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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 07:09
24 logements en construction au Crétinier : la Paloma, bonjour !

Cet après-midi, je pose la première pierre d’un programme de 24 logements (résidence La Paloma), 80 rue des Patriotes (entre Aldi et Penin Matériaux), entouré des deux Conseillers départementaux, de mon Adjointe au logement Martine Leblanc, et de plusieurs élus, mais aussi des dirigeants de la société Tagerim, promoteur privé qui construit l’immeuble pour le compte du bailleur social Habitat Hauts de France.

 

Cette première pierre est toute symbolique puisque la construction de l’immeuble a déjà commencé cet été (les fondations ont été créées en mai, et la dalle coulée début juillet) et que nous pouvons même en visiter le rez-de-chaussée (en slalomant entre les étais), même si, à ce stade du chantier, en toute honnêteté, il est bien difficile de se projeter et d’imaginer à quoi ressembleront ces logements en R + 3, répartis comme suit : 9 type 2, 11 type 3 et 4 type 4, quelques logements du rez-de-chaussée étant réservés pour des personnes âgées. Rendez-vous en mai 2018, date à laquelle la livraison est prévue.

 

24 logements en construction au Crétinier : la Paloma, bonjour !
24 logements en construction au Crétinier : la Paloma, bonjour !
24 logements en construction au Crétinier : la Paloma, bonjour !

Il s’agit du premier programme de Tagerim à Wattrelos, qui construit partout en France depuis plus de vingt ans, et dont le directeur régional m’assure qu’un soin tout particulier est apporté à la conception et à la bonne réalisation de ses projets. Celui-ci représente un investissement de 3 millions d’euros.

 

Il me revient, pour l’évènement que représente cette pose symbolique de première pierre, de prononcer quelques mots, et j’axe mon intervention – bien sûr en trois points – autour de la lettre H.

 

24 logements en construction au Crétinier : la Paloma, bonjour !

H comme Histoire, celle de notre ville qui fut longtemps une ville de mono-industrie textile et de mono-bailleur social (le CIL, devenu Logicil puis Vilogia) chargé de loger les milliers d’ouvriers de nos usines, et qui a subi de plein fouet la crise économique de la fin du XXe siècle. Avec les équipes que je conduis depuis quinze ans, il nous a fallu repenser l’avenir. C’était un défi qui passe par l’aménagement de parcs d’activités pour diversifier l’offre économique, mais aussi la construction de routes pour désenclaver la ville et fluidifier les flux, ou encore réactiver l’attractivité sociale et humaine, et c’est le sujet de mon second H.

 

H comme Habitat, car pouvoir proposer une offre qualitative et quantitative de logements fait bien sûr partie de l’attractivité d’une commune. Or, ni l’une ni l’autre n’étaient satisfaisantes : les jeunes quittant le foyer n’arrivaient pas à trouver un premier logement à Wattrelos, et les phénomènes de décohabitation rendaient la tâche d’autant plus ardue. Les chiffres sont éloquents : en quinze ans, 1 000 logements ont été créés (en majeure partie grâce au projet ANRU à Beaulieu), et nous nous sommes engagés à doubler ce chiffre d’ici la fin du mandat ! Avec un objectif quantitatif mais aussi qualitatif de diversifier l’offre (et les bailleurs !) afin de répondre aux différents besoins d’une ville inclusive, c’est-à-dire qui ne veut oublier personne : chaque Wattrelosien souhaitant continuer à résider à Wattrelos doit y trouver le logement qui corresponde à ses besoins et / ou à ses capacités financières.

 

Enfin, le troisième H est celui du mot Hôtel car Tagerim possède également une chaîne d’hôtellerie, 9 Hotel, et il n’est pas normal qu’une ville comme Wattrelos ne possède toujours pas d’hôtel ! A cet égard, je suis convaincu que le besoin existe, pour les particuliers qui viennent à l’occasion d’un mariage ou d’une fête, pour des visites à l’EHPAD ou demain au futur foyer d’accueil médicalisé pour autistes, comme pour les professionnels, les commerciaux, les fournisseurs qui fréquentent les grandes entreprises wattrelosiennes, lesquelles n’étaient pas implantées dans la commune il y a encore dix ans. Donc, si Tagerim a envie de continuer à parier Wattrelos, je considèrerai ses propositions d’un œil attentif !

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4 septembre 2017 1 04 /09 /septembre /2017 11:15

Comme tous les ans, je suis présent dans les écoles au moment de la rentrée scolaire aux côtés de mon Adjoint à l'éducation, Georges Prpic, de l'Inspecteur de circonscription Jean-Pierre Mollière, du Directeur général des services de la Ville et de plusieurs cadres de la Direction municipale de l'Education.

 

C'est à l'école Pierre Curie que  débute la matinée, car là se situe le seul changement de direction des 24 écoles (20 publiques, 4 privées) de la commune : Céline Riquier (photo ci-dessous) y remplace Catherine Osson, élue députée en juin. La nouvelle directrice m'explique d'ailleurs qu'il y a 30 ans, elle faisait sa rentrée dans cette même école en tant qu'élève, et qu'à présent, elle y accueille sa fille ! A Wattrelos, les générations savent se renouveler !

Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !
Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !
Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !

Cette rentrée scolaire 2017 se caractérise à Wattrelos par :


> le retour de la semaine de classe à quatre jours. Mettre fin aux temps d'activités périscolaires qui étaient organisés depuis trois ans, avec une décision prise en juillet, cela n’allait pas de soi ! Bravo à mes services qui ont su réorganiser en si peu de temps les emplois du temps des agents municipaux, revoir tous les contrats, réaffecter nombre d'animateurs,.... Nous sommes en ordre de marche pour ce lundi 4 septembre !

Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !

> des réorganisations de services pour être plus efficaces : a été mis en place un pôle de remplacement (de 2 agents) pour les écoles maternelles pour davantage de souplesse et pouvoir mieux faire face aux imprévus ; nous avons rapproché les personnels de restauration scolaire et des écoles afin de créer un responsable unique par "satellite" (c'est déjà le cas pour 6 écoles ; s'y ajouteront deux autres établissements d'ici la fin de l'année) ; nous mettons enfin l'accent sur la valorisation du statut des ATSEM pour une meilleure qualification de nos agents, avec des temps de formation et des réunions programmées avec les enseignants.

Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !
Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !

> les travaux dans les écoles. Ils ont été nombreux à Curie, Léo-Lagrange et à Anatole-France (je suis également passé dans ces deux dernières écoles ce matin) - un self sera d'ailleurs installé au restaurant scolaire à Anatole-France à l'automne. Avec la construction de la salle de sports Saint-Ghislain juste à côté de l'école, que d'investissements au Touquet ! Les travaux ont surtout priorisé la sécurisation (clôtures, visiophones...) et la restauration puisque la Cuisine centrale recevra 200 000 euros de nouveaux matériels. Les travaux dans, et pour les écoles représentent 20 % du budget d'investissement de la Ville ; et si j'ajoute ceux liés à la vie scolaire, on arrive au chiffre de 55 % à 60 % du budget total ! Cela confirme que l'école est LA priorité de la Municipalité en termes d'investissement.

Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !

> côté postes, la fermeture de seulement deux classes à Léo-Lagrange et Jean-Macé, alors que les effectifs scolarisés diminuent de 133 élèves, confirme si besoin est, que le taux d’encadrement des élèves s’est considérablement amélioré ces 5 dernières années : il y a davantage de postes, davantage d’enseignants, alors que le nombre d’élèves a diminué, ce qui souligne la priorité accordée à l’éducation par la majorité antérieure, et qui se prolonge avec l’actuel Gouvernement. La bonne idée du présent Gouvernement, à savoir, limiter à 12 élèves les classes de CP/CE1 en Rep + ne concerne pas Wattrelos, qui n’a pas d’école en Rep +. Enfin côté contrats aidés, 22 personnes bénéficiant d'un contrat aidé municipal (sur 29) sont à leur poste et reconduits selon le dispositif existant (jusqu'au printemps, mais je suis convaincu que la situation va évoluer).

 

Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !

> enfin, côté accompagnement de la vie scolaire, la municipalité met l’accent sur :

- les « classes natures » : depuis le printemps 2012, la ville propose aux enseignants volontaires deux sessions de plusieurs jours, pour découvrir faune, flore et activités au parc du Lion et ailleurs sur Wattrelos.

- les « classes musicales » : Orchestre à l’école Camus, projet Demos à Léo Lagrange et Voltaire, CHAM à Jean-Macé, interventions du Dumiste et festival Enfance de l’Art ;

- l’informatique à l’école : les classes informatiques déployées il y a 10 ans (grâce notamment à la réserve parlementaire) ont vieilli, et il faut s’adapter. Un plan pluriannuel (60 000 euros par an)  va permettre de doter les écoles de tablettes tactiles, pour que la fracture numérique ne passe pas par nos enfants, et que leur soient données les meilleures chances.

Rentrée 2017 : retour aux 4 jours, et poursuite des efforts !

La municipalité poursuit, et accentue même ses efforts pour l’école et l’éducation de nos enfants, et sur le fond, cette rentrée 2017 est donc de bonne tenue. Ma seule vraie préoccupation, c’est l’évolution des effectifs scolarisés : près de 5 000 enfants inscrits (écoles publiques et privées) à la rentrée 2016, et 4 865 (- 133) en septembre 2017. Sachant que c’était 5 250 en 2010, cela représente 380 élèves de moins (200 dans le public, 180 dans le privé) sur ces sept dernières années, une diminution qui affecte proportionnellement plus le privé que le public, et surtout les maternelles. Cette tendance ne manque pas d’interpeller car les enfants de maternelle d’aujourd’hui sont ceux d’élémentaire de demain, et du secondaire d’après-demain. D’où l’impérieuse nécessité de lancer et de concrétiser de nouveaux programmes de logements sur la ville, car une ville qui a moins d’enfants s’appauvrit de cette richesse qu’est sa jeunesse.

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29 août 2017 2 29 /08 /août /2017 09:09

Conformément au plan France Très Haut Débit visant à développer l’accès à l’Internet rapide, en accord avec la MEL et la ville, Orange déploie le réseau de fibre optique sur la ville.

