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  • : Blog de dominique Baert
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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 06:55

France Bleu Nord a souhaité m'interviewer tôt ce matin au sujet de mon accident de moto du mois de juin et de ses conséquences. Pour réécouter l'interview, cliquez sur le lien ci-dessous afin de télécharger l'extrait sonore d'une durée de 5'20 (format mp3).

Interview France Bleu Nord 15 sept. 2015

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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 16:22

Un rapide retour en vidéo sur cette fête des Berlouffes 2015 : cliquer ici.

Mes Berlouffes en vidéo
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13 septembre 2015 7 13 /09 /septembre /2015 12:50
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !

L’édition 2015 avait très bien commencé. Dès l’aube déjà, les 17 km et 2200 stands de vide-grenier étaient prêts à accueillir les promeneurs, et surtout les acheteurs sortis très tôt pour faire de bonnes affaires. Pour moi, c’est vers 11 heures que j’ai rejoint la brocante pour l’arrivée de nos trois géants sur le parvis de l’Hôtel de ville, avec cette année deux nouveautés : un groupe des Berlouffes reconstitué (grâce à la mobilisation de plusieurs bénévoles devenus « Berlouffe d’un jour »), et le groupe médiéval Bachanale qui, avec ses musiciens et ses cracheurs de feu, suscite l’intérêt d’un large public.

Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !

Mais pour moi, Berlouffes 2015 est aussi tout en émotions. Dès le perron de l’Hôtel de ville, je vois des saluts, des signes de mains amicaux, heureux de me revoir là : oui, je m’étais promis intérieurement d’être de retour sur mes pieds pour Berlouffes, les médecins me l’ont permis – un énorme merci à eux – mais quand je peux lâcher ma canne pour applaudir, oui, je suis tout simplement heureux ! Heureux d’y être parvenu, tellement heureux d’être là !

 

C’est une vague redoutable d’émotion qui me secoue quand un petit garçon se jette dans mes bras lorsque je quitte la mairie. D’autres étreintes, d’autres embrassades, d’autres regards complices et émus, des poignées de mains plus serrées encore qu’à l’accoutumée, des mots simples échangés, des encouragements anonymes mais si forts… J’en ai reçu beaucoup tout au long de mes deux heures de balades dans les étals.

Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !

Un arrêt photo à la nouvelle friterie (avec un sac qui résume toute ma passion culinaire - photo). Une pause Au Fil du Temps (tout un symbole !), quelques achats dont un livre consacré aux anges gardiens (ça ne s’invente pas !) que j’offre à mon Directeur général des services de la Ville (photo), puis je me dirige vers les tentes du Wattrelos football club pour déguster mes traditionnelles moules-frites. C’est là que me rejoint mon invité d’honneur, et grand ami, Jean-Marie Le Guen, ministre des relations avec le parlement (déjà en 2012, il était à mes côtés !) : c’était pour moi un symbole fort que le jour de ma rentrée de maire dans ma ville, Jean-Marie soit aux côtés du député que je suis également !

Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !

Malheureusement, la grosse pluie qui s’est invitée à partir de 14 heures a mis un terme prématuré à la brocante. Et il m’a fallu, en liaison avec mon adjointe aux fêtes, Michèle Coquelle, peser au trébuchet météorologique la décision d'annuler ou pas les festivités de fin de journée : le lancer de poupées et le brûlage de Berlouffe. J’ai finalement décidé de les maintenir.

 

J’ai eu raison : une fois de plus, le miracle wattrelosien s’est produit ! Un peu avant 18 heures, la pluie a cessé, et lorsqu’ont sonné les six coups en haut de Saint-Maclou, nos précieuses poupées Berlouffes ont pu être lancées ! Bien sûr, cette année, il ne m’était pas possible d’escalader les marches de l’étroit escalier qui mène au clocher de l’église : c’est mon deuxième invité du jour, Pierre de Saintignon, premier vice-président du Conseil régional Nord - Pas-de-Calais, qui aura épaulé Michèle, le prince du Carnaval et nos miss.

 

En bas, sur la place, Berlouffe 2015 s’embrase, pendant que nos Berlouffes accompagnent, en ronde, sa combustion. Aussitôt finie, voilà qu’une nouvelle grosse averse retombe ! Le miracle wattrelosien, je vous dis !

