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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 10:56

logo anCe mardi paraissait au Journal Officiel la réponse ministérielle à ma question portant sur la reconnaissance de la formation initiale des orthophonistes.

Cliquez ici pour lire la question et la réponse

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 16:41

Formulaire-parrainage.jpgPrésident des élus socialistes et républicains du Nord, j’y suis très sensible, et lors du dernier conseil fédéral de la fédération du Nord du parti socialiste, je l’ai rappelé avec force : les élus socialistes doivent se mobiliser pour parrainer notre candidat.

La période de parrainage officiel d’un candidat à l’élection présidentielle a maintenant commencé. Les élus habilités à présenter un candidat peuvent transmettre leur formulaire au conseil constitutionnel avant le vendredi 16 mars à 18 heures. C’est donc à partir du samedi 17 mars que les Français sauront quels seront effectivement les candidats à l’élection présidentielle des 22 avril et 6 mai prochains.

Pour ma part, évidemment, c’est François Hollande !

Je peux le soutenir en tant que maire et en tant que député. Comme depuis 5 ans nous siégions ensemble à la commission des finances de l’Assemblée, c’est en tant que député que je lui accorde ma signature de parrainage. Hasard du calendrier, j’ai rempli mon formulaire ce matin (cliquer sur l'image pour agrandir), pendant la réunion de la commission des finances, à côté de mon ami Michel Sapin, coordinateur du projet (et proche parmi les proches) de François Hollande !

Et voilà, c’est parti !

Bien sûr, il n’y a pas de doutes sur le nombre de parrainages dont disposera François, mais plus il y en aura de déposés, plus cela attestera la dynamique que porte François Hollande, dynamique qui doit le conduire jusqu’à la victoire le 6 mai 2012 !

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:29

Lors de ce bureau national exceptionnel de fin de législature qui se tenait salle Victor-Hugo à l’Assemblée nationale, notre candidat François Hollande est revenu, lui aussi, sur cette mandature qui s’achève, alors que nous espérons tous bientôt « le début d’un autre temps ».

D’abord, François a rappelé que lors de cette législature, un record a été battu : « Jamais autant de projets de lois n'étaient devenus des lois : souvent injustes, inutiles, inefficaces et souvent inappliquées » (si les décrets ne sont pas pris, c’est bien par faute de volonté politique du Gouvernement !).

« Le 1er tour n’est que dans un mois et demi. Après, il nous faudra affronter un second tour, qui est une autre élection ». C’est vrai, la campagne est bien lancée : Le Bourget, Dijon… « Jamais nous n’avions eu un tel rassemblement, celui des socialistes, les radicaux de gauche, celui de Robert Hue, bientôt Jean-Pierre Chevènement… Toutes les voix vont compter. Restons prudents ».

C’est vrai aussi qu’ « il y a une belle ambiance dans la campagne. La participation, l’enthousiasme, l’union ; cela donne de la confiance et de la responsabilité.

Mais nous entrons dans une seconde phase. Le candidat sortant sort : cela va être une lutte.

Il a trois manœuvres à l’esprit : souder son électorat sur des thèmes identitaires (celui de l’islam) ; déconsidérer l’élection par des polémiques, des faux débats, de fausses querelles car son espoir, c’est l’abstention (celle des quartiers populaires, de jeunes de banlieue, ceux qui s’étaient mobilisés en 2007 !) ; décrédibiliser la gauche et son candidat.

Alors, après le 16 mars, tous les candidats seront connus et nous serons à la quasi-égalité des temps de parole dans les médias. Donc mécaniquement, les petits candidats ne peuvent que grimper et il y a un risque pour le candidat socialiste au vu des candidatures à gauche, alors qu’à l’inverse, à droite, il y a un vide autour de Sarkozy.

Voilà pourquoi, bien sûr, il faut un vote utile dès le 1er tour pour être qualifié, engager la dynamique et ne pas négocier quoi que ce soit avec qui que ce soit ».