 

La phase d’installation des armoires du lot 1, qui va permettre de relier les 9 000 premiers foyers wattrelosiens à la fibre optique, est maintenant terminée.

 

Dès septembre, Orange FTTH et son prestataire Constructel vont entamer la phase d’installation des Points de Branchement (PB). Il s’agit de petits boitiers qui doivent être installés à proximité des habitations à desservir ou sur les façades (6 à 12 habitations par boitier PB), et sur lesquels le Fournisseur d’Accès à Internet (FAI) choisi par le riverain, viendra brancher la fibre optique pour l’amener jusqu’à l’intérieur du domicile de l’abonné.

 

Ce processus est assez comparable au déploiement du téléphone qui a eu lieu dans les années 60-70. A la différence que l’opérateur jusqu’au PB est ORANGE FTTH ; au-delà c’est le FAI choisi par le riverain qui intervient (alors que pour le téléphone, c’est à l’époque les PTT de bout en bout).

 

Il est une autre différence : le téléphone était un service public qui donnait droit au passage des câbles téléphoniques sur les façades sans nécessité d’autorisation de la part du propriétaire de l’immeuble, pas le déploiement de la fibre optique. Et en cas de refus d’un riverain, ce sont parfois 3-4 voisins qui risquent d’être privés de la fibre optique, notamment dans les voies en impasse type courées.

 

C’est la raison, pour laquelle avec les responsables de la MEL, je viens de signer un courrier, aux riverains concernés pour « légitimer » les installations progressives de PB et de câbles sur les propriétés privées, bien expliciter les enjeux et ainsi faciliter le déploiement du réseau sur la commune.

 

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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 15:27
Alfreda a 103 ans : Très Bon Anniversaire !
Alfreda a 103 ans : Très Bon Anniversaire !

Terrible année que cette année 1914, et, chacun l’ignore encore alors, mais les évènements de l’été vont enclencher une mécanique dramatique : 31 juillet assassinat de Jean Jaurès, 1er août ordre de mobilisation générale en France, 3 août l’Allemagne déclare la guerre à la France, 12 août la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Autriche-Hongrie… La 1ère guerre mondiale se met en place ! Le 20 août 1914, le monde apprend la mort du Pape Pie X ; c’est le jour où naquit, à Lille, la petite Alfreda Carette, née Dessaint.

 

103 ans après, ce dimanche matin, en présence de sa famille et de la Députée Catherine Osson, habitante du quartier, je suis allé apporter à Alfreda un énorme bouquet de fleurs et une boite de chocolats (qu’elle adore !) dans son appartement à la résidence du Touquet.

 

Dynamique, souriante aujourd’hui, Alfreda n’a pas toujours connu une vie facile en traversant le siècle, et notamment les deux guerres. Elle vivra une grande partie de sa vie à Willems, auprès de son époux Kléber, employé dans une usine de Baisieux. Ouvrière comme lui, Alfreda nous parle de ses grèves en 1930, 1932 et 1936. Sa première fille Gisèle nait en 1935, et la seconde Alfreda en 1937.

 

En 1939, avec l’exode elle marchera, avec sa fille de 3 ans, toute la nuit pour rejoindre un village du Pas de Calais. Son autre fille rejoint le Calvados avec sa grand-mère. Mais ce sera vite le retour à Willems, et dans ce début des années 40, Alfreda est au chômage et Kléber est malade. Au sortir de la guerre, pas du style à se laisser abattre, Alfreda reprend le café « Le Cheval Volant » à Hem en 1954, avant de s’installer à Wattrelos, rue de la Potente (à cent mètres au plus de sa Résidence actuelle), pour tenir le café « Chez Freda ». Et elle fait l’animation, Alfreda, car elle aime chanter.

 

Elle me raconte ce dimanche son 1er prix à Radio-Circus à Dunkerque en 1950. Elle me chante sa chanson qu’on lui a appris en 1929 « Marie Rose » (« c’est bien la reine du monde, la plus belle fille, la plus gentille »). Et immanquablement, comme chaque année depuis ses 100 ans, elle m’a chanté « la P’tite Thérèse » (« la nouvelle bonne qu’a pris papa », « bonne à son goût, une bonne à tout faire »…).

 

C’est ce matin du pur bonheur de voir, et d’entendre, Alfreda mère et fille (respectivement 103 et 80 ans) chantant d’une même voix « sur la terre pour être heureux il suffit de peu de choses », « à moi tout rayonne et tout chante quand tu viens me parler d’amour », et « on oublie les jours moroses quand on s’aime tous les deux »…

 

A chaque animation, repas ou manifestation de la Résidence Alfreda est là, et met l’ambiance ! Une sacrée dame, avec la bonne histoire et le sourire toujours aux lèvres. Et qui aura eu deux filles, trois petits-enfants, sept arrière-petits enfants, et sept arrière-arrière-petits-enfants !

 

Alfreda, une leçon de vie et de bonne humeur ! Très très bon anniversaire, et à l’année prochaine… « La P’tite Thérèse ».

