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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 14:30

hommage2.jpgIl y a 17 ans s'éteignait, le 8 janvier 1996, le premier Président socialiste de la Ve République, François Mitterrand. Chaque année, à l'invitation du comité François Mitterrand, que préside Martyne Block, sa statue de Lille est fleurie par les principaux responsables socialistes de Lille et du parti.

  

Aussi, en fin de matinée, comme chaque année, je suis présent. Pierre Mauroy devait être là mais à la dernière minute, il y a renoncé.

  

Alors même que François Hollande vient d'être élu en mai dernier, ramenant la Gauche aux responsabilités gouvernementales, commémorer François Mitterrand, c'est se souvenir de l'émotion des grandes réformes de la Gauche, c'est renouer le fil de l'espérance, celle de 1981 avec celle de 2012 !

  hommage1.jpg

Martine Aubry est représentée par Frédéric Marchand, Patrick Kanner par Martine Filleul, et j'ai plaisir à être aux côtés de Bernard Derosier, ancien député, ancien président du Conseil général, et de Gérard Caudron, maire de Villeneuve d'Ascq. Et que dire de l'honneur qui m'est fait d'être, pour le dépôt des gerbes, à la gauche de Gilles Pargneaux, 1er secrétaire de la fédération du Nord du PS, lequel, dans son bref discours, salue de manière appuyée la présence du député-maire de Wattrelos ! J'étais, il est vrai, le seul parlementaire socialiste du Nord présent…

 François Mitterrand

 

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 08:37

logo anCe matin paraît au Journal Officiel la réponse à la question que j'avais posée au ministre des affaires étrangères, chargé des affaires européennes, sur le renouvellement du soutien européen à l'aide alimentaire qu'apportent, et heureusement, tant d'associations d'aide aux plus démunis.

 

En effet, ces associations caritatives qui, en France, dans nos villes et nos quartiers, ont un rôle humain si décisif pour que nombre de nos concitoyens aient les moyens de satisfaire ce besoin fondamental qu'est celui de se nourrir, sont inquiètes du devenir du programme européen d'aide aux plus démunis (PEAD). En 2011, après une première alerte qui avait provoqué une salutaire protestation de l'opinion publique et des gouvernements, un sursis avait été accordé pour conserver les 500 millions d'euros dans le budget européen ; mais celui-ci arrive à échéance fin 2013.


Pour lire l'intégralité de ma question et la réponse qui y a été apportée, cliquer ici.

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 08:59

logo anDeux questions que j'ai posées au Gouvernement paraissent au Journal Officiel en ce jour de l'an.

 

La première s'adresse à la ministre déléguée auprès du ministre du redressement productif, chargée des petites et moyennes entreprises, de l'innovation et de l'économie numérique. Elle est relative aux difficultés, souvent ardues, de connexion d'un grand nombre d'abonnés à certains services Internet. Une enquête a été réalisée par un organisme de consommateurs afin d'étudier les problèmes d'accès des consommateurs à certains services. Elle montre que la qualité des connexions est insuffisante chez presque tous les opérateurs.

 

Pour lire l'intégralité de ma question, cliquer ici.

 

L'autre question s'adresse à la ministre des affaires sociales et de la santé ; elle porte sur l'insuffisante prise en charge par l'assurance maladie de la surveillance diabétique. En effet, en cas de traitement sans insuline, et pour que le patient puisse réaliser son auto surveillance glycémique, le médecin prescrit des bandelettes à utiliser avec lecteur de glycémie. Pour une personne ayant ainsi un diabète de type 2 non traité par insuline, l'auto surveillance glycémique sert de guide, en complément du dosage de l'hémoglobine glyquée (HbA1c), élément central pour adapter le traitement et les habitudes de vie. Or l'assurance maladie estime que, s'adossant à des recommandations médicales, seul le dosage de l'HbA1c donne la vision globale de l'équilibre du diabète, et doit être réalisé tous les trois mois, et donc que l'auto surveillance glycémique n'est pas nécessairement systématique et quotidienne.

 

Pour lire l'intégralité de ma question, cliquer ici.


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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 14:02

 

C’est l’inconvénient des mesures symboliques : on n’en retient que le symbole. Comme nous étions quelques-uns à le redouter à la commission des finances et au gouvernement, le Conseil constitutionnel a tranché le droit et a annulé la taxation exceptionnelle à 75 % des revenus supérieurs à 1 million d’euros. Est-ce que cela a des conséquences aussi dramatiques que les médias ont voulu présenter ? Franchement non.

 

Pas pour ce qu’elle devait rapporter au moins. Elle ne frappait que 1 500 contribuables et devait apporter des recettes pour 210 M€. Avec les autres censures du conseil constitutionnel, le manque à gagner total est de 500 M€ (et non de 1 Md €, comme l’évoque le journal Les Echos) pour les recettes 2013, puisque les autres mesures censurées sont :


> la réforme de la taxation des plus-values immobilières pour 170 M€ ;

> l’article 44 de la LFI sur l’élargissement des missions de l’agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués pour 126 M€.