Et François Hollande de marteler (il a mille fois raison !) : « L’enjeu du 1er tour est de lutter contre la dispersion, et de favoriser la participation ».

Et de conclure : « Dans une campagne, il y a des moments plus rudes, plus difficiles. Mais si nous sommes optimistes pour les Français, nous créerons une dynamique ! ».

 

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 15:17

Fin session mars 2012Histoire de solenniser sans doute la fin de cette XIIIe législature, le président de l’Assemblée, Bernard Accoyer, et le Premier Ministre, François Fillon, ont tenu à prendre la parole à la fin de la dernière séance des questions d’actualité. L’instant est particulier, incontestablement, ambiance fin de règne, et l’on sent sur les travées des incertitudes très fortes sur le devenir des uns ou des autres, avec un climat plus morose, reconnaissons-le, sur les bancs de la majorité que sur ceux de l’opposition.

Côté socialiste, c’est entre nous, lors d’une réunion spéciale du bureau national, que Jean-Marc Ayrault, notre président de groupe, s’est dit « fier du travail accompli » par les députés socialistes, radicaux et citoyens, car nous avons su batailler, porter la voix de l’opposition mais aussi présenter des propositions de lois qui alimentent dorénavant le programme de notre candidat. Il pointe ensuite les incohérences d’un pouvoir sarkozyste qui aura beaucoup légiféré, mais qui curieusement aura interrompu les travaux parlementaires avant d’avoir fait voter trois projets que Nicolas Sarkozy avait pourtant présenté comme prioritaires : le statut pénal du chef de l’Etat ; la loi sur les conflits d’intérêts ; l’organisation de référendums d’ incitation populaire. Trois renoncements qui en disent long.

Pour ma part, si j’ai connu la fonction d’un député de la majorité (1997-2002), puis celle d’un député d’opposition depuis 2007, par-delà cette différence majeure, je dois avouer que cette législature conservera à mes yeux trois caractéristiques très négatives :

la première, c’est qu’elle aura été littéralement polluée par des débats malsains, tels que celui, le plus désagréable de tous du point de vue de la démocratie, de l’identité nationale. Souvent ces débats de société auront été utilisés en rideau de fumée pour détourner des vrais sujets d’emploi, de dette ou de fiscalité ; ils n’auront pas été sans provoquer de dégâts sur notre tissu social.

la seconde, c’est la manière dont on a fait la loi : souvent dans la précipitation, pour répondre à un événement ou à un oukaze-lubie présidentiel(le). Dans le domaine qui est le mien, les finances, je garde ainsi un souvenir consterné de la manière dont la réforme de la taxe professionnelle (120 pages d’articles de loi) aura été imposée au Parlement (avec à peine une semaine pour amender !) mais aussi de bien des textes financiers. Tout cela, ce n'est pas du bon boulot !

la troisième, c’est que le pouvoir aura utilisé la fin de la législature pour annuler ses réformes votées à la hâte au début du mandat : il en fut ainsi du très critiquable paquet fiscal de la loi TEPA de juillet 2007 ! Tout cela n’aura finalement pas été une ligne politique et financière claire ! Mais, là encore, dans mon domaine des finances, cela aura eu une double et dramatique conséquence que la France paiera longtemps : moins de recettes fiscales (à cause des cadeaux fiscaux, aux entreprises et aux ménages les plus aisés) et 600 Mds € de dettes en plus !

Cela dit, au terme de cette législature, pour avoir dorénavant testé les deux côtés de la fonction, député de la majorité ou de l'opposition, je le reconnais aisément : je préfère être député de la majorité…

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 15:53

Dijon2.jpgAprès avoir exposé sa conception d’une nouvelle présidence, François Hollande aura consacré la deuxième partie de son discours à la décentralisation, dans une intervention plus technique évidemment.

S’agissant donc de décentralisation, « la nouvelle marche en avant, c’est une déclaration de confiance : j’annonce ici un nouvel acte de décentralisation.

