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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 11:17
1er Mai à Wattrelos : fraternité sociale et République sociale

C'est une solide tradition à Wattrelos : le 1er mai, c'est d'abord le jour de remise des médailles du travail. Au CSE, avec le Conseil municipal (où il n'y a d'ailleurs aucun représentant de l'opposition, ni Front de Gauche, ni UMP, ni FN ! Curieux respect de nos médaillés…), je reçois ainsi les 142 médaillés de la promotion 2015. Ensemble, ils représentent 4 370 années de travail. Comme la République qui les honore, je rends hommage à ces femmes et ces hommes qui ont « apporté leur pierre à la prospérité » de notre ville, « à son tissu social, à ce maillage humain qui en fait son identité ». Cette médaille, plus que leur travail, c'est leur vie. Bravo à toutes et tous !

 

A Wattrelos, le 1er mai, c'est aussi, historiquement, un temps de fraternité sociale. Dans mon discours, je rappelle toutes les manifestations qui avaient lieu dans notre ville en 1922 ou 1923. Et, quand je vois ce matin le Conseil municipal des enfants vendre des brins de muguet à la porte du CSE au profit d'Horonia, épicerie solidaire, je me dis que dans notre bonne ville, « l'esprit de fraternité sociale » demeure, et que Wattrelos sait rester « Wattrelos la fraternelle, la sociale, la solidaire ».

 

Enfin, le 1er mai est la fête du travail, lui qui « cimente la société » et dont « l'absence, le manque, la déstructurent, avivent le doute, les peurs et alimentent les aventures politiques extrêmes ».

 

L'occasion pour moi de souligner que, dans la situation que connaît la France, combattre le chômage, « c'est une question de vérité économique ». Soyons clairs : « Créer des emplois, ça ne peut pas se faire sur des illusions ». Je dénonce avec force le discours économique « illusionniste, menteur » de l'extrême droite (cela vaut également pour l'extrême gauche !), car « je crois à la sincérité et à la vérité dans la chose publique, et donc en politique », et « la réalité économique est la première des vérités ».

 

Précisément, je le souligne, « créer des emplois, c'est créer les conditions de l'existence durable de ces emplois ». Avec le CICE, le pacte de responsabilité, les bonnes décisions ont été prises ; mais en ce 1er mai 2015, l'urgence économique, c'est le message clair à passer aux chefs d'entreprise : « Investissez et embauchez ! ». Les conditions sont favorables et la clé de la reprise est là : il n'y aura pas d’amélioration de la croissance, de l'emploi en 2016, sans reprise de l'investissement dès maintenant ; d'où les récentes annonces gouvernementales sur l'accélération de l'amortissement des investissements. « Il faut un signal positif, il faut, il est urgent que l'investissement reprenne ! ».

 

A côté de cette urgence économique conjoncturelle, véritable premier message, il y a un second message en ce 1er mai 2015 : l'impérieuse nécessité de préserver, de protéger « notre modèle social qui protège notre économie, les plus faibles, et notre cohésion sociale. Ce faisant, il protège la République ! ».

 

Face à la crise, notre modèle social a largement préservé la France de bien des chocs, il a été « bouclier, amortisseur », et s'il peut être modernisé, sachons dire notre attachement à ce qui est « notre acquis de civilisation, notre bien commun ». Une part de cette « République sociale » que Jean Jaurès appelait de ses vœux…

 

Pour lire mon discours, cliquer ici.

 

1er Mai à Wattrelos : fraternité sociale et République sociale
1er Mai à Wattrelos : fraternité sociale et République sociale
1er Mai à Wattrelos : fraternité sociale et République sociale
1er Mai à Wattrelos : fraternité sociale et République sociale
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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 13:55
Une question et une réponse parues au J.O.

Ce matin, le Journal Officiel publie la question que j’ai posée à la garde des sceaux, ministre de la justice sur les considérables, et donc inadmissibles, retards de paiement qu'ont à supporter des entreprises qui fournissent des prestations ou interviennent pour le compte du Ministère de la justice.