 

Fût-elle pluvieuse, cette édition de notre belle fête des Berlouffes aura été heureuse. Pour moi, c’est certain ! Merci à tous les bénévoles et services de l’avoir rendue possible, merci surtout à toutes les Wattrelosiennes et tous les Wattrelosiens qui y participent, en vidant leurs greniers ou en s’y promenant, parce qu’ils lui donnent sa belle image ! Vive Berlouffes 2016…

Berlouffes 2015 : Entre fête et émotions !
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10 septembre 2015 4 10 /09 /septembre /2015 10:15
Mon accident ? Tournons la page !

J’ai accepté aujourd’hui, et à la demande de la presse, de répondre à ses questions sur l’accident dont j’ai été victime le 7 juin dernier, ses conséquences.

 

A vrai dire, ce n’est pas de cette façon que j’avais imaginé ma conférence de presse de rentrée, à l’occasion de laquelle je fais traditionnellement le point sur les dossiers du maire et du député. Mais la vie publique impose parfois ce genre d’exercice plus personnel. Notre conversation, non sans émotion, se concentre sur quelques coups de projecteur sur ces trois derniers mois.

 

Un beau dimanche à la wattrelosienne. Dimanche 7 juin, différentes manifestations à mon agenda : brocante du Ballon, portes ouvertes du garage Renault à la Martinoire, moules-frites du club de l’Amitié, bref, les bonheurs de la vie d’élu. A 19 heures, j’ai prévu d’assister à une pièce de théâtre au CSE, mais avant cela, je dois remettre des coupes au stade du Beck pour l’USW. Comme tout ce que j’ai fait depuis ce matin, j’irai en moto, comme cela m’arrive de temps à autre. Je pars seul.

 

Le choc. Rue Jean-Marais, je vais m’engager sur Mendès-France, rien à gauche, rien à droite… Puis c’est un instant de vide. Je rouvre les yeux assis par terre, la moto couchée, j’entends des cris…On m’entoure. Mon premier adjoint, ma compagne arrivent, puis les pompiers. Le reste est une course-poursuite contre le temps. Des images se succèdent : les pompiers, le SAMU, le CHR, le cylindre de l’IRM, le départ pour le bloc opératoire.

 

Le réveil. Dans ma chambre d’hôpital, en ouvrant les yeux, j’aperçois tout un jeu de broches autour de ma jambe. Mon premier réflexe est de me dire que je suis vivant, c’est déjà beaucoup. Je pense à celle que j’aime, à ma mère, à l’inquiétude que je leur donne, à mon père aussi, dont les forces déclinaient définitivement il y a tout juste un an. Je pense à tous ceux que j’aime, à mes fonctions. A ce qu’il me faudra faire pour les exercer pleinement. Je rebranche le portable, déjà une centaine de messages d’encouragements.

 

La lutte pour vivre. Il faut refaire ma jambe et combattre les fièvres. C’est dur, très dur. Deux semaines de caisson à oxygène me conduisent au bout de mes forces. Une fièvre persistante aggrave la situation. A deux reprises, mon état de santé se dégrade tellement que mes proches redoutent mon départ. Le maintien de mon pied gauche est intenable et il faut se résoudre à l’opération. Mais la fièvre n’est pas encore vaincue, et je redoute le pire. A ce moment-là, et ce sera la seule fois, je doute de l’issue du combat. Finalement, les experts du centre épidémiologique de Tourcoing parviennent à identifier les trois microbes à vaincre : on m’administre in extremis les antibiotiques, costauds, efficaces. A quelques heures près, il aurait été trop tard…

 

