 /03 /mars /2017 15:39
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11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 14:58
Agents municipaux : 55 médaillés !

Après un (trop rapide) passage à l’Assemblée générale des Amis de la Lainière, avec nombre d’adjoints je participe à 10 h 30 au CSE à la cérémonie de remise des médailles du travail aux agents municipaux qui ont 20, 30 ou 35 années de carrière. Ils sont très nombreux cette année (55) et la salle du CSE est bien pleine.

Agents municipaux : 55 médaillés !

J’aime cette cérémonie que j’ai créée au début de mon mandat (je voulais que la reconnaissance de tant d’années de travail se fasse dans une manifestation spécifique), car je sais que pour bon nombre d’agents médaillés, si ce ne sont tous, cet instant où j’épingle cette médaille, cette photo souvenir avec le « patron », et les fleurs remises, ce sont beaucoup d’émotions. Je la ressens chez eux ; elle est aussi en moi. Grâce aux relations, de jeunesse ou nouées ces années durant, avec la plupart. Mais aussi parce que ces médailles, c’est la vie de toutes ces femmes et de tous ces hommes.

 

Et comme je le dis au début de mon intervention, cette médaille que j’épingle à chacun ce matin est peut-être « la plus belle de toutes ». Ces agents qui ont œuvré, qui se sont investis dans leur travail, ont incarné « la mairie » comme l’on dit si souvent, et détiennent chacun une parcelle de notre « service public à la wattrelosienne ». Et tous, « vous faites un beau, un noble métier, celui qui consiste à se rendre utile aux autres ».

 

« Juste récompense », cette médaille ils peuvent l’arborer, elle est leur « certificat de travail », elle « raconte » leur vie. Bien sûr, comme je le fais à chaque fois, j’aime rappeler le chemin parcouru par la ville pendant que nos médaillés du jour y travaillaient : les années 80/85, les années 2000, toujours la ville a investi, la ville a changé. Elle continue de bouger, de se moderniser.

 

Voilà pourquoi, il faut défendre le service public, poursuivre l’intérêt général et collectif, car rien n’est pis que le chacun pour soi, « un risque majeur pour l’esprit même de la République, qui doit savoir aimer et rassembler tous ses enfants ».

 

La médaille du travail que j’épingle, avec un petit mot de sympathie et d’amitié pour chacun, à ces dizaines d’agents municipaux, c’est leur « énergie à faire changer la ville, à faire changer la vie ». C’est cette énergie-là qui me porte moi aussi pour cette ville que j’aime…

 

Pour lire mon discours aux médaillés, cliquer ici.

Agents municipaux : 55 médaillés !
Agents municipaux : 55 médaillés !
Agents municipaux : 55 médaillés !
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Agents municipaux : 55 médaillés !
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9 février 2017 4 09 /02 /février /2017 09:49
Budget 2017, pas plus d'impôts mais davantage d'investissements !

Le Conseil municipal de Wattrelos s'est réuni ce jeudi soir (veille du vote de celui de la MEL) pour voter son Budget. L'ordre du jour était même particulièrement copieux puisqu'outre le Budget, le Conseil municipal se prononçait sur un très gros dossier - le plus important de tout le mandat - le réaménagement du Centre Ville (avec le financement des opérations de la ZAC du Centre), la stratégie de Sécurité et de Lutte contre la délinquance, le règlement local de publicité, la délégation de service public pour les marchés, et le règlement intérieur du Parc urbain.

 

Mais voilà, tout cela a été voté, souvent à l'unanimité, et Wattrelos a adopté son Budget 2017. Un budget de 59,69 M€ au total (qui augmente de 1,1 %) où :

- les dépenses de fonctionnement baissent de 0,6 % (puisque les recettes de fonctionnement diminuent sous l'effet de la diminution des dotations de l'Etat) ;

- les dépenses d'investissement augmentent de 16,2 % ;

- pour la 8e année consécutive, il n'y a pas de hausse des taux des impôts locaux, mais où les TAP restent non-payants, et où nous n'augmentons pas massivement les tarifs municipaux ;

- pour la 6e année consécutive, l'endettement de la ville diminue (la dette a baissé de 2 millions € en 6 ans) ;

- les charges financières payées par la ville (conséquence de ce désendettement et des bas taux d'intérêt qui nous sont octroyés par nos prêteurs) poursuivent leur allégement : ils sont de 2,06 M€ en 2017 (au lieu de 2,35 M€ en 2012 : sur 5 ans, ils auront baissé de 12 % !).

