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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 13:15

Senatoriales-2011.jpgCe dimanche matin, comme tous les grands électeurs du Nord, je me rends au bureau de vote de désignation des sénateurs de notre département. Si, à l’arrivée, la file d’attente est impressionnante, en réalité le flux s’écoule assez rapidement, et une fois entré dans le bâtiment, honnêtement l’organisation est top : la collecte des bulletins, le passage dans l’isoloir, le vote à l’urne (cf. photo) et l’émargement de la liste électorale, tout cela ne prend que quelques minutes. C’est la 4e élection sénatoriale pour laquelle je vote ; elle est la mieux organisée.

C’est aussi celle dont les enjeux politiques sont les plus grands : on l’a dit et répété en faisant campagne ces dernières semaines, le Sénat peut basculer à gauche ! Eh bien, depuis ce soir, c’est fait : la majorité du Sénat est à gauche ! Avec 177 sièges, la Gauche a davantage de sièges que la Droite sénatoriale.

C’est historique.

Pour la première fois depuis 1958 et l’avènement de la Ve République, la chambre haute est majoritairement à gauche. Et a priori, son président, deuxième personnage de l’Etat, sera à gauche (sauf débauchages et manipulations qui, dans le secret des urnes, feraient élire un autre président ! De cela, la Droite sénatoriale est coutumière et il nous faut rester vigilants jusque samedi !).

Mais pour l’heure, femmes et hommes de gauche et de progrès, ne boudons pas notre plaisir ! Les réformes confuses et destructrices de la taxe professionnelle et des territoires, la dégradation des services publics en zone rurale mais aussi urbaine, les dramatiques réductions de dotations aux collectivités locales et l’appauvrissement de bon nombre d’entre elles auront semé colère et volonté de protestation auprès des élus locaux et des grands électeurs : ceux-ci viennent de l’exprimer clairement ! En votant pour des sénateurs de gauche, en faisant battre des sénateurs de droite, pourtant parfois bien implantés. Tout cela sur fond de dissidences et de tensions à droite, lesquelles ont accentué la défaite de proches de Nicolas Sarkozy, et au-delà celle de l’UMP.

Cela empêchera-t-il ce Gouvernement de gouverner ? Non car, en dernier ressort, c’est l’Assemblée nationale, toujours à droite elle, qui tranche. Mais cela va quand même compliquer les choses pour le pouvoir. Il n’y aura plus de vote conforme du Sénat capable d’accélérer les choses, il n’y aura plus de vote positif des lois de finances et des projets de loi, les commissions paritaires et les congrès vont être plus compliqués, et les projets en urgence plus difficiles à faire passer. Outre le camouflet politique, c’est surtout un puissant contre-pouvoir à Nicolas Sarkozy que les grands électeurs viennent d’installer au Palais du Luxembourg.

Pour la Gauche, c’est une marche importante pour la vraie victoire de la reconquête : celle de l’élection présidentielle en mai 2012 et des législatives en juin. N’oublions pas que l’objectif-clé, c’est celui-là. L’heure, malgré la victoire au Sénat, ne peut donc être à la seule joie : elle doit être à la mobilisation poursuivie et accentuée.

Dans le Nord, la liste conduite par mon ami, Michel Delebarre, fait 2 100 voix, soit sensiblement plus que le total des listes PS + MRC + PRG de 2001 (1 934 voix), témoignant des conquêtes de plusieurs communes aux dernières municipales (Hazebrouck, Merville, Lys…). La gauche de la Gauche progresse aussi, avec 1 004 voix pour le total des listes communistes officielle et dissidente (Bocquet et Renar), au lieu de 860 voix en 2001.

La Droite, répartie en 5 listes comme en 2001, se replie nettement (2 588 voix au lieu de 2 313 en 2001), et l’investiture UMP (donnée à J. Legendre) a fonctionné comme un repoussoir (ce dont a profité, à l’inverse J.-R. Lecerf).

Ceci dit, deux leçons s’imposent de ce scrutin. La première, c’est que quand la Gauche sait se rassembler, elle gagne (au-delà même de son seul rassemblement) ! La seconde, c’est qu’outre une senatrice EE-LV (Marie-Christine Blandin), le Nord aura quatre sénateurs socialistes et, comme responsable et élu socialiste, et comme ami de chacun d’entre eux, j’en suis heureux !

