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  • : Blog de dominique Baert
  • : Dominique Baert est maire de Wattrelos (Nord)
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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 16:33

Remise-lots-fe-te-sante--2014_3.JPG Remise-lots-fe-te-sante--2014_2.JPG

 

Ils sont très précisément 31 à avoir été tirés au sort, justement, parmi plus de 500 bulletins glissés dans l’urne (pour plus de 1 800 visiteurs) : l’heure est ce soir à la remise des lots de la fête de la santé, une biennale désormais bien implantée dans le calendrier de nos festivités.

 

Pour cause d’élections, cette remise des récompenses n’a pas pu se tenir plus tôt (la fête a eu lieu mi-février) mais c’est bien volontiers que j’y procède, entouré de mon Adjointe à la santé, le docteur Anne Duquesnois, et d’autres élues venues appuyer l’action que mène la Ville en faveur de la santé.

 

Certes, la santé n’est pas, en droit, une compétence municipale. Mais comment ne pas l’intégrer à l’action publique lorsque l’on administre une ville et qu’il s’agit du bien premier de ses concitoyens ? Il y a deux mandats de cela, lorsque je suis devenu maire, j’ai donc voulu coordonner les acteurs de santé de notre territoire, ce qui a donné naissance au Conseil communal de santé, qui n’a cessé de multiplier les initiatives depuis.


Mais, comme je le dis au public présent ce soir, si rester en bonne santé dépend de la qualité des établissements et des professionnels que l’on trouve à proximité de chez soi, prendre soin de son hygiène (corporelle, alimentaire…), de sa forme, de son sommeil est une nécessité tout aussi prégnante, à laquelle la Ville tente de sensibiliser. C’est l’objectif de notre fête de la santé, fréquentée notamment par les enfants de nos écoles (35 classes se sont déplacées) : si les messages que l’on y fait passer trouvent un écho dès maintenant, et que nos jeunes s’en souviennent des années durant, leur vie peut en être changée, et surtout en être allongée ! Et si tel est le cas, nous aurons gagné notre pari et contribué à augmenter l’espérance de vie de nos concitoyens. Un combat pour la vie, en somme ; quel plus bel objectif pour l’élu local que je suis, et pour mon équipe ?


Remise-lots-fe-te-sante--2014.JPG Remise-lots-fe-te-sante--2014_4.JPG Remise-lots-fe-te-sante--2014_5.JPG  

 

C’est donc avec une grande joie que je remets les différents lots (à de jeunes enfants, principalement : j’ai l’impression de revivre la remise des récompenses du concours des plus belles lettres au père Noël !) de cette édition 2014, preuve qu’à prendre soin de sa santé, on est toujours gagnant !


Remise-lots-fe-te-sante--2014_7.JPG Remise-lots-fe-te-sante--2014_6.JPG Remise-lots-fe-te-sante--2014_8.JPG

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 16:57

C’est une réalité électorale incontestable : aux élections municipales wattrelosiennes, la spécificité municipale du scrutin a été secondaire pour les électeurs, lesquels se sont davantage exprimés avec une préoccupation nationale. Cela, certes, ne sautait pas aux yeux le soir même du 1er tour : c’est pourtant une évidence lorsqu’on regarde ce qui s’est passé le même jour dans les communes alentour et en France.

 

Il en va ainsi des scores respectifs de la liste que je conduis et du Front national. Avec une participation électorale très proche, les scores Baert / FN sont en valeur absolue (et donc en valeur relative) les mêmes en mars 2014 (1er tour des municipales) qu’en juin 2012 (1er tour des législatives).

 

Comparons ainsi les chiffres et pourcentages respectifs : 

  • Participation : 14 953 (1er tour municipales 2014) contre 14 752 (1er tour législatives 2012), soit 49,6 % de votants contre 49,1 % ;
  • Baert : 7 623 voix (1er tour municipales 2014) contre 7 592 voix (1er tour législatives 2012), soit 52,4 % en 2014 au lieu de 52,3 % en 2012 ;
  • F.N. : 3 637 voix (1er tour municipales 2014) contre 3 620 (1er tour législatives 2012), (Coolzaet + Langlois pour les législatives), soit 25,0 % en 2014 au lieu de 24,9 % en 2012.