 

Aussi, je n'ai pas manqué de tacler vertement l'opposition lorsqu'elle ne cesse de rabâcher que nous sommes étranglés par les intérêts de la dette communale, car il faut savoir dire la réalité, parler et regarder notre histoire. Ainsi ai-je comparé la situation d'aujourd'hui avec celle de 1996. Il y a 20 ans donc :

- l'excédent total de gestion était de 3,20 MF soit 487 k€ : en 2017, il est de 3,8 M€ (soit plus de 8 fois plus !) ;

- les charges financières étaient de 21,74 MF, soit 3,31 M€ : en 2017, elles sont de 2,06 M€ (soit 40 % de moins !) ;

- les intérêts de la dette représentaient 8,3 % des dépenses : en 2017, ce sont 3,9 % des dépenses !

 

C'est important d'avoir de la mémoire !

 

Pour 2017, nous portons des investissements plus consistants donc qu'en 2016, et qui se regroupent sur 6 grands thèmes : Sports, Accessibilité, Sécurité, Modernisation (notamment informatique) des services, Grands projets, Entretien du patrimoine.

 

Nous respectons nos engagements, nous consolidons l'équilibre financier de la commune, nous réussissons à maintenir les (nombreux) services publics wattrelosiens sans recourir à la hausse de la fiscalité locale : c'était l'ambition de la majorité municipale pour préparer ce Budget 2017. Le pari est réussi.

 

Pour lire la présentation synthétique du Budget 2017 de Kamel KHITER, Adjoint aux Finances, cliquer ci-dessous.

 

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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 10:12

Que ce soit dans mes fonctions ou comme homme, j’ai l’habitude de dire ce que je pense. Et dans ma vie politique, j’ai au plus profond de moi une obsession, celle de défendre l’intérêt de ma ville Wattrelos et de mes concitoyens, et l’intérêt de mon pays. Seule cette obsession guide mes choix !

 

En pratique, je me suis donné une double règle : l’esprit de responsabilité ; l’exigence de vérité.

 

La responsabilité, en ce début 2017, est de tout faire pour éviter que Marine Le Pen soit au second tour de l’élection présidentielle, avec son programme de chaos social et économique, mais aussi, dans le duel avec l’extrême-droite s’il doit avoir lieu, que l’alternative ne soit pas François Fillon et son programme de purge sociale ; ici, à Wattrelos, à Roubaix, ce serait des souffrances en plus, des moyens dramatiquement en moins pour nos écoles, nos hôpitaux, nos policiers, nos services communaux, nos contrats aidés ! Il faut tout faire pour éviter cela. Je me refuse à laisser la France gouvernée par Fillon et la droite dure et conservatrice pour les 5 prochaines années : nombre de mes concitoyens en souffriraient bien trop ! Je ne me résous pas à laisser faire.

 

La vérité, est de tirer la sonnette d’alarme : au secours, le socialisme des illusions est de retour ! Mais enfin, n’a-t-on pas encore compris combien le jeu des promesses irréalisables, infinançables, a joué des tours cruels à la gauche et aux socialistes en particulier ? On se fait plaisir, on annonce des choses infaisables, et on sème le terreau de sa propre perte ! Pourquoi la gauche n’a-t-elle jamais réussi en France à se faire réélire après qu’elle ait exercé le pouvoir pendant 5 ans ? Et avec Benoît Hamon, ça recommence, le socialisme des délires est reparti ! Ce n’est vraiment pas ma conception de la politique : je ne supporte pas qu’on mente aux Français, qu’on ne leur dise pas la vérité et qu’on sème des illusions, des engagements intenables ! Cela ne fait qu’alimenter le discrédit des citoyens pour la politique ! Le projet du candidat Hamon me paraît dangereux à cet égard.

