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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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12 mars 2007 1 12 /03 /mars /2007 11:35

A Wattrelos, ce ne sont pas les hirondelles qui font le printemps mais… le Salon des Artistes ! C’est pareil chaque année : comme le Salon se tient mi-mars, huit jours après, c’est le printemps, c’est mécanique ! Et en plus, c’est vrai, il fait souvent soleil à l’inauguration. Et bien, pour le millésime 2007, il aura aussi fait beau !

Par un superbe soleil ont été accueillis les 208 artistes wattrelosiens et locaux, ainsi que les 79 œuvres d’artistes allemands de notre ville jumelle de Köthen dont la délégation est emmenée par Hartmut Schmiegel.

Je suis toujours frappé par la force créatrice et l’imagination dont font preuve les artistes amateurs qui participent à ce Salon, et c’est un grand plaisir pour moi de déambuler parmi les œuvres, comme à l’accoutumée avec mon ami, complice et prédécesseur Alain Faugaret, maire honoraire (qui a accompagné les débuts de cette manifestation), et des membres de l’Atelier des Arts de Wattrelos, sans oublier le sympathique et « perpétuel » président Michel Couillet.

Ce qui nous a d’ailleurs valu une bonne partie de rigolade : voilà que nous tombons sur un groupe de statuettes de quatre personnages (cf. photo) que nous découvrons avec intérêt quand l’œil des élus que nous sommes Alain et moi est attiré par l’un des personnages ceint d’une écharpe bleu-blanc-rouge (le quatrième de la bande qui se tient à la queue-leu-leu).

-         « Tiens, l’artiste t’a représenté ! » me lance Alain, goguenard.

Je regarde plus attentivement et je remarque que le premier de la bande, quoique non « écharpé », a les traits et un profil « arrondi » qui… me rappellent fortement « quelqu’un » !

-         « Tu as bien regardé le premier : il ne te rappelle pas quelqu’un, qu’on connaît bien ? »

Au moment où je réponds cela, Alain se rend compte que j’ai raison et sa simple mine interloquée suffit à me faire éclater de rire… et lui aussi ! Match nul !

Cette anecdote pour illustrer le plaisir personnel que nous avons eu à découvrir la palette de couleurs et de talents exposés au centre socio-éducatif jusqu’au dimanche 25 mars (entrée libre : n’hésitez pas !). Et ils ont du mérite, tous ces artistes à présenter leurs tableaux, leurs sculptures : c’est un peu une partie d’eux-mêmes qu’ils livrent au regard des autres. Comme je le rappelais dans mon discours, dans sa « Théorie de l’art moderne », Paul Klee écrivait que « L’art ne reproduit pas le visible, il rend visible ». Oui, il rend visible les émotions, le ressenti de l’artiste, et c’est cela l’exercice de l’exposition : en présentant ses œuvres, on se présente aussi soi ! Bravo pour celles et ceux qui osent le faire.

Un moment d’émotion également lors de cette inauguration : l’hommage que j’ai rendu à Abel Leblanc, artiste bien connu et habituel membre du jury, frappé par un deuil très proche quelques jours avant le Salon. Abel avait tenu à être là quand même, pour lire le palmarès, parce que c’est un fidèle, un homme de cœur et un grand ami de l’Art et des artistes. Nous avons tous été très touchés par sa présence.

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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 11:41