Et à cet égard, je n’oublie pas non plus que ces rapports de force étaient déjà très proches lors de l’élection législative… de 2002 ! Même si ce n’était pas pour la ville entière (car la circonscription n’était pas la même), à l’époque, cela donnait : Baert 50,5 % / FN (Langlois + Dubus) 23,9 % !

 

Trois leçons, purement arithmétiques, se dégagent donc de ces quelques chiffres : 

  • pour les élections municipales 2014, dans un contexte et un calendrier électoral particuliers (c’est la première élection depuis la victoire de F. Hollande en 2012), les électeurs wattrelosiens se sont prononcés dans une logique de scrutin plus nationale que municipale ;
  • il n’y a pas de poussée du Front national depuis 2012 : il réalise le même nombre de votants qu’en 2012... et qu’en 2002 !
  • après 14 ans de mandat, le score du maire sortant, Dominique Baert, à plus de 52 % au 1er tour, non seulement résiste bien dans la vague bleue que la France connaît, et démontre aussi une fidélité et une constance du corps électoral wattrelosien qui m’encourage autant que je lui en suis profondément reconnaissant.

 

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 11:54

Les résultats de l’élection municipale de Wattrelos sont strictement conformes à un scénario que j’estimais possible et que j’avais d’ailleurs fais simuler (pour le calcul en nombre de sièges) cette dernière semaine.

 

Depuis que nous avions la certitude qu’il y aurait une liste Front national à Wattrelos, trois scénarii me paraissaient possibles, créant en quelque sorte, les lignes de référence de ce que seraient les résultats du scrutin, et je ne situais les inflexions des résultats qu’entre ma liste et celle du FN.

 

Disons-le tout net, je situais la liste UMP à 11,5 % (elle réalise 11,7 %) et l’extrême-gauche, globalement, à 11 % (elle est de fait à 10,8 %) avec, pour le Front de Gauche, un score que j’évaluais à 7,8 % (il aura réalisé 7,4 %).

 

En revanche, l’incertitude du scrutin, à mes yeux, résidait sur les scores respectifs de ma liste, maire sortant, et de celle du Front national fraichement repeint en bleu marine.

 

Le contexte national particulier de cette élection pouvait en effet l’influencer plus ou moins (appréciation sur l’exécutif gouvernemental, persistance de la crise, mécontentements divers, réforme scolaire, mariage pour tous, affaires médiatiques UMP-PS récentes, médiatisation d’Henin-Beaumont), à fortiori avec des risques de démultiplications locales négatives (querelles du PS de Roubaix, problématique des Roms, surtout à Roubaix et Tourcoing, menaces sur La Redoute). Et localement, même si j’ai - heureusement et très pertinemment – renouvelé et rajeuni l’équipe que je présente au scrutin, je n’ignore pas les sentiments contradictoires que constituent d’un côté les 14 ans de mandat de maire déjà passés (autant, déjà, que Jean Delvainquière !), et de l’autre le plébiscite – très récent – des 86,2 % des voix que ma ville m’a donné lors des élections législatives de juin 2012.

 

Pas facile, assurément, de décanter tous ces facteurs et d’apprécier ce que seront les expressions des électeurs wattrelosiens. De fait, trois scénarii étaient possibles : 

  • le plus optimiste, celui de 2008 : 68,7 % Baert / 7, 8 % FN, soit 39 sièges pour ma liste. En 2008, on est un an après les présidentielles où Sarkozy avait siphonné les voix de Le Pen, une bonne part de ceux qui avaient voté Sarkozy à la présidentielle et, paradoxalement, pour moi cinq semaines plus tard aux législatives (71 %) ; mécaniquement, ceux qui ont voté pour moi en juin 2007 l’ont fait en mars 2008 : le FN n’est pas alors un enjeu politique ! Soyons francs, la reconduction d’un tel score en 2014, je n’y croyais pas car précisément, la donne FN, au niveau national et donc local, n’était plus la même !