 

Pour lire l’intégralité de ma question, cliquez ici.

 

Le J.O. publie également la réponse à la question que j'avais posée au ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur les difficultés financières, du fait de l'État, de trop nombreuses structures portant des actions d'ateliers et chantiers d'insertion.

 

Pour relire l'intégralité de ma question et prendre connaissance de la réponse, cliquez ici.

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21 avril 2015 2 21 /04 /avril /2015 14:06
Une réponse parue au J.O.

Ce matin, le Journal Officiel publie la réponse à la question que j’avais posée au ministre de l'économie et des finances sur la question concernant une disposition incohérente de l'ordonnance n° 2006-346 du 23 mars 2006 relative aux sûretés, laquelle fixe le cadre juridique permettant la mise en place du prêt viager hypothécaire (Journal officiel du 8 décembre 2006).

 

Pour relire l’intégralité de ma question et prendre connaissance de la réponse, cliquez ici.

 

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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 13:56
Condorcet au Parlement des Enfants
C'est en effet la classe de CM2 de M. Dacosse, de l'école Condorcet de Wattrelos, qui, cette année, participe au 20e Parlement des Enfants. Les enfants visiteront l'Assemblée nationale en ma compagnie le 8 juin prochain, mais ce jeudi matin, je suis dans leur classe pour répondre à leurs questions, sachant qu'en mars, les élèves ont dû élaborer une proposition de loi sur le thème (unique, pour toutes les écoles participantes) des droits de l'enfant.
 
La classe a choisi de rédiger une proposition visant "à améliorer l'accueil des enfants en situation de handicap à l'école", avec une idée centrale : que chaque élève se sente concerné par un camarade de classe "différent" et qu'un "tutorat" par les autres élèves s'organise (sous la responsabilité bien sûr de l'enseignant). Une prise de conscience collective et de relations intra-groupe qui mérite intérêt (pour lire la proposition, cliquer ici).
Condorcet au Parlement des Enfants

En ce qui me concerne, ce matin, bien sûr, je commence par une courte présentation de l'Assemblée nationale, du nombre de députés, de ma circonscription, et c'est d'abord moi qui leur pose des questions : le nom du Président de l'Assemblée (reconnaissons que le nom de Claude Bartolone n'est pas venu spontanément), l'hémicycle, les places du président, des ministres et des députés, la Gauche, la Droite, les partis…

 

Un débat s'engage, un enfant vient au tableau noir (ah, quel plaisir pour moi de retrouver la craie !) : on évoque la démocratie, la majorité, la minorité, à partir du choix d'un exemple en classe, et je les fais voter : il y a une majorité claire, et je peux leur expliquer le fait majoritaire, l'intérêt d'avoir des règles collectives, donc des lois, pour vivre ensemble, et l'importance de se respecter les uns les autres. On parle évidemment du rôle d'un député : voter la loi, contrôler le Gouvernement, représenter la population. Je leur explique les votes, à main levée ou électronique.

Condorcet au Parlement des Enfants

Leurs questions sont aussi personnelles : mon parti, mon engagement (en 1974) pour soutenir François Mitterrand et la Gauche, l'idéal de justice, d'égalité, de solidarité, l'envie du jeune garçon que j'étais d'être acteur, pour contribuer à changer la vie, mon parcours personnel, mes études, les langues que je connais.

 

Mais aussi mon emploi du temps, les séances à l'Assemblée, ma vie : partir tôt et rentrer tard, les dossiers à la maison, les week-ends chargés et les vacances raccourcies. On me demande si je connais le Président aussi, et inévitablement les questions portent sur le maire et s'adressent au maire : le carnaval, les TAP, l'école le samedi, les dates des vacances car les enfants semblent prêter beaucoup de pouvoirs au maire - qui, en zone urbaine, a d'évidence plus d'importance à leurs yeux, c'est classique, que le député - et il faut que je leur précise que non, ce n'est pas moi qui fixe les dates des vacances !