Lanparty
Vidéo envoyée par dBaert

Ils étaient de nouveau plusieurs centaines, ce week-end, pour la quatrième lan party proposée par la Ville et organisée par l’association Nexen.
Une lan, c’est une compétition de jeux vidéo en réseau. Et comme Wattrelos a la volonté, depuis quelques années, d’être une ville numérique et de développer les fameuses NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication) qui facilitent les relations avec l’Administration, et plus largement les relations entre les gens (ce blog l’atteste !), il me semblait naturel qu’un tel événement puisse trouver sa place dans notre ville.
Alors, de toute la France, ils sont revenus, les « gamers » : des joueurs avertis (la compétition est une manche officielle de la Coupe de France) et d’autre plus… aventuriers, comme la trentaine de Wattrelosiens qui ont tenté leur chance avec beaucoup de courage et que je suis allé soutenir le vendredi soir et le samedi matin avant que ne commence le tournoi. Bon, au final, ils n’ont pas gagné mais ils auront au moins participé : bravo à eux !
Il y avait également des stands destinés au grand public par l’association wattrelosienne 3 Clics : à la fin de la vidéo ci-dessus, on me voit en… « guitar hero » ! J’ai bien pratiqué la guitare quand j’étais adolescent mais je ne me serais jamais imaginé tenir virtuellement le riff de Smoke on the water !
Tout ça pour dire que je suis fier du virage qu’a opéré la Municipalité en ce début de siècle, car ce genre d’événement, c’est aussi un message envoyé à la jeunesse qui est pour moi une priorité majeure : par les jeux, les fêtes proposés, par son action en faveur de la culture, du sport, de l’éducation, la Ville veut dire son attachement à cette jeunesse qui est aussi son avenir. En la sensibilisant à l’informatique et aux ordinateurs, je veux combattre tout risque de « fracture numérique » pour mes concitoyens demain.
Comme quoi, on peut s’amuser et être sérieux.
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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 14:37

Bien sûr, j’ai signé la proposition de parrainage pour Ségolène Royal : le jour même où, le matin, j’ai reçu au courrier la lettre du Conseil Constitutionnel avec le bordereau de parrainage, dès l’après-midi je postais en retour au Conseil Constitutionnel ledit parrainage.

Je n’ai pas de raison majeure de retarder ma signature : socialiste je suis ; je soutiens la candidate socialiste. D’abord parce qu’elle est la candidate de mon parti, qu’elle porte les valeurs auxquelles je crois, et parce qu’elle est LA candidate susceptible de faire gagner la Gauche et de battre la Droite de Nicolas Sarkozy.

La campagne présidentielle n’est pas un concours où chacun peut participer, ce n’est pas une foire aux suffrages. C’est un moment de débat, c’est un moment de construction ; on y construit l’avenir du pays et des citoyens. La règle des parrainages est à mes yeux juste.

Ceux qui ont la responsabilité de pouvoir désigner, parrainer un candidat ont une vraie responsabilité : choisir celui, ou celle, qui pourrait demain présider la France !

Contrairement, c’est vrai, à bon nombre de mes amis à Gauche, et y compris à bon nombre de socialistes, je suis favorable à l’élection du Président de la République au suffrage universel et, même si je ne néglige pas la nécessité de corriger certaines de nos règles institutionnelles (notamment sur le fonctionnement parlementaire), je suis attaché à ce Président (ou cette Présidente) « clé de voûte de nos institutions ».

Alors soyons clairs : à ce moment important de la vie démocratique et institutionnelle, je ne pense ni souhaitable ni nécessaire qu’il y ait une ribambelle de candidats. Car à terme, un trop grand nombre de candidats ôte toute signification au résultat obtenu : croit-on d’ailleurs que la démocratie gagne à voir se présenter 20 ou 30 candidats ? Qui n’a pas déjà entendu nos concitoyens plaider pour avoir – à juste titre – une pluralité des choix (pour pouvoir exprimer leur sensibilité), mais qui ne les a pas aussi entendu dire ne pas savoir qui choisir, tant il y a de candidats ? Paradoxe de la démocratie, bien sûr.

Voilà pourquoi mon choix est responsable et clair : c’est pour Ségo.
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2 mars 2007 5 02 /03 /mars /2007 08:26

Je suis fidèle en amitié, et je m’en honore. Aussi, dès qu’il m’a invité, c’est devenu un incontournable de mon agenda, il fallait que j’y sois ! Ce vendredi, un Croisien parmi les plus célèbres, Jean Gomanne, fête ses années de chansons, et à cette occasion, il a invité ses amis – j’en suis ! – et a sorti un nouveau CD, un « Florilège » (c’est son titre, avec une Tour Eiffel en fond d’image) de ses chansons. Pour être franc, c’est de la chanson comme je l’aime, française, chantant l’amour et la vie, de ces chansons que nous avons tous un jour fredonnées, et que nous conservons tous dans un coin de notre tête.