 

Tout cela est donc fâcheux parce que ces manques de recettes vont charger la barque des moyens à trouver en exécution budgétaire pour compenser les dépenses nouvelles (hausse de la contribution au budget européen) ou les insuffisances de recettes si la croissance devait être moindre que prévue. Mais cela n’est pas dramatique.

 

Certes, malheureusement, ce qui est acquis avec cette décision, c’est que la mesure ne s’appliquera pas sur les revenus de 2012 : la nouvelle disposition que proposera le Gouvernement (au plus tard dans la loi de finances pour 2014, à l’automne) n’affectera les revenus qu’à partir de 2013.

 

Ce qui est également acquis, c’est qu’en vertu de la jurisprudence du conseil constitutionnel qui considère les 75 % comme un seuil « confiscatoire » (mais accepte pour les plus values mobilières un taux de 68,4 % !), c’est que cette contribution exceptionnelle, demain remise en place, aura un taux inférieur à ces 75 % !

 

Ceci dit, l’essentiel des mesures de justice fiscale est ailleurs ! Le Conseil constitutionnel a bel et bien validé les fondamentaux de la loi de finances pour 2013, à savoir : l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail ; la tranche d’IR à 45 % qui renforce la progressivité de l’impôt ; l’abaissement du plafond du quotient familial, et de celui des niches fiscales ; l’augmentation du nombre de tranches et du taux de l’impôt sur la fortune (ISF). Et ça, ça pèse plus lourd que les 75 %...

 

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 17:30

Bonne nouvelle pour 400 000 ménages modestes ! Un arrêté du ministre de l’énergie, Delphine Batho, élargit, conformément aux engagements du candidat F. Hollande, le bénéfice - automatique - des tarifs sociaux de l’électricité et du gaz. 

  

Instauré en effet en 2005, le tarif de première nécessité pour l’électricité (TPN) permet d’obtenir une réduction de facture de 90 euros par an en moyenne. Créé en 2008, le tarif spécial de solidarité (TSS) du gaz offre une réduction de l’ordre de 200 euros en moyenne. 

  

Depuis le 5 août 2008, le montant des ressources ouvrant droit à ces tarifs sociaux est celui ouvrant droit à l’attribution de la CMUC (couverture maladie universelle complémentaire), soit 7 934 € par an pour une personne seule. Cela concerne 1,8 millions d’ayants-droits potentiels pour le TPN. 

  

Avec la décision gouvernementale d’hier, le plafond de ressources est majoré de 35 % (soit 10 711 pour une personne seule) : ce sont les personnes éligibles à l’aide complémentaire santé. Ce qui va permettre donc à 400 000 foyers supplémentaires (c'est-à-dire 830 000 personnes) de bénéficier de ces tarifs. 

 

Comme l’a dit la ministre, « le plafond (de ressources) était auparavant de  661 € par mois pour une personne seule et passe à 843 € par mois. (Ce relèvement) est une amélioration concrète du pouvoir d’achat ». 

 

En ce début d’hiver, le Gouvernement a voulu agir clairement et concrètement, et il a raison ! Le coût de cette mesure est de 145,5 millions €. 

 

Le Gouvernement ne perd cependant pas de vue sa promesse d’extension aux 4,2 millions de ménages vivant sous le seuil de pauvreté (soit 8 à 9 millions de personnes). Il en couterait alors 500 millions € de plus. Mais il faudra une loi pour aller dans cette direction. Rendez-vous en 2013.


 

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 08:53

logo anLe Journal Officiel paraît même le jour de Noël : il m'apporte une réponse à la question que j'avais posée à la ministre des affaires sociales et de la santé sur les incohérences de dispositifs régissant l'exercice de la profession de pédicure-podologue..

 

Pour lire l'intégralité de ma question et la réponse qui y a été apportée, cliquer ici.

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 11:45

LFR-2012-enfin-votee-J.-Cahuzac.jpgA un peu plus de 23 heures ce soir, je mets un terme à des séances de nuit à répétition. Lundi après-midi, c’était déjà une CMP, avant la 2e lecture pendant la nuit, puis cette nuit c’est la 3e et dernière lecture en présence du ministre du budget, Jérôme Cahuzac (photo). Demain matin, on se retrouvera (encore) néanmoins pour la 3e et dernière lecture de la loi de finances initiale pour 2013. Et c'en sera (enfin) fini de cette session d’automne qui aura été très (très) lourde en textes financiers à examiner : depuis le 28 septembre, la commission des finances aura quasiment siégé en continu, surtout pour la 1ère et la 2e partie de la LFI 2013 (mais il y eu aussi la LFSS 2013, la LFR 2012, deux lois de programmation et la loi sur la BPI). 

 

Pour autant, cette LFR 2012 que nous venons de voter à une semaine de Noël est importante. 