Bravo et tous mes vœux à Michel, Delphine, Dominique et René !

 

 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 22:46

db2012-4Sur la table de travail du maire figurent également, en cette rentrée, d’autres dossiers qui ne sont pas minces :

  • la finalisation du schéma de l’avenant 2011-2013 à la convention ANRU-Beaulieu visant à prolonger la convention jusqu’en 2013 (pour que le programme se termine), et qui permettra notamment la rénovation / agrandissement des trois groupes scolaires publics du quartier. Bien des données financières restent à ajuster dans les matrices globales, en affinant la répartition des charges entres les partenaires financeurs.

  • continuer d’améliorer l’organigramme des services municipaux : au-delà des départs (mutations, retraites) dont il me faut assurer le remplacement ; un travail approfondi sur les espaces verts et le nettoiement est en cours, pour améliorer ce qui est la demande n° 1 des habitants, à savoir la propreté urbaine.

  • gérer la question des Roms. En avril dernier des familles se sont installées dans le jardin d’une habitation, destinée à être rasée, appartenant à la Communauté urbaine de Lille. Dès leur arrivée, j’ai dit aux responsables communautaires que cela ne pouvait pas durer. Certes ces familles sont sur un terrain privé, appartenant à un propriétaire privé (fût-il public), et le maire n’a pas le pouvoir d’engager aucune demande d’expulsion. De fait, je n’ignore pas non plus que 1 500 Roms sont actuellement présents sur le territoire métropolitain, et que gérer cette situation est tout sauf simple. Je n’ignore pas davantage que décréter une sortie de ce jardin, peut avoir pour conséquence l’installation de ces familles en plein champ, à quelques dizaines ou centaines de mètres de là, sur une autre propriété foncière de LMCU : de fait, un campement à découvert, et sans abri d’intempéries, n’améliorerait la situation pour personne. Pour autant, je le dis tout net : la situation actuelle n’est pas, n’est plus tenable. Dès le 12 mai, j’avais écrit aux responsables communautaires pour leur dire les risques que comporterait une intrusion d’enfants ou de membres de ces familles dans l’habitation : en cas d’incident, la responsabilité ne sera pas celle du maire ! Voilà pourquoi il n’est pas possible que la situation actuelle se prolonge. Au-delà de l’accompagnement social, au-delà de l’accueil humanitaire (et Wattrelos sait faire : elle l’a prouvé l’hiver dernier avec l’hébergement d’urgence dans le plan grand froid !), les risques pour les familles Roms elles-mêmes, leur comportement alentour, la multiplication des actes de mendicité, le climat d’inquiétude des habitants (comme en témoignent les lettres que je reçois, ou les propos que me rapporte ma conseillère municipale du quartier), il est clair, et souhaitable, que ces familles ne doivent plus rester là. Je l’ai dit à Michel-François Delannoy, 1er vice-président en charge de ce dossier, début septembre, et je viens de lui écrire à nouveau.

    Ce dossier de l’accueil de Roms est pour notre ville d’autant plus délicat à traiter qu’en ce qui concerne Wattrelos, nous respectons scrupuleusement le schéma départemental d’accueil des gens du voyage (en cours de révision d’ailleurs), et la loi ! Nous avons déjà à nous préoccuper du devenir de notre aire d’accueil pour les gens du voyage, nous avons fait face, je crois pouvoir dire avec un courage politique que toutes les municipalités n’ont pas, à la tempête qu’a provoqué notre recherche de sédentarisation de quatre familles l’été 2010… nous ne pouvons porter les deux charges en même temps !

  • obtenir la reconstruction du collège Neruda, laquelle n’a que trop tardé. La Ville est attachée à maintenir un 3e collège public et souhaite un autre bâtiment que l’actuel. J’ai beaucoup regretté que le nouveau collège ne puisse se localiser vers le Laboureur, mais là où il y avait du foncier disponible, celui-ci n’était pas compatible avec les normes du conseil général d’accueil d’établissements scolaires ! La Ville a fait une proposition depuis plusieurs années et en conscience, au vu des disponibilités foncières et de la qualité des sols nécessaires, il n’y en a pas d’autre si on veut être dans la centralité de la ville. Il faut conclure !