Alfreda a 103 ans : Très Bon Anniversaire !
Alfreda a 103 ans : Très Bon Anniversaire !
Alfreda a 103 ans : Très Bon Anniversaire !
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16 août 2017 3 16 /08 /août /2017 11:15

Arrivé à 18 mois à Wattrelos en 1955, (lorsque ses parents, roncquois d’origine, reprennent la pâtisserie Wagon au 75 rue Pierre Catteau), Luc Veroone a repris l’affaire familiale bien connue  de la rue Pierre Catteau en 1985, et c’est l’histoire d’une vie commerciale, mais aussi donc d’une part de ville qu’il raconte dans son ouvrage « Wattrelos : le quartier de mon enfance » publié aux éditions chapitre.com.

 

Ce n’est pas un hasard, dès son avant-propos Luc Veroone montre la photo du 1er supermarché Auchan à Roubaix (à l’époque 600 m²) car c’est de cette époque qu’il date, évidemment, la mutation en profondeur du commerce dans nos villes, avec l’émergence de « villes commerciales » dans les champs à l’extérieur des villes, et de « la puissance financière de ces mastodontes » « supers devenus hypers » ! Wattrelos a été, elle, bousculée par l’ouverture de l’hyper Auchan à Leers, et la zone commerciale qui suivit. Le coup est d’abord rude pour l’alimentaire, accentué par la galerie marchande, et en 1988 c’est Leclerc qui s’implante sur Carnot, qui impactera jusqu’aux stations-services de la ville. La phrase choc du livre, Luc Veroone l’écrit à la 16ème page : « le client a tourné la page ».

 

A travers sa propre enfance, « un regard personnel, jeté dans le rétroviseur », dans le quartier Vieille Place/Pierre Catteau, l’auteur évoque évidemment l’ambiance d’une époque, mais aussi des figures que « les plus de 20 ans » (en fait un peu plus) ont bien connu : j’ai moi-même le souvenir de la boucherie Degraeve (de la saucisse que j’allais acheter, avec toujours « mon » rond de saucisson), des feux Holvoet, de la droguerie Petit ou de l’opticien Tramon (j’ai mis mes premières lunettes à 7 ans !). Le livre évoque ensuite bien des mutations : la mairie, l’église, la place (la boucherie Hien, l’électroménager Bossut, l’Innovation, poissonnerie, chemiserie Bienvenu, les costumes Wicart, les Amis, l’épicerie Glorieux, la pâtisserie Chantilly,…). Il se livre ensuite à quelques coups de projecteurs : le patronage ; l’église St Maclou ; Pierre Catteau (son rôle dans la construction de l’Hôpital).

 

Dans l’histoire personnelle, bien sûr les commerçants de la Vieille Place et de la rue Pierre Catteau (67 au total !), ses voisins familiaux, ont particulièrement compté, et la narration des boutiques et des personnes est très plaisante, et rappelle là aussi bien des souvenirs (Meubles Deroo - qui deviennent ma permanence parlementaire en 1997 -, Transports Renard, Chevaline Rousseau, Menuiserie Nottebaert, Boulangerie Soudan, Chapellerie Fouquet, Boucherie Hoden, Chevaline Vandecandelaere,…), l’occasion pour l’auteur de souligner l’enthousiasme mais aussi les vicissitudes de la vie du commerçant indépendant : « c’est surtout aimer son métier, aimer le contact et mettre le reste de côté ».

 

Pour le jeune Luc Veroone, la disparition brutale de son père en février 1985 (à à peine 56 ans) change tout : il revient travailler avec sa mère à la pâtisserie familiale, qu’il élargira vers les activités de traiteur et de salons de réception. Et en 1997, le voilà Président de l’UCIW, Union des Commerçants de Wattrelos, et c’est à partir de cette période que nous commençons à travailler ensemble notamment pour porter – je viens de devenir Député – un dossier FISAC pour le commerce wattrelosien… Et Wattrelos gagnera en 1999 le Prix National du Commerce (devant Bordeaux !) que remettra au Ministère, la Ministre du Commerce, Marylise Lebranchu !

 

C’est cette aventure familiale, personnelle que raconte ce livre, mais il est surtout l’occasion de parler de notre histoire à tous, celle de ces commerces de nos quartiers qui étaient notre vie quotidienne, ces commerçants de proximité où l’on allait parce qu’on était « à côté ». Depuis, bien des défis ont frappé le commerce : la grande distribution toujours plus grande, hier en dehors des villes qui revient maintenant en ville ; la voiture et sa multiplication qui a réduit les distances ; et maintenant l’internet qui offre les produits du monde sur notre écran, là au cœur de chez nous ! Les commerçants vont-ils, peuvent-ils survivre dans ces conditions ? Luc Veroone apporte des convictions en réponse qui sont puisées dans ses expériences personnelles et consulaires, avec en particulier l’affirmation loin d’être saugrenue que la solution passe par le levier que la grande distribution peut accorder aux commerçants locaux ! Iconoclaste ? Non, je suis témoin que cette idée Luc Veroone la porte depuis longtemps en lui. A réfléchir donc…

 

Et ce livre est à lire ! Pour le plaisir…

Lire, avec Luc Veroone, l'histoire de la Vieille place et de Pierre Catteau
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7 août 2017 1 07 /08 /août /2017 05:59
Logement, SIA rue Jules-Guesde, ça se termine !
Logement, SIA rue Jules-Guesde, ça se termine !