La République est forte de ses territoires. François Mitterrand avait dit : « La France a besoin de la décentralisation pour ne pas se défaire ».

Et face à l’attaque de la Droite, il faut savoir dire que « 80 % de la dette publique en France, c’est la dette de l’Etat ! Le déficit de l’Etat est 67 fois supérieur à celui des collectivités locales ! »

« La Gauche fait confiance aux élus, et la Droite s’en méfie ! Nos territoires sont des lieux de démocratie, d’énergie, de croissance… La décentralisation sera une fonction de clarté, une source d’efficacité de la dépense publique. C’est la mobilisation commune de l’Etat et des collectivités locales qui permettra de porter les priorités pour la croissance et le développement.

Je garantirai le niveau des dotations de l’Etat. L’impôt local est un élément de l’autonomie des collectivités. Il est normal que Neuilly paie pour Bobigny !

Aux départements, le rôle d’animer et de renforcer les solidarités sociales.

J’ai annoncé la réforme de la dépendance. Elle exigera de recourir à des recettes nouvelles.

Il sera mis fin au conseiller territorial. Il n’y aura pas d’avenir de la commune s’il n’y a pas une intercommunalité de projet, ce qui suppose de la faire élire au suffrage universel.

Je veux être le Président qui réussira le retour de la République partout. Aucun enfant de la République ne doit pouvoir se considérer en dehors de la République. Elle sera partout pour rendre à chacun la fierté d’être un citoyen français.

Dans le même temps, je veux renforcer l’autorité de l’Etat. Il est porteur des valeurs de liberté, de dignité, d’efficacité. Si nous stabiliserons les effectifs de la Fonction publique, je donnerai priorité à l’éducation, la recherche, la sécurité et la justice.

Je m’assigne cette belle tâche : rassembler autour de la République ».

Et de faire une 61e promesse, celle de cet article 2 de la Constitution qui énonce : « La France est une république indivisible, laïque, démocratique et sociale.

30 ans après 1981, je ne voudrais pas le changement d’un pouvoir, mais le changement du pouvoir.

Je vous promets donc le respect, des élus, des partenaires sociaux, du mandat donné. Une campagne présidentielle est un moment de vérité. La confrontation n’est pas faite pour détruire, mais pour construire.

Il reste 50 jours. « Le premier tour doit créer la dynamique pour la victoire. Ne vous dispersez pas, ne vous détournez pas. Le 22 avril, soyez-là ! Pour la victoire de nos idées, la victoire de la République, la victoire de la France ! »

 

 

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 15:47

Cet après-midi, au Zénith de Dijon, François Hollande a rendez-vous avec la France des territoires, celle des élus de bon nombre de régions de France ! Dijon1-Ayrault.jpg

Président des élus socialistes et républicains du Nord, pas question pour moi de ne pas y être.

Train ce matin tôt, avec Bernard Derosier d’abord, puis au départ de Paris, avec J.-C. Cambadélis, M. Valls, d’autres collègues députés, et… François ! Bus à l’arrivée, pour rejoindre le Zénith avec mon président de groupe J.-M. Ayrault (cf. photo ci-dessus) et Dijon1_2Rebsamen.jpgun accueil sympa de mon vieux complice, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon (cf. photo ci-contre).

Alors qu’elle a la responsabilité de lancer le meeting, ma collègue et copine Aurélie Filipetti, rappelle, avec justesse, qu’ « être élu, c’est être choisi par le peuple pour le représenter », et cite Albert Camus : « L’espoir, c’est la mémoire qui désire ».

En accueil, François Rebsamen dresse le bilan calamiteux de Nicolas Sarkozy, qui a privé les collectivités locales de ressources avec ses « improvisations fiscales », et décrit son comportement par trois mots : « méconnaissance, méfiance, mépris ». Il salue lui, au contraire, les 500 000 élus locaux, qui sont le « cœur battant de la République ».