  • poursuivre les négociations d’implantations économiques car il reste des parcelles à remplir au Beck ou au Winhoute ;

  • lancer le travail de préparation du volet 2 de l’ANRU : même si aujourd’hui le Gouvernement n’a pas encore effectivement lancé la machine, il nous faut être prêt pour pouvoir être dans les premiers et obtenir ainsi l’inscription (et le financement) de la rénovation du quartier des Villas.

Bref, il y a du boulot...

 

 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 19:23

S’agissant des dossiers locaux, mes prochains mois seront très largement consacrés à des questions hospitalières. Elles sont même à mon horizon immédiat pour le trimestre à venir.

C’est vrai pour le centre hospitalier de Roubaix.

D’abord, priorité des priorités, le dossier de la maternité ! Son bâtiment est vétuste et sa reconstruction est une impérieuse nécessité urgente. Avec près de 2 850 accouchements par an, la maternité Paul-Gellé est un équipement majeur pour notre agglomération roubaisienne. J’ai rencontré cet été Xavier Bertrand sur ce dossier, et je lui ai écrit encore le 31 août. Pour que très rapidement l’Etat annonce, enfin, le déblocage de la 2e tranche du plan Hôpital 2012.

En gériatrie, les mouvements de protestation des familles et des syndicats (que j’ai reçus en juillet) ont, cet été, mis en avant les difficultés de financement et de personnel des établissements roubaisiens (j’ai reçu les représentants de Wattrelos en septembre également) ; à l’instar du secteur des soins palliatifs, pour lequel je souhaite contribuer à mieux valoriser les actes, ce qui améliorera leurs recettes.

Au centre hospitalier de Wattrelos aussi, des dossiers sont lourds. hopital.jpg

D’abord pour faire face à un Etat qui se défausse puisque, pour deux gros projets d’équipements, les promesses de subventions ne sont pas tenues. C’est le cas pour le financement des 30 lits de soins de suite (malgré l’engagement de Roselyne Bachelot, en réponse à ma question orale, le 3 février 2009). Mais c’est le cas pour l’institut médico - éducatif Handas pour adolescents polyhandicapés : accord de l’Etat en 2008, permis de construire accordé en mai 2010, entreprises choisies en juillet puis…. l’Etat demande à l’APF de revoir son projet et joue clairement la montre pour ne pas avoir à financer.

Avec la Région, je conduis des discussions pour l’obtention d’un mammographe numérique (fondamental pour la lutte contre le cancer du sein) et d’un scanner. Avec ses 14 000 urgences annuelles, l’hôpital de Wattrelos le justifie.

Enfin, je veux une clarification des relations avec nos grands voisins.

Les trois centres de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos travaillent à la constitution d’une communauté hospitalière de territoire. Ce qui suppose des relations claires et transparentes de coopération. Or, disons-le tout net, si les relations sont sans ombre avec Tourcoing, celles avec la Direction de l’hôpital de Roubaix ne sont pas sereines. Et il faut que celle-ci se calme, je le dis tout net : comme les personnels, administratifs et médicaux concernés, j’ai ainsi par exemple, très mal vécu les tentatives de débauchages ! Ce n’est pas parce que c’est plus dur pour tout le monde (et je sais, ô combien, les problèmes de gestion de l’hôpital de Roubaix !) qu’il faut en oublier les bonnes manières ! On ne travaille pas l’un contre l’autre mais l’un avec l’autre. Les Wattrelosiens tiennent à leur hôpital de proximité, à leurs médecins et à leurs personnels qu’ils connaissent bien, et cet hôpital de proximité, je le défendrai bec et ongles ! Il est hors de question que la Direction de Roubaix fasse la loi à l’hôpital de Wattrelos. L’intérêt de notre population, c’est qu’on coopère dans le respect des compétences et des savoir-faire, pas que l’un écrase l’autre !

 

 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 18:53

assemblee.jpgLa rentrée est d’abord évidemment parlementaire.

Après les élections sénatoriales, la session ordinaire recommence début octobre, conformément à la Constitution.

Bien sûr, il y a eu la session extraordinaire de la loi de finances rectificative 2011, les 6 et 7 septembre, laquelle reprenait le plan d’aide à la Grèce (accord du 21 juillet) mais aussi, malheureusement, certaines des mesures du plan gouvernemental d’austérité, à commencer par le funeste relèvement des taxes sur les complémentaires santé ! J’y étais.