« Ca sent si bon la France » ;  « C’est magnifique » ; « A l’auberge du Cheval Blanc » ; « Toutes les femmes sont belles »… « Comme d’habitude » !

Jean est rayonnant et heureux, et il a raison de l’être. Ses sympathiques amis qui tiennent ce café mythique du LAF se sont même déguisés d’habits de fête pour lui et ses hôtes ! Le sourire est sur toutes les lèvres, c’est chouette.

J’ai beaucoup de respect pour ces artistes qui, comme Jean, ont passé leurs samedis soirs, dimanches midi, à faire des déplacements, à animer des bals, à pousser la chansonnette, à semer un peu de bonheur autour d’eux dans leur passage. Dans un film récent, Quand j’étais chanteur, G. Depardieu était émouvant. Mais tous ces artistes ont du mérite. Avec toutes ses années de carrière, Jean leur fait honneur. C’est un grand, et j’ai pour lui respect et amitié.

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 15:45

Ce midi, séance de travail, un sandwich vite avalé, avec Francine Langevin, avec qui je me présenterai aux prochaines élections législatives : elle a accepté d’être ma suppléante et j’en suis heureux. Car on travaille bien ensemble, et je crois que nous nous complétons également bien.

Comme moi, Francine connaît les quatre villes de la 8ème circonscription du Nord : native de Roubaix, elle habite Croix depuis près de 40 ans où elle est conseillère municipale, chef de file de l’opposition municipale et secrétaire de la section socialiste de Croix-Wasquehal.

Syndicaliste, militante associative, travaillant dans un Centre communal d’action sociale où elle est au contact des plus démunis, son dynamisme et son expérience de terrain me correspondent, ses compétences sociales me complètent, moi qui ai une formation d’économiste et de spécialiste de questions financières. Mais nos volontés d’agir nous réunissent.

Elle et moi savons que l’urgence est aujourd’hui sociale : la pauvreté, l’exclusion, la précarité ont explosé ces dernières années et nous ne pouvons nous y résoudre.

Tout comme il nous semble inconcevable de se résigner à voir appauvrir encore plus nos écoles, nos hôpitaux, nos services publics : s’il ne fallait qu’une raison, une seule raison de s’engager à Gauche, et ne pas vouloir laisser notre pays et notre agglomération encore 5 ans aux mains de la Droite, ce serait celle-là !

Notre objectif est donc de faire gagner la Gauche pour porter à Paris la parole, les souffrances et les espoirs des habitants de Croix, Roubaix, Wasquehal et Wattrelos. Pour défendre l’emploi, combattre les discriminations, préserver la cohésion de nos quartiers et la protection sociale, impulser une vraie politique de logement et d’éducation, et construire un calme durable dans nos cités.

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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 23:08

Ce midi, dès la fin de l’assemblée générale, direction Dunkerque. Mon ami et complice, son maire Michel Delebarre, m’a invité au Carnaval pour lancer du balcon de l’Hôtel de ville les célèbres « kippers »… pendant que lui lancera également – privilège du maire – des homards (selon la célèbre apostrophe de la population dunkerquoise : « Delebarre, des homards ! »).

Qu’on se rassure : si les harengs saurs – dits kippers – sont sous film plastique (mais l’odeur est bien là, j’en atteste !), les homards eux sont en plastique : 6 seront lancés, et ceux qui les attrapent peuvent les échanger dans une poissonnerie de la ville (en pratique, ils ne le font jamais, trop fiers de leur trophée !).

D’ici là, me voilà déguisé : sitôt arrivé sur le parking, me voilà en « carnavaleux ». Dominante bleue, chapeau et masque… pour faire discret (cf. photo). Soyons franc : tout cela est très raisonnable, et cela le restera jusqu’au moment où tous les invités du maire se trouveront affublés… d’un « boa » (d’un mauve superbe !) que ni Régine ni Zizi Jeanmaire n’auraient dédaigné. On rit, Michel est épuisé mais en forme (le miracle du maire en fête dans sa ville !), mais je ne me vois pas encore trop exubérant.