 

A vrai dire, à mon sens, Benoît Hamon se trompe :

 

> parce qu’il représente une impasse politique pour le PS. Son projet a été construit pour poser des problématiques de fond, irréalisables à court terme, mais susceptibles d’alimenter une réflexion, un dessein dans une contribution de Congrès socialiste, bref de bâtir des utopies pour socialistes en mal d’idées ! Ça a marché, ça a séduit, ça peut lui servir à être candidat et à faire campagne, mais cela va lui donner un destin à la Podemos, à la Jeremy Corbyn ou à la Bernie Sanders, un destin où la dérive vers la gauche de ces candidats travailliste et démocrate ont eu pour conséquence que la gauche n’a pas gagné les élections, qu’elle ne gère pas, et que c’est une droite dure, avec Theresa May d’un côté, et Donald Trump de l’autre, qui gère la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ! Vous voulez avoir une gauche « pure et parfaite », une gauche utopiste ? Génial : vous offrez le pouvoir à la droite dure ! Et qui souffre ? Les plus modestes, les plus faibles ! Ça ? Je m’y refuse !

 

L’utopie, ça fait peut-être du bien dans la tête, certainement dans les cœurs des militants socialistes, mais ça fera du mal pour les Français, notamment ceux qui auraient besoin de la gauche au pouvoir, qui ont des besoins sociaux, qui auraient besoin d’emplois, et qui vont avoir la droite à cause de l’irresponsabilité d’une partie de la gauche !

 

Les militants auront rêvé le temps d’une primaire ; mais les Français risquent eux de déchanter le temps d’un quinquennat (au moins).

 

Car la stratégie politique de Benoît Hamon est sans avenir. Oh, il ne devrait pas avoir trop de difficultés à obtenir que le candidat Vert se retire de la course (les Verts sont empêtrés dans leurs problèmes financiers et de parrainages : se rapprocher du candidat socialiste – en échange sans doute d’arrangements financiers – leur paraîtra salvateur).

 

Il en sera tout autrement de Mélenchon. S’il compte obtenir son retrait, Hamon se trompe. Et si Mélenchon ne se retire pas, ma conviction, c’est qu’Hamon se cornérisera, se marginalisera (à 5/6 % ?) sans espérance de figurer au 2nd tour. Le choix d’Hamon est une stratégie cul-de-sac pour le PS ;

 

> parce qu’il représente une impasse économique. Je l’ai dit, tant de promesses, ce sont autant de dépenses pour demain ! Et les dépenses – inconsidérées – annoncées sont les déficits de demain et les impôts d’après-demain !

 

La France se remet difficilement de la période Sarkozy, et des énormes déficits légués (Etat, dette, Sécurité sociale). Les Français ont fait de gros efforts, en impôts et en économies au début du quinquennat, et malgré le redressement des finances publiques réalisé, les grandes priorités nécessaires à la France ont été financées (Education, Sécurité, Défense, Emploi, Culture). Faut-il prendre le risque d’ouvrir les vannes, alors que nos équilibres financiers et budgétaires sont encore fragiles, et que la dette est à 2 200 Mds € ? Ce serait très risqué, et avec surtout potentiellement très coûteux pour les finances publiques, pour les impôts des ménages et des entreprises, et pour les emplois.

 

> enfin, parce qu’il représente un comportement personnel que je réprouve. Il a armé des bras qui ont pourri l’ambiance de ce quinquennat, et torpillé la crédibilité des réformes réalisées. Comme l’a dit mon collège député-maire de Trélazé ce matin dans un communiqué, « les députés frondeurs », amis souvent de Benoît Hamon, « ont saboté ce mandat » ! Comme bon nombre de députés loyalistes, disciplinés avec les choix majoritaires du groupe, j’ai personnellement vécu comme une blessure leurs amendements répétitifs, leurs attaques incessantes en Commission des Finances, ou dans l’hémicycle, leurs recherches de votes d’opportunité avec la Droite ou d’autres fractions de la gauche, avec pour seul objectif de faire battre le gouvernement, ses textes ou la majorité du groupe majoritaire ! Et ce serait ces camarades-là qui maintenant nous diraient « qu’il faut se plier à la majorité », et soutenir Hamon ? Pas question pour moi !

 

Hamon, c’est un socialisme d’illusion ; moi, je préfère un socialisme de gestion.