     

  • la reproduction de 2001 : 59 % Baert / 16 % FN, soit 37 élus pour ma liste. Ce n’était pas déraisonnable mais cela supposait que le FN restait contenu à ce niveau-là. Les électeurs allaient-ils privilégier le message protestataire national (et donner alors au FN un score supérieur), ou puisqu’ils choisissent leur maire, celui qu’ils connaissent, qu’ils rencontrent, qu’ils apprécient en tant qu’homme et comme élu local (et donc renoncer au message protestataire national sur ce scrutin municipal, dont le but est justement – et uniquement – de choisir son maire) ? Là est la clé des résultats du scrutin. Et selon une hypothèse ou l’autre, on a soit le FN à 16 % (2001), soit le FN à 25 % (2012… et 2014 !).

     

  • le plus pessimiste : dans l’expression de leurs suffrages, les électeurs privilégient l’enjeu national à la question municipale. A Wattrelos, les électeurs ont toujours adopté, pour les municipales, un vote spécifique par rapport à leur vote national, donnant une dimension locale très forte à ce scrutin : 1983 fut très caractéristique à cet égard ! Et même si, depuis, élections après élections, la spécificité wattrelosienne tend à s’émousser (la normalisation impulsée par l’omniprésence des moyens de communication nationaux y est pour quelque chose), cela demeure encore. Le fait nouveau de ces municipales, et je le redoutais, c’est que, comme dans bien d'autres endroits de France (j’allais écrire : comme partout), les électeurs wattrelosiens ont souhaité un vote national plus que municipal ! De fait les suffrages Baert / FN sont en mars 2014… les mêmes qu’en juin 2012.

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20 mars 2014 4 20 /03 /mars /2014 17:41

Permis-pie-ton-2014.JPG Permis-pie-ton-2014_2.JPG

 

Cet après-midi, je suis à l’école Lavoisier, au Laboureur, pour remettre aux enfants de CE2 leur permis piéton.

 

A quoi va-t-il leur servir ? « A marcher dans la rue ! » me répond cette petite fille avec beaucoup d’à-propos. Certes. Plus précisément, à se prémunir des dangers de la rue dont on n’a pas toujours conscience lorsqu’on est enfant.

 

Mes policières municipales, Virginie et Bénédicte, ont ainsi soumis les 649 élèves des 36 classes de CE2 (et de CLIS) des écoles publiques et privées de la ville à une formation, puis à un questionnaire, afin de mettre en valeur les précautions à prendre lorsqu’on se trouve en ville, là où circulent parfois à bonne vitesse des vélos, voitures, motos, camions, bus…

 

Ce permis qu’on leur délivre aujourd’hui, je le dis aux enfants, ce n’est pas un permis… de faire n’importe quoi ! Intitulé A pied, c’est toi qui conduis, il contient le nom, la photo et la signature de chaque titulaire, et atteste que les dangers de la rue ont été évoqués, compris et qu’il devrait être possible de les éviter.

 

C’est tout ce que je leur souhaite ; si les parents tiennent à leurs enfants, c’est également le cas de leurs enseignants et la Municipalité aussi !

 

L’opération de remise des permis se poursuit toute la semaine dans nos écoles. C’est l’un des axes forts de notre politique de prévention routière, celle-là même qui nous a permis de remporter l’écharpe d’or (concours national) il y a deux ans en vertu de la qualité et de la diversité des actions proposées par la Ville aux différentes étapes de la scolarité de nos enfants et de nos jeunes, et d’être à nouveau distingués cette année.

 

Mais la plus belle des récompenses, c’est de se dire que tout cela, c’est pour préserver ce que l’on a de plus précieux : nos enfants !

 

Bravo à nos jeunes lauréats du permis piéton !

 

Permis-pie-ton-2014_3.JPG

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 19:00

Chacun le sait, la loi n° 2012-1361 du 6 décembre 2012 a institué le 19 mars comme journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d’Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc.

 

Cet hommage officiel de la Nation est évidemment rendu, comme chaque année, ce mercredi à Wattrelos, devant les monuments aux morts successivement au Crétinier et au Centre.