 

D’abord parce qu’elle prévoit bon nombre de mesures contre la fraude fiscale : renforcement de la lutte contre les fraudes patrimoniales les plus graves, contre la fraude TVA sur la vente de véhicules d’occasion, renforcement de la lutte contre le commerce du tabac sur internet, lutte contre l’optimisation fiscale, notamment via la taxation des plus-values donation-cession, l’apport cession et cession à titre onéreux d’usufruit temporaire 

 

Ensuite parce que ce texte a créé un crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) pour les entreprises ou coopératives employant du personnel salarié, égal à 4 % en 2013 de la masse salariale brute, puis à 6 % en 2014, pour les rémunérations inférieures ou égales à 2,5 SMIC. Ces dispositions ont été complétées par un allègement de la taxe sur les salaires pour les associations. 

 

Mais pour financer cette action vis-à-vis de la compétitivité, par-delà les économies budgétaires sur lesquelles le Gouvernement va travailler dans les mois qui viennent, la LFR pour 2012 entreprend une réforme des taux de la TVA dont l’entrée en vigueur est prévue au 1er janvier 2014. Si le solde net se traduira, ne le cachons pas, par des ressources budgétaires supplémentaires, la réforme se veut aussi une simplification : la France aura trois taux de TVA, à 5, 10 et 20 %. C’est ainsi que la taux normal est porté de 19,6 à 20 %, le taux intermédiaire de 7 à 10 %, tandis que le taux réduit est ramené de 5,5 à 5 %. Aucun secteur n’a vu son taux de TVA changer de catégorie pendant les débats parlementaires : le Gouvernement a d’emblée souhaité examiner tout cela en 2013 en liaison avec les parlementaires. 

 

On n’en a donc pas complètement fini… 

 

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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 08:22

logo anCe matin paraissent au Journal Officiel deux questions écrites que j'adresse au Gouvernement, ainsi qu'une réponse obtenue à la question que j'avais posée pour connaître l'évolution des moyens du commissariat de Roubaix ces dernières années.


Les deux questions parues ce matin s'adressent au ministre de l'éducation nationale et concernent :

  • la formation en histoire et géographie des lycéens. Pour lire ma question, cliquez ici ;
  • la tenue effective, dans les collèges et lycées, de trois séances annuelles d'éducation sexuelle prévues par la loi du 4 juillet 2001 et la circulaire du 27 février 2003. Pour lire ma question, cliquez ici.

Quant à la réponse que j'ai obtenue, je vous propose de la découvrir, ainsi que la question qui l'a appelée, en cliquant ici.


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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 13:09

En début d'après-midi, je suis au Sénat, pour représenter la commission des finances de l'Assemblée nationale à la commission mixte paritaire réunie pour le projet de loi de finances rectificative de fin d'année 2012. Il n'y aura pas de surprise : les commissaires présents peuvent en dresser rapidement le constat, l'Assemblée nationale et le Sénat, fussent-ils de même majorité politique, ont peu de chances de parvenir à un accord sur un texte commun de LFR ! 

 

Pourquoi cette situation ? Parce que les sénateurs communistes, mais aussi cette fois les écologistes, ont voté contre le texte du gouvernement, contribuant ainsi, en additionnant leurs voix à celles de la Droite, à rejeter l'ensemble du budget rectificatif ! 

 

C'est sur le fond un problème politique réel pour notre majorité. Plus ça va et plus à titre personnel je me félicite d'avoir contribué, à mon modeste niveau, à renforcer le groupe socialiste à l'Assemblée nationale et à lui donner à lui seul une majorité absolue ! 

 

Mais pour l'heure, la conséquence est simple : nous constatons à la CMP que les forces politiques de la majorité sénatoriale n'ayant pas manifesté l'envie de changer leur vote de samedi, la CMP ne peut conclure positivement (d'ailleurs la vice-présidente verte de la commission des finances de l'Assemblée, membre suppléant de la CMP, n'a même pas pris la peine d'y venir !). Elle est en échec, et la LFR pour 2012 retourne donc dès aujourd'hui en 2e lecture à l'Assemblée nationale. 

 

Voilà pourquoi ce soir la commission des Finances s'est réunie à nouveau à l'Assemblée, pour partie sous ma présidence. 

 

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11 décembre 2012 2 11 /12 /décembre /2012 08:31

logo anCe matin paraît au Journal Officiel la question écrite que j'ai posée au ministre délégué auprès du ministre de l'économie et des finances, chargé de l'économie sociale et solidaire et de la consommation, sur les documents publicitaires dits attractifs, c'est-à-dire faisant largement miroiter au destinataire un gain conséquent (un chèque de 10 000 euros, une voiture, une croisière, etc.).

 

Ces courriers utilisent en effet des procédés mensongers en stipulant en gros caractères, plus aisés à lire (notamment pour les personnes âgées), que le gros lot leur est acquis. Pour lire la suite de la question, cliquer ici.


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