 

Hamon, c’est un socialisme du délire ; moi, je préfère un socialisme de responsabilité.

 

Hamon ne veut pas gagner vraiment la Présidentielle de 2017 ; moi, je ne veux pas que mes concitoyens la perdent et souffrent demain ! Hamon ce sera Defferre en 1969, et la Droite qui risque de rester au pouvoir. Je ne m’y résous pas.

 

Grande est mon amertume, forte est ma déception. Mais mon énergie et ma combativité sont intactes. Socialiste depuis près de 42 ans (moins 2 ans qui m’ont été imposés parce que, déjà, j’avais fait le choix de la défense des intérêts de mes concitoyens !), très mitterrandien, je dis « laissons du temps au temps ». En tout cas, un peu de temps pour décanter cette journée de dimanche. Une Primaire (à 3/3,5 % de votants) ne fait pas une élection présidentielle, réfléchissons-bien. Mais décidément non, Hamon pour 2017, non moi, je n’y crois pas !

 

Ce n’est pas qu’une question de choix d’homme, c’est une question de ligne politique.

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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 08:53

Le second tour de la primaire vient d’avoir lieu. Les résultats du second tour étaient inscrits dans ceux du premier, et dans les ralliements d’entre-deux tours. La victoire nationale de Benoît Hamon, pour nette qu’elle soit, à 58 % contre 42 %, m’attriste et m’inquiète.

 

En revanche, je suis heureux qu’à Wattrelos, sur les 968 suffrages exprimés, 487 votants aient choisi de s’exprimer pour Manuel Valls (50,3 %), contre 481 (soit 49,7 %) ayant voté pour Hamon.

 

Je veux rendre hommage à la combativité, à l’engagement, et à l’esprit de responsabilité de Manuel Valls. Dans le contexte d’une Primaire secouée par le renoncement de François Hollande, Manuel Valls a fait une campagne de responsabilité et de sérieux, et courageusement, a assuré le bilan du quinquennat, un bilan plus qu’honorable, qui aura remis la France à flot, l’aura réformée en profondeur, et qui, comme lui je le pense, sera rehaussé dans l’appréciation collective dans les années qui viennent.

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24 janvier 2017 2 24 /01 /janvier /2017 16:11

Lundi matin, très tôt, je suis l’invité de France Bleu Nord pour commenter les résultats du 1er tour de la Primaire. Sur le fond, ma conviction est faite depuis longtemps : pour le Parti socialiste voter sur sa gauche, et déporter le centre de gravité du Parti vers la gauche de la gauche, cela ne peut pas accroître les chances de gagner la Présidentielle : au contraire, ce serait renoncer à vouloir la gagner ! Et cela, je m’y refuse !

 

Voilà pourquoi, pour moi c’est clair : dans cette Primaire, Hamon c’est non, franchement non !

 

> Parce qu’Hamon fait l’impasse sur la Présidentielle de 2017

Il y a une gauche qui préfère râler que gérer, critiquer que gouverner. Cette gauche-là se complait dans l’opposition, Mélenchon en est l’exemple par nature ! Et pour cette gauche, il ne faut pas gagner l’élection, mieux vaut être dans l’opposition, c’est plus confortable ! On prend moins de coups !

Et c’est bien la trajectoire d’Hamon !

D’ailleurs, lui-même le reconnaît. Dimanche soir, à qui se compare-t-il ? Au travailliste anglais Jeremy Corbyn, et au démocrate américain, Bernie Sanders ! Deux perdants ! Ils ont tous deux fait donner un coup de barre à gauche à leur parti : résultat, la droite dure gouverne dans les deux pays, Theresa May en Grande-Bretagne, et Donald Trump aux Etats-Unis !

La belle réussite ! A se déporter à gauche, on ouvre un boulevard à la droite !

 

> Parce que le projet d’Hamon est un socialisme de l’illusion, de l’irresponsabilité et du délire

Benoît Hamon dit avoir deux projets, l’un social, l’autre écologique. Certes, mais quid de la question financière, quid de la question économique ? Pour sympathiques que soient ses utopies qui constitueraient certainement des références pour une Contribution au Congrès socialiste, et capables de faire rêver et mobiliser des militants avides (et ils ont raison) de changer la vie, elles ne sont en rien réalistes, ni au regard des équilibres économiques français, ni des réalités internationales ! Ses propositions ne sont que dépenses nouvelles, impôts nouveaux, charges nouvelles pour les entreprises et ménages français.