Condorcet au Parlement des Enfants

Si la question de savoir si je veux encore être maire ou député n'est pas la plus facile, curieusement, trois de leurs questions (originales, car on ne me les a jamais posées depuis que je vais ainsi à la rencontre des écoliers ou collégiens) nous permettent de conclure en élargissant les sujets :

 

- A quoi ça sert d'avoir un maire et un Président de la République ? Le maire est le "président" du Conseil municipal de la ville (au Portugal, justement, on l'appelle Présidente) et le Président préside... la France !

 

- Qu'est-ce que le socialisme ? Puisqu'ils ont travaillé sur Jaurès il y a quelques mois, la réponse s'impose - en l'empruntant à l'œuvre et à l'action de Jean Jaurès : le socialisme, c'est la paix, l'internationalisme (humain et social) et la jeunesse (et donc l'éducation) ;

 

- Comment faites-vous pour gérer les manifestations ? Cela me permet de conclure sur ce qu'est l'intérêt général, expliquer avec quelques exemples concrets ce que sont les intérêts individuels, et surtout faire comprendre que l'intérêt général peut être différent de la satisfaction des intérêts individuels, ce qui justifie le rôle et la mission parfois délicate, souvent difficile, du décideur politique.

 

Une rencontre passionnante, comme chaque année, comme je les aime, pour un exercice d'éducation citoyenne. Rendez-vous maintenant en juin à Paris à l'Assemblée.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 15:55
Trajectoire de redressement des comptes : les efforts paient !

Je l’évoquais hier soir à Bercy avec les ministres, et ce mercredi, après le conseil des ministres, Michel Sapin, ministre des finances, et Christian Eckert, secrétaire d’Etat au budget, sont auditionnés par notre commission des finances pour présenter le programme de stabilité 2015-2018 : ce document, que tous les membres de l’Union Européenne doivent préparer et transmettre à la commission, présente la stratégie et la trajectoire à moyen terme des finances publiques.

 

Et de ce point de vue, même si le scénario macroéconomique se veut prudent et réaliste (validé comme tel par le Haut conseil des finances publiques), il met en avant clairement que les efforts de redressement des comptes et de soutien de la croissance commencent à payer.

 

La croissance est validée à 1 % en 2014 (sans doute même un peu plus), puis 1,5 % en 2016 et 2017, rythme à partir duquel la création d’emplois nette reprend. La baisse des déficits est meilleure que prévue. La part du PIB des dépenses publiques et des impôts diminue progressivement (de 55,4 % en 2015 à 54,1 % en 2017).

 

Le programme de stabilité poursuit donc le redressement des finances publiques pour préserver notre souveraineté. Rappelons que si l’ancienne majorité avait laissé le déficit public à 5,5 % en 2012, en 2014 le déficit a été ramené à 4 %, et l’exécution budgétaire a été meilleure que prévue. Du coup, les prévisions vont dans le bon sens : 3,8 % en 2015, 3,3 % en 2016 et 2,7 % en 2017. L’objectif de revenir sous 3 % de déficit en 2017 sera tenu : c’est la condition de la stabilisation puis de la réduction dès 2017 du poids de la dette (après augmentation de 600 Mds € sous la présidence Sarkozy, elle s’auto-entretient et augmente mécaniquement : héritée à 95 % en 2013, elle devrait, enfin, plafonner à 97 % en 2016, avant de diminuer progressivement).

 

Dans le même temps, le programme de stabilité veut préserver la croissance. La position de la France est claire et ferme : elle fera les 50 Mds € d’économies prévues en trois ans, pas moins, mais pas plus non plus ! Elle ne partage pas le souhait de la commission d'un ajustement supplémentaire.