Pour autant, cet automne, je serai présent sur d’autres dossiers nationaux. Il est vrai que nombre de ces sujets ne sont pas très grand public, mais portent sur des questions financières très importantes.

D’abord, comme rapporteur spécial de la commission des finances sur les engagements financiers de l’Etat (c’est à-dire tout ce qui tourne autour de la dette, son financement, les charges d’intérêt, la mécanique de son évolution, les conséquences de son indexation…) où, comme chaque année, j’ai à rendre un rapport (pour fin octobre), avant de mener le débat avec le ministre dans l’hémicycle (ou en commission élargie). Ce sera début novembre.

Ensuite, comme vice-président de la commission d’enquête sur les emprunts toxiques, présidée par Claude Bartolone (j’ai même présidé ponctuellement cette commission, en remplacement de Claude, mercredi dernier). Le sujet est conséquent car face aux produits structurés, devenus pour certains toxiques par le niveau prohibitif des taux d’intérêt payés aux banques, quelles sont les portes de sortie pour les collectivités locales ? Quelles sont les responsabilités des banques, de l’Etat chargé du contrôle des collectivités locales (qui n’a rien vu, ni rien régulé, félicitant plutôt, au contraire, les collectivités qui parvenaient à réduire leurs charges d’intérêt) ? Quelles mesures législatives prendre ? C’est ce qu’il nous faudra écrire dans notre rapport à rendre en décembre.

Mobilisé, je le suis, dans le réseau des associations d’élus dans le montage juridique et financier de l’agence pour le financement des collectivités locales (cf. blog du 20 septembre 2011).

Mobilisé, je le suis enfin et surtout dans les batailles qui seront celles du projet de loi de finances pour 2012, avec des dossiers fiscaux et budgétaires aux enjeux très lourds. C’est en particulier le cas :

  • de l’évolution des dotations de l’Etat aux collectivités locales, par-delà la variation du volume de l’enveloppe normée, celle de ses différentes composantes ;

  • de la création du fonds national de péréquation des recettes intercommunales et communales, sur lequel je travaille beaucoup dans mon groupe politique. Car, pour des villes comme Roubaix et Wattrelos, ou pour la communauté urbaine de Lille, les choix des strates de prélèvement, mais aussi des critères de répartition, et donc de redistribution, seront décisifs. Or, cela portera sur 1 Md € de masse financière (progressivement sur 4 ans : 250 M€ en 2012). Donc vigilance absolue !

  • du devenir après le 31 décembre 2011 de la zone franche de Roubaix. Sa disparition complète serait un coup dur pour la mutation de Roubaix, et pour l’emploi. Que prévoit le Gouvernement ? On n’en sait rien. Interrogé par mes soins cette semaine, le rapporteur général du budget, Gille Carrez, m’a dit n’en être pas informé ! A moins d’une semaine du conseil des ministres, le 28, de présentation du projet de loi de finances ! Ce n’est vraiment pas rassurant…

Pour l’heure, dans ces semaines internationalement agitées sur le plan financier, c’est en temps que secrétaire de la commission (je le resterai jusqu’à la fin de la législature) que je suis aux cotés du président, Jérôme Cahuzac, pour participer aux différents contacts et entretiens qu’il conduit, avec le Bureau, dans l’appréhension des risques économiques, y compris dans les relations avec les parlements étrangers, surtout le Bundestag allemand.

 

 

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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 16:47

db2012-2.jpgCe matin, premier jour d'automne, je fais le point sur les dossiers qui attendent à la fois le maire et le député en cette rentrée 2011.

La page de l'été s'est en effet tournée, d'abord avec ses peines.

Je pense évidemment au décès de mon ami, compagnon de route fidèle, Bernard Vanmarcke, qui m'a meurtri, comme mon équipe. Bernard était le véritable centre de gravité de la Majorité de par sa délégation – proximité avec la population – qui est la première des priorités de la Municipalité. Son nom sera associé à un futur équipement public.

L'été aura également vu disparaître un autre ancien adjoint, Raymond Salembier, et tout récemment, une figure de proue du milieu associatif de Beaulieu, Claude Dardenne, ainsi que vous avez pu le lire au cours de précédents articles dans ce blog.

Eté pluvieux dans le ciel donc, mais aussi dans nos cœurs d'élus wattrelosiens.