Supprimer le CICE ? Ce sont 40 Mds de charges en plus pour les entreprises, une dégradation de leur compétitivité, des pertes d’emplois rapidement. Dépenser et creuser les déficits publics, cela veut dire recommencer à endetter la France (alors que les Français, sous le quinquennat de François Hollande ont, par leurs efforts, enfin réussi à stopper la course folle de la dette ! Enfin elle diminue ! Et il faudrait tout remettre en cause ?).

 

Sait-il, Benoît Hamon, que la France emprunte encore chaque année 180 Mds € sur les marchés financiers pour se financer ? Aujourd’hui, grâce à la crédibilité de la politique menée, les taux d’intérêt payés par la France sont très faibles ! Si, avec Hamon, la France perd cette crédibilité en se lançant dans des dépenses inconsidérées, elle paiera plus cher l’argent qu’elle a besoin d’emprunter. Or, une augmentation de + 1 % des conditions d’emprunt, ce serait en deux ans, + 4 Mds € de dépenses d’intérêts en plus à payer pour le Budget de l’Etat ! Et + 1 %, c’est vite fait. Alors, comment va faire Hamon pour payer ces intérêts, il va encore augmenter les impôts ? Lui qui ne cesse de critiquer les banques, pourquoi préfère-t-il payer des intérêts aux banquiers plutôt que de donner de l’argent pour faire fonctionner les services publics, ouvrir des classes dans les écoles, payer des policiers ?

Et on ne peut qu’avoir peur lorsqu’il parle de ne pas rembourser les dettes : qui peut croire qu’une telle position va renforcer la crédibilité de la France ? Le projet d’Hamon va vite ramener la France au rang de la Grèce.

Il dit que « les vieilles recettes ne marchent plus » : sauf que les vieilles recettes, c’est lui !

 

> Parce qu’il ne sera que le « porteur d’eau » de Mélenchon

Encore une fois, se déporter vers la gauche de la gauche, c’est se résoudre à ne pas gagner la Présidentielle ! Car enfin, regardons la réalité en face : Mélenchon est à 13/15 % ; les enquêtes placent Hamon à 5/7 % ; ensemble cela avoisine les 20 % ! Comment fait-on avec ce « plafond de verre » de la gauche de la gauche pour atteindre 51 % et gagner la Présidentielle ?

A vrai dire, comme les communistes pour les vingt premières années de la Vème République avec les gaullistes (époque ou l’existence d’un fort parti communiste incapable de se hisser à plus de 50 % a permis à la Droite de se maintenir au pouvoir), Mélenchon est aujourd’hui le meilleur allié de Fillon ! Et Hamon risque de l’être avec lui ! Car dans la critique et la protestation, Mélenchon sera toujours meilleur qu’Hamon, lequel sera distancé par le premier.

Renforcer la gauche de la gauche, c’est renoncer à figurer au 2nd tour de la Présidentielle, et donc à la gagner !

Et cela, je ne l’accepte pas ! Maire d’une ville ouvrière, où des gens sont en souffrance, dans la pauvreté, je n’ai pas envie qu’ils souffrent demain davantage encore : moins de fonctionnaires, moins d’hôpitaux, moins d’enseignants, moins de dotations aux collectivités locales, moins de contrats aidés… moins de moyens pour permettre à ceux qui ont peu de vivre mieux, c’est cela le programme Fillon ! Renforcer Mélenchon, c’est permettre à Fillon de gagner l’élection présidentielle et d’appliquer son programme de purge.

 

> Enfin, parce que dans les grands rendez-vous du quinquennat, Hamon n’a pas été là !

Moi, je suis un député de la majorité, fidèle et loyal au Président et à ses gouvernements, pour qui j’ai été candidat ! Mais je garde de cette législature le pire de mes souvenirs politiques : avoir été trahi par les nôtres ; par ces « frondeurs » qui, de nos rangs, ont refusé les votes de la majorité, n’ont cessé de désobéir, de s’abstenir, parfois de voter contre, de ne pas respecter les règles de la majorité tout simplement ! Leur comportement a été de l’irresponsabilité politique. Benoît Hamon a souvent été de ceux-là, ses amis toujours !