19 mars 2014 4 19-mars-2014_6.JPG 

 

19-mars-2014_2.jpegAprès avoir déposé les gerbes, aux côtés de nos responsables des sociétés patriotiques, je donne lecture du message de Kader ARIF, ministre délégué en charge des anciens combattants, lequel note que « les mémoires de ces évènements sont plurielles et complexes », avant de saluer la mémoire des combattants : « Nous n’oublions pas ces combattants. Appelés du contingent , rappelés, militaires de carrière, harkis, membres des forces supplétives ou assimilés, forces de l’ordre, originaires de métropole, des pays du Maghreb, ils ont servi courageusement la République ».

 

19-mars-2014.jpegLe 19 mars 1962, au lendemain des accords d’Evian, l’annonce du cessez-le feu, « date symbole d’une fin tant attendue des combats, qui préparait l’indépendance d’un pays, et le retour dans leur foyer de milliers de combattants. Une date qui n’empêcha pas de nouvelles souffrances, faites de violence et d’abandon, mais une date annonciatrice d’espoir et de paix » comme écrit le ministre.

 

En cette fin d’après-midi, nous nous recueillons toutes et tous, élus, représentans des anciens combattants, pour « réaffirmer aujourd’hui, notre respect, notre reconnaissance et la solidarité de la nation tout entière ».

 19-mars-2014_5.jpeg

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 17:02

JP Gruneissen2Notre conservatoire de musique et de danse est depuis quelques jours en peine car l’un des siens s’en est allé. Jean-Philippe Grüneissen, professeur de guitare bien connu, nous a quittés, foudroyé en quelques semaines par une terrible maladie. Sa direction, enseignants, élèves, ceux d’aujourd’hui et surtout ceux d’hier, ceux si nombreux qu’il a consciencieusement formés tant d’années durant, sont dans la peine. Je le suis aussi.

 

Professeur d’enseignement artistique hors classe pour reprendre la terminologie administrative de son grade, Jean-Philippe était entré à l’école de musique le 21 septembre 1983 : cela fait plus de 30 ans qu’il partageait sa passion pour la guitare avec ses élèves. Homme posé, toujours élégant, rigoureux, méthodique et pédagogue attentionné, aimé de ses élèves, Jean-Philippe était aussi un musicien plus que talentueux : des concerts, des prestations de lui, j’ai eu le bonheur d’en écouter un grand nombre. Ses doigts magiques dessinaient la musique sur le manche de sa guitare. De la chanterelle à la basse, sur toutes les cordes, il inventait la mélodie, il captivait, il subjuguait. C’était un artiste talentueux qui avait fait de sa passion un art.

 

Très connu aussi en Belgique, où il enseignait également, Jean-Philippe Grüneissen aura donc été de ces enseignants qui ont été le socle, l’histoire de notre école de musique d’hier devenue aujourd’hui conservatoire.

 

Wattrelos, ses enfants, plusieurs générations de jeunes guitaristes lui doivent beaucoup : l’homme était, comme le disait un de ses amis lors des funérailles ce matin, un peu facétieux, malicieux, d’un humour qui déconcerte d’autant plus que son auteur savait garder son sérieux dans toutes les circonstances. Aimant la vie, il en vantait sans cesse ses bonnes choses. Courageux, il a fait face avec force au mal qui l’a finalement emporté. A Véronique, sa femme, à ses filles et à toute sa famille, j’adresse nos condoléances attristées et notre compassion fidèle dans cette douloureuse épreuve.

 

Je tiens à te rendre, Jean-Philippe, un hommage sincère, amical, et reconnaissant, en mon nom, celui du Conseil municipal et de tous les jeunes qui te doivent à jamais le goût de la musique, la belle musique, celle que par ton talent tu auras servi si merveilleusement.