François Hollande aussi ouvrira son discours en rendant hommage aux élus « les représentants de la République, ses premiers serviteurs, pour donner de la vitalité et de l’humanité à nos territoires ».

« Les lois de décentralisation ont changé la France. Elles ont permis d’inventer les politiques publiques et de mieux répondre aux besoins de la population. Elles ont donné le souffle de la démocratie ».

Avec émotion, il rappelle : « Elus de la République, je suis l’un d’entre vous. J’ai approuvé de la fierté d’être appelé M. le Maire. Je n’oublie pas qu’avec les cinq lettres du mot maire, on écrit le mot aimer. En novembre 1994, François Mitterrand avait dit « pour être aimé, mieux vaut être aimable » ; cela vaut d’être entendu au-delà d’ici ! » (j’avoue que, cet après-midi, je déguste à titre personnel, ces deux phrases !).

« Aimer la France, c’est la servir ».

« Je ne suis pas venu vous présenter une nouvelle Constitution, ce qui ne signifie pas renoncer à faire évoluer notre texte fondamental. Ce que je veux changer, cela s’appelle le respect, la démocratie, le sens de l’Etat ».

« L’omnipotence conduit à l’impuissance, et l’impuissance à l’irresponsabilité : ce qui est dit n’est pas fait, et ce qui est fait n’est pas dit ! .

La nouvelle présidence que je veux incarner se fixe pour premier devoir de rendre des comptes : tous les six mois, présenter l’évaluation des résultats par rapport aux objectifs, et vérifier chaque année la confiance du gouvernement à l’Assemblée nationale ! Le premier engagement, c’est d’en terminer avec les outrances, c’est celui d’ouvrir un ton nouveau, celui de la constance, de la clarté.

Je revendique la simplicité, la normalité. Le pouvoir ne réside pas dans les apparences. Le pays s’est lassé des annonces sans effets : le pouvoir s’use à force de ne pas servir le pays. L’autorité appelle la sérénité. La légitimité requiert le respect.

Le prochain Président sera indépendant. D’abord de son propre parti, car celui qui exerce la fonction n’est plus le chef d’un parti, il est le chef de l’Etat ! ». De même vers les forces économiques, « recevoir les patrons du CAC 40 autant que nécessaire, être invité par eux le moins possible.

Le nouveau Président décidera de l’essentiel, de la route à suivre. Le Gouvernement jouera tout son rôle. Il déterminera et conduira la politique de la nation. Les ministres seront les chefs de leur administration. Si je suis élu Président de la République, il y aura donc un Gouvernement !.

Bien écouter, c’est déjà répondre. J’attache du prix à la concertation. En démocratie, on préside par le dialogue. Le Président élu ne pourra réussir que s’il rassemble autour de lui les forces vives.

Il veillera à un Etat impartial, qui sert les citoyens et non le pouvoir, un Etat respectueux de son administration, nommant une fonction publique de qualité ». Il déplore qu’il a été procédé «  à des nominations partisanes, surtout au ministère de l’intérieur, à l’administration publique, dans les services hospitaliers… A l’avenir, les fonctionnaires seront nommés pour leur compétence ! La seule loyauté qui leur sera demandée sera à l’Etat, pas au chef de l’Etat !

Le nouveau Président respectera les pouvoirs qui ne procèdent pas du sien. De nouveaux droits seront reconnus au Parlement, pour contrôler, pour engager de grands débats (énergie, bioéthique…) Nous introduirons une part de proportionnelle dans le mode de scrutin législatif.

Je respecterai l’autorité judiciaire, la liberté d’information (la presse écrite doit jouer un rôle majeur) et mettrai en place une nouvelle instance de régulation de l’audiovisuel.