Ma vie va changer. Fin juin, ma vie n’est plus en jeu. Je suis sauvé. Mais je sais que ma vie ne sera plus la même. La moto, c’est fini. La voiture que je viens d’acheter, je ne la conduirai jamais. Tant pis, j’en prendrai une autre, automatique. Car je veux vivre, je veux revivre ! C’est ma deuxième vie, et Dominique Baert redeviendra Dominique Baert. Je veux respirer et aimer la vie, bosser, servir ceux qui m’ont élu… comme avant ! Je demande à Henri Gadaut de lire un communiqué lors de la séance du Conseil municipal du 2 juillet pour clarifier la situation et faire taire les rumeurs. Retour à la maison le 11 juillet, juste le week-end, un bonheur immense ! J’en meurs d’envie mais je ne peux pas encore cette année assister aux festivités du 14 juillet ni, fin juillet, aux fêtes du Plouys : mais j’y retournerai ! Patiemment, je reconstruis ma vie pierre par pierre, je revois mes ami(e)s, je retrouve mon bureau, d’abord le dimanche après-midi, puis les après-midi depuis le 15 août. Je revisite mes restos, je mange à nouveau des moules, des frites, du filet américain, des gâteaux, du chocolat… La vie ! Ma vie !

 

Merci pour tous les messages. Les centaines de messsages, de sms et de lettres m’ont ému, et m’ont dopé ! Ce fut une formidable force, une énergie démultipliée. J’ai senti une attention, des soutiens pour mon combat. Alors, je me suis battu. Merci à tous. De Gauche beaucoup, de Droite aussi, chaque message fut une pierre de plus pour m’aider. Une énorme reconnaissance à François Hollande, Manuel Valls, Marisol Touraine et Bruno Le Roux, qui furent très présents par leurs messages et leurs appels, et tant d’autres amis, de Damien Castelain à Jean-Claude Vanbelle, maire de Leers, qui m’a même fait livrer une énorme corbeille de fruits accompagnée de ce petit mot : « Tu as besoin de vitamines : en voilà ! ».

 

Une équipe formidable. Mon équipe municipale a su magnifiquement faire bloc face à cette adversité. Dictionnaires, fêtes d’école, centres aérés, chantiers, ils ont assuré ! Pour ma part, jamais je n’ai perdu le fil de la vie municipale, par ma compagne, mon chauffeur, mes collaborateurs. Un énorme merci à Henri Gadaut, mon 1er adjoint, qui, malgré l’émotion, a fait face (je souhaite à tous les maires d’avoir un 1er adjoint comme ça !) et au Directeur général des services.

 

Je n’ai pas changé. Je suis de nouveau debout. Certes, il me reste du chemin à faire, mais en ce début septembre, je suis là ! Si, fin août, c’est en fauteuil que je suis allé manger des frites à la fête du quartier Saint-Gérard, c’est sur mes deux pieds que je souhaite un bon anniversaire à notre doyenne pour ses 102 ans et que je célèbre un mariage le lendemain en mairie. Samedi 12 je serai là, au Raid’louffes et à l’Université d’été du PS à Lomme. Dimanche, je le voulais de tout mon cœur et j’ai tout fait pour : je serai aux Berlouffes, pour retrouver mon cher Wattrelos, celui que j’aime, celui des femmes et des hommes de cette ville. Ce sera une épreuve physique sans doute, mais surtout un grand, mon grand bonheur ! Je vis, et en route pour de nouvelles aventures !

Mon accident ? Tournons la page !
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8 septembre 2015 2 08 /09 /septembre /2015 09:36
Une réponse parue au J.O.

Ce matin, le Journal Officiel publie la réponse à la question que j’avais posée à la secrétaire d'État, auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargée du développement et de la francophonie, sur les perspectives d'évolution de l'aide apportée par la France au développement.

 

Pour relire l’intégralité de ma question et prendre connaissance de la réponse, cliquez ici.

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 17:33
C’est la rentrée des classes !

Allez les enfants, Charlemagne l’a décidé, il faut aller à l’école ! Et si ce matin, pour la première fois depuis que je suis maire, je ne suis pas en situation (physique) d’être présent aux portes et dans les classes des écoles de ma ville (cette année, mes adjoints font sans moi !) j’y pense, bien sûr. Je pense aux près de 5 100 enfants qui reprennent le chemin de nos 25 écoles primaires ; je pense à la formidable machine municipale, aux personnels (des écoles, de services, de restauration) aux travaux (qu’il a fallu finir d’extrême justesse), et aux remarquables équipes de nettoyage de la ville qui permettent aux enfants d’entrer dans une école propre malgré des mois de travaux, comme c’est le cas à Camus), à ces milliers de repas que la Cuisine centrale prépare et livrera bientôt.