La foule s’agglutine sous le balcon. C’est superbe de couleurs, de parapluies, de jaune, de rouge, de bleu, de vert, de tout cela mélangé et de bonne humeur. C’est qu’elle peut en contenir du monde, cette place ! Et elle est noire de monde.

Enfin, ça y est : on ouvre les fenêtres, on grimpe sur le balcon, une clameur monte. Au premier kipper, c’est un cri général qui s’élève. Au premier homard, c’est l’émeute. Extraordinaires mouvements de foule. Impressionnant ! Caméras, télés, photographes immortalisent la scène.

Que c’est beau le Nord en fête. Que c’est bon quand on peut tout oublier. Tous ici, en haut et en bas, déguisés, nous sommes pareils : on est là pour cela, pour dire notre plaisir de rire, de sourire, de passer un moment de joie.

Déjà vingt minutes et il n’y a plus de harengs. Des tonnes sont devenues des poissons volants. Les fenêtres se referment… Dommage. La fête est finie ? Non. Bien sûr, partout dans la ville, elle continue.

Je n’y tiens plus. Je rejoins la foule, une bande se forme. Au coin de l’autre place là-bas, une marée humaine s’avance. Des rythmes secouent tout le public alentour. Je plonge dans la masse. Plonger dans la "Vischerssbende" parmi les "masqueloures" et les "berguenaeres" relève de l'exploit sportif. On y retrouve Rosalie, Marguerite, Rose, Charlotte, Marie et Raymonde évoquant "tet'ches", "wiches" et "picheloures" en toute liberté. Il est vrai "qu'on n'est pas là pour faire des manières..." Quelle chaleur, quel moment ! Voilà que résonne, porté par mille, par dix mille, par cinquante mille voix, « l’hymne à Jean Bart ».

Une communion entre une population et une chanson. Une identification. J’en ai plein les yeux, plein les oreilles. Et un moment d’orgueil : je me souviens que l’écrivain Jacques Duquesne, qui a écrit une biographie de notre célèbre Corsaire du Roi, m’a confié qu’à l’époque Jean Bart s’écrivait Jean Baert !

Le soir tombe, il faut rentrer. J’ai encore du travail ce soir, mais je suis heureux. Ah, le Nord est une superbe région. Et qu’est-ce que je l’aime…

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18 février 2007 7 18 /02 /février /2007 21:48

Ce matin, dès 9 heures, me voilà à l’assemblée générale du Syndicat des Pêcheurs de Roubaix-Tourcoing au Parc des Sports à Roubaix.

J’aime bien son Président, Jean-Jacques Fertelle, fort en voix, c’est vrai, mais d’un dévouement exemplaire : malgré une maladie qui l’a affaibli et éloigné de longs mois, comme il le dit au début de son discours, il a tenu le gouvernail avec les autres membres de son Comité et de son équipe. Toujours les mêmes, c’est aussi cela le bénévolat : peu de volontaires pour faire, bien plus nombreux pour critiquer. Et ça aussi, Jean-Jacques le dit. Il a malheureusement raison.

Mais à cette assemblée, je vais – aussi régulièrement que possible – pas seulement par égard à son président, mais parce que j’y ai pas mal de copains, et surtout parce que j’apprécie ce que représente l’attachement de tous ces pêcheurs à LEUR canal. Un nom, ce matin, me revient, celui d’un amoureux inconditionnel du canal, celui d’Emile Duhamel, un grand copain lui aussi, mieux : un camarade, disparu il y a quelques semaines… A la tribune, on lui rend hommage, tant mieux !

Côté élus, en ce début d’assemblée générale, on n’est pas très nombreux, et je me sens bien seul. Qu’à cela ne tienne, je reste : les autres arriveront plus tard… quand viendra l’heure des discours, en fin de matinée.

Moi, je ne vais pas pour parler, mais pour écouter. Mais puisqu’en fin de matinée, on me demande mon avis, je le donne. Et du point de vue du canal, mon état d’esprit est clair.