 

Pourquoi le ferait-elle d’ailleurs ? Le contexte économique de ce début d’année est stimulant pour la reprise. Si la baisse de l’euro dynamise nos exportations, et la baisse du prix de l’énergie favorise le pouvoir d’achat et notre compétitivité, la baisse des prélèvements obligatoires mis en œuvre par les mesures gouvernementales va favoriser la croissance :

> le CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) aura injecté 10,2 Mds € de marges aux entreprises pour gagner en compétitivité, investir et embaucher (en 2015, son taux passe de 4 à 6 % de la masse salariale) ;

> depuis le 1er janvier, les cotisations employeurs ont été baissées pour les bas niveaux de salaires, avec désormais zéro cotisation URSSAF au niveau du SMIC. Les cotisations des travailleurs indépendants ont aussi baissé de trois points. La C3S a été supprimée pour les TPE et les PME ;

> en 2015, la suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu va permettre un gain de 3,2 Mds € de pouvoir d’achat pour 9 millions de ménages.

 

Le taux de prélèvements obligatoires va passer de 44,7 % en 2014, à 44, 2 % en 2017.

 

Donc moins d’impôts, moins de dépenses publiques, moins de déficits, mais aussi et surtout plus de croissance pour plus d’emplois : stabilisé fin 2015, le chômage devrait baisser en 2016 et 2017. Car l’amélioration durable de l’emploi, telle est fondamentalement l’objectif de la stratégie économique menée.

 

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 13:27
Une question parue au J.O.

Ce matin, le Journal officiel publie la question que j’ai posée au ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur les difficultés financières, du fait de l'État, de trop nombreuses structures portant des actions d'ateliers et chantiers d'insertion.

 

Pour lire ma question, cliquez ici.

 

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12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 10:57
Wattrelos, une fête de la Rose avec fierté, clarté et volonté !

C’est une tradition, en même temps qu’un moment convivial agréable que la Fête de la Rose à Wattrelos. Malgré le temps ensoleillé et l’organisation de Paris-Roubaix le même jour, près de 280 convives, militants et sympathisants, ont répondu à l’invitation de Dany Cuchère, notre première secrétaire de la section socialiste de Wattrelos.

Wattrelos, une fête de la Rose avec fierté, clarté et volonté !

Musique, danses, bon repas, tombola auront offert un bien bel après-midi qui nous aura d’abord permis de féliciter Catherine et Henri, nos deux conseillers départementaux de Roubaix 2, et leurs remplaçants Soraya et Zied, en présence de Sadia Pamart (candidate malheureuse de Roubaix 1) et de Martine Filleul (conseillère départementale à Lille, et ancienne première vice-présidente du Conseil général).

Wattrelos, une fête de la Rose avec fierté, clarté et volonté !

Etre ensemble, comme cet après-midi, c’est à la fois un plaisir et une force. Dans mon intervention, j’insiste sur trois mots : fierté, clarté et volonté.

Wattrelos, une fête de la Rose avec fierté, clarté et volonté !
Wattrelos, une fête de la Rose avec fierté, clarté et volonté !

La fierté, parce que franchement, nos camarades peuvent être fiers. On ne va quand même pas passer son temps à s’excuser d’avoir gagné ! Je veux bien que certains ne se sentent pas de bonne humeur de nous voir gagner et passent leur temps à voir tout en noir mais le résultat est quand même là !

 

La clarté, parce qu’il en faut dans la situation actuelle de la Gauche en France. Elle ne trouvera son salut électoral que si, enfin, elle retient trois idées simples, qui sont autant d’incontournables clarifications nécessaires :

  • la Gauche, si elle veut diriger à nouveau le pays en 2017, n’a pas d’avenir gouvernemental sans la réussite de Manuel Valls et de François Hollande : s’ils échouent, personne à gauche ne gagnera en 2017 !
  • la Gauche n’a pas d’avenir gouvernemental en 2017 si elle n’est pas rassemblée : communistes, Front de Gauche et autres Verts, en savonnant la planche gouvernementale, ne construisent pas une alternative à gauche (il n’y en a pas !), ils ne font que fragiliser le Gouvernement de gauche, et donc faciliter le retour de la Droite, renforcée par l’extrême-Droite ! A vouloir être « plus à gauche », ils auront la Droite !
  • enfin, les socialistes n’ont pas d’avenir gouvernemental, ni même politique, s’ils ne sont pas rassemblés. La posture des frondeurs est exaspérante et irresponsable : quand on a été élus pour soutenir le Président et son Gouvernement, on ne vote pas contre eux, on ne passe pas son temps à critiquer car en le faisant, on fragilise et on décrédibilise l’action menée.