S'agissant de la gestion municipale, cet été aura cependant offert des satisfactions, et non des moindres, en nous permettant de récolter les fruits de graines semées il y a quelques temps : les comptes de la Ville ont été ramenés à l'équilibre (comme l'a prouvé le compte administratif 2010 voté en juin) et notre épargne devrait être positive en 2011 (condition indispensable pour pouvoir continuer à agir demain), nous avons reconstruit l'école Michelet, Carrefour s'est ouvert à Beaulieu (l'aboutissement d'une bataille personnelle), nos bibliothèques se sont formidablement modernisées grâce au RFID, tandis qu'un espace de lecture s'est ouvert à Beaulieu, et la construction de la voie du centre avance bien.

Ce sont autant de satisfactions sur des dossiers complexes ayant demandé beaucoup de travail en amont et je rends hommage à mes services municipaux qui se sont mobilisés pour obtenir ces résultats et rendre concrète la ligne politique que je leur avais fixée.

Après la rentrée scolaire, qui s'est aussi bien passé que possible à Wattrelos (même s'il faut dénoncer ardemment la suppression sans prévenir des emplois de vie scolaire par le Gouvernement, fondamentaux pour l'aide administrative, et surtout emplois qui étaient largement occupés par des Wattrelosiens – voir mon article du 5 septembre), l'heure de la rentrée politique à sonné, et le maire comme le député sont à l'action dans bien des domaines, dans un contexte économique et social difficile.

Les temps sont durs en effet pour nos concitoyens (crise, chute du pouvoir d'achat, nouveaux prélèvements), et le cynisme dont fait preuve la Droite les rendent encore plus douloureux, ainsi que l'illustrent les mesures de fiscalisation des indemnités pour les accidentés du travail (l'an dernier), le doublement de la taxation sur les complémentaires santé (cet été) ou la réduction des indemnités journalières pour maladie (dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale!).

En 2007, le candidat Sarkozy avait promis d'être le président du gagner plus ; quatre ans plus tard, la situation n'a jamais été aussi pénible pour les plus modestes : il y a moins de personnes au travail et elles gagnent moins qu'avant !

Rappelons simplement qu'au printemps dernier, le Gouvernement a fait cadeau d'1,8 milliard de cadeaux fiscaux aux plus fortunés de ce pays...

 

 

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21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 08:01

logo anHier paraissait au Journal Officiel la réponse du Ministre chargé des Transports sur les conséquences du décret du 17 janvier 2011 pour les sociétés expédiant des produits alimentaires par transport routier, sujet sur lequel je l'avais interrogé en août dernier.

Pour accéder à la réponse ainsi qu'à la question, cliquez ici

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 10:00

Aujourd'hui, avec mes collègues socialistes, je signe pour dépôt sur le bureau de l'Assemblée nationale une proposition de résolution en faveur de la reconnaissance par la France de l'Etat palestinien.

Les Palestiniens comme les Israëliens ont en effet le droit à l'autodétermination, ils ont le droit à un Etat.

C'est le voeu que je forme pour vendredi, date à laquelle l'assemblée générale des Nations unies sera amenée à se prononcer sur cette reconnaissance. C'est aussi ce que j'attends du conseil de sécurité.

A l'initiative des socialistes, la France, grande nation des droits des peuples, doit porter ce message à l'ONU, notamment lors du vote du conseil de sécurité.

Pour lire la proposition de résolution, Reconnaissance état palestiniencliquer ici. 

 

 

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20 septembre 2011 2 20 /09 /septembre /2011 09:24

Blog 19-09-2011C'est une journée assez techno pour moi aujourd'hui, au cœur des grandes actualités financières : ça fait aussi partie de la vie et des fonctions d'un élu local.

Ainsi en fin de matinée, aux côtés de Jacques Pelissard, président de l'association des maires de France, de Michel Destot, député-maire de Grenoble, président de l'association des maires de grandes villes, et Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, président des communautés urbaines (cf. photo), je représente Martine Aubry, pour la communauté urbaine de Lille, à l'assemblée générale de l'association d'étude pour l'agence de financement des collectivités locales.