Je ferai inscrire la démocratie sociale dans la Constitution. Le referendum doit être réservé pour deux causes : un changement profond de Constitution ; le transfert de souveraineté. On ne convoque pas le peuple français sur une cause secondaire : c’est cela, respecter le peuple français ! ». Dijon1_3.jpg

 

 

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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 11:14

La situation en Syrie, la répression sanglante du régime dictatorial Al-Assad sont révoltantes. Semaine après semaine, mois après mois, les crimes s’ajoutent aux crimes. La presse elle-même, pour faire son travail d’information, n’est pas épargnée et les journalistes sont durement touchés. La répression, le sang qui coule exigent une réaction internationale forte, comme ils auraient justifié que le Parlement, représentant du peuple français, s’exprimât d’une seule voix, forte, celle du peuple de France, uni dans la dénonciation des meurtres.

J’ai pour ma part ainsi signé une proposition de résolution, avec mes collègues du groupe SRC (socialiste, radical et citoyen), consacrée à la situation en Syrie. Malheureusement, les groupes UMP et Nouveau Centre n’ont pas souhaité co-signer le texte, rendant ainsi impossible l’inscription du texte à l’ordre du jour de l’assemblée avant la fin de la session !

Pour lire la proposition de résolution, proposition de résolution Syriecliquez ici.

 

 

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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 14:42

logo anCe mardi paraissaient au Journal Officiel:

  • ma question à la secrétaire d'État chargée de la santé  sur la nécessaire évolution du cadre réglementaire et de la régulation du secteur de l'ostéopathie (et en particulier en ce qui concerne les conditions de formation des ostéopathes professionnels de santé).

Cliquez ici pour lire la question

  • ma question au ministre de la défense et des anciens combattants sur la question de l'élargissement des modalités d'attribution de la carte de combattant (en particulier aux militaires et civils de nationalité française ayant participé à la guerre d'Algérie entre le 31 octobre 1954 et le 1er juillet 1964 dans les conditions de durée définies par la loi n° 2003-1311 du 30 décembre 2003).

Cliquez ici pour lire la question

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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 23:44

IRM-Rx-fev-2012.JPGL'équipement est de très haut niveau : l'IRM 3 Tesla dont s'est doté le centre hospitalier de Roubaix est une merveille technologique, une première en Europe puisque, pour l'heure, sa première installation est à New York ! Une superbe nouvelle pour les patients et pour l'équipe de soignants de l'hôpital, en particulier celle de l'imagerie médicale sous la responsabilité du docteur Anne Liesse.

Celle-ci, d'ailleurs, ne tarissait pas d'éloges sur cet équipement et ses capacités. Il y a encore 5 ans, ce type d'appareil, dit à très haut champ magnétique, était dédié à la recherche. Son entrée dans le domaine des applications cliniques est un atout médical majeur : des images de meilleure résolution, donc d'une qualité accrue, une durée d'examen réduite, pas d'injection de produits de contraste, diagnostic plus précis. Bref, gain de temps et surtout de précision pour les examens : deux atouts décisifs pour soigner mieux et plus vite, donc avec plus de chances d'être efficace.

De plus, le tunnel de l'IRM a un diamètre de 70 cm et offre donc plus d'espace aux patients en surpoids ou claustrophobes. L'équipement sera un incontestable plus pour toute l'agglomération, en particulier pour les deux autres hôpitaux, ceux de Wattrelos et Tourcoing, membres avec Roubaix, d'une communauté hospitalière de territoire.

Pour Roubaix, cet investissement n'a été rendu possible que grâce à un puissant soutien financier du Conseil régional, comme le rappelle sa vice-présidente à la santé et au plan anti-cancer, Cécile Bourdon : sur un coût total de 2,96 M €, le Conseil régional aura mis 1,63 M € ! Superbe effort, pour un matériel prometteur. Déjà, depuis le début de l'année, il aura réalisé 800 examens. IRM-Rx-fev-2012_2.JPG

Par-delà le coup de projecteur sur cet équipement, l'inauguration de ce soir, en présence de Daniel Lenoir, directeur général de l'Agence régionale de santé, aura souligné :

  • la puissante modernisation des équipements du CH de Roubaix, même si un gros, très gros dossier attend encore le signal budgétaire de lancement de la part de l'Etat : celui de la reconstruction de la maternité (j'en parlais encore, il y a moins de deux semaines avec le ministre Xavier Bertrand dans l'hémicycle, lequel me donnait (bon ?) espoir, malgré des arbitrages très difficiles, d'obtenir au final que ce dossier-là puisse être à l'arrivée sur le dessus de la pile !