 

Enfin, la volonté. Certes la situation (économique, politique, nationale et locale) issue des dernières élections est difficile et si le FN, ici, ne progresse pas en valeur absolue, ses électeurs sont mobilisés, et beaucoup trop d’électeurs votent pour l’illusion Bleu Marine ! Dès lors, la volonté de toute femme et de tout homme de gauche devrait être de combattre, de dénoncer cette tromperie. Car le FN n’est qu’une tromperie !

 

Qui n’a pas vu le numéro de prestidigitation des élections départementales ? C’était quoi la campagne du FN ? Un tract national (sans le nom du département ni des villes), la photo de Marine Le Pen, des propositions floues passe-partout qui ne sont même pas de la compétence du Département, aucun dossier local, des candidatures fabriquées… Ils veulent faire croire à la proximité ; ils n’ont à proposer que la duplicité !

 

Qui ignore que le FN est financé par des banques russes proches de Vladimir Poutine ? Ils veulent faire croire qu’ils défendent la France, ils la soumettent à des intérêts étrangers !

 

Qui ignore les poursuites judiciaires du FN qui, lors des élections récentes, aurait détourné 10 M€  d’argent public, 10 M€ des impôts de ces Français qu’ils disent vouloir défendre ? Il veut faire croire à son honnêteté alors qu’il n’est que cupidité !

 

Qui peut vouloir donner les responsabilités de la France à des individus qui défendent Pétain, qui tiennent des réunions avec des drapeaux à croix gammée sur les murs, qui suppriment les locaux des associations humanistes, qui interdisent les réunions de la Ligue des Droits de l’Homme, qui font le tri dans la culture et dans les livres des bibliothèques qu’ils gèrent ?

 

Ils veulent faire croire à l’autorité, alors qu’ils ne sont que des révisionnistes et des destructeurs de liberté !

 

Qui peut croire, comme ils le promettent, que demain on rasera gratis, que tout ira mieux une fois qu’on sera sorti de l’euro, qu’on aura fermé les frontières ? Qui ne comprend pas que ce serait l’explosion de notre dette, la fermeture de nos entreprises qui exportent, le paiement plus cher de tout ce qu’on achète, notre pétrole, notre énergie, que ce serait un chômage plus fort, des revenus et un pouvoir d’achat plus faibles ? Qui ne comprend pas que toutes leurs promesses ne sont pas financées, que derrière elles, il n’y a rien d’autre qu’une crise économique encore plus dure, des moyens plus réduits pour les services publics, et des taxes sur la consommation, et donc sur les plus faibles, des ressources considérablement amputées ? Ils disent vouloir combattre le chômage alors qu’ils ne font que du tapage !

 

Enfin, et nombre de nos concitoyens comme les socialistes wattrelosiens m’ont dit en avoir été blessés, qui peut croire que Wattrelos puisse être comparé au naufrage d’Hénin Beaumont ?

 

Depuis des semaines, des mois, je lis, je vois, j’entends des propos nauséabonds, des mensonges éhontés, des affabulations, des manipulations au mépris de la vérité, et dont je suis à chaque fois la cible !

 

Je n’ai rien dit, j’ai subi parce que j’ai le dos large, parce que je ne voulais pas interférer dans la campagne et gêner le beau combat de Catherine, d’Henri et de leurs magnifiques remplaçants, Soraya et Zied.