On se souvient que, confrontées au problème du financement de leurs investissements (avec des banques qui tendent nettement à se désengager du marché des collectivités locales), des collectivités locales ont décidé de chercher à créer une structure, une agence, qui lèverait des fonds sur les marchés et qui, grâce aux économies de taux qu'elle réaliserait par ces emprunts globaux, pourrait les reprêter à des collectivités à de meilleurs conditions que celles actuellement obtenues directement auprès du secteur bancaire. La Communauté urbaine de Lille figure parmi les promoteurs de ce dossier, ce qui explique mon engagement dans cette agence, et qu'il m'est revenu d'accompagner J. Pelissard à l'Elysée pour plaider la faisabilité du projet (cf. article du 17 mai 2011).

Celui-ci se conforte par la situation présente. D'une part, toutes les associations de collectivités locales (régions et départements inclus) se sont fédérées autour de cette création d'agence. D'autre part, celle-ci est d'autant plus utile, voire indispensable, que les banques sont dans la tourmente et, s'agissant des financements aux collectivités locales, soit actuellement les refusent, soit les font payer avec des intérêts en hausse !

Ce matin, nos discussions, rapidement convergentes, permettent de sceller la physionomie et les conditions de fonctionnement de cette agence, qui se construira à partir d'une structure à deux niveaux :

  • un établissement public industriel et commercial (EPIC) local, qui collectera les participations en capital des collectivités locales ;

  • une société anonyme (SA), à directoire et conseil de surveillance, détenue intégralement par l'EPIC, qui exercera les opérations bancaires, sous l'agrément et le contrôle de l'autorité de contrôle prudentiel (ACP). L'agence devra en effet respecter les exigences de la réglementation prudentielle Bâle III, et de la capitalisation en fonds propres appropriée.

L'agence proposera des produits simples, sécurisés et majoritairement à long terme, et s'attachera à une approche individualisée du coût de l'emprunt, déterminé non selon la taille, mais selon la situation financière de la collectivité.

Malheureusement, pour autoriser cette création, il faut un support législatif et je ferai partie des parlementaires présents mobilisés pour porter les amendements nécessaires. Une prochaine réunion est prévue à l'Elysée.

Sujet complexe donc, qui l'est cependant beaucoup moins que ma rencontre de ce midi du bureau de la commission des finances de l'Assemblée, avec les PDG des grandes banques françaises, pour évoquer la crise des marchés, les risques des établissements, et surtout la problématique gouvernance de la zone euro.

 

 

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19 septembre 2011 1 19 /09 /septembre /2011 13:52

Lorsque le Gouvernement avait, dans la loi de finances de ces dernières années, annoncé sa volonté de supprimer l’AER, l’allocation équivalent retraite, j’avais fait partie des députés socialistes qui avaient mené le combat contre cette scandaleuse décision. Malheureusement, la bataille parlementaire de la gauche, minoritaire à l’Assemblée, n’avait pas pu contrecarrer les funestes desseins gouvernementaux, et le Gouvernement a définitivement supprimé cette allocation au 1er janvier 2011 !

C’est un drame humain, une mesure scandaleuse.

Pourquoi ? Rappelons que l’AER avait été instaurée pour les demandeurs d’emploi de moins de 60 ans ayant leurs trimestres de cotisation à l’assurance retraite, en leur garantissant un revenu minimum, leur permettant de faire la jonction entre la fin des allocations chômage et le début d’une pension de retraite.

Dès lors, la suppression de l’AER a laissé des milliers de chômeurs âgés avec au mieux l’allocation spécifique de solidarité (467 euros mensuels maximum) allouée aux chômeurs en fin de droits, jusqu’à l’âge officiel du départ en retraite. Or, depuis le 1er juillet 2011, cet âge s’accroît de 4 mois par an ! La disparition de l’AER va donc paupériser bon nombre de nos concitoyens, chômeurs âgés qui, justement, à leur âge, ont beaucoup de difficultés à retrouver un emploi (a fortiori dans une conjoncture économique très déprimée par la crise). Lorsque j’avais reçu en juin les demandeurs d’emploi du GADE, emmenés par le combatif Paul Destailleur, beaucoup m’avaient parlé de la dégradation de leurs ressources.

Voilà pourquoi, cet été (cf. article du 3 août 2011), j’avais à nouveau interpellé le Gouvernement sur ce sujet, par la voie d’une question écrite au ministre du travail et de l’emploi. Son ministère vient d’annoncer qu’  « un décret devrait être publié à l’automne. Les modalités doivent être définies dans les semaines qui viennent ». Cela semble indiquer que le Gouvernement s’apprête à revenir – enfin – au moins partiellement sur la suppression de l’AER.