1)      Du point de vue du maire de Wattrelos, je suis franc : le retour en navigabilité du canal de Roubaix n’était pas une priorité. Améliorer ses abords, en curer les fonds, en faire un espace de promenade, le valoriser, y faciliter l’accès dans des conditions sécurisantes aux pêcheurs, oui. Y faire naviguer des bateaux, bof ! Non pas que je sois insensible aux promenades bucoliques sur l’eau, mais j’ai deux remarques sur ce dossier : d’une part, je n’imagine pas que mes concitoyens aient pour projet de vie de faire naviguer leur bateau sur le canal (de Roubaix ou d’ailleurs, au demeurant !) ; d’autre part, quand ils me demandent des interventions, ils me les demandent sur bien d’autres priorités (logement, voiries, éclairage, espaces publics…). Mais bon, « Blue Links » était une opportunité d’obtenir des fonds européens, ça a été décidé, dont acte.

2)      En matière de solidarité des charges, avec toutes les villes traversées (11 au total !) par le canal, on est loin du compte ! Deux exemples : d’abord le curage du canal (nécessaire pour le retour en navigation certes, mais aussi – et à mes yeux, c’est bien plus fondamental – pour lutter contre ses débordements et donc les inondations dans le quartier du Laboureur). Il concerne 11 villes disais-je, et seules 3 (Wattrelos surtout, Leers un peu, et Wasquehal mais ce n’est pas complètement bouclé) vont stocker sur leur territoire les sédiments ! Autre exemple : sur toutes les villes traversées, seules Roubaix, Wattrelos, Tourcoing et Leers subventionnent l’association des pêcheurs ! Tout cela, il faut le rappeler, je le fais.

Pour la requalification du canal, de ses abords, et la rénovation de nos villes, des quartiers limitrophes et des conditions de vie de leurs habitants, il y a deux projets encore bien plus importants que la navigabilité du canal, et ils sont importants pour les pêcheurs : c’est d’abord la couverture et le recalibrage de l’Espierre, égout à ciel ouvert qui s’écoule en parallèle du canal jusqu’au Grimonpont (c’est coloré, et ça pue : depuis 1997, j’y ai emmené tous les préfets, secrétaires généraux et hauts fonctionnaires nommés dans le Nord !) ; c’est aussi le traitement du site Rhodia-Kuhlmann, sur sa pollution, ses aspects paysagers. La première tranche du premier projet se termine ; pour le second, la convention financière entre l’Etat, Rhodia, et LMCU est signée, et va mobiliser des moyens importants. Deux dossiers lourds, importants, coûteux, dont le décideur et l’organisateur pivot ne sont qu’une même entité : la Communauté urbaine de Lille ! Deux dossiers auxquels son Vice-Président au Budget a su porter une attention compréhensive… et bienveillante !
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16 février 2007 5 16 /02 /février /2007 12:21

Belle ambiance, hier soir à Dunkerque, au meeting de Ségolène Royal !

J’arrive un peu avant 17h… et l’énorme salle du Kursaal est déjà pleine ! J’aperçois des militants des villes voisines de Wattrelos, des Wattrelosiens venus en nombre… Je ne les vois pas tous mais ils sont là et ne sont pas les derniers à faire la fête !

C’est vraiment un grand rassemblement « à la dunkerquoise ». J’adore ces rythmes !

On m’annonce que Ségolène est sur la route ; mon ami Michel Delebarre, député-maire de Dunkerque, fait son entrée… en musique ! Alors Gilles Pargneaux, 1er secrétaire de la Fédération du Nord, monte à la tribune, remercie les personnes présentes… Il a pour mission de mobiliser la salle : ce n’est pas facile mais il ne s’en sort pas mal du tout ! On lui demande même d’en rajouter, de faire patienter : beau savoir-faire !

Enfin, Ségolène arrive dans une cohue toute sympathique : ça commence !