 

Mais je ne peux pas accepter qu’on salisse Wattrelos et les élus de Wattrelos ! Ça, jamais ! Car si l’on veut bien admettre les dégâts de la crise économique et, ici, de l’effondrement du textile, et maintenant de La Redoute, personne, personne ne peut oublier :

  • qu’ici, depuis 2000, les élus se sont battus pour faire venir de nouvelles entreprises, Jules, Promod, Avez, Transpole, Thiriez, le développement des parcs d’activités du Beck, du Winhoute, du Sartel… Tout cela n’existait pas, et ici, nous refusons de voir tomber les entreprises ; nous allons en chercher de nouvelles ;
  • ici, le chômage est élevé – trop sans doute – et nous accompagnons nos jeunes, avec nos bourses, nos outils pour l’emploi, nos emplois aidés et nos résultats sont plus favorables qu’ailleurs ;
  • ici, il n’y a pas de corruption, de financements occultes, pas de valises de billets, pas de frais de repas ou de séjours, pas de voitures de luxe ! Quelle honte de laisser croire cela, ou même de le laisser supposer en nous comparant ! Ici, le maire achète sa voiture d’occasion, paie sa place dans les banquets, paie ses déplacements sur ses deniers personnels, n’a jamais fait rembourser la moindre note de frais ; ici, tout est clair et transparent, et les élus socialistes, et leurs alliés de la majorité municipale font honneur à leur mandat et à leur ville !

 

Ils la servent avec amour et dévouement, et je n’accepte pas, qu’en comparant Hénin à Wattrelos, on laisse planer le moindre doute sur leur intégrité, leur honneur et sur le mien !

 

Et j’ajoute que si le maire d’Hénin a été un élu affaibli par les scandales, moi, je suis combatif, bosseur et je ne lâche rien ! Comme on dit parfois, « j’en ai », je l’ai prouvé, je ne suis pas du style à renoncer, je me battrai, de toutes mes forces, avec mon équipe que je suis heureux d’avoir à mes côtés.

 

Je dénoncerai le Front National qui n’est pas une fatalité mais une tromperie.

 

Je me battrai contre tous les détracteurs de notre action et de Wattrelos, car eux, par la haine recuite de certains et la maladresse d’autres, ne font, par leurs critiques, que le jeu de cet ennemi de l’ombre qu’est le Front National.

 

Je me battrai surtout pour que Wattrelos reste Wattrelos, cette ville que l’on aime, pour donner aux Wattrelosiens les services publics dont ils ont besoin.

 

Car être socialiste, c’est d’abord cela : être juste, être sincère, être au service de celles et ceux qui en ont besoin. Etre socialiste, c’est bosser de tout cœur, fidèle à ses convictions et à ses valeurs. Etre socialiste, c’est avoir une volonté. Cette volonté, section, élus, ici à Wattrelos, nous l’avons !

 

Wattrelos, une fête de la Rose avec fierté, clarté et volonté !
Wattrelos, une fête de la Rose avec fierté, clarté et volonté !
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7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 07:37
Deux questions parues au J.O.

Ce matin, le Journal Officiel publie les questions écrites que j’ai posées au ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique sur :

  • le projet d'ordonnance relative aux marchés publics, lequel suscite interrogations et inquiétudes des organisations professionnelles représentant les architectes et l'ensemble de la maîtrise d'œuvre. Pour lire ma question, cliquez ici.
  • la possibilité d'autoriser les associations habilitées pour distribuer du microcrédit à financer des entreprises de plus de cinq ans d'existence. Pour lire ma question, cliquez ici.

 

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6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 08:08

Réveillé dès potron-minet pour mettre la dernière main à mon discours, vérifier une dernière fois telle ou telle anecdote, je vis toujours intensément cette réception des jubilaires à l’Hôtel de ville, le lundi de Pâques. Dites : avec le Conseil municipal, je reçois 1 965 années d’amour cumulées que se sont donné le couple qui fête ses noces de saphir (65 ans), les 11 couples aux noces de diamant (60 ans) et les 27 couples aux noces d’or (50 ans) !

Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !

Partis en cortège automobile de la place de la République jusqu’à la mairie, ils sont accueillis par l’Union musicale, on leur ouvre la portière de la voiture, je remets à la jeune mariée un bouquet sur le perron en compagnie de mon adjointe au nouvel âge, Dany Cuchère, puis c'est la photo souvenir avec le couple jubilaire qui monte ensuite les marches de l'Hôtel de ville après avoir été salué par tous mes adjoints ceints de leur écharpe, puis s’installe dans la salle des mariages.

 

 

Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !
Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !
Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !

Après que deux chansons (Les vieux mariés, et L’hymne à l’amour) ont, avec émotion, été interprétées pour tous les couples, je souligne d'emblée dans mon intervention qu’ « il n’est de richesse que d’amour, et que vivre sans aimer ou sans être aimé, n’a que bien peu de sens ».

Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !

Quand ces couples se sont connus, ils avaient peu mais ils ont « construit beaucoup : un amour ». Je suis fier de les accueillir ce matin, et leur dit notre respect et notre affection. Ensemble, comme je le fais chaque année, nous revisitons chacune des années de mariage, à la fois via l’actualité mondiale, française et wattrelosienne, et surtout les chansons et musiques de l’année, celles qu’ils ont chantées et sur lesquelles ils ont dansé…

 

En 1950, année de mariage de Line Renaud et de son Loulou, Yvette et Robert, ont sans doute fredonné la « maladie d’amour, maladie de la jeunesse » d’Henri Salvador, chanson qui rappelle que « quand l'amour devient fort, c’est plus beau que la vie », ou L’hymne à l’amour d’Edith Piaf qui pleure Marcel Cerdan.

 

En 1955, la tension Est-Ouest est vive avec la signature du Pacte de Varsovie mais le rock commence à se déchaîner, ce qui n’empêche pas nos couples de chanter avec Charles Aznavour « sur ma vie, je t’ai juré un jour de t’aimer jusqu’au dernier jour de mes jours », ou de penser, avec Luis Mariano, que « faire un jour, un mariage d’amour… oh la la, c’est magnifique ! ».

 

Enfin en 1965, si ZorroBelphégor, les Saintes-Chéries, ou Le mot le plus long font leur apparition à la télévision, Le gendarme à New-York et Mary Poppins au cinéma, AlineCapri c’est finiLe ciel, le soleil et la mer, ces slows de 1965 auront été « de bien beaux nids pour faire éclore l’amour » de nos jubilaires du jour. Et si Jean Ferrat s’interroge (« Que serais-je sans toi qu’un cœur au bois dormant ? »), Guy Mardel veux « semer le doute, pour récolter l’amour », Enrico Macias proclame « mon cœur d’attache, c’est toi ; ma vie et ma passion, c’est toujours toi ». A chaque couple, en leur remémorant synthétiquement son acte de mariage (que j’agrémente cette année de références aux films qui passaient ce jour-là, à Roubaix et à Wattrelos, au cinéma), j'offre une copie, une médaille-souvenir de deux mains qui se nouent et une bouteille à consommer avec modération.

 

Juste avant de conclure avec deux citations : la première est de Raoul Follereau, « La seule vérité, c’est de s’aimer » ; la seconde de La Tasse : « Perdu est tout le temps que l’on passe sans aimer ». Très bon anniversaire de mariage, chers jubilaires, soyez encore heureux longtemps ensemble !

Jubilaires : le secret, c'est d'aimer et d'être aimé !

Merci de ce beau lundi que vous m’avez donné, que vous avez donné à toutes et tous.

 

Pour lire mon discours, cliquer ici.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 10:18
Le GADE au Travail !