 

Et, comme chaque année, tout est prêt !

 

C’est bien connu, pour la Municipalité, l’école et l’éducation sont les priorités premières. C’est vrai en fonctionnement, avec les personnels et les politiques éducatives mises en oeuvre : le projet éducatif territorial, finalisé ce printemps et approuvé par les autorités académiques, l’atteste. Education artistique, réussite éducative, classes à horaires aménagés musicales, clubs Coup de pouce pour la lecture sont, entre autres, quelques-unes des réalités wattrelosiennes, sans oublier les TAP, les temps d’activités périscolaires, qui ont lieu chaque jour de 15 h 30 à 16 h 30, et dont la municipalité maintient, pour l’heure, la gratuité (sous réserve, comme nous l’avons toujours dit, que les parents aient bien conscience que l’école finit à 15 h 30 – et non à 16 h 30 ! – et qu’ils ne soient pas trop nombreux à inscrire les enfants en TAP : jusqu’aux 70 % actuels, nous tenons. Au-delà, nous ne pourrions plus tenir !).

 

Prioritaire, l’école l’est aussi dans le budget municipal d’investissements. Après Michelet reconstruite, le groupe Brossolette réhabilité, le groupe Curie agrandi, en 2015 la rénovation du groupe scolaire Camus aura été le plus gros investissement de la Ville (1,18 million € - ph. ci-dessous).

C’est la rentrée des classes !

Au total, ce matin donc, précisément, ce sont 5 074 enfants qui ont rejoint nos écoles, soit 3 615 dans nos écoles publiques (71 % au total) et 1 459 dans les écoles privées.

 

Il est d’ailleurs intéressant de mettre en perspective les chiffres des enfants scolarisés à Wattrelos, notamment sur 10 ans. Ainsi, depuis 2004, qu’observe-t-on ? Trois réalités :

 

1. Contrairement à ce qui se constate dans d’autres villes alentour, il n’y a pas de baisse globale du nombre d’enfants scolarisés à Wattrelos : 5 118 au total en 2014, au lieu de 5 091 en 2004.

2. En 10 ans, le poids des écoles publiques s’est renforcé : plus de 7 enfants sur 10 y sont scolarisés. En 2004, il y avait 3 355 enfants scolarisés dans les écoles publiques (soit 66 % au total), et 3 635 enfants (soit 71 %) en 2014 : notons qu’il s’agit là de près de 300 enfants (soit plus de dix classes !) qu’il a fallu accueillir dans les écoles que gère directement la commune.

3. En 10 ans, il y a plus d’élèves en élémentaire (et c’est bien !) mais moins d’élèves en maternelle (c’est moins bien !).

 

En effet, par rapport à 2004, en 2014, il y a + 210 élèves en élémentaire et, à l’inverse, près de 200 élèves de moins en maternelle ! Cette baisse en maternelle concerne exclusivement le privé où l’on trouve 576 élèves en 2014 contre 740 en 2004.

Accélérée sous la période Sarkozy (le nombre d’élèves en maternelle est passé alors de 694 en 2008 à 573 en 2012) avec la volonté du Gouvernement d’alors de réduire l’inscription des moins de 3 ans en maternelle, cette baisse des enfants scolarisés en maternelle justifie d’autant plus les choix politiques de la Municipalité pour conforter l’attractivité de nos écoles, notamment publiques, accélérer la construction de logements (objectif : 1 000 logements engagés sur le mandat), réaliser le projet du centre-ville.

 

Mais voilà, les cartables sont ouverts et aujourd’hui – stabilité bien connue du corps enseignant wattrelosien oblige – deux nouvelles directrices prennent leurs fonctions : Camille Vouters (maternelle Léo-Lagrange) qui succède à Virginie Alba (ph. ci-dessous), nommée pour sa part à l’élémentaire Lakanal, en remplacement de Daniel Quenon, décédé pendant l’année scolaire, et pour qui, ce matin, j’ai une forte et affectueuse pensée.

 

C’est la rentrée des classes !C’est la rentrée des classes !
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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 17:02
Deux questions parues au J.O.