 

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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 11:12

Sante--transfrontalie-re.JPGCe lundi après-midi, j’ai été invité à participer à un forum de la citoyenneté européenne à Mouscron, sur le thème : Quelle mobilité pour les patients ? organisé par des doctorants de Lille 2. Plusieurs tables rondes se sont tenues, dont une consacrée à la mobilité des patients et des soins par la coopération hospitalière, à laquelle (cf. photo) mon adjointe à la santé, Anne Duquesnois, a participé aux côtés de son homologue mouscronnoise et des directeurs des centres hospitaliers de Mouscron et de Tourcoing.

 

Après l’introduction d’Alfred Gadenne, mon collègue et ami député-bourgmestre de Mouscron, j’ai eu à intervenir à la tribune, et je l’ai fait en évoquant deux thèmes.

 

Le premier : que les maires de Mouscron et Wattrelos soient ensemble à un colloque transfrontalier sur la santé est une évidence. D’abord parce qu’ensemble, nous le sommes déjà sur pas mal de sujets qui n’ont pas de frontière : économie, emploi, sécurité (coordination policière), justice, environnement et sécurité civile. Ensuite, parce qu’il est tout aussi évident que la santé n’a pas de frontière non plus : les altérations de la santé dans nos villes ouvrières et industrielles sont les mêmes, les thérapies sont les mêmes. Voilà pourquoi il est légitime de penser notre politique de santé ensemble.

 

Le deuxième : qui ne peut voir que les défis à relever, en matière de santé, sont les mêmes, à Mouscron comme dans nos villes ? Il y en a trois.

 

D’abord le défi des équipements : c’est vrai pour les plateaux techniques. Tous ne peuvent avoir tous les matériels, et il y a de nécessaires complémentarités à établir (car ce qui importe, c’est l’existence du matériel dans l’offre de soins de proximité). C’est vrai aussi pour les hommes car avec la démographie médicale, on ne peut avoir des spécialistes sur tout et partout.

 

Autre défi, celui des politiques de prévention, économes pour les comptes sociaux, sur des thématiques telles que la prévention des cancers, des maladies cardio-vasculaires ou des problèmes de vision ; c’est par-delà les frontières qu’on peut porter des actions (pourquoi pas via un contrat local de santé transfrontalier ?).

 

Enfin, le lourd défi du vieillissement, pour lequel nos villes et établissements auront à imaginer et mettre en place des services et des accueils renforcés. Face à ces défis, les coopérations entre nos établissements deviennent des évidences nécessaires, à l’image de celle entre le CH de Wattrelos et celui de Mouscron, ou de celle, plus forte encore, qui lie ce dernier à Tourcoing.

 

Rappelons en effet qu’un patient peut se faire soigner dans les établissements hospitaliers de son choix, français ou belge, sans autorisation médicale préalable de son organisme de sécurité sociale, en utilisant le formulaire E112-MRTW (ou S2).

 

Ainsi pour être pris en charge au CH de Mouscron, il suffit au patient français d’être assuré social auprès d’un des organismes de Sécurité sociale de la zone concernée (CPAM, RSI ou MSA Nord), de présenter une pièce d’identité et sa carte vitale. Le CH établit le S2, facture les frais à charge de l’assurance maladie à un organisme assureur belge (mutualité, laquelle récupère via l’INAMI à l’organisme de liaison français le CLEISS) et au patient les frais à sa charge (ticket modérateur, forfaits et suppléments). Il n’y a pas de décaissement préalable (tiers payant) sauf pour les consultations.

 

A l’inverse, si c’est un patient belge pris en charge par le CH de Tourcoing, celui-ci établit le S2 sur la base de la vignette de mutuelle remise par le patient belge, et facture les frais à la CPAM.

 

Ainsi, ces échanges croisés concernent de l’ordre de 1 500 patients français par an au CH Mouscron, et 2 150 patients belges au CH Tourcoing. Les médecins sont déjà amenés à travailler sur plusieurs sites même si le statut des médecins diffère.

 

Pour autant, comme le souligne le directeur du CH Tourcoing, ces soins croisés sont globalement limités (0,6 % des hospitalisations, 0,2 % de l’ambulatoire), mais parfois très forts sur certaines spécialités (50 % des dialyses). Mais, comme le dit l’échevine de Mouscron : « On ne peut pas tous tout avoir, mais à tous, on a tout ! ».