Michel monte en musique à la tribune, puis commence son discours, comme d’habitude plein d’humour (on ne le changera pas !) : il évoque le carnaval qui anime sa ville, le week-end « des trois glorieuses », le « bal républicain » de ce soir… Puis le ton se fait plus politique : il épingle « l’Autre », son comportement, ses initiales rappelant un certain Nénesse, grande figure du carnaval… Tout le monde savoure, tout le monde rit.

Mais Michel ne manque pas l’occasion de rappeler l’importance de ce que doit être la mutation du Dunkerquois et présente ses doléances à la « future Présidente de la République » : ses souhaits d’une politique portuaire ambitieuse pour concurrencer Rotterdam, d’une politique industrielle volontariste qui sache exploiter au mieux les hectares disponibles de l’agglomération, de voir améliorée la desserte routière, comparant l’A25 (Dunkerque-Lille) « à la première étape du Paris-Dakar ! »…

Puis Ségolène prend la suite, revenant pour une large partie sur son discours programmatique de Villepinte, dimanche, affichant ses priorités pour la France. Le thème choisi ce soir-là : « L’éducation, encore l’éducation, toujours l’éducation ».

En tant qu’élu, en tant que citoyen, en tant qu’homme, j’ai retenu :

1)      sa volonté d’une école laïque pour tous et partout sur le territoire, « de la Sorbonne aux Minguettes », qui assure autant de chances de réussite à « Frédéric qu’à Malika ». L’élu du Roubaisis que je suis apprécie !

2)      son engagement de revenir sur les suppressions de postes d’enseignants annoncés à la prochaine rentrée et de tous les rétablir : oui, il y a une différence entre la Gauche et la Droite ! L’élu du Roubaisis applaudit !

3)      son souci de donner d’autres moyens à l’Education nationale, par exemple en abandonnant la construction d’un deuxième sous-marin pour pouvoir embaucher des instituteurs et des professeurs ; j’en suis heureux ! Les militaires de haut rang eux-mêmes – et j’en connais pas mal – sont plus que réservés sur ce second sous-marin (à part la Marine !) : il faut un acte de vérité pour dire qu’il n’est pas indispensable à notre Défense. Ouf, c’est fait ce soir, Ségo a raison !

4)      sa volonté de mener une politique ambitieuse pour l’enseignement supérieur et les universités.

Bref, j’ai entendu hier soir un vrai discours de Gauche sur l’éducation, avec des priorités claires, des engagements, une vraie vision de société car c’est à l’école que les inégalités naissent et s’accroissent. L’éducation est l’un des piliers fondamentaux de notre capacité à vivre ensemble, sujet sur lequel les Français nous attendent tant. C’est aussi le plus bel investissement à faire pour préparer l’avenir.

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7 février 2007 3 07 /02 /février /2007 10:21














Avec Francine Langevin, secrétaire de la section PS de Croix-Wasquehal, et Bernard Catto, ancien commissaire central à Lille et chef de district.


Comme je vous le disais, je me suis rendu hier soir à Croix à l’invitation de la section socialiste locale pour prendre part au débat participatif organisé autour du thème : « Les insécurités et les violences sont-elles inévitables dans notre société ? »

Une quarantaine de personnes étaient présentes (malgré la neige !), et je dois dire que la discussion a été très constructive : des questions, des témoignages, des pistes de réflexion, des échanges entre les participants… j’y ai vu un bel exercice pratique de démocratie participative.

L’invité de cette réunion était l’ancien commissaire central de Lille et chef de district Bernard Catto. Un invité précieux qui nous a révélé l’envers du décor que notre Ministre de l’Intérieur a si habilement dressé : un déficit dramatique d’encadrement dans la police ; un « tout législatif » qui ne débouche sur rien (exemple : le décret si médiatique interdisant les rassemblements dans les halls d’immeubles = deux procédures en un an en France !) ; une transformation de la police menée en dépit du bon sens (sans sa dimension de proximité, la police ne peut être efficace!) et sans toucher au reste de la chaîne pénale (la prévention et l’éducation en amont ; la Justice et la prison à l’aval), que d’erreurs, que d’erreurs !