D’ailleurs, l’an dernier, le premier ministre s’était engagé à mettre en place « un système équivalent, pérenne, pour les travailleurs les plus âgés »… mais depuis, plus de nouvelles !

Ça bouge enfin, tant mieux ! Mais vigilance car l’annonce d’un rétablissement « partiel » me fait redouter une mesure qui ne serait pas à la hauteur de l’enjeu social de nos villes.

 

 

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18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 07:33

S'il est une manifestation sportive roubaisienne que depuis 1997 je ne raterai pour rien au monde, c'est bien celle-là : les 28 heures à la marche ! Pourquoi ? Parce que ces 28 heures de marche, sans arrêt, de 13 h le samedi à 17 h le dimanche, sont non seulement une part de l'histoire sportive de Roubaix, un élément de son patrimoine (notons qu'elles coïncident avec… les 28es journées du Patrimoine !), une référence sportive internationalement connue, mais aussi et surtout une performance exceptionnelle, où l'on voit femmes et hommes, de pays divers, aller jusqu'au bout de leurs forces et réaliser de véritables exploits ! Et au moment de la remise des récompenses en mairie, dimanche soir, c'est l'admiration la plus absolue qui m'étreint, devant ces corps épuisés, mais avec dans les yeux, pour tous, la flamme de la combativité sportive toujours bien animée.

Cette année, un changement majeur de parcours. Dire que voir l'épreuve quitter son berceau historique du quartier de l'Epeule vers le parc Barbieux m'a spontanément enchanté serait mentir. Mais vu le nombre de participants au départ et le public de l'arrivée, les organisateurs ne peuvent pas spontanément se dire qu'ils ont eu tort. Un débriefing, comme le dit René Vandierendonck à l 'arrivée, sera utile dans quelques jours.

28h-Rx-2011.JPG28h-Rx-2011_2.JPG 

 

 

 

 

 

 

 

Pour l'heure, ce samedi, comme d'habitude, je suis à Croix pour le départ, place de la Liberté, où j'en profite pour saluer les principaux compétiteurs de mes amis du club des marcheurs roubaisiens, à commencer par Dominique Naumovitz (photos ci-dessus), et Daniel Grados, qui, malheureusement, vont abandonner dans la dure nuit qui viendra.

C'est qu'en effet, les conditions météo auront été exécrables cette nuit. A la température en chute se sont ajoutées de très fortes pluies et franchement, on se demande comment tous ces marcheurs ont fait pour tenir. Ils étaient 70 au départ, 57 à l'arrivée : rien ne leur aura été épargné. 28h-Rx-2011_5.JPG

C'est dire si les vainqueurs peuvent être fiers. Le premier homme sera le Hongrois Zoltan Czukor, qui aura marché 235,2 km, suivi du russe de Saint-Pétersbourg Dimitri Ossipov, habitué de l'épreuve, et du Français Gilles Letessier (Conflans - Sainte-Honorine).

Pour les femmes, particulièrement nombreuses, la première à l'arrivée est française, Dominique Alvernhe (Montpellier), avec 217 km, la seconde est roubaisienne (une fierté pour le CMR !), Nicoletta Mizera, suivie de la Russe, elle aussi fidèle de l'épreuve, Irina Poutintseva. 28h-Rx-2011_6.JPG

Que ce soit sur le podium, à leurs côtés, ou dans les salons de l'Hôtel de ville ce soir pour la –longue - remise des coupes et récompenses, c'est pour moi une vraie joie et une grande fierté de féliciter ces sportifs. Avec le changement de parcours et l'horrible météo, c'est bien une « édition exceptionnelle » que salue René Vandierendonck dans son propos, saluant, à juste titre, « avec tendresse et affection » le club des marcheurs roubaisiens pour l'organisation de l'épreuve et ses bénévoles pour son parfait encadrement. 28h-Rx-2011_7.JPG

Et si, légitimement, René remet à Czukor (photo) son trophée pour sa 1ère place, je congratule le second, Ossipov, et surtout, j'offre comme chaque année la médaille de l'Assemblée nationale : cette fois, le club m'a demandé d'honorer la première française, la gagnante, Dominique Alvernhe (photo), triple championne de France.

Superbe édition, superbes vainqueurs. A l'année prochaine…

 

 

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