Que de changements en un an ! L’été dernier, je visitais le chantier que la société SIA Habitat avait lancé au 136 rue Jules Guesde, sur le site de l’ancienne usine Dubar-Warneton. Il ne s’agissait à l’époque que de mouvements de terre, laissant toutefois apparaître l’imposant espace dégagé après la déconstruction du site industriel (un terrain de 8 225 m2), mais aussi les dénivelés importants à gérer techniquement.

 

Un an plus tard, je suis de retour sur place (même si je passe devant tous les jours puisque j’en suis voisin !) pour découvrir l’avancement du programme de 61 logements (48 logements collectifs + 13 maisons individuelles). Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que le projet est très bien avancé… puisqu’il se termine ! La livraison des appartements et maisons est prévue pour la fin 2017 (maisons) et début 2018 (collectifs).

 

Logement, SIA rue Jules-Guesde, ça se termine !

Nous en sommes au stade des finitions (peintures et sols intérieurs), ainsi que je peux le constater en visitant l’intérieur d’une maison (en prenant soin de ne pas trop faire vibrer l’escalier menant à l’étage : il n’est pas encore fixé !) équipée d’un petit jardin déjà clôturé.

 

J’entre également dans l’un des appartements situés juste en face : l’intérieur est déjà carrelé, lumineux et laisse apparaître de sympathiques possibilités d’aménagements.

 

 

Logement, SIA rue Jules-Guesde, ça se termine !

Nul doute que ce mini-lotissement, construit en retrait de la rue, donc coupé du bruit de la circulation, saura trouver son ambiance entre propriétaires et locataires : 6 maisons T4 en accession, vendues par Escaut Habitat ; 7 maisons (5 T4, 2 T5) en location, ainsi que les appartements (20 T2, 16 T3 et 12 T4) par SIA Habitat. Au total, l’investissement est de près de 8,5 millions d’euros HT pour ces constructions.

Logement, SIA rue Jules-Guesde, ça se termine !

Au chapitre des logements actuellement en cours de construction à Wattrelos, je n’oublie pas que rue Carnot, Le Clos du Moulin piloté par Nexity (2 immeubles de 20 logements chacun, économes en énergie et mixant bois et verre) est en train de s’élever (je l’avais déjà évoqué dans ce blog : cliquer ici) : 23 logements sont d’ores et déjà réservés (commercialisation en cours), la livraison d’un premier bâtiment étant prévue au 1er trimestre 2018, et celle du deuxième au 2e trimestre 2018.

 

Au Crétinier, nous poserons en septembre la première pierre du projet proposé par la société Tagerim (pour le compte du bailleur social Habitat Hauts de France) au 80 rue des Patriotes (entre Aldi et Penin) : il s’agit d’un projet de 24 logements locatifs sociaux collectifs qui comprend 9 type 2, 11 type 3 et 4 type 4 (quelques logements du rez-de-chaussée seront réservés pour des personnes âgées). Les démolitions ont été effectuées en mars-avril 2017, les fondations ont été créées en mai, et la dalle coulée début juillet. La livraison est prévue en mai 2018.

 

Tout cela, soit plus de 120 logements au total, qui concourent à l’objectif qualitatif de construire 1 000 logements supplémentaires sur le mandat municipal (et alors que va s’engager le programme du Centre-Ville, et que les lots pour les sites Lainière et Peignage ont été proposés à la construction), afin de répondre à l’impressionnante demande de logements, mais aussi à l’objectif qualitatif de diversification des logements et des bailleurs, avec notamment une offre privée élargie, pour répondre à la volonté politique municipale que chaque Wattrelosien puisse trouver sur Wattrelos le logement qui corresponde à ses besoins et / ou à ses capacités financières.

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4 août 2017 5 04 /08 /août /2017 05:21
Le foyer médicalisé accueillera ses pensionnaires en janvier 2018, enfin !

Parmi les dossiers que j’ai voulu impulser quand je suis devenu maire en 2000, celui-là me tient particulièrement à cœur, et même s’il fut particulièrement long et complexe à faire aboutir, je ne boude pas ma satisfaction que l’ouverture de ce nouvel équipement, si fondamental pour des familles wattrelosiennes, soit maintenant une histoire de semaines.

 

En effet, maître d’ouvrage et bailleur, Partenord Habitat finalise actuellement pour le compte de l'association Action Sanitaire et Sociale de la région de Lille (ASRL) la construction d’un foyer d'accueil médicalisé (FAM), derrière le Centre hospitalier de Wattrelos, pour pouvoir accueillir dès le mois de janvier 2018 des jeunes adultes porteurs d'un trouble du spectre autistique (TSA).

 

J’ai pu visiter le bâtiment en cours de construction (visible depuis la rue Jean-Marais et le boulevard Mendès-France) en compagnie de l’architecte, de la Députée, des deux Conseillers départementaux et de mon Adjointe à la Santé : une vraie satisfaction !

 

Le foyer médicalisé accueillera ses pensionnaires en janvier 2018, enfin !
Le foyer médicalisé accueillera ses pensionnaires en janvier 2018, enfin !