Et c’est inacceptable. Car ce sont ces comportements-là qui ont pourri la vie du quinquennat, qui ont savonné la planche de François Hollande et des socialistes en général, qui ont entaché la crédibilité de l’action gouvernementale. Quand, dès qu’une mesure est annoncée, des députés socialistes se précipitent devant les caméras pour la critiquer, comment veut-on que l’opinion publique la positive ? L’électeur de gauche s’est trouvé perdu devant ces discours contradictoires, qui étaient du pain bénit pour l’opposition ! Quand ces députés, dans l’hémicycle, quémandaient des voix de la Droite, ou ajoutaient les leurs à la Droite pour faire battre le gouvernement, c’était à vomir !

Sauf qu’Hamon a souvent été de ceux-là ! Ses amis toujours. Ainsi, en 2014, il s’abstient sur la déclaration  de politique générale du gouvernement Valls ; il s'abstient sur le volet recettes de la Loi de Finances pour 2015, sur la Loi de Finances 2015 elle-même et celle de la Sécurité Sociale (ce qu’il votera en revanche en 2016 et 2017). Il vote en revanche la Loi de Finances pour 2016, mais s’abstient sur celle de 2017 : comprenne qui pourra !

 

Sur la sécurité des Français, c’est consternant : il n’a pas participé aux votes sur la prolongation de l’Etat d’urgence, ni en février, juillet et décembre 2016 ! Il a voté contre la Loi Constitutionnelle de protection de la nation (février 2016), et s’abstient sur la Loi renforçant la lutte contre le crime organisé et le terrorisme (mars 2016) !

Et dans le contexte d’aujourd’hui, de tensions internationales et de terrorisme environnant, Benoît Hamon prétend être candidat à la Présidence de la République ? Non, ce n’est pas possible !

 

En ce début 2017, j’ai peur pour mon pays : avec le Pen, c’est la rupture de la cohésion sociale et le chaos économique ; avec Fillon, la purge sociale ; avec Mélenchon, l’impuissance sociale et le naufrage économique. Le camp du Progrès ne peut se résoudre à aucune de ces perspectives pour la France.

 

Rien n’est encore joué ; dans le match « présidentielles », on n’est pas encore dans la finale, ni dans la demi-finale ; heureusement, mais dès maintenant, il ne faut pas se tromper de chemin, sinon ce sera l’impasse ! Pour moi, c’est clair, Hamon, c’est non !

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23 janvier 2017 1 23 /01 /janvier /2017 11:16

Ce lundi 23 janvier, je suis l'invité de France Bleu matin pour commenter les résultats de la primaire de la Gauche :

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22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 11:42
Gala Nord Sud : de l'émotion et du talent !

Malheureusement, pour cause de tenue de Bureau de vote pour les Primaires de la Gauche, je n’ai pas pu être présent autant que je l’aurais voulu au gala traditionnel de janvier de l’association Nord Sud, où, outre ses chanteuses et chanteurs, se sont produits la troupe de danse Alletheïa (ph. ci-dessous), le ventriloque Jean-Mi, et l’humoriste Valentin. Mais j’y suis cependant passé plus d’une heure et ce ne fut que plaisir !

Gala Nord Sud : de l'émotion et du talent !
Gala Nord Sud : de l'émotion et du talent !

Que ce soit en anglais, en rythme ou en slow, Pascal et ses « filles » auront ravi le public. Quand j’arrive, pour la 2ème partie, déjà, je suis dans l’ambiance que j’aime : les années 60 et 70 ! Et nous voilà dans la « nouvelle vague », « donne-moi ma chance (encore) », « c’est ma fête »,… puis un clin d’œil à Richard Anthony, dont chacun connaît les refrains : « la terre promise », « combien de routes », « amoureux de ma femme », « Sunny », « reviens-moi, je t’en supplie »…

 

Et voilà ensuite, qu’avec Petula, « la nuit n’en finit plus, et j’attends que quelque chose vienne,… je ne sais quoi » !

Gala Nord Sud : de l'émotion et du talent !
Gala Nord Sud : de l'émotion et du talent !