  • la qualité des équipes médicales et des personnels dédiés à l'image du service d'imagerie médicale ;

  • mais que, malheureusement, les matériels ne font pas tout : la présence de syndicalistes de l'hôpital qui m'apprennent la tentative de suicide ce jour d'une infirmière en gériatrie (secteur en souffrance du CH de Roubaix, et sur lequel, là aussi, je suis intervenu en soutien des salariés et des familles), souligne ô combien que le soin aux patients passe d'abord par des personnels assez nombreux et qualifiés, et donc par une meilleure prise en compte de l'humain, de l'accompagnement dans les dotations budgétaires !

Et puis, sur le plan wattrelosien, cette manifestation aura permis à Cécile Bourdon, comme à Daniel Lenoir, de redire avec force l'importance de l'hôpital de proximité comme celui de Wattrelos, le DG de l'ARS redisant vigoureusement que « coopération n'est pas fusion » : ça me va !

Comme me va bien la déclaration de René Vandierendonck, me saluant d'être à ses côtés et rappelant que « jamais je ne lui avais fait défaut... ». Ah, je suis content d'être venu !

Mais je suis surtout content pour Roubaix car cet IRM 3, les malades de nos villes de Tourcoing-Roubaix-Wattrelos le méritent bien !

 

 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 09:59

avion.jpgEtre député, c'est aussi être en contact et à l'écoute des grandes entreprises françaises, celles qui font notre performance économique et nos emplois.

J'ai bien connu Louis Gallois, lorsque je présidais le Haut conseil du secteur public, lors de mon premier mandat. Ce matin, je prends mon petit déjeuner avec Marwan Lahoud, directeur de la stratégie et du marketing d'EADS pour faire le point sur l'évolution de notre grand groupe franco-allemand aérospatial et aéronautique. Son chiffre d'affaires de 45,8 Mds €, avec un effectif de 122 000 personnes, dont 45 600 en France.

EADS, moteur de l'industrie, est aussi moteur de l'innovation : il a ainsi financé 3 Mds€ en 2010 en recherche et développement (dont 1,4 Mds dépensés en France). Il a 11 200 sous-traitants français. Il est partenaire-clé de l'Etat, 1er fournisseur du ministère de la défense, 1er fournisseur industriel du ministère de l'intérieur.

Après avoir retracé la logique d'agrégation qui a conduit à la création en 2000 du groupe EADS (coopération / intégration / consolidation), alors même qu'une nouvelle gouvernance du groupe se mettra en place après l'assemblée générale du 31 mai 2012 (Tom Enders remplacera Louis Gallois), nous aurons essentiellement évoqué :

  • les manques cruels d'ingénieurs, et plus généralement de ressources humaines qualifiées dans ce secteur. D'où les essais de globaliser les systèmes de recherche (pour avoir des équipes d'ingénieurs qualifiés !)

  • les défis industriels : la livraison de l'A400M ; l'avenir de la filière Ariane (quel lanceur, à court terme, pour succéder à Ariane 5) ; le futur Airbus A350 ;

  • la question des transferts de technologie, vers l'Inde et surtout la Chine ; le cas de la Turquie, au très fort potentiel industriel et commercial, a été évoqué ;

  • les investissements de renouvellement de la gamme d'hélicoptères.

Pour qui s'intéresse aux finances publiques, et a fortiori pour un député de la commission des finances, les questions de défense, par les budgets qu'elles mobilisent, sont essentielles.

 

 

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