Nul n’ignore les besoins d’accueil dans ce type d’établissements, et notre ville en a toujours été dépourvue, au grand dam de nombre de familles notamment wattrelosiennes. Analysant les besoins en ce domaine sur la Métropole, il me paraissait logique et socialement utile qu’une nouvelle offre s’intègre dans notre agglomération au schéma d’offre sanitaire et sociale, et pourquoi pas, une implantation à Wattrelos ? Nous avions des besoins, mais aussi des atouts pour un tel projet : la proximité du Centre hospitalier et la disponibilité foncière maîtrisée par la Ville ! De réelles économies externes dans le fonctionnement de l’établissement, et une qualité accrue des prestations pouvaient résulter d’un partenariat avec l’Hôpital.

 

Voilà pourquoi, avec mon équipe municipale, nous avons rapidement accueilli favorablement l’idée de l’HANDAS, à l’origine, d’une telle implantation, avons engagé tout aussi rapidement la cession du foncier à Partenord (l’Office HLM qui construit le bâtiment et le louera à l’association gestionnaire), avant, malheureusement, que ce dossier ne s’enraye dans des problèmes liés à ces organismes et aux relations avec les autorités de tutelle.  Mais, différé financièrement, cet investissement n’était pas mort techniquement et encore moins socialement et politiquement. C’est avec ASRL qu’il fut repris, les discussions aboutirent ensuite, avec le soutien permanent de la Ville, avec l’ARS, le Conseil Départemental, autorités de tutelle, mais aussi avec l’Hôpital et les fournisseurs d’énergie. Et le résultat est là, bien là ! C’est un investissement final de 4,3 millions d’euros HT.

 

L’ouverture de ce foyer sera orientée côté hôpital, avec un espace d’accueil généreux éclairé par un puits de lumière. La lumière, c’est précisément ce qui caractérise le bâtiment puisqu’elle est présente en permanence, et même transversale, passant de pièce en pièce. C’est le choix architectural revendiqué : « une architecture lumineuse et apaisante, s’insérant en douceur ».

 

On trouve au rez-de-chaussée une grande salle à manger, les bureaux administratifs, celui du secrétariat d’accueil, du médecin, du psychologue, du kiné et même une piscine (pas mise en eau pour l’instant : elle n’est actuellement remplie que par des remontées d’eaux souterraines sur lesquelles flottent des débris du chantier).

 

Le foyer médicalisé accueillera ses pensionnaires en janvier 2018, enfin !
Le foyer médicalisé accueillera ses pensionnaires en janvier 2018, enfin !

Les espaces de vie commune sont volontairement voulus au calme, à l’arrière du bâtiment, protégés des bruits extérieurs par le bâtiment lui-même. Les murs, qui bordent des jardins sensoriels, seront eux-mêmes porteurs de paysages reposants. Le bâtiment est lui-même conçu avec des règles acoustiques performantes.

 

A l’étage, les chambres des futurs pensionnaires (ils auront la possibilité d’apporter leurs meubles ou de bénéficier d’un intérieur meublé) partagées en trois unités de vie, disposent d’un plancher chauffant intégral : le foyer proposera 32 places autorisées conjointement par l'Agence régionale de la santé (ARS) et le Conseil Départemental du Nord ; 20 places sont réservées à l’hébergement, 2 places à l’accueil temporaire et 10 places à l'accueil de jour qui se fera au rez-de-chaussée. Une équipe de 30 professionnels éducatifs et paramédicaux accompagnera ces adultes.

 

Dans l'attente de l’ouverture du FAM, l'ARS et le Conseil départemental du Nord ont donné leur accord en 2014 pour l'ouverture anticipée des 10 places en accueil de jour médicalisé. Les personnes sont provisoirement accueillies dans un établissement de l'ASRL : l’IME L’éveil, situé à Loos. En janvier 2018, elles pourront intégrer le FAM de Wattrelos ; j’en suis heureux !

 

C’est l’aboutissement prochain d’un long combat, d’une volonté forte et sans faille de ma part et de la municipalité. C’est un choix politique majeur, je suis partisan d’une société et donc d’une ville inclusive où chacun doit pouvoir trouver sa place. Ce choix politique est aussi financier : un tel bâtiment est exonéré de taxe foncière et donc d’impôt pour la Ville pendant 25 ans (alors que si nous avions vendu ce terrain à un promoteur immobilier pour y faire des logements – comme nous en avons tant et tant de fois eu la proposition – le retour fiscal en TH et en TF aurait aisément été de 200 à 300 000 euros par an pour le budget communal). Ce choix, nous le revendiquons politiquement, c’est un choix humain !

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1 août 2017 2 01 /08 /août /2017 07:24
Le quartier du Touquet aura sa salle de sports à la rentrée !

Elle sera prête à accueillir les sportifs fin septembre : la salle de sport du Touquet Saint-Gérard, rue de Boulogne, est en voie d’achèvement, et sa conception, boisée et colorée, est novatrice et agréable à l’œil.

 

Le quartier du Touquet aura sa salle de sports à la rentrée !
Le quartier du Touquet aura sa salle de sports à la rentrée !