Je suis persuadé que les insécurités, qui génèrent les violences, doivent être l’objet d’un projet global qui s’attaque au moins autant aux causes qu’aux conséquences.

C’est-à-dire :

1)      une Police efficace et présente dans les quartiers ;

2)      une Justice efficace et rapide, avec un budget prioritaire et des solutions alternatives à l’incarcération car celle-ci ne règle pas, loin s’en faut, les problèmes de violence ;

3)      une Education pourvue en moyens humains (enseignants, encadrants, aide-éducateurs…) dès la très petite enfance car c’est à la maternelle que les inégalités se créent, mais également à destination des parents (pourquoi pas une école des parents ou davantage d’écoles de la deuxième chance ?), avec un « service civique » de un ou plusieurs mois (obligatoire pour moi) comprenant des travaux d’intérêt général auprès d’une association ou d’une collectivité publique ;

4)      construire l’adhésion à une société où chacun trouve sa place : c’est le fameux « lien social », et c’est le cœur du sujet. Cela signifie qu’il faut parallèlement éradiquer ces gangrènes que sont le chômage, la pauvreté (30% de RMIstes en plus en trois ans à Wattrelos !), le mal-logement (ou le pas-de-logement du tout), qu’il faut une politique économique qui parie sur l’investissement, sur la recherche, et qu’il faut des services publics de proximité.

J’ai, en outre, proposé lors de cette réunion une mesure très concrète : il faudrait que l’Etat crée une dotation couvrant 50% du « coût » d’un policier municipal pour les communes ayant un niveau modeste de ressources (exemple : Wattrelos, Roubaix, Tourcoing, pour citer les trois communes où les revenus moyens par habitant sont les plus faibles de la Communauté urbaine). Cela permettrait à ces villes, par essence les plus exposées aux phénomènes de violences et d’insécurité, de doubler les effectifs de leur police municipale – qui ne doit pas pour autant remplacer la police nationale, ce n’est pas ce que je suis en train de dire ! – dont la mission est d’assurer une première présence de proximité dans les quartiers.

Puisse cette idée faire son chemin…

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6 février 2007 2 06 /02 /février /2007 16:19

Bien agréable, ce week-end !

Un vrai plaisir, déjà, l’inauguration de la fête des associations, une biennale qui a réuni près de 80 sociétés. De la bonne humeur, de la couleur, des stands décorés, des participants costumés, de l’imagination, tout cela au nom du « conte » !

J’ai vraiment pris beaucoup de plaisir, avec mes invités belges bourgmestres de Mouscron et d’Estaimpuis, MM. Alfred Gadenne et Daniel Senesael, à visiter chaque stand où nous attendaient des surprises pratiquement à chaque fois !

Ah, c’est bien vrai : « il était une fois… » un village gaulois septentrional où l’on aime passer du temps ensemble, partager un banquet, faire la fête : c’est Wattrelos ! Cela suscite parfois de l’envie, cette capacité à vivre ensemble, j’en suis sûr. Le secret ? Cette « potion magique », ce sont nos associations ! C’est-à-dire la possibilité de trouver à Wattrelos l’activité culturelle, sportive, de loisir, caritative, que sais-je encore, où passer un moment, où ne pas être seul, où être utile, où se faire plaisir.

La preuve : l’affluence dans les différents stands le samedi après-midi, mais aussi le dimanche toute la journée.

Là, c’était samedi. Et dimanche matin, dès 10 heures, un autre rendez-vous d’humour et de bonne humeur : la réception de la fédération des sociétés de bourles. Comme d’habitude, le rire était présent, et plus encore lorsque, deux heures plus tard au cercle Saint-Joseph, j’ai pu épingler de la médaille de la Jeunesse et des Sports, le Vice-Président de la Fédération, Fabrice Scotte (40 ans dans un mois !). Et devinez : tout cela s’est terminé en chanson par l’hymne des bourleux…

Un vrai bon moment, bien de chez nous.

















En compagnie du bourgmestre de Mouscron, Alfred Gadenne, au stand des Indians (baseball) lors de la fête des associations de Wattrelos.

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