Comme convenu, en ma présence, le GADE (groupe d'action des demandeurs d’emploi), conduit par Paul Destailleur, a été reçu au ministère du Travail. Si, pour des raisons de commodités, la réunion a eu lieu à l’Assemblée nationale, une délégation (Paul, Joao, Laharbi, Bouzid et Pierre) a pu s’entretenir avec deux conseillers du cabinet du ministre. Les demandeurs d’emploi roubaisiens ont évoqué l’ATS (ex-AER), les revalorisations des allocations, la révision des conditions d’attribution de l’ASS, les jeunes, l’harmonisation des droits ASS/RSA…

Le GADE au Travail !

Ayant reçu la délégation à ma demande et à celle de François Rebsamen, ministre du travail, les conseillers font d’abord le tour des situations individuelles des présents.

 

  • Au sujet de Pôle Emploi, ils rappellent les 4 000 recrutements de conseillers depuis 2012 (ce qui change par rapport à la période précédente), et les accompagnements renforcés là où c’est nécessaire. Pôle Emploi doit aussi mettre en place des personnels spécifiques pour les entreprises, rechercher des offres et analyser les besoins. Les conseillers soulignent que, depuis le compte personnel de formation, 200 M€ ont été mis pour que les formations soient accessibles aux demandeurs d’emploi : chaque CPF de demandeurs d’emploi a été abondé de 50 k € de formation ! Se félicitant du CPF, Paul Destailleur demande toutefois la modification de la liste des formations agréées dans les Directe.

 

  • Au sujet de l’ATS, « le 6 novembre, le Président de la République a annoncé la remise en place d’une allocation. Le dossier est complexe, le Ministère a fait des propositions et plusieurs schémas sont en cours de réflexion. Le Ministère est mobilisé mais ne peut donner de date ». La question en débat est de savoir si on donne l’allocation à un grand nombre de personnes ou si on la concentre sur les personnes les plus en difficulté : l’enveloppe est de 800 M€. Paul Destailleur insiste sur la nécessité de faire accélérer ce dossier.

 

  • Sur les minima sociaux, les conseillers rappellent que le plan de pauvreté du Premier Ministre a ouvert deux chantiers.
    • D’abord, la fusion ASS et RSA socle : le travail va aboutir d’ici la fin de l’année, ce qui va permettre d’harmoniser les conditions d’attribution et les droits (ex-validation des trimestres pour la retraite). L’harmonisation des droits RSA / ASS est donc en cours pour que le nouveau dispositif ne génère pas de perdants !
    • Le second chantier, c’est la création de la prime d’activité, qui remplace la PPE et le RSA activité (auquel à peine 32 % des éligibles recouraient). A partir du 1er janvier 2016, la prime d’activité sera ouverte à tous les actifs (avec un avantage : l’ouverture aux jeunes, donc !). Ainsi, celui qui est à l’ASS, en allant à la CAF, percevra chaque mois une prime (de l’ordre de 130 euros si travaille au SMIC). L’objectif est de ne pas faire de perdants parmi les bénéficiaires du RSA activité : un Smicard a aujourd’hui 65 € de RSA activité ; il aura demain 130 €. Au-delà, s'agissant des minima sociaux, l’engagement du Gouvernement est très fort : + 10 % pour le RSA, en plus de l’inflation, sur le quinquennat. Cela peut paraître faible mais c’est un effort. Car l’accent est mis sur l’activité !

 

  • Sur l’indemnisation des demandeurs d’emploi, les conseillers ont rappelé la mise en place des droits rechargeables et l’effort fait sur les contrats aidés. D’ailleurs, pour les plus âgés, le ministre vient d’annoncer les contrats de professionnalisation nouvelle carrière (senior), avec un volet formation court pour se mettre à niveau et une activité en entreprise : ce contrat aidé sera mis en place avant fin avril.

 

Telles furent, en une heure, les grands sujets évoqués. Ils le furent dans un bon climat d’écoute et de volonté de travail en commun. Les prochaines semaines sauront, je pense, le confirmer.

 

Le GADE au Travail !
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