Sa construction a débuté au mois de novembre l’an dernier ; elle a été entièrement conçue par les ingénieurs du bureau d’études de la Ville. En mélèze huilé, avec parois en polycarbonate pour laisser entrer la lumière et toiture végétalisée pour la partie vestiaires, l’atmosphère y est étrangement feutrée, apaisante, à l’inverse de salles de sports bruyantes et faisant caisse de résonnance comme on les concevait auparavant.

 

L’espace d’évolution est légèrement inférieur à 300 m2, et l’équipement comprend quatre vestiaires, un bureau et quatre espaces de rangement, qui répondront aux besoins de tous les utilisateurs de cette salle ouverte sur le quartier.

 

Le quartier du Touquet aura sa salle de sports à la rentrée !

Une deuxième phase de travaux consistera éventuellement à aménager deux aires de jeux extérieures pour enfants (de 1 à 6 ans), et un petit terrain d’évolution, lui aussi extérieur, de 35 x 50 m. Ces aménagements à venir seront discutés en Comité de quartier.

 

Le montant global de l’opération (avec les aménagement extérieurs) est estimé à environ 1,2 million d'euros, avec l’aide de la MEL (fonds de concours) et de l’Etat (fonds de soutien à l’investissement public local).

 

Cette salle portera le nom de la famille Saint-Ghislain qui résidait en face, famille trop peu connue à Wattrelos mais pourtant admirable et héroïque durant la Seconde guerre mondiale : elle fit acte de résistance en cachant et en faisant évader quelque 80 prisonniers

en partance vers les camps de la mort. Le boulevard menant au pont des 44 (entre le giratoire Saint-Gérard et le carrefour formé par la rue du Mont-à-Leux et la rue de Boulogne) porte d’ailleurs également son nom suite à une décision du dernier Conseil municipal.

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28 juillet 2017 5 28 /07 /juillet /2017 08:09
Tourcoing-Beaulieu, ça y est, on ouvre !

C’est le grand chantier de voirie 2016-2017 : la liaison Tourcoing-Beaulieu, dite Habitat-Travail, s’achève officiellement ce matin dans sa partie située la plus à l’est, c’est-à-dire à Beaulieu. J’ai le plaisir de procéder symboliquement, en compagnie du Vice-président de la MEL chargé de la voirie, Daniel Janssens, de la Députée Catherine Osson et de mes Adjoints Henri Gadaut et Daniel Lefèvre, à la levée des barrières pour cet ultime tronçon Kennedy-Beau Chêne.

Tourcoing-Beaulieu, ça y est, on ouvre !
Tourcoing-Beaulieu, ça y est, on ouvre !
Tourcoing-Beaulieu, ça y est, on ouvre !

C’est un événement historique pour Wattrelos car cette route est inscrite au plan local d’urbanisme depuis 1970, c’est-à-dire depuis 47 ans !

 

Et le conducteur hésitant de la première voiture à oser s’engager sur cette nouvelle route n’est autre que l’ami bien connu, Youcef, qui tient le restaurant Au Touareg : un hasard dont rions tous deux !

 

Tourcoing-Beaulieu, ça y est, on ouvre !

Cette ouverture, c’est l’achèvement d’un sacré boulot entrepris par les services métropolitains qui, souvenons-nous en, s’affairaient à terminer le grand giratoire du Saint-Liévin pas plus tard que l’été dernier. Depuis, ils n’ont pas perdu de temps puisque si ce giratoire est à présent terminé, le carrefour formé par la rue des Fossés et la rue Kennedy est ouvert depuis le 3 juillet, et la branche du giratoire du Saint-Liévin descendant vers la Broche de Fer est ouverte à la circulation depuis ce lundi : quel été !

 

Et quelle accélération du dossier depuis 2014 !

 

Ce dossier avait été clairement freiné pour des raisons politiques (politiciennes serait plus juste !) en 2012, mais l’élection de Damien Castelain à la présidence de la Métropole européenne de Lille deux ans plus tard a permis de le relancer efficacement. Il a en effet été considéré prioritaire par la nouvelle gouvernance de la MEL et je ne saurais que trop remercier son Vice-président Daniel Janssens pour sa compréhension et sa détermination à faire aboutir le projet. Pour le budget métropolitain, ce n’est pas rien : la liaison Broche de Fer-Beaulieu désormais achevée (les plantations mises à part : ce sera pour cet automne) aura coûté 7,5 millions d’euros au total !

 

Daniel confirme d’ailleurs ce matin que la MEL, qui a récupéré la compétence des voiries départementales transférée en janvier 2017, ne va pas s’arrêter en si bon chemin : des murs anti-bruit seront posés dès 2018 sur le tronçon Martinoire-Ballon (3,3 millions) et le dossier d’appel d’offres pour construire le chaînon manquant qui traverse le parc du Lion (ainsi que le petit bout de route pour faire la jonction avec le boulevard Cambray) sera préparé parallèlement. Suite des travaux, donc, vers fin 2018/début 2019 (5 millions prévus) pour une ouverture à la circulation un an plus tard.

 

En clair : on roulera en ligne droite de Beaulieu au Touquet Saint-Gérard en 2020 !