 

Ici, c’est clair, la cohérence et la qualité de l’offre de soins plaident pour que nos hôpitaux promeuvent les échanges médicaux et favorisent les complémentarités. A cet égard, à quelques semaines des élections européennes, gageons que notre expérience de santé transfrontière et de soins sans frontière pourrait pertinemment servir de référence européenne.

 

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15 mars 2014 6 15 /03 /mars /2014 11:06

Echange scolaire Köthen 2014 2 01 Echange scolaire Köthen 2014 01

 

Ce cri du cœur se justifie ô combien puisque notre ville jumelle allemande est à l’honneur ce matin dans les salons de l’Hôtel de ville à la faveur d’un échange scolaire entre son Ludwigsgymnasium et notre cité scolaire Zola.

 

25 jeunes Allemands (13-16 ans), arrivés hier sous un magnifique soleil printanier, sont en effet hébergés dans les familles wattrelosiennes cette semaine : ils visiteront Lille, Paris, Bruxelles, Roubaix (manufacture des Flandres)… sans oublier Wattrelos bien sûr !

 

Je les accueille en compagnie de mon adjointe aux relations internationales, Juliette Keraudy, mais aussi de Samuel Valmalle, proviseur de Zola, et Madame Gessner, professeur de français à Köthen, pour leur dire tout d’abord « Guten Tag », mais aussi « welcome » ! Au moins, ça, tout le monde comprend !

 

J’en profite aussi pour passer, comme à mon habitude, trois messages.

 

Le premier : Ich liebe Köthen. Oui, j’aime cette ville avec laquelle Wattrelos entretient d’étroites relations, partage une histoire commune, un passé industriel et des relations très amicales, notamment entre les deux maires. Köthen se bat pour l’avenir de sa jeunesse, comme nous, et la musique y est très présente, ce que je trouve très sympathique.

 

Le deuxième message est une invitation, pour nos jeunes hôtes, à prendre plaisir à découvrir notre pays – qui n’est pas que le pays du fromage – et notre ville, sa chaleur humaine, son patrimoine, son histoire ouvrière.

 

Enfin, je souhaite que Wattrelosiens et Allemands partagent de bons moments durant toute la semaine : ils ne parlent pas la même langue, certes, mais ils sont tous lycéens, jeunes et européens. Je le leur dis : l’Europe, la vraie, c’est celle des citoyens et des jeunes, comme eux ! A deux mois de l’échéance européenne, cet échange est un puissant symbole d’amitié entre nos deux pays qui, s’ils furent antagonistes pendant tant de décennies, ont su dépasser leur rivalité pour vouloir offrir un meilleur avenir à leur jeunesse.

 

Bienvenue, amis allemands !

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12 mars 2014 3 12 /03 /mars /2014 08:57

db-moto.jpgOn se souvient sans doute qu’une vive émotion avait saisi les motards il y a quelques semaines (ils avaient à plusieurs reprises manifesté dans les rues de nos grandes villes), inquiets par un projet de la Commission européenne de soumettre les motos au contrôle technique, comme les véhicules automobiles. Si elle avait dû entrer en application, cette mesure aurait eu un coût non négligeable pour les motards.

 

Chacun peut comprendre qu’il faille renforcer la sécurité routière, mais encore faut-il que cela ne se fasse pas au prix de contraintes démesurées ! La France avait dit son opposition à cette mesure, et nombre de députés européens (à commencer par les députés socialistes) se sont également opposés à l’introduction d’un contrôle technique pour les deux-roues, d’évidence excessif : les accidents de motos ne sont presque jamais liés à une défaillance technique.

 

Les normes doivent rester proportionnées par rapport au contexte et l’objectif suivi. Et là, d’évidence, à mon sens, on était dans la disproportion.

 

Le refus de la France, et la mobilisation des motards n’a pas été vaine, puisque dans le texte finalement adopté par le Parlement européen, les Etats-membres restent libres de décider des méthodes et de la fréquence des contrôles pour les motocycles. La France ne se verra donc pas imposer le contrôle technique des motos !

 

C’est une bonne nouvelle pour les motards français… et j’en suis !