Valentin, en habit sacerdotal, nous invite ensuite à une cérémonie funéraire particulière avant crémation, une « funeste journée » pour Louis, « jovial sexagénaire » et « fringuant agriculteur », mais qui était « sourd comme un pot », bien qu’il s’appelât… Louis ! Avec en guise de sermon, un serment : « jamais sur sa croix notre Seigneur ne baissera les bras ! ». Sketch hilarant, donc, et le public rit de bon cœur.

Gala Nord Sud : de l'émotion et du talent !

Emotion et tendresse ensuite avec la voix, magnifique, de Chloé, récente vainqueur du concours de chant, qui interprète la chanson de Lara Fabian « Pas sans toi » : « Sèche tes pleurs/Le temps nous attendra/ Nous nous sommes perdus dans tout ça/Il n’y a plus de raisons d’avoir peur, je crois/Je t’aime encore si fort », car « Pas sans toi/Ce serait comme renier ma vie »…

Gala Nord Sud : de l'émotion et du talent !

L’émotion encore, mais avec l’humour avec Jean-Mi et son sympathique Charlie, qui veut nous raconter « le corbeau et le renard »  de Jean Du Ruisseau (si, si !), avant de chanter, sous les applaudissements du public, un toujours enthousiasment « petit bonhomme en mousse »…

Gala Nord Sud : de l'émotion et du talent !

Je n’ai pu en voir davantage, mais celles et ceux qui ont pu y assister, auront passé un bon moment, c’est certain !

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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 11:51
In'Bonn'Innée au CSE, et on y rit !

T’cheu qu’in a bin rit !!! Le rendez-vous est connu et couru, car c’est la rigolade assurée ! On l’attend avec impatience, et ce n’est pas la salle, pleine, du CSE ce dimanche 15 après-midi qui démentira. La Troupe de la Compagnie Royale Marius Staquet franchit en effet la frontière pour produire la nouvelle pièce de théâtre de Christian Derycke. Et cette année, justement, c’est pour se souhaiter une « Bonn’Innée » !

 

Entrée en scène : Nicole avec Olivier (à l’issue de son plein gré) ont loué dans un coin (très) perdu un gîte pour fêter le réveillon avec leurs parents et le frère et la belle-sœur de Nicole. Banal, me direz-vous ? Pas quand on connaît mieux la famille : des enfants qui ne supportent pas leur beau-parent respectif, un beau-frère fou de poésie et d’alexandrins raffinés (« Pour vous trouver, j’ai eu un mal de chien /Et grand merci à la carte Michelin » !), de jolis minois mais pas de Gps, une belle-sœur qui aime boire mais en accumule les déboires,… Et pas quand des braqueurs (d’une boulangerie !) en fuite, se réfugient dans une maison isolée et qu’ils pensent déserte, et se retrouvent cuisiniers d’un soir, avec un cousin Jojo à la fois pâtissier, « oenucologue » et sommelier (mais qui ne s’occupe pas des matelas !). Ah vous voyez, ça se complique !

 

Et quand je vous ajoute que la soirée va être costumée, que Mme va être Charlot, que M. va être Marylin, et que Jules César (« avec la goutte, il n’y a plus que ses pieds qui gonflent ») a fait sa tenue dans un vieux drap, tandis que les clés sont tombées dans l’égout, vous ajoutez la couleur à l’odeur… mais au bout des trois actes, vous n’aurez vu que la bonne humeur et n’aurez humé que le plaisir de rire !

In'Bonn'Innée au CSE, et on y rit !
In'Bonn'Innée au CSE, et on y rit !
In'Bonn'Innée au CSE, et on y rit !

Je n’en dirai pas davantage : allez la voir si vous pouvez, elle passe encore jusqu’à mi-février à Mouscron. La pièce est bien écrite, enlevée, les réparties font mouche, et la troupe s’est renforcée ces dernières années de jeunes pousses talentueuses et prometteuses. Bravo à tous.

In'Bonn'Innée au CSE, et on y rit !
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13 janvier 2017 5 13 /01 /janvier /2017 11:10
Voeux à l'Hôpital : existence, cohérence et subvention !