Tourcoing-Beaulieu, ça y est, on ouvre !
Tourcoing-Beaulieu, ça y est, on ouvre !
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27 juillet 2017 4 27 /07 /juillet /2017 15:56

Les centres aérés, cela ne se raconte pas, cela se visite ! C’est ce que, comme chaque année, je fais ce matin en compagnie de mes collègues élus, notamment mon Adjointe en charge des activités périscolaires, Sylvie Zaïdi, qui fête ce jour son anniversaire ! La visite lui aura procuré bien des émotions car (quelqu’un leur a dit, mais chut… ne dites pas que c’est moi !) tous les enfants lui ont souhaité ce matin, sans exception !

 

Première halte au centre primaire Anatole-France, au Touquet Saint-Gérard : nous arrivons à temps pour saluer un groupe qui s’en va rejoindre la base de loisirs de Willems, où des activités nautiques sont prévues ; j’en profite pour faire réviser à nos jeunes le geste du rameur (photo), avant d’entrer dans les locaux de l’école où nous attend un groupe de très jeunes filles qui prépare une chasse au Trésor mais qui n’ont pas oublié d’apporter leur doudou – nous prenons la pause pour de sympathiques photos souvenir.

Centres aérés 2017 : même pas peur !
Centres aérés 2017 : même pas peur !Centres aérés 2017 : même pas peur !

Direction ensuite le parc du Lion où un stage d’arts plastiques en plein air se déroule sur un coin de pelouse : je découvre ce que sont les mandalas, mais également qu’on peut dessiner une silhouette avec des bouchons (je m’y applique) et me fait offrir un pin’s smiley qui ne quitte plus le rebord de mon veston.

Centres aérés 2017 : même pas peur !
Centres aérés 2017 : même pas peur !

Le trajet nous amène ensuite sur les bords du canal, côté Wattrelos, où nous assistons à l’arrivée non pas du Tour de France (il est fini) mais des cyclistes qui participent au mini-stage VTT en compagnie de leurs encadrants Philippe, François et Séverine. Après la photo de groupe, je tente une échappée sur un vélo emprunté et m’offre quelques mètres en solitaire (sincèrement, il y a deux ans j’étais loin de penser que ce jour je ferais du VTT sur les bords du canal : je déguste le moment !)

Centres aérés 2017 : même pas peur !
Centres aérés 2017 : même pas peur !

La fin de matinée approche déjà et nous mettons le cap sur le centre Camus, où les enfants de maternelle nous ont préparé une surprise ! Une chorégraphie et une petite danse très joyeuse sur le thème de l’Afrique et du safari (la salle est magnifiquement décorée, avec de belles peluches d’animaux... et un tableau à croquer des Dents de la Mer !) et je ne résiste pas au plaisir de les féliciter !

Centres aérés 2017 : même pas peur !
Centres aérés 2017 : même pas peur !
Centres aérés 2017 : même pas peur !

Dans la cour, le centre primaire est en mode kermesse : tenus par de sympathiques corsaires, jeux d’adresse (je m’essaye au chamboule-tout version football et réussis à atteindre… l’appareil du photographe de La Voix du Nord !), de rapidité, de tonicité… Pour aller à l’abordage, il y en a donc pour tous les goûts.

Centres aérés 2017 : même pas peur !Centres aérés 2017 : même pas peur !

Au réfectoire attenant aussi, c’est une affaire de goûts : la sympathique équipe des cuisinières mijote de bons petits plats aux enfants de maternelle pour reprendre des forces à la mi-journée (c’est couscous mouton aujourd’hui, et les enfants, qui m’appellent, « M. le Président », sont contents de me montrer qu’ils ont tout mangé et que leur assiette est vide) !

Centres aérés 2017 : même pas peur !
Centres aérés 2017 : même pas peur !

Enfin, nous terminons notre visite par deux mini-stages au CSE : d’abord du théâtre où les enfants nous offrent une pièce baptisée « Même pas peur ! » – là encore, je m’en vais les féliciter après leur prestation – puis de la danse avec notre infatigable Isabelle. Démonstration de danse contemporaine au menu, mais les enfants apprennent et apprendront également d’autres danses cette semaine.

Centres aérés 2017 : même pas peur !
Centres aérés 2017 : même pas peur !

Bravo à toutes les équipes qui se mobilisent pour faire vivre cette énorme machine que sont nos centres aérés à la wattrelosienne ; c’est un énorme boulot, j’en suis conscient, mais je sais le sérieux du travail accompli, et le résultat est là : quelque 1 000 enfants sont accueillis chaque jour dans nos 14 centres wattrelosiens, les activités et sorties sont très nombreuses, et des séjours en camping sont aussi prévus dans la région et même dans la Meuse.

 

A n’en pas douter, 2017 est, jusqu’à présent, un bon cru pour nos centres aérés ! Et le temps s’est mis de la partie : un ciel plutôt clément, comme ce matin, et beaucoup d’activités extérieures possibles donc (en plus des mini-camps et des stages). Et même s’il y a ça et là monstres, animaux, ou pirates imaginaires, pour tous c’est sûr, pas de peur mais de la joie !

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