 

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9 mars 2014 7 09 /03 /mars /2014 15:11

En effet 30 km à pied, c’est la pièce de Jean-Claude Martineau qu’interprète à la MEP notre si sympathique et entraînante troupe des Trois Cinq de Beaulieu de Manu Fauvarque. Malgré le sinistre (l’incendie de leur salle en février 2013), avec les encouragements de son public fidèle (et les miens !), la troupe a refusé de se laisser abattre et propose une nouvelle pièce (comme chaque année !). Et pour ceux qui auraient raté la première représentation de cet après-midi, allez-y le samedi ou dimanche des trois prochains week-ends, vous en reviendrez enchantés, et les zygomatiques fatigués !

 

Quelle est l’intrigue ? Deux copains, André (Dédé) et Jacques (Jacquot) vivent chacun avec leur fille, omniprésente dans leur vie (respectivement Paulette, reine des paupiettes, et Viviane) et un jour ont envie de prendre le large : sans prévenir, les voilà partis tous deux randonner dans le Quercy, là où on ne risque pas de les retrouver, et sans être joignables ! Mais n’est pas randonneur qui veut ! Les cloques aux pieds, alors que le jour se couche, Dédé n’en peut plus et les deux complices déplient leur tente… sur la place du village de Pyron-sur-Ajasse.


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Sauf que le lendemain, ce sont deux sœurs (Roseline et Rolande), tenancières du troquet (tripot selon certaine) juste en face, qui les réveillent, avec le garde-champêtre Fonfonsse (remarquable rôle de composition pour Bernard, comme d’habitude) et en présence du maire (Gabriel, Lange de son nom de famille !). Tout cela sous le regard de Madame Henriette Poussin, institutrice, veuve d’Isidore, ancien éboueur municipal, bigote du village… le décor est planté.


Trois-Cinq-2014_4.JPG Trois-Cinq-2014_5.JPG Trois-Cinq-2014_6.JPG 

 

Et voilà que nos randonneurs se mettent à jouer l’un le dépressif (mis à la rue par sa femme) et l’autre l’amnésique ; que le maire, lyrique, plaide que puisqu’une « bonne étoile » a veillé sur eux en les conduisant à Pyron-sur-Ajasse, le village doit les recueillir, ce qui sera un « exemple d’humanisme », qui fera parler de Pyron-sur-Ajasse ; que Claudine (Isabelle), la secrétaire du maire, secrètement amoureuse de celui-ci (« Soyez zen, M. le maire, ça va le faire ! ») est chargée de réaliser le reportage qui passera sur FR3, aidée par un Fonfonsse perchiste-son calamiteux ; que les dons affluent, surtout en livres, dont un kamasutra qui éveillera les sens de dame Henriette, ce qu’elle confortera en dégustant un diabolo-fraise ressemblant diablement à un rosé, si bien servi qu’elle prouvera qu’elle « connaît les bases du répertoire de la chanson paillarde » (dixit le maire).

 

Eh oui : avant, tout était paisible à Pyron-sur-Ajasse, là où « chaque jour qui se lève est un jour nouveau, et chaque jour qui s’achève est un jour ancien » (dixit le maire)…


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Sauf que Roseline et Rolande qui vivent sans homme (et le regrettent bien) conserveraient bien chacune un de ces lascars ! Comment vont-ils s’en sortir ?

 

Sauf que deux jeunes journalistes d’Envoyé Spécial débarquent pour un reportage sur « les véritables mascottes municipales » Dédé (Michel D.) et Jacquot (Michel G.) ! Mais qui se cache derrière ces grosses lunettes et larges casquettes ?

 

Sauf que le village voisin de La Proutière kidnappe les deux randonneurs ! C’est la guerre, branle-bas le combat, où sont les casques et les fusils, on va se battre « contre les voleurs de SDF » ! Mais qui va l’emporter ?

 

Pour répondre à toutes ces questions, allez aux prochaines représentations. Cette pièce, mise en scène par Michel Destrebecq est vivifiante et sème la bonne humeur. A déguster sans modération…

 

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