Ce matin, le Journal Officiel publie les questions écrites que j'ai posées :

  • à la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes sur le recouvrement des cotisations de retraite complémentaires dans les années à venir. Pour lire l’intégralité de ma question, cliquez ici.
  • au secrétaire d'État, auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé des affaires européennes sur la mobilisation européenne pour unifier les droits sociaux en Europe. Pour lire l’intégralité de ma question, cliquez ici.
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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 08:34
Une réponse parue au J.O.

Ce matin, le Journal Officiel apporte la réponse à la question écrite que j’avais posée au ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique sur le souhaitable développement des sources de garantie du microcrédit.

 

Pour relire l’intégralité de ma question et prendre connaissance de la réponse, cliquez ici.

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27 août 2015 4 27 /08 /août /2015 13:20

Depuis plusieurs mois, je participe étroitement aux travaux du Pôle des Réformateurs qui, sous la houlette de Jean-Marie Le Guen, ministre des relations avec le Parlement, et de Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, réunit au Parti Socialiste et aussi aux groupes parlementaires socialistes des femmes et des hommes qui ont une double ligne politique :

 

  • promouvoir le réformisme de gauche pour permettre à la France de relever les défis auxquels elle est confrontée. Nous, nous voyons le monde tel qu’il est, nous connaissons les règles de l’économie de marché, nous nous voulons réalistes, mais aussi et surtout socialistes parce que nous ne renonçons pas à changer le monde et réformistes pour créer du mouvement, pour réformer résolument, porté par des valeurs de gauche.
  • assumer un soutien déterminé aux orientations politiques du Président de la République, François Hollande, du Premier Ministre, Manuel Valls, et de leur Gouvernement.

 

Ce jeudi, les Réformateurs se réunissaient en Gironde, à Léognan, dans la circonscription de mon collègue et ami Gilles Savary. Evidemment, malheureusement retenu par mon état de santé, je n’ai pu être du déplacement mais je soutiens la démarche, comme j’approuve l’appel de Léognan.

 

En effet, lors de ce rassemblement, il a été décidé de rédiger un appel car « à 18 mois des élections présidentielles, le temps n’est plus aux tergiversations », et il faut « nous rassembler pour parler plus fortement à tous les Français ».

 

Le monde, et singulièrement l’Europe connaît une situation d’exceptionnelle gravité et nous vivons une période de grands bouleversements. On peut comprendre que les Français « souffrent moins du présent qu’ils ne doutent de leur avenir ». Ils s’interrogent « sur notre communauté de destin ».

 

Enjeu de civilisation, il y a bien sûr – et « pour notre part, nous sommes attachés au modèle européen » – un modèle où « identité, Europe et modèle social sont indissociablement liés ».

 

La France a des défis à relever. Depuis 30 ans, elle a laissé son industrie dépérir et n’a pas osé « affronter une mondialisation qu’elle a cru pouvoir esquiver ». D’où l’importance des réformes conduites depuis trois ans, et « rien ne justifie que nous changions de cap ». Nous devons faire face à la mondialisation, au défi du réchauffement climatique, à celui des migrations. Tout cela incite à « favoriser l’émergence d’une alliance républicaine dans le pays ».

 

« Les Français sont à la recherche d’une offre politique nouvelle », et face à « l’existence d’un bloc réactionnaire dans notre pays » (xénophobe, raciste, anti-social et anti-européen), notre devoir n’est-il pas de « renouer avec l’esprit de progrès » ?

 

Confrontée aux bouleversements du monde, la Gauche ne doit pas se fermer, ni s’abîmer dans des divisions. « La Gauche en mouvement, ouverte, offensive doit inventer un projet qui la dépasse. Elle doit parler à tous les Français, de gauche comme de droite » pour viser « un nouveau compromis social et républicain ».

 

Pour lire l’appel de Léognan, cliquer ici.

 

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26 août 2015 3 26 /08 /août /2015 13:05
Des valeurs, des objectifs et le devoir de réformer : Valls a raison !

Alors que cette semaine Universités d’été des Verts, du Medef ou du PS vont se succéder, la tribune publiée par Manuel Valls, Premier Ministre, dans le journal Les Echos est la bienvenue sur la forme (calendrier) comme sur le fond (mise en perspective de l’action gouvernementale).