Il fallait oser : faire la cérémonie des vœux à l’Hôpital sur fond d’intempéries neigeuses, de pic national d’épidémie de grippe saisonnière et un vendredi 13 ! Eh bien, à Wattrelos, même pas peur ! Après que la Directrice, Mme Hache, et le Docteur Strekker (ci-contre) qui ont présenté les résultats de l’année écoulée et les projets de 2017, j’ai moi aussi présenté mes vœux au personnel de l’établissement.

 

Le monde de l’hôpital est dans une situation nationale paradoxale. En effet, globalement les fondamentaux économiques se sont nettement améliorés (déficit public réduit par 2, dette publique qui, enfin, décroît, compétitivité améliorée, investissement et emploi qui progressent), et les comptes sociaux sont quasiment à l’équilibre (17,4 Mds € de déficit en 2011, et seulement… - 0,4 Md€ en 2017 !). Mais si la branche famille est à l’équilibre, les branches retraite (+ 1,6 Mds € en 2017 au lieu de – 5 Mds € en 2011) et accident du travail (+ 0,7 Md€) sont excédentaires, la branche maladie reste en déficit (-2,6 Mds € en 2017), même si son redressement est spectaculaire (-8,6 Mds € en 2011) et si ce déficit est le plus bas depuis 2001 !

 

Ainsi, si au niveau national, le secteur hospitalier est en meilleur santé financière qu’il y a 5 ans, il a des problèmes : des déficits subsistent ; l’état de la démographie médicale pose le problème des compétences disponibles ; les plateaux techniques, toujours plus onéreux, et qui attirent les compétences ; la concurrence du secteur privé (notamment pour ses rémunérations disproportionnées).

 

L’Hôpital de Wattrelos n’échappe pas à ces contraintes. Comme les autres hôpitaux, lui aussi va connaître des problèmes de recrutements de médecins et de compétences, et lui aussi a un problème de déficit. Pour autant, je m’inscris en faux contre les discours alarmistes répétitifs, malsains et démotivants, qui déclament avec la régularité d’un métronome que parce qu’il est petit, l’Hôpital de Wattrelos ne pourrait que mourir ! Cela suscite des peurs inutiles. En revanche, la pérennité d’un établissement hospitalier peut être en cause s’il n’a pas de médecins, s’il n’a pas de compétences techniques, s’il n’a pas de projet médical cohérent.

 

Voilà pourquoi, je tiens à dire ce soir, au nom de Wattrelos avec les élus qui m’entourent, que l’Hôpital de Wattrelos veut réaffirmer son existence et sa cohérence.

 

Son existence, car population et élus sont attachés : aux soins non programmés, mais nous voulons qu’ils soient mieux rémunérés par les autorités de santé ; aux lits de surveillance continue, mais dûment autorisés ; aux lits de médecine, car c’est le cœur de notre hôpital ; à la rééducation fonctionnelle, compétence structurante et reconnue de l’établissement ; à la maison de retraite, dont nous sommes heureux de l’ouverture de son nouveau bâtiment.

 

Sa cohérence à deux égards. D’abord, il nous faut avoir les moyens de nos projets. Il ne faut pas mal faire ce que l’on fait, sinon mieux vaut ne pas le faire. C’est pourquoi je suis attaché à ce que nous ayons, au Centre Hospitalier, compétences et moyens techniques nécessaires. Ensuite, nous ne pouvons que nous intégrer à l’offre de soins au sein du Groupement Hospitalier de Territoire, en renforçant nos pôles soins de suite en rééducation cardiaque et neurologique, et en gériatrie, et notre surveillance continue, et en obtenant une amélioration des conditions financières de certaines activités.

 

C’est sur cette perspective que j’ai : remercié Mme Hache, pour son intérim de Direction ; annoncé l’arrivée début février de M. Eric Kryzkala, nouveau directeur ; félicité médaillés et retraités ; souhaité à toutes et tous une bonne année, en assortissant mes vœux d’une nouvelle subvention, sur crédits parlementaires, de 15 000 euros au Centre Hospitalier (qui s’en servira pour acquérir du matériel médical).

Voeux à l'Hôpital : existence, cohérence et subvention !
Voeux à l'Hôpital : existence, cohérence et subvention !
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