 

D’entrée, face à tous ceux qui ne cessent de réclamer des changements de politique économique, le Premier Ministre a raison de rappeler le redémarrage de la croissance et de plusieurs indicateurs de création d’emplois, et que dans ce contexte « changer de ligne de conduite, c’est la certitude de tout perdre ». Au contraire, il faut « poursuivre nos réformes ». Dans quelle direction ? Au service de quatre valeurs : travail, émancipation, égalité, protection.

 

Le travail, « qui permet à chacun de trouver sa place », car « promouvoir le travail, c’est encourager l’effort, l’initiative, la prise de risques ». L’émancipation des individus, pour combattre « ce déterminisme social qui brise tant d’espoirs ». L’égalité, pour « permettre à chacun d’avoir les mêmes chances ». La protection, pour ne pas « laisser les salariés seuls » mais « protéger sans décourager l’effort, ni nuire à la compétitivité ».

 

Ces valeurs, le Gouvernement les traduit en trois « objectifs de politique économique ».

 

Le premier objectif, c’est « le retour de la croissance ». Le second, c’est « tout faire pour l’emploi », en ayant à l’esprit « quels droits nous pouvons garantir » (c’est cela être de gauche !) aux travailleurs, tandis que « le salariat reculera devant des formes nouvelles d’activité, voire de multi-activité ». Le troisième objectif, c’est de « baisser la fiscalité ».

 

Croissance, emploi, baisse de la fiscalité, c’est le triptyque des réformes que conduit le Gouvernement.

 

Celles qui ont été engagées jusqu’à présent. La maîtrise de la dépense publique, indispensable pour « baisser la pression fiscale » : ce furent les « 50 Mds € d’économies programmées de 2015 à 2017 sans renoncer à nos priorités ». Cela a permis la baisse du coût du travail (« 40 Mds €, grâce au CICE et au pacte de responsabilité et de solidarité »), mais aussi la baisse de « l’impôt sur le revenu des Français en septembre 2014 », et surtout en 2015 (« 9 millions de foyers le constatent » !).

 

Et de rappeler aussi la nécessité de « simplifier, lever les blocages » car notre économie est « entravée par des réglementations excessives ou trop complexes » (d’où la loi croissance / Macron). Ou encore de « miser sur l’innovation, sur la recherche » (BPI, le programme Investissements d’avenir, crédit impôt-recherche). Ou enfin ce qui s’est fait pour réformer le marché du travail.

 

C’est également sous le même triptyque « croissance, emploi, impôts » que se place cette rentrée 2015, qui, selon M. Valls, sera « marquée par de grands chantiers de réformes ».

 

Il y aura le projet de loi de finances pour 2016, où « l’ampleur du soutien aux entreprises ne sera pas remis en cause » car « les entreprises ont besoin de cette visibilité pour investir et embaucher en confiance » (moi aussi je crois à la nécessaire stabilité fiscale, car l’instabilité est mère d’incertitude et les décideurs n’aiment pas l’incertitude lorsqu’ils doivent investir. Et sans investissements, pas d’emplois !), ce qui n’empêche pas le Premier Ministre de mettre en garde le patronat qui « doit tenir ses engagements ».

 

Il y aura aussi un projet de loi sur le numérique, et une « seconde loi croissance » ; comme il faudra « continuer de bâtir notre modèle de flexisécurité à la française » en misant sur le « dialogue social à tous les niveaux » pour que salariés et entreprises sachent « prendre les décisions les mieux adaptées pour eux ».

 

L’an dernier, en cette fin août, Manuel Valls lançait un « J’aime les entreprises ! » que j’avais approuvé car (tant pis pour les nostalgiques du monde idéal de Fourier ou des systèmes d’hier qui ne fonctionnent pas) pour créer durablement des emplois, il faut bien qu’il y ait des entreprises et qu’elles soient compétitives. Car une grande économie comme la France ne peut pas vivre sans ouvrir ses frontières, et dès lors elle ne peut qu’être compétitive pour survivre. En termes de stratégie, Manuel confirme par cette tribune aux Echos le sérieux et la cohérence des réformes gouvernementales, avec un credo : « Persévérer, c’est l’assurance de réussir ».

 

Je le crois aussi.

 

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